Re: Droit au suicide assisté

[baptiste]

Baptiste :

" Uniquement si on admet qu'en matière de politique l'aspect émotionnel doive définitivement passer avant l'aspect rationnel " .


Je ne comprends pas bien ta remarque.
Comment vas tu faire pour séparer les votes émotionnels des votes rationnels ?
Ce n' est pas une question d' admettre ou de ne pas admettre.
C' est un fait .
L' individu vote comme il est.
Certains sont peut être plus rationnels et d' autres plus émotionnels.
C' est comme ça.

C'est normal, je n'explique pas, ce dont je parle c'est de la question: faut-il se résigner à ce que l'irrationnel et les compétences douteuses soient le seul moteur de nos décisions ou bien peut-on trouver une réponse à cet inconvénient.

[Kercos]

Baptiste :


Comment vas tu faire pour séparer les votes émotionnels des votes rationnels ?

Si tant est que l'émotionnel soit exempt de rationalité.

[alain]

Baptiste :


Comment vas tu faire pour séparer les votes émotionnels des votes rationnels ?

Si tant est que l'émotionnel soit exempt de rationalité.

Et l' inverse.
C' est un tout.

[alain]

Baptiste :

" Uniquement si on admet qu'en matière de politique l'aspect émotionnel doive définitivement passer avant l'aspect rationnel " .


Je ne comprends pas bien ta remarque.
Comment vas tu faire pour séparer les votes émotionnels des votes rationnels ?
Ce n' est pas une question d' admettre ou de ne pas admettre.
C' est un fait .
L' individu vote comme il est.
Certains sont peut être plus rationnels et d' autres plus émotionnels.
C' est comme ça.

C'est normal, je n'explique pas, ce dont je parle c'est de  la question: faut-il se résigner à ce que l'irrationnel et les compétences douteuses soient le seul moteur de nos décisions  ou bien peut-on trouver une réponse à cet inconvénient.

Ça dépend de la question à régler  non ?
Si celle ci exige un comportement rationnel il vaut mieux aborder la question de façon rationnelle : c' est ce que fait un dentiste, par exemple.
Si celle ci est plutôt d' ordre émotionnel, comme la création d' une œuvre artistique, on donnera beaucoup plus de liberté à l' émotion, comme faisaient les impressionnistes.

Mais de fait, un individu est fait d' émotions et de rationalité,  et les deux ne sont jamais totalement séparés et peuvent même s' influencer réciproquement.

Quelqu' un qui vit dans la cité et qui va voter, le fait avec ce qu' il est, émotion et rationalité, et tu ne pourras jamais changer ça, je pense.

[baptiste]

Baptiste :

" Uniquement si on admet qu'en matière de politique l'aspect émotionnel doive définitivement passer avant l'aspect rationnel " .


Je ne comprends pas bien ta remarque.
Comment vas tu faire pour séparer les votes émotionnels des votes rationnels ?
Ce n' est pas une question d' admettre ou de ne pas admettre.
C' est un fait .
L' individu vote comme il est.
Certains sont peut être plus rationnels et d' autres plus émotionnels.
C' est comme ça.

C'est normal, je n'explique pas, ce dont je parle c'est de  la question: faut-il se résigner à ce que l'irrationnel et les compétences douteuses soient le seul moteur de nos décisions  ou bien peut-on trouver une réponse à cet inconvénient.

Ça dépend de la question à régler  non ?
Si celle ci exige un comportement rationnel il vaut mieux aborder la question de façon rationnelle : c' est ce que fait un dentiste, par exemple.
Si celle ci est plutôt d' ordre émotionnel, comme la création d' une œuvre artistique, on donnera beaucoup plus de liberté à l' émotion, comme faisaient les impressionnistes.

Mais de fait, un individu est fait d' émotions et de rationalité,  et les deux ne sont jamais totalement séparés et peuvent même s' influencer réciproquement.

Quelqu' un qui vit dans la cité et qui va voter, le fait avec ce qu' il est, émotion et rationalité, et tu ne pourras jamais changer ça, je pense.

Nous parlons d’une loi et du fondement de la loi pas de création artistique. Une proposition de loi, sans parler de la rédaction du texte à proprement parler, fait appel à un travail de réflexion extrêmement long et minutieux en raison des implications multiples qu’une nouvelle loi peut entraîner. Les bonnes intentions et les opinions ne suffisent pas, sans précautions elles peuvent ne pas être suivies des effets escomptés.

La croissance de la part de la population, « du peuple » comme diraient certains, ayant atteint un niveau suffisant d’éducation pour « penser » des situations nouvelles a créé une nouvelle division de la société qui n’est plus économique, ni simplement culturelle, mais une différence liée à l’implication.  Plus personne aujourd’hui n’est en capacité d’apporter une réponse motivée à tout, quel que soit son niveau d’éducation, le besoin de compétences est tellement vaste qu’en ce sens nous sommes tous des ignorants.


La volonté de chercher à comprendre est la clé pour prendre une décision motivée rationnellement. Un boulanger, pour reprendre l’exemple déjà utilisé, impliqué qui aura suivi un cursus de conférences adapté aura un jugement plus assuré qu’une personne d’un niveau d’éducation supérieur qui se contentera de survoler la question au nom de théories plus ou moins adaptées à la situation.

Pour affirmer cela, je me réfère aux travaux des commissions citoyennes pour le climat ou la fin de vie. Il y a d’autres expériences semblables dans le monde mais il est à craindre que cela ne réponde pas à l’esprit partisan, au besoin de polémiquer, voir de se défouler dans la rue si cher à certains. Nous ne sommes pas des êtres strictement rationnels et la dispute politique est aussi un lieu de défoulement des frustrations, des espérances déçues...

[alain]

Baptiste :

" Uniquement si on admet qu'en matière de politique l'aspect émotionnel doive définitivement passer avant l'aspect rationnel " .


Je ne comprends pas bien ta remarque.
Comment vas tu faire pour séparer les votes émotionnels des votes rationnels ?
Ce n' est pas une question d' admettre ou de ne pas admettre.
C' est un fait .
L' individu vote comme il est.
Certains sont peut être plus rationnels et d' autres plus émotionnels.
C' est comme ça.

C'est normal, je n'explique pas, ce dont je parle c'est de  la question: faut-il se résigner à ce que l'irrationnel et les compétences douteuses soient le seul moteur de nos décisions  ou bien peut-on trouver une réponse à cet inconvénient.

Ça dépend de la question à régler  non ?
Si celle ci exige un comportement rationnel il vaut mieux aborder la question de façon rationnelle : c' est ce que fait un dentiste, par exemple.
Si celle ci est plutôt d' ordre émotionnel, comme la création d' une œuvre artistique, on donnera beaucoup plus de liberté à l' émotion, comme faisaient les impressionnistes.

Mais de fait, un individu est fait d' émotions et de rationalité,  et les deux ne sont jamais totalement séparés et peuvent même s' influencer réciproquement.

Quelqu' un qui vit dans la cité et qui va voter, le fait avec ce qu' il est, émotion et rationalité, et tu ne pourras jamais changer ça, je pense.

Nous parlons d’une loi et du fondement de la loi pas de création artistique. Une proposition de loi, sans parler de la rédaction du texte à proprement parler, fait appel à un travail de réflexion extrêmement long et minutieux en raison des implications multiples qu’une nouvelle loi peut entraîner. Les bonnes intentions et les opinions ne suffisent pas, sans précautions elles peuvent ne pas être suivies des effets escomptés.

La croissance de la part de la population, « du peuple » comme diraient certains, ayant atteint un niveau suffisant d’éducation pour « penser » des situations nouvelles a créé une nouvelle division de la société qui n’est plus économique, ni simplement culturelle, mais une différence liée à l’implication.  Plus personne aujourd’hui n’est en capacité d’apporter une réponse motivée à tout, quel que soit son niveau d’éducation, le besoin de compétences est tellement vaste qu’en ce sens nous sommes tous des ignorants.


La volonté de chercher à comprendre est la clé pour prendre une décision motivée rationnellement. Un boulanger, pour reprendre l’exemple déjà utilisé, impliqué qui aura suivi un cursus de conférences adapté aura un jugement plus assuré qu’une personne d’un niveau d’éducation supérieur qui se contentera de survoler la question au nom de théories plus ou moins adaptées à la situation.

Pour affirmer cela, je me réfère aux travaux des commissions citoyennes pour le climat ou la fin de vie. Il y a d’autres expériences semblables dans le monde mais il est à craindre que cela ne réponde pas à l’esprit partisan, au besoin de polémiquer, voir de se défouler dans la rue si cher à certains. Nous ne sommes pas des êtres strictement rationnels et la dispute politique est aussi un lieu de défoulement des frustrations, des espérances déçues...

Oui mais aussi des rêves et des espérances. Dit comme ça on est pas uniquement dans du négatif.

Ceci étant, je suis d' accord, les lois doivent reposer sur la rationalité.
Et évidemment, ça devient de plus en plus difficile, vu que le monde devient de plus en plus complexe.

[Saint-Ex]

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