Re: US Politics

[alain]

Quand on va se noyer, on essaye toujours de s' accrocher quelque part, même si c' est peine perdue.
OK nous avons tous les défauts du monde et " tout ça " est de notre faute.
N' empêche que pour l' instant il n' y a pas de  guerre en Europe.
Je ne me sens pas responsable de " tout ça ". Pas plus que n' importe quel autre citoyen du monde dans n' importe quel autre pays.
N' étant pas particulièrement maso ni absolument naïf, je vois bien ce qui se profile avec Trump.
Pour les USA mais aussi pour nous, européens.
Au point ou on en est il me semble que n' importe qui serait préferable à Trump.
Donc ...

[Saint-Ex]

Comment peut on encore oser défendre la démocratie apres ces caricatures  : La démocratie est morte à GAZA

La démocratie a déjà été morte le jour où Philippe de Macédoine et son fils Alexandre ont pris le contrôle des cités grecques, en 338 avant l'autre.

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[Bergame]

Oui, je pense souvent à cette configuration. En quelque sorte, tout se passe comme si les Etats européens avaient tenté l'option "Ligue de Délos". Au vu de l'échec au moins relatif, il devrait se présenter un Philippe d'ici quelques années. Un Philippe autoritaire, militariste, à moitié barbare, et qui vient du Nord.

[Bergame]

Dernière ligne droite, derniers meetings, dernière semaine.

Pour l'emporter en 2020, Biden avait gagné en Nevada et Arizona, en Wisconsin, Michigan, Pennsylvanie et Géorgie.
En 2016, contre H. Clinton, Trump avait gagné en Arizona, Wisconsin, Michigan, Pennsylvanie, Georgie -le Nevada (qui n'envoie de toutes façons que 6 électeurs) avait été remporté par les Démocrates.
Donc l'élection devrait se jouer sur ces 5 états.

Où en sommes-nous ?
Au niveau national, Harris est toujours devant, mais l'écart a fondu : +1,7%. Surtout, la dynamique ne lui semble pas favorable : Trump monte mais très doucement, c'est surtout elle qui perd des intentions de vote.

Sur les états-clé :
Arizona : Trump est devant avec +1,8%
Georgie : Trump devant avec +1%
Michigan : Harris devant avec +0,7%
Nevada : Harris et Trump à égalité
Pennsylvanie : Trump est repassé devant d'une très courte tête (+0,3%) -ouch ! 19 Grands électeurs, c'est vraiment l'état-clé de chez les états-clés.
Wisconsin : Harris n'a plus que 0,2% d'avance.

Et si on étend encore le scope à la Caroline du Nord, autre swing state potentiel à surveiller (et qui envoie 16 Grands électeurs) : Harris était passée devant Trump fin août-début septembre, mais il semblerait que l'homme à la mèche creuse maintenant l'écart (+1,2%).

Où en sommes-nous ?
On estime qu'étant donné le système électoral américain et la légère surpondération de certains états, les Démocrates ont besoin d'une avance d'au moins 2% au niveau national pour emporter l'élection présidentielle. Or, si Harris est toujours devant, l'écart continue de fondre : +1.4%.

Dans les états-clé :

Arizona : Trump progresse avec +2.2%. Mais l'Arizona n'envoie que 11 Grand électeurs.
Caroline du Nord : L'écart semble se resserrer, Trump devant avec +1%. Biden a été l'un des 2 seuls candidats Démocrates à y gagner lors de la dernière élection, et c'est sans doute l'état qui lui a donné la victoire finale. Si Harris l'emportait, elle serait en position de force. Mais...
Georgie : Trump progresse, avec +1.8%. 16 Grands électeurs.
Michigan : Harris devant à 0.8%. 16 Grands électeurs. Comme dit, les Démocrates pensent que cet état devrait leur revenir.
Nevada : Harris et Trump toujours au coude-à-coude. Mais 6 Grands électeurs en jeu seulement.
Pennsylvanie : Idem. 20 Grands électeurs. Peut-être un léger désavantage pour Trump, sachant qu'il y a là une communauté portoricaine importante, qui a pu se sentir insultée ces tout derniers jours.
Wisconsin : Harris devant avec +0.4%. Mais 10 Grands électeurs seulement.

Georgie, Pennsylvanie, et éventuellement Caroline du Nord. C'est là que ça devrait se jouer, sachant que Trump semble avoir l'avantage dans 2 de ces 3 états.
Harris est sur la défensive, et ça se voit dans ses meetings. Finis la "joie" et l'enthousiasme, l'heure est à la gravité. Trump continue à taper sur tout ce qui bouge. Les différents sites de bookmakers donnent maintenant Trump gagnant à au moins 60%.

[alain]

Il y a de fortes chances qu' il l' emporte. 
En effet, il tape sur tout ce qui bouge, et il semble qu' aucune des absurdités qu' il profère ne ralentisse vraiment son avancée.
Ça se passe un peu comme dans un match de catch ( il a bien connu ce milieu ).

Bon, il semble que la majorité des américains aiment bien ça.
Chacun pays est souverain et responsable de ses choix.

[Saint-Ex]

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La nièce de Trump connaissait bien son oncle, elle avait raison, ce type est dangereux ...

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[hks]

Le « Trump trade » chute en Bourse depuis la publication, il y a trois jours, d'un sondage CNN donnant Kamala Harris gagnante dans le Michigan et le Wisconsin    https://investir.lesechos.fr/marches-indices/economie-politique/le-trump-trade-chute-en-bourse-depuis-la-publication-il-y-a-trois-jours-dun-sondage-cnn-donnant-kamala-harris-gagnante-dans-le-michigan-et-le-wisconsin-2129275

[Saint-Ex]

Le « Trump trade » chute en Bourse depuis la publication, il y a trois jours, d'un sondage CNN donnant Kamala Harris gagnante dans le Michigan et le Wisconsin    https://investir.lesechos.fr/marches-indices/economie-politique/le-trump-trade-chute-en-bourse-depuis-la-publication-il-y-a-trois-jours-dun-sondage-cnn-donnant-kamala-harris-gagnante-dans-le-michigan-et-le-wisconsin-2129275

C'est une bonne nouvelle !

[Saint-Ex]

SCIENCEINSIDER

Dans certains États américains, la science est en lice

Les électeurs sont invités à réfléchir à la politique climatique et autres questions scientifiques.

 Remarque persomelle  >>>  la science s'installe en démocratie  >>>  L'essence de la science est démocratique  >>>  Voir Copernic, Galilée, Darwin et toute la suite ...

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[Bergame]

Dernière journée.

Pour l'emporter en 2020, Biden avait gagné en Nevada et Arizona, en Wisconsin, Michigan, Pennsylvanie et Géorgie.
En 2016, contre H. Clinton, Trump avait gagné en Arizona, Wisconsin, Michigan, Pennsylvanie, Georgie -le Nevada (qui n'envoie de toutes façons que 6 électeurs) avait été remporté par les Démocrates.
Donc l'élection devrait se jouer sur ces 5 états.

Où en sommes-nous ?
Harris parle de "momentum" dans ses derniers meetings, elle prétend que la dynamique lui est favorable. Ce qu'il se dit, c'est que Obama lui aurait apporté tout son soutien dans ces derniers jours (parce que, se dit-il aussi, il ne serait pas convaincu par le charisme de la candidate), et que ce soutien ne serait pas sans effet.
Cela étant dit, il semble que son avance continue de fondre au niveau national : +0.9%

Dans les états-clé :
Arizona : Trump continue de creuser l'écart avec +2.6%
Caroline du Nord : Trump semble reprendre un peu de large avec +1.6%
Georgie : Trump redescend à +1.5%
Michigan : Harris devant avec +0,8%
Nevada : Trump semble progresser avec +0.9%
Pennsylvanie : Trump et Harris à égalité. Ca pourrait vraiment se jouer à quelques dizaines de milliers de voix dans cet état qui risque, avec le principe du "Winner takes it all", de désigner le vainqueur final.
Wisconsin : Harris devant avec +0.8%.

Sur les sites de bookmakers, Trump est toujours gagnant mais sa côte a baissé, on est plutôt aux alentours de 53-54% de victoire. Peut-être y a-t-il donc un petit "momentum" Harris. Mais par exemple, on parle beaucoup d'un sondage en Iowa qui donne Harris gagnante dans cet état a priori acquis aux Républicains, d'accord, mais les agrégateurs de sondages, eux, font plutôt état d'un tassement des intentions de vote pour Harris dans les états-clé.
Et cependant, dans tous ces états, on est dans le span de la marge d'erreur, donc... Tout est possible !

Je vais prendre un risque, juste pour le plaisir de faire des prédictions aventureuses : Je pense que Harris gagne dans les deux états du nord, Michigan et Wisconsin. Je pense que Trump va prendre les deux états de l'ouest, Nevada et Arizona. Je ne vois pas la Caroline du Nord lui échapper. Restent les deux principaux, Georgie et Pennsylvanie.

[alain]

Merci pour la mise au point.

En fait, pour les mises au point, je préfère Digression  aux chaînes télé ... c' est beaucoup plus fiable

Ce qu' il y a à craindre également,  c' est la réaction du candidat perdant ( et de toute sa " troupe " ) en cas de défaite.
Surtout côté Trump. Il semble qu' il n' ait pas encore bien compris le sens d' une élection démocratique.

[Saint-Ex]

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Qui vivra verra ...

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[Saint-Ex]

Collatérialité justifiée par un vieux con ...(c'est De Niro qui l'a dit, c'est pas moi)

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[Bergame]

A 6h30, ça ressemble à un grand chelem. La Chambre des Représentants semble devoir rester Républicaine, le Sénat a basculé Républicain, et Trump a de l'avance dans tous les swing states. Il faut encore attendre les résultats dans les grandes villes, a priori plus acquises à Harris, mais...
Il ne manque plus qu'une vingtaine de grands électeurs à Trump.

Anecdotiquement, je regarde les résultats à Washington DC, là où résident les élites du pays : 90% ont voté Harris ! Evidemment !...
En Iowa, où un sondage donnait donc tout récemment 3 points d'avance à Harris : Trump gagne avec 56% !

[Saint-Ex]

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À 0 h 59 (heure de l'est nord américain), le fasciste narcissique le plus con de la terre a de grandes chances d'être élu.

Le Canada va sans doute être obligé d'être encore plus rusé que pendant le premier mandat de cet imbécile.

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[Kercos]

Je serais intéressé d'avoir une stat des heures d'émissions radio -tv consacrées aux élections us actuelles comparées à celles d'il y a 20 ans.
C'est dans le domaine média actualités , il me semble, que la mondialisation a le plus progressé.

[alain]

Ils l' ont voulu, ils l' ont eu.

Du coup, il faut respecter les règles démocratiques et faire avec le résultat des élections ( ce qu' il n' aurait pas forcément fait, lui ).

S' il réussit à faire des bonnes choses, je serai le premier à le reconnaître.

[Saint-Ex]

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À 0 h 59 (heure de l'est nord américain), le fasciste narcissique le plus con de la terre a de grandes chances d'être élu.

Le Canada va sans doute être obligé d'être encore plus rusé que pendant le premier mandat de cet imbécile.

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Après une nuit de sommeil, au réveil du petit matin, je me rends à l'évidence : la catastrophe est totale !

Je vais être attentif à la gestion de la catastrophe de la part de mon pays ...

Si l'on se rappelle les années Trump à la Maison blanche, à partit d'aujourd'hui ça risque de ne pas être tous le jours la fête à Ottawa.

Il est possible qu'une vague d'immigrants américains nous déboule intempestivement dans les pattes (Donald a prévu une purge «contre le crime et le vol», comme il dit ...!).

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[Kercos]

Shoot again, ..It's more fun to compeete. : "Dieu se rit des hommes qui déplorent les conséquences dont ils bénissent les causes"(JBB).
Plutôt que de déplorer cet évènnement et de l'insulter, il serait préférable d'analyser les causes que nous "bénissons" et qui l'ont provoqué.

[Bergame]

C'est certain. Première réaction pour ma part : J'ose espérer que cette nouvelle victoire, nette, et qui, cette fois, ne s'est pas faite par surprise, sera la gifle dont nous, Européens, Français, avons furieusement besoin pour sortir collectivement de notre torpeur, et enfin regarder le monde tel qu'il est, et non pas tel que nous souhaiterions qu'il soit (encore).

Mais j'avoue peu y croire, hélas !...

Seconde réaction, qui risque de faire hurler : Voila ce que c'est qu'une démocratie, une vraie démocratie. Un Etat dans lequel les citoyens ont vraiment la possibilité d'influer, via l'élection de leur représentants, sur les grandes options de politique générale. Car un Etat dans lequel on dit : Ces grandes orientations doivent s'inscrire dans un cadre défini a priori de "valeurs", de "principes", fussent-ils humanistes, marxistes, libéraux, fascistes, de gauche ou de droite, ce n'est pas une démocratie. Pour moi, et bien que j'en ai longtemps douté, cette élection est la meilleure démonstration de ce que les Etats-Unis sont bien, malgré toute la propagande, la communication, l'idéologie, une démocratie, peut-être la seule vraie démocratie au monde.

[Saint-Ex]

C'est certain. Première réaction pour ma part : J'ose espérer que cette nouvelle victoire, nette, et qui, cette fois, ne s'est pas faite par surprise, sera la gifle dont nous, Européens, Français, avons furieusement besoin pour sortir collectivement de notre torpeur, et enfin regarder le monde tel qu'il est, et non pas tel que nous souhaiterions qu'il soit (encore).

Mais j'avoue peu y croire, hélas !...

Cette victoire de Trump je la ressens comme l'équivalent d'une élection imaginée en 2002 avec Jean-Marie Lepen au poste de Président de la République Française à la place de Jacques Chirac.

Si Lepen avait battu Chirac, cela aussi aurai été une victoire de la démocratie.

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[alain]

Oui et donc il faut être au pouvoir pour acter la victoire de celui qui n' y est pas.
Puisque le pouvoir vous envoie sur l' arène et vous livre à la vindicte des gens ... dans une démocratie.
Parce que dans une non démocratie le pouvoir se moque des critiques et cloue le bec définitivement, à tout opposant.

[Saint-Ex]

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 LA SAGESSE D'UN JOURNALISTE SAGE :  


Comment Donald Trump a-t-il pu être réélu, et avec une telle marge en plus?

C’est la question qu’on se pose presque tous dans la foulée de l’annonce officielle survenue ce matin, avant le lever du soleil. On s’attendait à un vote serré qui allait être dépouillé pendant des jours, et on s’est plutôt réveillés avec un nouveau président élu, fort d’une victoire sans appel, qui s’était déjà engagé, avant même qu’on ait ouvert l’œil, à « tout réparer » dans son pays en quatre ans.
On a chacun sa petite idée sur les motivations des 70 millions d’Américains qui ont appuyé Donald Trump plutôt que Kamala Harris.

Moi-même, j’ai mes hypothèses. Mais bien honnêtement, ce que j’en pense est de bien peu d’importance au lendemain de l’élection, car je n’étais pas aux États-Unis ces derniers mois. Je n’ai pas sillonné ce grand pays. Je n’ai pas fait de terrain. Je n’ai pas rencontré d’élus ou d’électeurs. Je n’ai pas parlé aux gens qui font cette nation au quotidien, qui le comprennent, qui le vivent.

Ceux qui ont eu la chance de le faire, ce sont nos journalistes, qui étaient hier à Philadelphie, à Atlanta, à Washington et en Floride. Ce sont ces chroniqueurs, photographes et reporters qui ont fait du terrain au cours de la dernière année électorale, qui ont tendu leur micro, qui ont écouté, et qui vous ont raconté ce qu’ils ont vu et entendu sur les diverses plateformes de La Presse.

La soirée d’hier fut très animée dans la salle de rédaction, dans laquelle des dizaines de journalistes, d’artisans et de graphistes ont veillé tard pour vous tenir au courant des résultats en direct et concocter une édition riche et variée. Dès le lendemain, ils n’ont pas perdu de temps : ils ont repris le chemin du terrain pour vous expliquer la suite, pour contextualiser, pour témoigner, pour vous informer.

En un mot, ils ont repris leur valise, stylo et calepin pour comprendre et vous aider à comprendre.

Je signais d’ailleurs dimanche dernier un texte qui concluait que la seule posture qui vaille, dans le contexte de l’élection américaine, est celle de la compréhension de ce qui s’y passe.

Qu’on soit pour Trump, contre Trump, qu’on se réjouisse de sa réélection ou qu’on s’en désole, on ne peut se contenter de réagir : il importe d’analyser ce qui se passe aux États-Unis et en Europe, pour saisir l’époque.

Ces derniers jours, 51 % des électeurs américains ont appuyé Donald Trump. Et il y a quelques mois, plus de 35 % des suffrages aux Européennes ont été récoltés par des partis français d’extrême droite.

On ne peut comprendre l’un sans comprendre l’autre. Et on ne peut surtout pas comprendre ces deux mouvements sans tendre l’oreille à ce que disent ces électeurs.

Voilà précisément ce qu’on va faire dans les prochains jours à La Presse, et ce qu’on s’engage à continuer de faire dans les prochains mois, les prochaines années. Preuve de l’importance du journalisme traditionnel, des grandes salles de nouvelles, et du journalisme factuel.

On va ainsi continuer d’envoyer des journalistes sur le terrain, leur laisser le temps d’observer, d’interviewer, de contextualiser. On va leur demander de multiplier les textes, les récits, les histoires et les témoignages. On va d’ailleurs prolonger le mandat à Washington d’Yves Boisvert, au moins jusqu’au printemps prochain.

Et on va faire tout ça, encore et toujours, sans jugement. On publiera aussi des textes d’opinion, bien sûr avec des points de vue assumés, des commentaires, des interprétations. Mais les reportages, eux, continueront de se faire sans parti pris, sans a priori.

Car la seule façon de vraiment comprendre comment Donald Trump a pu être réélu, et avec une telle marge en plus, ce n’est pas en jugeant et encore moins en condamnant : c’est en écoutant ce que les électeurs eux-mêmes ont voulu exprimer.

François Cardinal est Vice-président du quotidien francophone canadien LA PRESSE.

[Bergame]

"c’est en écoutant ce que les électeurs eux-mêmes ont voulu exprimer."
Ah ben voila une bonne initiative. Mais c'est bien parce qu'ils ont été 51%, hein, parce qu'ils auraient été 49%, on aurait fait comme d'habitude et on les aurait ignorés royalement. Tout en les insultant.

[alain]

C' est exact. Et c' est ce processus qui conduit à la guerre.
D' ou l' intérêt de comprendre avant de taper.
C' est ce que propose ce journaliste.

[Saint-Ex]

"c’est en écoutant ce que les électeurs eux-mêmes ont voulu exprimer."
Ah ben voila une bonne initiative. Mais c'est bien parce qu'ils ont été 51%, hein, parce qu'ils auraient été 49%, on aurait fait comme d'habitude et on les aurait ignorés royalement. Tout en les insultant.

Personnellement, je n'ai pas attendu les élections de cette année pour «insulter» Donald Trump. J'ai commencé en 2015. J'ai dénoncé très tôt la personnalité exécrable de ce type, qui un naricissiste fasciste du type plutôt con (heureusement) qui ne travaillerait que pour lui, seulement pour lui, uniquement pour lui, lui et lui, ce qui s'est vérifié de 2016 à 2020 et qui va encore se vérifier sans doute de façon exponentielle de 2024 à 2028.

Au Canada, nous avons déjà défini depuis un moment la conduite politique à mener face à ce con :

1 )  La flatterie la plus cynique, la plus déroutante, la plus dégoûtante. Ça a déjà commencé avec Justin Trudeau, qui a raconté à Trump pendant les minutes protocolaires des paroles habituellement adressées aux chefs fraichement mis au pouvoir de leur pays : Trump a été particulièrement satisfait, heureux, joyeux d'apprendre que le père de Justin, Pierre Héliot Trudeau, avait lui aussi perdu une élection et qu'il avait durement travaillé pour se représenter et être élu, «Like you, Donald !» ...

2 )  Une forte volonté d'éviter de traiter d'affaires importantes avec la Maison blanche, cela en veillant à ce que les provinces canadiennes accentuent leur relations politiques, industrielles et commerciales avec les États de l'«America Great Again» en contournant légalement les lois isolationnistes fédérales qui vont probablement faire ch1er tous les pays du monde.

Malgré ces types d'actions, la récession se prépare au États-Unis comme au Canada grâce notamment à un Trump champion des taxes douanières imposées à l'exportation de l'aluminium et du bois du Canada aux États-Unis. Le Canada va tenter d'augmenter ses échanges à son profit avec l'Union Européenne et autres pays du monde ... On va voir, je veux dire que rien n'est sûr ...

Aux Nations Unies, le Canada a la réputation d'être un bon dresseur d'Américains. Nous allons voir si cette réputation tient encore, ce qui n'est pas acquis, car il ne s'agit pas de lutter contre un prédateur mais contre un malade mental sérieusement atteint du ciboulot ...

Bon, mais comme le malheur des uns fait le bonheur des autres, comme on dit, réjouissons-nous du sort des Ukrainiens (puis des Polonais, peut-être ??)

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