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De l'En-Soi, du Sujet a priori

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Message par neopilina Sam 2 Nov 2013 - 15:37

Donc un peu de matière, pour ouvrir le sujet, De l'En-Soi, du Sujet a priori 4017359721  ( Et dire qu'aujourd'hui je peux en rire ... ).

J'ai fait ma première attaque de panique, d'entrée d'ampleur, ce n'est pas toujours forcément le cas, en janvier 2001. Pompiers, hôpital, batterie d'examens classiques : infarctus ?, embolie pulmonaire ?, etc. On me conseille de consulter. Ce que je ne fais pas. Re, je pousse des cris sauvages, les yeux révulsés, à genoux au bord de la route. Rupture de l'état de synthèse maximal, j'y reviendrais. Fin janvier, premier entretien avec le psychiatre, en secteur public, services existants dans tous les départements ( Au moins un service d'urgence psy pédiatrique et un autre pour adultes par département. ). Je n'ai donc jamais sorti un centime, j'étais assis en face de mon thérapeute, un psychiatre, c'est à dire un médecin, qui a choisi cette spécialité, ce que n'est pas forcément le psychologue ou le psychanalyste, dans son bureau. La salle d'attente est contiguë à un service, un étage entier, de personnes internées. Je dis ça parce que si auparavant les asiles étaient éloignés des villes, de la ville, c'étaient aussi parce que la société ne veut surtout pas voir et entendre ses fous, voire l'ouvrage, édifiant, de Foucault, " Histoire de la folie à l'âge classique ", titre étrangement erroné puisqu'il part de la Renaissance jusqu'au XX siècle.
De façon quasi-rituelle, sauf lors de ses congés et autres empêchements, et espacements convenus, on se verra tous les seconds mardi du mois jusqu'en aout 2012.
Je lui ai promis de formaliser le plus grand nombre possible de liens que je pourrais entre philosophie et psychanalyse, et ce pour interpénétration mutuellement fructueuse, ce qui est pour moi une monstrueuse évidence. Germanophone accompli, il lit les philosophes allemands dans la lettre, après s'être occupé de mon cas, ils nous arrivaient bien volontiers de digresser un " peu " ! Comme convenu, je lui envoie régulièrement mes productions les plus achevées, ramassées. Et si parfois elles sont si ramassées, c'est de sa faute : " Il faut faire court ! "
Descartes a dit en substance que vivre sans la philosophie c'était véritablement vivre en aveugle, sourd et muet. Monstrueuse ironie : c'est lui qui sépare la philosophie de son principal " objet " : le Sujet humain. A philosophie, j'ajoute, catégoriquement, psychanalyse. Je chemine en philosophant, et je philosophe en cheminant, c'est absolument indissociable. Je SUIS le Fruit de ce, synthétiquement dit, parcours. A commencer par le fait d'être encore en vie. J'étais trop tout, ce Monstre là.
Il m'a gardé sous le coude ? Je ne sais pas, a contrario, je l'ai vu maintes fois déléguer, réorienter, ventiler, des patients.

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" Tout Étant produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique), a priori, et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libéré du Poêle) ". " Savoir guérit, forge. Et détruit tout ce qui doit l'être ", ou, équivalents, " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaître ", " Le progrès, c'est la liquidation du Sujet empirique, notoirement névrotique, par la connaissance ". " Il faut régresser et recommencer, en conscience ". Moi.
C'est à pas de colombes que les Déesses s'avancent.
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Message par victor.digiorgi Sam 2 Nov 2013 - 17:52

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Est-ce que la première crise a été causée par l'alcool ou des stupéfiants ou substances hallucinogènes, ou bien sans aucune cause de ce genre, c'est-à-dire à la suite de causes purement psychologiques, ou psychosomatiques, autrement dit à des causes historiques psychoanalysables ? Le psychiatre en question a-t-il procédé à de simples échanges verbaux ou t'as-t-il fait passer des électroencéphalogrammes et des analyses sériques ? T'as-t-il prescrit une médication ? Si oui, laquelle ?

Si je te poses ce genre de questions, c'est parce que je m'intéresse particulièrement au phénomènes mentaux qualifiés de déviations. Par pur goût de l'exploration du vivant. Et que je n'ai pas souvent l'occasion de discuter avec des personnes qualifiées de « malades », qualificatif que je récuse en vertu du fait que je pense que ce genre de « maladie » est en réalité une sorte de tentative de modification du cerveau par lui-même et le corps qui le porte en fonction des principes fondamentaux de la sélection naturelle.

Alors ?

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Message par neopilina Sam 2 Nov 2013 - 17:56

Je reprendrais avec plaisir, point par point, mais là, je dois vous laisser, pc  .

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Message par neopilina Sam 2 Nov 2013 - 22:02

Victor a écrit : " Est-ce que la première crise a été causée par l'alcool ou des stupéfiants ou substances hallucinogènes, ou bien sans aucune cause de ce genre, c'est-à-dire à la suite de causes purement psychologiques, ou psychosomatiques, autrement dit à des causes historiques psychoanalysables ? "

Non pour la cause des symptômes. Il est même avéré que mon alcoolisme devenu chronique, quand je commence à toujours avoir un verre sous la main en dehors de tout cadre festif, était une conséquence de mon état psychique, existentiel, bien sûr induit par ma Structure psychiatrique, on peut mettre une majuscule dans le sens où c'est justement inducteur de sens, Mon En-Soi donc, et à la suite l'économie induite par elle, ontogénique.

Victor a écrit : " Le psychiatre en question a-t-il procédé à de simples échanges verbaux ou t'as-t-il fait passer des électroencéphalogrammes et des analyses sériques ? T'as-t-il prescrit une médication ? Si oui, laquelle ? "

Pas d'EEG, " analyses sériques ", je ne connais pas ! La médication, oui, dans un cadre ouvertement urgentiste, les symptômes, et palliatif, en attendant que la psychothérapie produise ses effets. Et même dans ce cadre, le psychiatre et le patient rament sévèrement pour trouver les molécules adaptées, dans ce registre, à l'égard d'une molécule, on peut avoir des écarts de réactions entre sujets absolument consternants. Donc antidépresseurs, et il a fallu des années pour trouver le bon dans mon cas, et anxiolytiques, deux, même galère qu'avec les premiers. Je peux parfaitement donner les noms, mais donc je viens de dire que tout traitement concernant des troubles psychiques est du sur-mesure. Quand le cocktail que l'on doit avaler pour avoir un semblant de vie normale, aller au boulot pour commencer, s'allège, ça commence sérieusement à sentir bon.

Victor a écrit : " Si je te poses ce genre de questions, c'est parce que je m'intéresse particulièrement au phénomènes mentaux qualifiés de déviations. Par pur goût de l'exploration du vivant. Et que je n'ai pas souvent l'occasion de discuter avec des personnes qualifiées de « malades », qualificatif que je récuse en vertu du fait que je pense que ce genre de « maladie » est en réalité une sorte de tentative de modification du cerveau par lui-même et le corps qui le porte en fonction des principes fondamentaux de la sélection naturelle ".

Malade ne me dérange absolument pas, il est même parfois bien de se souvenir que l'individu en situation de souffrance psychique est un malade : j'ai été gravement malade psychiquement dit pendant presque 10 ans. Pour les psychiatres, quelqu'un de " normal ", c'est quelqu'un qui n'a pas encore pété les plombs. Et l'affection psychique résulte effectivement d'un Sujet devenu dans l'incapacité de gérer a priori tout ou partie des ses éléments constitutifs, ceux là même, avec leurs interactions parfois dévastatrices ( Conflit entre un Désir constitutif et l'Interdit tout aussi constitutif qui l'affecte, etc. ) qui font qu'il est de prime abord, avant introspection, ontogéniquement ce qu'il est.

Changer, c'est possible, mais il faut bien entendre ce qu'on entend par là : les dits Eléments, Désirs, Intentions, Paradigmes, constitutifs, etc, ne peuvent pas en eux-mêmes changer, ils doivent disparaître et être remplacés.
A noter impérativement : même dans le cas d'un patient réceptif au possible, en mesure de prendre en charge sa thérapie, d'y contribuer activement, de la relayer, de chercher dans son coin et causer de ses initiatives avec son thérapeute, etc, enfin bref, le patient idéal du coté de la conscience, il y aura toujours a contrario un facteur temps incompressible, où il faudra bien prendre son mal en patience et serrer les dents, et ce n'est rien de le dire ( ... ).
Les mots ne sont pas les choses. Surtout ici. Le descriptif de ma structure psychiatrique tient en quelques lignes et est d'une grande banalité : sévère névrose familiale judéo-chrétienne. Mais voilà, à cause même des caractéristiques de l'univers inaugural, je ne faisais que dans le superlatif, si j'ose dire.
J'ai un frère cadet de 14 mois. J'adore mon frère, je nourris toujours à l'égard de mon père défunt un Amour sans borne, etc, " c'est évident ", toujours dans le cadre de et à cause de l'univers inaugural. Mais le problème ici, justement, c'est ce qui n'est pas évident : ce qui est culpabilisé et refoulé et donc réinvestit, économiquement, comptablement, dialectiquement, dit, ailleurs.
Mes Enfers sont, si ce n'est leurs intensités, de grands classiques : Père et Frère négativement, autant dire synthétiquement le Tiers masculin négativement, et Elle positivement, ce qui n'est également pas très bien vis à vis du Père, que par ailleurs j'aime aussi beaucoup, d'où la Culpabilité et ses ravages induits, psychosomatiques et consorts.
Et donc, je reviens au facteur temps, on peut, le plus souvent, très vite faire un état des lieux, il n'empêche : la reconquête se fera neurone par neurone. Il faut absolument apprendre à vivre la " transition ", doux euphémisme, qui peut prendre une vie.
Le Bouddha a dit que le chemin compte autant que le but, Solon, qu'on devient vertueux en pratiquant la vertu, " Vous aurez bientôt l'âge de Télémaque, celui d'Ulysse, puis celui de Laërte : vous savez déjà que votre vie s'est jouée quelque part entre Troie et Ithaque ", etc, c'est très exactement cela, d'abord, la vie. Tout un chacun est d'abord le fruit et la marionnette de la dite Structure, et même " parvenir à ses Fins en sauvant les apparences " est un des Eléments les plus radicalement constitutifs de celle-ci. C'est ensuite qu'on décide de devenir un Voyageur et donc qu'on décide de s'en donner les moyens, qui sont franchement plus accessibles qu'aux temps des grands sages du passé de tout horizon. Ce n'est pas d'hier que l'homme fait l'expérience de lui-même, il est parfaitement évident que le monde a grouillé et grouille d'aventures humaines remarquables, on regrettera plutôt la rareté de traces écrites.

Pour ce qui est de l'évolution. Bien sûr que le cerveau humain continuer d'évoluer : " un jour ", l'humanité sera exclusivement composée de Voyageurs accomplis, ayant réalisés leur psychosynthèse et fait système métaphysiquement, les deux donc, c'est tautologique, intimement, constitutivement. Ces deux éléments seront le socle de toute éducation. Là, on pourra parler d'adultes, et d'Humanité. C'est cette Santé que Nietzsche a prophétisé.

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Message par victor.digiorgi Dim 3 Nov 2013 - 21:57

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Mais alors, si les causes de ta schizophrénie ne sont pas physiques au sens ou elles ne se trouvent pas dans une altération mentale due à des psychotropes, et que, comme je pense l'entendre, elle sont exclusivement phsychiques, y a t-il dans ton propre passé un ou des événements psychiquement traumatisants, des bagarres verbales (ou peut-être physiques, d'ailleurs) avec des membres de ton entourage auxquels tu était liés par les sentiments, l'affection, etc.

Je ne cherche pas le détail. Juste l'information générale pouvant me permettre de dissocier les éléments dits acquis des éléments dit innés, dans cette affaire.

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Message par neopilina Dim 3 Nov 2013 - 23:38

Je t'assures que je ne suis ni n'ai jamais été schizophrène.

Pour le reste, je réponds demain.

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Message par victor.digiorgi Lun 4 Nov 2013 - 4:57

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Ah ! J'avais cru comprendre à la lecture de ce que tu nous livres ici. Je me suis trompé.

Est-ce que ton psychiatre a dit le nom de ton affection ? Dans l'affirmative, qu'est-ce que c'est ?

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Message par neopilina Lun 4 Nov 2013 - 13:19

J'avais parfaitement compris l'origine de ton hypothèse de la schizophrénie, et j'y ai même répondu, je me cite : " à Courtial, à victor,

A " Préambule ", pour faire plaisir, je pourrais effectivement, ajouter, par exemple " allégorique ", mais ça serait réducteur. A qu'il est dur d'être un médiocre erastz de Grec ! "

Nul part, je ne t'ai vu qualifié, même l'auteur du plus médiocre papier de schizophrène, pourquoi moi ?

Dix ans de psychothérapie ! Encore heureux que l'origine du problème a été nommée !

C'est Moi, tout entier, mon ontogenèse familiale sur fond de morale judéo-chrétienne, bien ancrée du coté de ma mère, malgré un père athée. Je le répète à l'envi : les églises sont vides, peu importe, cette morale coule dans nos veines ! " Salope ! ", " Chatte ! ", coups de fouets judéo-chrétiens !
J'ai détaillé Mon cas au-dessus : " Père et Frère négativement " et " Elle, donc d'abord historiquement dans l'histoire du Sujet, Mère, positivement ", en tant qu'Intentions radicalement constitutives, le tout atrocement culpabilisé. Freud, dans un de ses rares accès de modestie avait dit explicitement qu'il disait " pulsion de mort " par défaut, et que si on pouvait faire autrement, il fallait, et bien " Culpabilité ", mortifère à souhait, sera amplement suffisante dans mon cas ! Le shéma universel de l'hétérosexuel de base, version monstrueuse. J'ai toujours été très sociable, mais il y avait bien cette Bête au fond de mes yeux, etc. Les garçons n'appréciaient pas outre-mesure, les filles si, d'autant plus que je suis également très sociable, tu la vois la belle ironie là, etc.
Eut égard à ma Structure psychiatrique, psychique, psychanalytique, ontogénique, constitutive, inductrice, chez moi, la dégradation de l'état de synthèse maximale, et donc avec la survenue de symptômes sévères, parmi les pires attaques de panique possibles, était écrite une fois mes cinq ans passés.
C'est quoi une attaque de panique ? En fait, c'est le sujet, la conscience, qui est saisi entièrement par un état de terreur, une peur panique, parce que ce qui devait demeuré méconnu, enfoui, vient, irrésistiblement. La cocotte minute et son principe d'échappement modulé ne tient plus le choc, ne suffit plus, la grande Poubelle sur laquelle tu es assis s'agite sévèrement, jusqu'à remettre en cause ton assise dans le réel, tu saisis mieux là ? Il n'y plus qu'a récuré, et on découvre forcément des horreurs.

De l'Acquis et que de l'acquis donc, rien que dans ma pauvre petite tête, on a réussi a enfilé le Boulet nommé Histoire ( Je t'assure que c'est plus efficace que " mème ". ).

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Message par victor.digiorgi Lun 4 Nov 2013 - 16:48

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Simple question, à titre de curiosité, ou d'information, mais de peu d'importance. Estimes-tu que l'état dans lequel tu as été pendant tes 10 ans de psychothérapie n'a pas de nom ?

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Message par neopilina Lun 4 Nov 2013 - 19:26

Comme dans mon cas il est possible de dater au jour et à l'heure près l'apparition du premier symptôme, que la dégradation de l'état de synthèse maximale, définie noir sur blanc au dessus, a été brutale, et eut égard à mon vécu, atroce, éreintant pendant des années, on peut à bon droit, et c'est la moindre des choses, dire que j'étais en situation de souffrance psychique aiguë.
Fou, aliéné, dément, c'est à dire qu'on a une submersion, une aliénation complète de la conscience à un état psychique, forcément a priori donc ? Ca doit représenté, cumulé, à peine quelques minutes, lors de l'acmé des pires attaques de panique advenues lors de cette période. Mais donc, j'y ai gouté, je connais de façon expérimentale la folie, il y a même une trace écrite, où je me suis forcé à continuer à griffonner alors que je sentais parfaitement le symptôme débouler, qui cesse quand ... il n'y a plus que la folie. C'est une connaissance de l'époque, habitant deux étages plus haut qui viendra aux nouvelles.
Tous les êtres humains, sans exception, à l'instant où ils se réveillent, enfilent de facto, un uniforme, une tenue, un costume, si j'ose dire.
Ta question soulève mon intérêt, je ne peux pas répondre en un ou deux mots, et il faut le dire, maintenant que la question est posée, j'aimerais bien que ça soit le cas !

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Message par neopilina Ven 15 Nov 2013 - 23:35

Je viens de me relire.
Victor, je l'avais dit dés le début : " névrose sévère ". Tous névrosés, oui, mais y'a des cas manifestement plus grave, invalidant, impliquant, notamment suite à la dégradation de l'état de synthèse maximal, une souffrance psychique aiguë et des symptômes. Ce que j'avais déjà dit. Voilà.

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Message par victor.digiorgi Ven 15 Nov 2013 - 23:49

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Petite question supplémentaire : A-t-on traité ta névrose par des électrochocs ?

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Message par neopilina Sam 16 Nov 2013 - 10:23

Non. Comme je l'ai dit, médication palliative, pour atténuer la souffrance psychique et les symptômes.
J'ai entendu dire qu'il y avait un retour à cette pratique sous une autre forme, mais sauf erreur de ma part, pas en France.

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Message par victor.digiorgi Sam 16 Nov 2013 - 15:46

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Et te rappelles-tu de ta médication ? (Largactil, Chlorpromazine, Phénergan, Prométhazine, par exemple)

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Message par neopilina Sam 16 Nov 2013 - 16:15

Je répète qu'un tel traitement est du sur-mesure : le plus sincèrement du monde je serais incapable de faire la liste exhaustive de ce que j'ai du avaler, essayer. C'est bien sûr archiver dans les dossiers de mon psy.
Je rappelle qu'une molécule de ce genre peut être efficace chez un sujet, inefficace chez un autre, et avoir des effets indésirables, souvent sérieux, voire plus, chez un autre. Pour certains, dépasser la dose prescrite est mortel. Tu comprendras mes réticences. Je persiste à penser que donner les noms est inutile, voire contre-productif ( Je n'ai pas envie d'être à l'origine d'un accident. ).

Au pire moment, pour me calmer globalement, j'avais un générique d'un anti-dépresseur, une très grosse dose au lever, qui faisait tiquer médecins, pharmaciens, et pour les symptômes, un anxiolytique puissant dilué dans une petite bouteille d'eau et un autre en comprimés, les deux sur moi, ou à portée de main, et pour dormir, deux comprimés d'un somnifère et 30 gouttes d'un autre.

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Message par victor.digiorgi Sam 16 Nov 2013 - 17:48

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Mon intérêt est guidé par une simple curiosité concernant les techniques de traitement. Rassure-toi, ça ne va pas plus loin que ça. Ça me permet de compléter simplement les informations données par un institut dont je suis de près la progression, par pur curiosité là aussi. Mais cet institut ne permet pas de discuter avec les malades, ce qui est tout à fait normal.

http://www.douglas.qc.ca/?locale=en

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Au nom de l'ART, de la SCIENCE et de la PHILOSOPHIE. (Ainsi soit-il.)
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Message par neopilina Sam 16 Nov 2013 - 18:20

Dans l'ordre du dessus :
- L'anti-dépresseur : valenfaxine ( Je crois que c'est un générique. ).
- Les anxiolytiques : valium ( Princeps, très dangereux. ) et Lexomil ( Princeps. ).
- Somnifères : zolpidem ( Un générique. ) et Théralène ( Princeps, je crois. ).

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" Tout Étant produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique), a priori, et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libéré du Poêle) ". " Savoir guérit, forge. Et détruit tout ce qui doit l'être ", ou, équivalents, " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaître ", " Le progrès, c'est la liquidation du Sujet empirique, notoirement névrotique, par la connaissance ". " Il faut régresser et recommencer, en conscience ". Moi.
C'est à pas de colombes que les Déesses s'avancent.
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Message par neopilina Jeu 4 Déc 2014 - 18:32

Courtial a écrit:" Donc ça va comme ça, des causes, on en a, ça commence à bien faire. Au plan moral : essayez de vous souvenir d'une fois où vous avez fait une connerie, par exemple, un truc pas propre que vous vous reprochez. C'est l'absence de causes qui vous taraude ? Non, jamais, ... , ce sont toutes les causes qui vous ont conduit à mal vous comporter, et vous en trouvez des milliers. Elles pullulent insolemment, les causes. Et elles ne peuvent qu'être autant de flèches de Sébastien qui me clouent à mon indignité morale. Enfin, bref, ce n'est pas de causes dont on a besoin. On en a que trop, des causes, elles nous filent le tournis, les causes. Elles ne nous éclairent pas, elles nous bordélisent la tête ".

Je saisis au vol ce cri du cœur, que j'entends très bien, sincèrement. Mais manifestement non, tu n'as pas eu ta dose requise constitutivement de causes, parce que dans le cas contraire, ton humeur, a priori serait autre, en un mot, tu serais autre. Je ne doute pas un instant que tu te sois coltiné un tant soi peu Ta propre Mer du Couchant. Somme toute, nous ne faisons pas mieux que notre bon Ulysse, quand c'est le cas, on ne pense qu'à tailler la route, revenir, en prendre congé, le plus vite possible. Il n'y a que ce furieux, cet inconcevable, Donatien, pour proclamer que c'est ici chez lui, pour y naviguer comme d'autres vont en croisière. Je ne maitrise pas les tables de multiplication, sérieux ! A contrario, " d'instinct ", ontologiquement, métaphysiquement, dialectiquement, philosophiquement, névrotiquement, et tout cela se mélange allégrement dans l'En-Soi, je suis un excellent comptable. Et ici, refouler, tricher, éluder, ruser, négocier, commercer, etc., est le mode de fonctionnement habituel du Sujet a priori. C'est le grand champion à jamais incontesté du Compromis : concilier, satisfaire toutes les Intentions constitutives de lui-même, surtout celles qui s'opposent frontalement, actualiser les désirs tout en rusant avec la culpabilité, le Sur-Moi, la morale, etc. Être celui qui veut et celui qui juge, c’est cela l’Enfer.
Il faut avoir le courage de la parcourir systématiquement, exhaustivement, tout le temps qu'il faudra ? Dis ainsi, c'est une forfaiture. Je me targue d'être probe, alors je vais le dire de la façon la plus claire possible : si je l'ai fait, c'est parce que je n'ai pas eu le choix constitutivement, ontogéniquement, c'était soi ça, soi l'asile ou le cimetière. De là, on comprendra qu'à ce sujet, il ne me viendra jamais à l'esprit de reprocher quoi que ce soit à qui que ce soit. L'Odyssée en conscience, accomplir la prophétie de Tirésias, n'est pas à la portée du premier venu. Et effectivement, que ça " bordélise la tête " est un doux euphémisme. Comptablement dit, il en coute forcément beaucoup au Sujet en tant que ce qu'il est ontogéniquement, puisque c'est lui qui est ainsi attaqué, il faut boire la coupe jusqu'à la lie, payer rubis sur ongle. Ton Enfer est Ta Forge. Si la philosophie, avec donc le concours express d'autres sciences humaines psydisciplines en tête, ne sert pas à devenir, à être a priori sage, à devenir un tant soit peu un Homme, je jette tous les livres afférents demain. Déjà dit, il est temps que l'Occident accouche de sa propre sagesse. Déjà dit aussi, même dans le meilleur des cas, un Voyageur doué, volontariste, déterminé, il y a toujours un facteur temps entre le moment où je fais une connaissance et le moment où la dite connaissance est devenue constitutivement mienne a priori, le moment où je suis a priori aussi cette connaissance, qui sera donc inductrice, efficiente, a posteriori. Métaphores : l'âme est une serpillère que la connaissance rince goutte à goutte, la reconquête se fait neurone par neurone, le " je " est un cavalier qui un jour, peut être, se réveille sur un cheval lancé au grand galop, le " Je ", un Ulysse qui se réveille sur un radeau. Ici, j'entendrais par cogito, se rendre compte qu'on rame déjà dans Sa propre Mer du Couchant.

Je suis sorti de mon trou pour dire ce que j'ai à dire, et, bien évidemment, on en fait absolument ce qu'on en veut, je récapitule :
- Premier acte : camp de base en Lisière, les bases, le cadre, faire main basse, tenir dans le creux de sa main, métaphysiquement, philosophiquement, dit, le Monde du, des, Sujets.
- Deuxième acte : refermer le poing sur la Cause des causes, de tout, l'En-Soi, le Sujet a priori, qui d’une part conforme, conditionne, immanentise, le Monde du Sujet et d’autre part qui fournit en continu à la conscience les Étants qu’il génère le tout a priori, pour en faire jaillir l'Homme. C’est là, très exactement comme il l’avait prévu, que Donatien Sade nous attend.

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Message par neopilina Sam 27 Déc 2014 - 14:46

Bien évidemment ma métaphysique est toujours à débattre : d'ailleurs elle l'exige elle-même catégoriquement, intrinsèquement, en entérinant complétement et même plus, puisqu'elle le libère, le cogito. Il n'y a de métaphysique que vivante. Les premières choses auxquelles elle contraint c'est le doute, donc la prudence, le dialogue, la connaissance, etc. J'en suis assez fier : ça me parait très sain.

A contrario, j'ai dit, explicitement, clairement, que dans ce registre, j'estimais en avoir dit suffisamment, pour estimer pouvoir passer à la suite : après l'élucidation métaphysique, dialectique, de la Situation a priori du Sujet au de Son ( Cogito. ) Monde, où il est constaté que c'est bien l'En-Soi, l'A priori, qui d'une part génère a priori Mon ( Cogito. ) Monde et qui d'autre part génère a priori une très grande partie des Étants qui sont Donnés à la conscience, il apparait donc qu'il faudra bien un jour se coltiner bien plus radicalement que cela n'a jamais été fait l'En-Soi en soi ( Désolé ! ).
Maintenant que le philosophe, selon moi, tient métaphysiquement le Monde du, des, Sujets, dans le creux de sa main, on peut dorénavant refermer l'étreinte de la connaissance sur la Source atavique, radicale, constitutive, originelle, de tout ce qui le Monde, au sein de la Nature : l'En-Soi, le Sujet a priori, donc.
Que l'on remonte dans l'histoire de l'humanité, d'un peuple, ou celle d'un sujet, en dernier lieu, pour celui qui se livre à cette quête, et en premier lieu en terme d'antériorité et d'efficience, on finit toujours par trouver synthétiquement du névrotique et du métaphysique, la dite Source, l'En-Soi : une Mer du Couchant, le Creuset névrotico-métaphysique originel, ontogénique ( " Ontogenèse " au sens philosophique. ), le Cœur, du Sujet.
Tout Sujet est, dans un premier temps, un Avatar, un Fruit mi-empirique, mi-historique, religieux, culturel, familial, névrotique. De prime abord, nous sortons tous de telles " Usines ", sommes tous de tels Avatars, tous semblables et tous différents, comme ceux d'une machine outil déglinguée, mal réglée. Moi c'est d'abord lui.
Si on se réfère à ma carte du réel incluant a priori le Sujet constituée de quatre cercles concentriques : 1 - Conscience, 2 - En-Soi, 3 -Mon ( Cogito. ) Monde, 4 - La Nature, on voit très bien que le rôle principal dans un premier temps est joué par l'En-Soi : c'est bien lui qui d'une part génère a priori Mon ( Cogito. ) Monde et qui d'autre part génère a priori une très grande partie des cohortes d'Étants, les Siens ( Cogito. ), qui inondent ma conscience.
Il est temps de tailler dans le vif du Sujet, de mettre en oeuvre une des conséquences philosophiques de l'acquis métaphysique " Tout Étant est à la fois Donné Et Suspect parce que Mien " : " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaitre ". Il est bien question de l'éradication du Sujet, du non-voulu, non-évalué, non-jugé, etc., en conscience et connaissance, d'un examen, d'une remise en cause, d'une refonte, radicaux du Sujet tel qu'il est donné suite à ontogenèse en vertu de connaissances, fermement acquises, éprouvées, etc., grâce à la connaissance, l'ensemble des disciplines humaines, de la psychiatrie à la métaphysique, dont le but explicite est la Sagesse, d'être a priori en Paix, constitutivement, c'est le sens de la prophétie de Tirésias dans l'Odyssée, qui fait suite au triomphe de l'hybris dans l'Illiade : l'Homme à partir de l'homme. De se rappeler quel était le but en dernier lieu, mais radical, constitutif, de la philosophie : c'est bien un Voyageur qui philosophe, entre autres, pour mieux voyager, avec des buts en tête dégagés et étayés par la métaphysique et la philosophie, pour mieux parvenir à ceux-ci. Il est temps que l'Occident retrouve le Chemin de sa propre Sagesse, la perspective d'un Cheminement intégral, radical, existentiel, forcément progressif, étalé, planifié, au sens bouddhique par exemple, pour mieux être soi, mieux être avec les autres, avec le reste du monde et la nature, c'est à dire l'Autre, l'Animal et la Biosphère.
La philosophie, et de façon générale la connaissance, est pour moi le Flambeau d'un choix de vie. À titre personnel, je ne conçois pas la vie autrement.
Il n'est pas question d'idiotes, radicales, ascèses, que le Bouddha lui-même a explicitement rejeté, mais bien de vivre, et même de bien vivre, d'abord en pourchassant le mal qui est en nous, en respectant les autres altérités, ce qui revient la plupart du temps au même. Moi-même Sujet, donc, toute Altérité m'interroge, métaphysiquement dit, bien évidemment.

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Message par neopilina Lun 26 Jan 2015 - 12:09

joseph curwan a écrit:Pour néo : je prends un traitement (anti-dépresseur + neuroleptique) depuis un pétage de plomb suivi d'une hospitalisation en 2001. Hé bien je suis assez content de ce traitement et je ne sens pas la nécessité absolue de faire une psychanalyse. Ma psychanalyse à moi, c'est d'écrire des poèmes, et ça me réussit pas trop mal. Donc, la psychanalyse pour tous ? Bof...

Tu as raison, si tu ne souffres plus, le médecin considérera, à bon droit, que son boulot est terminé. On a vu que je vais plus loin, j'intègre ce travail sur Soi, quant à Soi, à une démarche d'ordre transcendantale globale, la métaphysique fournissant le cadre et la perspective du projet global.

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Message par neopilina Lun 22 Juin 2015 - 12:02

Malgré une " évidence " des plus prégnantes, la sexualité n'est pas une fin en soi, mais un moyen, pour le Sujet d'actualiser Son Monde névrotique, multi-intentionnel, rêvé, fantasmé, synthétique ( La femme a bon dos, qu'est-ce qu'elle " prend ", même ce qui ne lui est pas destiné, c'est dire. ) : avec l'orgasme, il est accompli, achevé, d'où une telle jouissance. Après une vie d'introspection, à mettre en oeuvre le " Connais-toi toi-même ", dont 12 ans de psychothérapie avec un cador d'envergure internationale, etc.,  je peux dire que je connais un " peu " mon En-Soi, ma " cocotte minute " névrotique constitutive, Ma Mer du Couchant, etc., tels suite à ontogenèse. Sans une telle démarche, une connaissance qui ne change pas le Sujet, notamment sa forteresse centrale, l'En-Soi, reste un cache-misère, " le costard du singe ", visant à justifier a posteriori, ou se distraire de, etc., Ce qu'il y a a priori : le Sujet reste le jouet de son Destin, c'est à dire Ce qu'il est suite à la dite ontogenèse, dont la dernière étape est la sexualisation biologique ( Physiologique, hormonale, etc. ) d'une partie de Son patrimoine névrotique constitutif ( Du dialectique, faisant Sens, donc. ) lors de la puberté et qui donnera Sa Sexualité.
C'est devenu un lieu commun de dire que savoir, la connaissance, etc., désenchantent, c'est très vrai, je dirais même que je ne connais pas de domaine où c'est plus vrai.
Alors a contrario, j'aimerais dire que la connaissance, aussi, enchante.
Voilà, par exemple, pourquoi un génie peut aussi être un immonde salaud. L'une des origines et l'un des buts les plus fondateurs, cruciaux, fondamentaux, de l'avènement du fait social, culturel, religieux, notoirement chez notre espèce, et constatable chez d'autres, c'est bien la gestion de la coexistence d'un ensemble de névroses individuelles, c'est le fameux " malaise " dans la civilisation, il est intrinsèque, constitutif. Il n'y a pas de sociétés stables mais bien des sociétés en quête de stabilité à cause de leur diversité intrinsèque. Tant que la question de l'En-Soi en soi ( Désolé ! ) ne sera pas une préoccupation générale, constante, majeure, aussi centrale que l'est ce problème, on ne fera que du palliatif a posteriori, fut-il des plus savants, ce que je n'ai jamais contesté.
C'est un scandale prodigieusement préjudiciable pour les deux parties que psychiatrie et philosophie ne se parlent pas plus. J'ai promis à mon psychiatre de jeter un pont entre les deux disciplines. Et je suis un garçon de parole !

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Message par neopilina Lun 7 Sep 2015 - 15:04

L'importance du sexe dans le cas de notre espèce tient son importance de tout Ce qui est ainsi formellement, sexuellement donc, actualisé, il y a Ce qui est actualisé et comment, etc., ça l'est. On ne peut plus raisonnablement uniquement parler de sexe au sens premier, biologique, premier domaine du savoir, du sens, dans notre cas mais bien de " Sexe ", second domaine du savoir, celui du Sens.

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Message par neopilina Lun 14 Sep 2015 - 23:46

Il faut bien comprendre que si ça peut très bien et très mal se passer, intimement, pour l'Autre c'est à cause de la Relation, de l'Univers, inauguraux, encore une fois, comme toujours selon moi, nous voilà ramenés à l'ontogenèse du Sujet. Suite à cette agressivité intra-spécifique d'origine névrotique le Sujet a donc besoin d'un exutoire, d'un Autre à détester, c'est, splendidement, génialement, le Bouc-Émissaire. Il faut vraiment se l'enfoncer dans le crâne : la jalousie c'est de l'amour, dans d'autres circonstances, etc.

Et puis une précision. J'ai parfois dit que je n'avais plus d'arrière-cour, d'arrière Monde. C'était très très mal s'exprimer : c'est parfaitement impossible physiquement, biologiquement, neurologiquement, structurellement, physiologiquement, il est impossible d'éradiquer le domaine de l'A priori, l'En-Soi, du réflexe. Une fois constaté, c'était effectivement grossier. Plus exactement, il vaut mieux dire que je pense connaître significativement le mien. Je suis un vieux loup de " Mer " ! La Mer du Couchant, cogito, la Mienne, j'ai donné !

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Message par neopilina Ven 29 Jan 2016 - 18:50

Courtial a écrit:Sur les raisons de mon éloignement, je les ai dites déjà mais je les répète (pour ceux qui n'ont pas lu le volume Pléiade consacré à mes oeuvres) : je ne crois pas à une morale dictée par l'idée de perfection. Je ne suis pas convaincu par  les penseurs (de Ferry à Onfray) qui nous racontent que la vie consiste à se sculpter soi-même, à faire de soi une oeuvre d'art - Arendt n'aime pas ça du tout non plus, jugement que j'approuve. Elle accuse Aristote comme responsable de cette erreur (à cause de son finalisme, surtout, de sa vision technicienne, au fond, de la vie morale).
Mais tous ces philosophes, que j'appelle "les réussisseurs" - qu'ils soient épicuriens, stoiciens (eux peut-être un peu moins), utilitaristes, pragmatiques, tout cela est de même farine, nous polluent avec leur idée qu'ils vont "réussir" leur vie comme moi j'ai réussi mes oeufs sur le plat hier au soir.
J'ai toujours l'envie irrepressible de leur demander de nous laisser en paix avec leur réussite. Je veux dire de nous laisser le dernier luxe qu'il nous reste, c'est-à-dire de gâcher notre vie, d'être un raté. Je voudrais qu'ils me laissent être un raté. Je n'ai pas reçu d'injonction de Dieu, ou de la Nature, on ne m'a pas donné de mandat pour avoir à réussir quelque chose et si j'ai un devoir, ce n'est pas celui de réussir.
Je suis sartrien, si vous préférez (donc, une fois de plus, phénoménologue). Je n'ai pas peur que Dieu vienne me demander des comptes, genre "qu'as-tu fais de ton talent " (par exemple à raconter des conneries sur un forum au lieu d'écrire un bon livre, pov'connard)?
Je ne Lui doit rien du tout, la vie c'est gratos, c'est "en trop" comme dit Sartre. Qu'Il aille se faire foutre, avec Ses exigences.

J'entends, j'entends très très bien même : je peux moi aussi, maintenant, revendiqué ce luxe. Mais dans un premier temps, c'est à dire suite à ontogenèse, ce n'est pas tout à fait, pour euphémiser, en ces termes que le problème s'est posé pour moi. Je le dis un peu ci-dessus, et sans doute ailleurs : j'étais gravement, gravissimement, " programmé ", c'était Mon Destin, névrotique, ontogénique donc, pour ne pas faire de vieux os. A un moment de ma vie, je déjeune avec un octuple whisky agrémenté d'une, puis deux ampoules de Valium, à la suite de quoi, j'effectue sans sourciller, peut effectuer sans sourciller, ma journée de travail, quand bien même elle serait physiquement harassante. Un jour, je le dis à mon psychiatre. Il me dit : " Mmmmmh, c'est embêtant, ce mélange est souvent mortel ". En même temps, quand tu es alcoolique et que tu as du Valium sur ordonnance, l'idée de mélanger les deux, dans le même verre, peut venir très " naturellement ". Le vulgus pecus qui avale un tel verre perd conscience, voire tombe dans le coma, voire pire donc, dans les minutes qui suivent. Moi, j'avalais, dans tous les sens du terme donc, pour calmer un tant soi peu le " rhinocéros ". On sait aujourd'hui que les soldats allemands pendant la seconde guerre mondiale étaient défoncés à la méthamphétamine ( Pervitin. ), et bien moi c'était pareil, sauf que je prenais rien ! Lors des décompensations les plus sévères j'aurais pu mettre sur le flanc un petit véhicule, etc. Je tiens à préciser que je n'ai jamais eu le moindre débordement violent à l'égard d'autrui. Tout ça pour dire que je n'ai pas eu franchement le choix, et que mon " ambition " n'était pas de " réussir ", mais plus simplement de survivre, de mettre fin à des souffrances insensées, à ce niveau, de vivre, c'était déjà très bien. Ce que je donne à voir, c'est l'expérience d'un amateur de philosophie qui s'est trouvé impérativement, urgemment ( Stricto-sensu : via urgences psychiatriques. ), contraint, expressément suite à ontogenèse, de passer par la case psychothérapie pendant 12 ans. Et comme mon psychiatre à l'heur de lire les philosophes allemands dans la lettre, on imagine bien que ça ne gâche rien, qu'il y a du avoir quelques ... digressions ! Pendant ces 12 ans, bien évidemment, dés que je le peux, je lis, toute ma vie j'ai lu, avant même d'aller à l'école. Et donc, pendant cette période, je relis Homère, et là, j'ai eu quelques intuitions dont j'ai déjà parlé, etc., etc. Quand je parle de deux démarches concomitantes et interdépendantes, il est parfaitement clair, dit, que c'est suite à ma propre expérience : de façon absolument récurrente, manifeste, quand on se livre à l'une d'elle on est amené à l'autre. Je rends compte, soumets, à Autrui, pour en discuter. Finalement, je n'ai absolument aucun mérite : je n'ai pas eu le choix. Au bout de 12 ans, le psychiatre m'a congédié, un, parce que je ne souffrais plus, deux, parce qu'il estimait m'avoir transmis les outils requis pour pouvoir poursuivre sans son aide. C'était devenu constitutif. Quand je lis Sade, Nietzsche, il me semble que je " vois ", entends, assez bien, deux grandes Tragédies judéo-chrétiennes, qui se rebellent contre Ce qui les a produit. Du temps que j'y suis. Du vivant de Sade jusqu'à aujourd'hui inclus, on peut encore lire, entendre, etc., qu'il était " fou ". Un médecin écrit à sa hiérarchie que cet homme n'est pas fou, n'a rien à faire dans cette maison, et supplie qu'on le transfert dans une quelconque forteresse. Il a parfaitement raison. Plus, j'affirme que Sade était d'une solidité structurelle, psychique, mentale, absolument remarquable, exceptionnelle. Quand je dis qu'il attend tranquillement tout un chacun au coeur de l'Enfer, névrotique ( Je ne m'attarde pas sur les autres structures, toutes gravement et manifestement pathologiques, problématiques. ), ontogénique, en sirotant une limonade et en lisant un excellent, forcément !, roman, je ne dis rien d'autre. Il a trempé sa plume dans le puits noir central, c'est pour ça qu'il est parfaitement, tout à fait, a priori, dans un premier temps, insupportable. On ne me verra jamais dire l'inverse. Là où nous tremblons, lui, il peaufine, corrige, annote, fignole, en sifflotant. A contrario, même en fuyant les choses, Nietzsche finira inexorablement par " sombrer ", techniquement si j'ose dire, l'état de synthèse n'en finit pas de se dégrader. Il a écrit : " Soyez durs ", etc., etc., du même tonneau. S'il y en a un qui pourrait lui rétorquer " Fumiste ! " c'est Sade. Il aurait même pu réconforter le pauvre Ulysse quant il endure le pire dans la Mer du Couchant, la Sienne bien évidemment.

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Message par neopilina Mer 21 Sep 2016 - 0:49

J'en ai lu des bons, et même très bons, des forts, et même très forts, et même carrément parfois géniaux. Et puis un jour, je m'aperçois qu'il y a toujours en eux des éléments constitutifs, ontogéniques, profondément et radicalement inducteurs, causants, etc., relevant de la moraline. C'est toujours une déception, une tristesse. Nous héritons constitutivement via histoire, culture, famille, de ses éléments quand bien même on serait parmi les plus grands contempteurs, ennemis, etc., et ils sont foule, des origines, des fondements, représentants, de celle-ci. Sade ( Que Flaubert qualifie de " dernier mot du christianisme ". ), Nietzsche, pour ne citer qu'eux, sont de tels produits hurlants, tragiques, phénoménaux, de ce paradoxe déchirant. Mais il y a aussi le vulgus pecus ! Rien de moins que les sociétés occidentales, profondément ainsi déchirées, paradoxales, souffrantes.
Mais la dite déception, tristesse, mérite une bipartition. Le critère discriminant est le sujet, l'auteur, etc., est-il antérieur ou postérieur à l'avènement de la perspective psychiatrique - psychanalytique - psychothérapique - etc. ( Puisque qu'il n'y a toujours pas de solides bases théoriques, un langage, tronc, etc., communs dans ce domaine. ) ? Si le sujet considéré est antérieur, je suis franchement clément, s'il est postérieur, je le suis beaucoup moins.

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" Tout Étant produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique), a priori, et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libéré du Poêle) ". " Savoir guérit, forge. Et détruit tout ce qui doit l'être ", ou, équivalents, " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaître ", " Le progrès, c'est la liquidation du Sujet empirique, notoirement névrotique, par la connaissance ". " Il faut régresser et recommencer, en conscience ". Moi.
C'est à pas de colombes que les Déesses s'avancent.
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