Re: US Politics

[Saint-Ex]

.



.

Cet espèce de pauvre type qu'est Trump mérite l'asile psychiatrique !

Et pourtant toutes les chances qu'il se retrouve une fois de plus à la Maison blanche n'ont pas été complètement écrasées  ...

.

[alain]

C' est très bien fait

[Bergame]

C'est terrible parce que, du coup, Trump a mis la lumière sur la situation à Springfield, Ohio. Qui en effet savait qu'y vivait aujourd'hui une communauté d'environ 15.000 Haïtiens qui sont venus, en 18 mois, s'ajouter aux 58.000 habitants de la ville ?  Why so many Haitians in Springfield ?
Quand même ! 25% d'immigration en moins de deux ans !!  

Alors maintenant, les medias rendent Trump responsable des conflits communautaires dans la ville...

[alain]

Oui le taux d' immigration est énorme.
Mais quand Trump essaye d' instrumentaliser ce fait pour le retourner en sa faveur, prétextant que les Haïtiens mangent les chats et les chiens des americains , ce n' est pas non plus à son honneur.
Et du coup, il cherche vraiment le bàton pour se faire battre.

[Bergame]

Pas forcément. Pas par tout le monde, en tout cas.
Je rappelle les chiffres : Une étude a montré que, lors de l'élection qui l'a opposé à H. Clinton, seuls 2% des médias américains étaient favorables à Trump. Ca ne l'a pas empêché d'être élu. Les médias ne façonnent pas / plus l'opinion des individus (ou en tout cas beaucoup moins). Dans ce rôle, il semble que les réseaux sociaux soient beaucoup plus efficaces aujourd'hui -c'était l'un des arguments, plutôt juste, d'AS d'ailleurs.
Et Trump -ce n'est pas un hasard- est branché sur les RS.

Or, je vais t'étonner, peut-être te faire hurler. Mais lorsqu'il parle d'immigrés qui capturent et mangent des chiens et des chats dans la rue, Trump fait référence à des vidéos qui ont circulé et qui continuent à circuler sur les RS. Il a peut-être fait une erreur en évoquant sur un media grand public ce qui circule sur les RS -d'autant que, bien entendu, ces vidéos sont sujettes à caution, mal sourcées, etc. (par exemple, moi qui en ai vu sur X/Twitter, je n'ai jamais lu qu'elles étaient filmées à Springfield). Mais il ne faut pas le prendre pour un idiot : Il sait très bien que les Américains, et en particulier son électorat, sont en permanence branchés sur les RS et ont les mêmes références que lui.

Je dirais même qu'à mon avis, il y a une stratégie cognitive à l'oeuvre. Je m'explique : Il y a un stéréotype apparemment très ancré dans l'esprit des gens "de gauche" quant à l'infériorité intellectuelle de leurs opposants politiques. Tout se passe comme si pour certains d'entre eux, il suffisait d'être de gauche pour être intelligent, cultivé, réfléchi, rationnel (rayer la mention inutile). Et qu'ils ont tendance à sauter sur toutes les occasions pour tenter de démontrer cette supériorité. Ils ne peuvent accepter l'idée d'être simplement d'une autre opinion, d'un autre point de vue, non, il sont persuadés d'être plus intelligents.  
Or, je pense que cette démonstration sans cesse renouvelée a un effet très puissant sur ceux qui ne se sentent pas "de gauche", ou qui simplement doutent, hésitent : Ca a tendance à les blesser, d'abord, puis les mobiliser. Parce qu'il y a quelque chose de fondamentalement injuste dans ce stéréotype (comme dans tous les stéréotypes). Le gars qui, à un moment, se demanderait par exemple : "Bon, mais quand même, est-ce qu'il n'y aurait pas un lien statistique entre immigration et criminalité ?" pour peu qu'il exprime ce doute un peu haut dans une réunion de famille par exemple, il se retrouvera rapidement confronté à l'idée qu'il est tout simplement un imbécile pour simplement se poser la question. Est-ce que cela l'amènera à revoir son avis ? Non. Cela risque au contraire de le renforcer dans son opinon. Je dis cela d'expérience, je vous laisse juge que cette hypothèse ait un peu de véracité ou non.

Mais si tel est le cas, je pense que ce pourrait être une stratégie que suit Trump : Ses opposants politiques croient le décrédibiliser en le faisant passer pour un imbécile, mais ne se rendent pas compte que, peut-être, ce sont des millions d'Américains qu'ils injurient ainsi. Des Américains qui se disent : "Mais enfin quoi ! Je vois bien ce que je vois, j'entends bien ce que j'entends, j'ai bien le droit de penser ce que je pense ?!"
C'est une hypothèse.

[Saint-Ex]

À Bergame :

D'abord, c'est un fait :  Les Américiains qui ont voté pour Trump à sa dernière élection et qui le soutiennent encore aujourd'hui ont un niveau d'instruction inférieur à ceux qui ont voté pour Obama, Clinton et Biden, mais parmi les Républicains ayant travaillé à l'échelon le plus haut de la politique, il y en a de plus en plus qui conseillent de voter contre Donald Trump et pour Kamala Harris, car ils se sont rendu compte que Trump et son narcissisme extrême avait démoli le parti Républicain. Je crois que c'est la première fois dans l'histoire des États-Unis que les électeurs d'un parti conseillent de voter pour le candidat de l'autre parti.

L'affirmation de Trump sur les chats et les chiens bouffés par les immigrants de Spingfield indique une chose certaine : Trump est un menteur de première catégorie. Lors du débat, il a menti sans se gêner je ne sais plus combien de fois (trente fois, je crois).

Lors de son mandat de 2016 à 2020, tu sais combien de fois il a menti, ce type ?

Réponse : 32000 fois !

Ce sont les médias «qui ne l'aiment pas» qui ont fait le compte !

Les juges qui l'ont condamné pour fraude devant un jury dont les membres ont été choisis par lui-même «ne l'aiment pas».

Les juges qui l'ont débouté lors de 80 poursuites d'État pour tricherie de la part des Démocrates lors de sa dernière élection «ne l'aiment pas».

Les femmes qui avortent et auxquelles aucun médecin ne veut porter secours par crainte de représailles de la part de la justice des États où l'avortement a été interdit par les manigances de Trump, même pour les gamines de 14 ans qui se sont faites violer, hé ben ces femmes et ces gamines «ne l'aiment pas»

Ceux qui ont refusé de lui inventer des voix pour lui permettre d'être élu en 2023 «ne l'aiment pas»

Tous les artistes de la chanson qui se sont révoltés contre lui «ne l'aiment pas».

Mais le noir qui se déclare nazi devant tout le monde, celui là oui, c'est l'amour fous entre lui et Trump.

Il ne faut pas oublier le refus maladif de Trump d'avoir perdu ses dernières élections en 2020. C'est cette maladie qui lui fait dire que le jour de son élection il détruira la Constitution, il détruira toutes les cours de justice et il agira par décrets comme un dictateur absolu. Je répète, c'est lui qui a dit de telles choses !

De telle promesses font bien comprendre la teneur du livre de Mary Trump, sa nièce. Le titre de son livre est sans ambiguïté :
Too Much and Never Enough: How My Family Created the World's Most Dangerous Man

Oui, c'est vrai, il y a des Américains qui disent « Mais enfin quoi ! Je vois bien ce que je vois, j'entends bien ce que j'entends, j'ai bien le droit de penser ce que je pense ?!»

Ces Américains font partie du secteur de l'espèce humaine qui prend le faux pour du vrai ! Ils se caractérisent par une infinie facilité à être bernés par le premier expert en mensonge venu.

.

[Bergame]

D'abord, c'est un fait :  Les Américiains qui ont voté pour Trump à sa dernière élection et qui le soutiennent encore aujourd'hui ont un niveau d'instruction inférieur à ceux qui ont voté pour Obama, Clinton et Biden

Je n'ai pas parlé d'"instruction", j'ai parlé d'"intelligence". Il est certain que les électeurs de l'"extrême-droite" sont tendanciellement des catégories populaires, et que ces catégories abandonnent statistiquement leurs études plus rapidement. Cet élément a peut-être un effet sur leur "culture" (quoique, mais bref), est-ce que cela en a sur leur "intelligence" ou leur "rationalité" ?

De fait, c'est ce que tu sembles penser, puisque tu affirmes :

Ces Américains font partie du secteur de l'espèce humaine qui prend le faux pour du vrai ! Ils se caractérisent par une infinie facilité à être bernés par le premier expert en mensonge venu.

Vieille antienne libéralo-réactionnaire : Le peuple est bête, et aisément manipulable -en particulier par les démagogues. Je sais venir moi-même des catégories populaires et ne souscris pas.

Les femmes qui avortent et auxquelles aucun médecin ne veut porter .secours par crainte de représailles de la part de la justice des États où l'avortement a été interdit par les manigances de Trump, même pour les gamines de 14 ans qui se sont faites violer, hé ben ces femmes et ces gamines «ne l'aiment pas»

Non, Saint-Ex. Ce ne sont pas les "manigances de Trump". Aux Etats-Unis, une partie importante de la population est contre l'avortement. On a le droit de le déplorer, mais c'est factuel.

C'est cette maladie qui lui fait dire que le jour de son élection il détruira la Constitution, il détruira toutes les cours de justice et il agira par décrets comme un dictateur absolu. Je répète, c'est lui qui a dit de telles choses !

Si tu étais un tout petit peu plus équilibré dans tes propos, je discuterais bien avec toi du sens de "allows for" dans la fameuse phrase à laquelle tu fais référence.

[Saint-Ex]

D'abord, c'est un fait :  Les Américiains qui ont voté pour Trump à sa dernière élection et qui le soutiennent encore aujourd'hui ont un niveau d'instruction inférieur à ceux qui ont voté pour Obama, Clinton et Biden

Je n'ai pas parlé d'"instruction", j'ai parlé d'"intelligence". Il est certain que les électeurs de l'"extrême-droite" sont tendanciellement des catégories populaires, et que ces catégories abandonnent statistiquement leurs études plus rapidement. Cet élément a peut-être un effet sur leur "culture" (quoique, mais bref), est-ce que cela en a sur leur "intelligence" ou leur "rationalité" ?

À la guerre tout est bon pour démolir l'ennemi. L'intelligence des électeurs n'est pas mesurable. Leur rationalité non plus. Mais le niveau d'instruction des électeurs de Trump est mesurable et il a été mesuré.

Cela dit, on peut constater que les trumpistes interrogés par n'importe qui, média compris, ont une tendance marquée à reprendre les mensonges de Trump. («Trump a été élu en 2020». «Biden est un escroc». «Kamala harris n'est pas noire un jour, puis elle est noire le lendemain». «Les journalistes travaillent tous contre Trump.» Etc.)

De fait, c'est ce que tu sembles penser, puisque tu affirmes :

Ces Américains font partie du secteur de l'espèce humaine qui prend le faux pour du vrai ! Ils se caractérisent par une infinie facilité à être bernés par le premier expert en mensonge venu.

Vieille antienne libéralo-réactionnaire : Le peuple est bête, et aisément manipulable -en particulier par les démagogues. Je sais venir moi-même des catégories populaires et ne souscris pas.

Les Trumpistes répètent comme des perroquets tous les mensonges pondus par Trump.

Le peuple américain n'est pas constitué des seuls trumpistes. Les gens formant le peuple américain sont soit républicains soit démocrates selon les élections, selon les candidats. Mais on n'avait jamais vu un président détruire le parti qui l'avait élu comme l'a fait Trump.

Aujourd'hui les ténors du parti républicain (200 républicains !) sont contre Trump et pour Harris, C'est la première fois que des responsables haut placés dans un parti poussent les gens de leur parti à voter pour le candidat de l'autre parti.

Pourquoi des responsables haut placés du parti républicain se déclarent-ils contre Trump et pour Harris ?

Réponse : Parce que Trump a détruit le parti républicain !

Les femmes qui avortent et auxquelles aucun médecin ne veut porter .secours par crainte de représailles de la part de la justice des États où l'avortement a été interdit par les manigances de Trump, même pour les gamines de 14 ans qui se sont faites violer, hé ben ces femmes et ces gamines «ne l'aiment pas»

Non, Saint-Ex. Ce ne sont pas les "manigances de Trump". Aux Etats-Unis, une partie importante de la population est contre l'avortement. On a le droit de le déplorer, mais c'est factuel.

Pour mémoire, une enquête Gallup de 2023 a montré que 33 % des Américaines se définissent comme « pro-life » (anti-avortement), tandis que 61 % se déclarent « pro-choice » (en faveur du droit à l'avortement).

Est-ce que tu trouves normal que les 33% d'Américaines qui sont contre l'avortement veuillent l'interdire à toutes les autres Américaines ? Les 61 % des Américaines qui sont pour l'avortement n'ont jamais empêché les autres femmes de faire ce qu'elles veulent de leur utérus, y compris d'aller se faire avorter en douce au Canada quand elles en ont envie

On les voient, les Américaines contre l'avortement qui débarquent subrepticement dans les hôpitaux de Toronto ou de Montréal.

C'est cette maladie qui lui fait dire que le jour de son élection il détruira la Constitution, il détruira toutes les cours de justice et il agira par décrets comme un dictateur absolu. Je répète, c'est lui qui a dit de telles choses !

Si tu étais un tout petit peu plus équilibré dans tes propos, je discuterais bien avec toi du sens de "allows for" dans la fameuse phrase à laquelle tu fais référence.

Oui, je revendique mon déséquilibre le plus parfait pour mentir un milliard de fois moins que Trump et l'envoyer se faire foutre ailleurs. En prison, par exemple ! En prison pour fraude, tricherie fiscale, détournement de fonds, tentative de renversement de l'élection de 2020, accointance avec un nazi, réduction des impôts des grandes sociétés avec le but de diminuer les taxes de ses propres entreprises à lui. Et surtout pour s'être pris pour le Président Directeur Général et Chef du Conseil d'Administration d'un État qu'il a pris pour sa propre entreprise et qu'il a dirigé en prenant la Maison Blanche pour son siège social à lui.

Je revendique mon déséquilibre le plus parfait, celui qui me ferait dire qu'il est un peu regrettable que la balle ne lui ait touché que l'oreille

Ce type est manifestement stupide, c'est un punk, c'est un chien, c'est un porc, c'est un con.   Robert de Niro

[Saint-Ex]

.

Pour vu que celui-là continue d'avoir raison comme il a eu raison pendant les quarante dernières années !





.

[Saint-Ex]

.

Tiens, Trump se mettrait-il à comprendre ce qui se passe autour de lui.

Il ne semble même pas vraiment prêt à contester les élections qui risquent de le foutre à la porte de la politique et de le voir accusé et condamné pour toutes les conneries qu'il a pondues depuis 2015, du temps où il disait haut et fort que les élections allaient être truquées et qu'il a été surpris d'être quand même élu, le pauvre ...




.

[Saint-Ex]

Vers la fin d’une campagne électorale, il y a des signes qui ne mentent pas : l’argent que l’on dépense (ou que l’on ne dépense pas !) reste le meilleur indicateur de ce à quoi s’attendent les candidats et leurs organisations.
 
Or, le New York Times rapporte que le Parti républicain a commencé à confier à des groupes affiliés l’effort pour faire voter leurs partisans pour « rediriger les ressources vers les litiges » devant les tribunaux et les initiatives dites « d’intégrité des élections ».

Demandez-le à n’importe quel organisateur d’élections, ici comme aux États-Unis, la clé de la victoire, c’est d’inciter les gens à exercer leur droit de vote. Identifier ses partisans et s’assurer qu’ils iront bien voter. Même s’il faut pour cela aller les conduire en auto au bureau de scrutin ou leur trouver quelqu’un pour garder les enfants le temps d’aller voter.

Aux États-Unis, la campagne présidentielle arrive dans sa dernière ligne droite, et la campagne Trump n’a rien de plus pressant à faire que de préparer des recours judiciaires – ce qui implique nécessairement que l’on ne croit pas qu’on va gagner.

Autrement dit, l’ancien président Trump croit qu’il est plus important de préparer la défaite que d’investir dans la victoire.

Mais le but poursuivi par la campagne Trump semble aussi être de créer une atmosphère de chaos pendant les jours qui suivront l’élection et pendant lesquels le candidat pourra semer le doute sur l’intégrité de l’exercice, comme il l’a fait en 2020.

On ne s’étonnera donc pas que, dans certains comtés en Pennsylvanie – le plus important des États pivots de cette campagne –, des avocats associés au Parti républicain essaient, par exemple, d’obliger un décompte manuel des votes plutôt que de se fier aux machines à voter. Ce qui prendra des jours, pendant lesquels on n’aura aucun résultat.

Il faut rappeler qu’en 2020, M. Trump avait déclaré que l’élection lui avait été volée et avait publié un message sur Twitter très tôt dans la soirée disant « J’ai gagné cette élection, de beaucoup ! ».

Toutes sortes de contestations de cette élection ont ensuite été portées devant les tribunaux par la campagne Trump, qui n’a pu faire la preuve de quelque fraude électorale que ce soit.

Certains avocats de M. Trump ont tellement forcé la note avec des accusations non fondées qu’ils en ont perdu leur droit de pratiquer le droit. C’est le cas, notamment, de l’ancien maire de New York Rudy Giuliani.

Et le tout avait culminé le 6 janvier 2021 quand le Congrès a été envahi par des partisans de Donald Trump qui tentaient d’empêcher par la violence la proclamation des résultats du Collège électoral, ce qui allait officialiser la victoire de Joe Biden.

On aurait pu penser que cet évènement tragique aurait causé une remise en question chez l’ancien président et que sa campagne aurait changé de tactique. Il n’en est rien. Et il est en train de préparer une période d’incertitude ou même de chaos qui lui permettrait, au moins, de jeter le doute sur la validité de l’élection.

Ce sont les mêmes discours qu’il y a quatre ans, et qui ne lui avaient pas permis de renverser le résultat de l’élection. Seulement de créer une impression de chaos.

Mais, en attendant le mois de novembre, il y a d’autres signes qui peuvent nous indiquer que M. Trump sent que cette élection est en train de lui échapper. Les sondages sont très serrés et rien n’est encore réglé, mais on peut quand même déceler une bien modeste, mais bien réelle tendance vers la candidate démocrate Kamala Harris depuis son débat avec M. Trump.

Et on constate une sorte de renoncement dans le vocabulaire qu’emploie M. Trump depuis quelques jours.

Certes, il n’a jamais écrit un livre sur la bienséance. Mais depuis peu, il exagère, même pour ses partisans républicains au Congrès.

Il a dépassé carrément les bornes quand il a affirmé que Kamala Harris est une « déficiente mentale », ajoutant que le président Biden est devenu fou plus tard, mais que sa vice-présidente, elle, était folle « dès la naissance ».

Pour bonne mesure, il a ajouté que son colistier, le gouverneur Tim Walz, était un « imbécile » (« a total moron », dans la version originale).
Mais ce n’est rien en comparaison de ce qu’il dit sur les immigrants. Samedi dernier, au Wisconsin, il a affirmé que si Mme Harris était élue, des immigrants « entreront dans votre cuisine, ils vous trancheront la gorge ».

Il a aussi prédit la ruine de l’Amérique, le début d’une troisième guerre mondiale et une catastrophe nucléaire, advenant la victoire de son adversaire.

À un mois de l’élection, ce n’est pas le discours de quelqu’un d’optimiste et qui cherche à convaincre les électeurs. Ce serait bien plus celui de quelqu’un qui se vide le cœur avant de quitter la vie politique.

Journal La Presse

.

[Saint-Ex]

.

Exemple de Républicains haut placéss dans la hiérarchie politique des États-Unis qui argumentent publiquement en faveur des raisons de jeter hors politique ce menteur, ce voleur, ce fraudeur, cet égoïste narcissique pathlologique qu'est ce grotesque imbécile de Donald Trump.

Ces républicains expliquent aux républicains pourquoi ils doivent voter pour la démocrate Kamala Harris ! On n'avait jamais vu ça ! ...





.

[alain]

Ah c' est une première ...
Des membres de son propre camp qui militent contre lui.

Malgré tous les défauts de cette nation américaine  il y a un truc que nous, français, avons du mal à intégrer et appliquer : l' union dans le patriotisme.

Et même ici, au delà de nos propres partis et idéologies politiques.

[aliochaverkiev]

.

Exemple de Républicains haut placéss dans la hiérarchie politique des États-Unis qui argumentent publiquement en faveur des raisons de jeter hors politique ce menteur, ce voleur, ce fraudeur, cet égoïste narcissique pathlologique qu'est ce grotesque imbécile de Donald Trump.

Ces républicains expliquent aux républicains pourquoi ils doivent voter pour la démocrate Kamala Harris ! On n'avait jamais vu ça ! ...





.

Il faut admirer la profondeur de votre analyse politique.

[Saint-Ex]

.

Exemple de Républicains haut placés dans la hiérarchie politique des États-Unis qui argumentent publiquement en faveur des raisons de jeter hors politique ce menteur, ce voleur, ce fraudeur, cet égoïste narcissique pathlologique qu'est ce grotesque imbécile de Donald Trump.

Ces républicains expliquent aux républicains pourquoi ils doivent voter pour la démocrate Kamala Harris ! On n'avait jamais vu ça ! ...





.

Il faut admirer la profondeur de votre analyse politique.

Merci de cette remarquable admiration à l'endroit de la profondeur insondable de mon analyse politique.

Je te revaudrai ça !

.

[alain]

[Bergame]

Petit point mensuel à J-1 mois.

Pour l'emporter en 2020, Biden avait gagné en Nevada et Arizona, en Wisconsin, Michigan, Pennsylvanie et Géorgie.
En 2016, contre H. Clinton, Trump avait gagné en Arizona, Wisconsin, Michigan, Pennsylvanie, Georgie -le Nevada (qui n'envoie de toutes façons que 6 électeurs) avait été remporté par les Démocrates.
Donc l'élection devrait se jouer sur ces 5 états.

Où en sommes-nous ?
Arizona : Trump et Harris sont maintenant au coude-à-coude.
Georgie, idem.
Nevada, idem.
Pennsylvanie, Harris est maintenant légèrement devant.
Michigan, Harris devant avec +2%
Wisconsin, Harris est 3 points devant.

Harris a donc maintenant pris l'avantage dans les états-clés.
Sa côte de popularité au niveau national a aussi connu une progression impressionnante : Elle a presque pris 10 points depuis le jour où Biden s'est désisté.

Où en sommes-nous ?
Arizona : Trump a repris l'avantage de 1.5 pt
Georgia : Trump a repris l'avantage de 1 pt
Michigan : Harris est devant de 1.5 pt
Nevada : Harris a un léger avantage, de moins d'1 pt.
Pennsylvanie : Idem
Wisconsin : Harris est devant avec 1.5 pt d'avance

Trump a regrignoté l'avance que Harris avait prise dans les états-clés au mois de septembre, dans le sillage de l'annonce de sa candidature.
Harris est toujours devant au niveau national (+2.5%), mais sa cote est stable depuis deux semaines, tandis que celle de Trump retrouve son plus haut niveau.
C'est pas encore gagné...

[Saint-Ex]

.

Non, ce n'est pas encore gagné, et le résultat des élections va nous montrer le chemin de la dictature absolutiste ou de la démocratie ordinaire.

Ces variations de sondage me porte à les aimer lorsqu'elles montrent que Trump va perdre et que Harris va gagner et à les détester lorsqu'elles montrent que Trump va gagner et que Harris va perdre

Cela dit, dans le second cas, je me réfugie toujours du côté de Allan Lichtman, qui dit dans USA Today :

It's not who I think. It's who my system, the 13 keys to the White House predicts, and according to the keys to the White House, we are going to have a new and pathbreaking American president, Kamala Harris will become the first woman President of the United States, at least cracking, if not shattering the glass ceiling, and she'll become the first American president of mixed African and East Asian descent, foreshadowing where our country is going. We are rapidly becoming a majority-minority country. Old white guys like me are on the decline.

https://www.usatoday.com/story/news/nation/2024/10/04/allan-lichtman-shares-his-2024-presidential-election-prediction-the-excerpt/75511403007/

.

[Saint-Ex]

.

Ça c'est la «photo de famille» d'une bonne quarantaine de républicains ayant été au contact rapproché de Donald Trump de 2016 à 2020, quand celui-ci était président des États-Unis.






Ces républicains ont si bien vu de quoi était capable Donald qu'aujourd'hui ils demandent aux républicains de l'empêcher coûte que coûte d'être élu une seconde fois à la Maison blanche, en conséquence ils leur conseillent formellement de voter pour Kamala Harris ! ...

.

[Bergame]

On n'entend plus Saint-Ex sur le sujet, c'est que les nouvelles ne doivent pas être bonnes.  

Pour l'emporter en 2020, Biden avait gagné en Nevada et Arizona, en Wisconsin, Michigan, Pennsylvanie et Géorgie.
En 2016, contre H. Clinton, Trump avait gagné en Arizona, Wisconsin, Michigan, Pennsylvanie, Georgie -le Nevada (qui n'envoie de toutes façons que 6 électeurs) avait été remporté par les Démocrates.
Donc l'élection devrait se jouer sur ces 5 états.

Où en sommes-nous ?
Arizona : Trump a repris l'avantage de 1.5 pt
Georgia : Trump a repris l'avantage de 1 pt
Michigan : Harris est devant de 1.5 pt
Nevada : Harris a un léger avantage, de moins d'1 pt.
Pennsylvanie : Idem
Wisconsin : Harris est devant avec 1.5 pt d'avance

Trump a regrignoté l'avance que Harris avait prise dans les états-clés au mois de septembre, dans le sillage de l'annonce de sa candidature.
Harris est toujours devant au niveau national (+2.5%), mais sa cote est stable depuis deux semaines, tandis que celle de Trump retrouve son plus haut niveau.
C'est pas encore gagné...

1er jour de l'élection mardi 5 novembre -dans moins de 2 semaines.

Où en sommes-nous ?
Au niveau national, Harris est toujours devant, mais l'écart a fondu : +1,7%. Surtout, la dynamique ne lui semble pas favorable : Trump monte mais très doucement, c'est surtout elle qui perd des intentions de vote.

Sur les états-clé :
Arizona : Trump est devant avec +1,8%
Georgie : Trump devant avec +1%
Michigan : Harris devant avec +0,7%
Nevada : Harris et Trump à égalité
Pennsylvanie : Trump est repassé devant d'une très courte tête (+0,3%) -ouch ! 19 Grands électeurs, c'est vraiment l'état-clé de chez les états-clés.
Wisconsin : Harris n'a plus que 0,2% d'avance.

Et si on étend encore le scope à la Caroline du Nord, autre swing state potentiel à surveiller (et qui envoie 16 Grands électeurs) : Harris était passée devant Trump fin août-début septembre, mais il semblerait que l'homme à la mèche creuse maintenant l'écart (+1,2%).

Dans les décomptes, Trump a aujourd'hui plus de Grand Electeurs potentiels, mais Harris a davantage de Grand Electeurs sûrs. Je veux rassurer les partisans de Harris ici : Même si Trump remporte les suffrages, on n'est pas à l'abri que certaines Grands Electeurs tournent casaque avant le 17 décembre. Ce serait assez unique, à ma connaissance, mais cette élection est déjà assez unique en elle-même.

Vous avez d'ailleurs suivi ? Hier, Trump a qualifié Harris de "petit QI", et Harris a affirmé que Trump était un "fasciste". Voila où on en est...

[Kercos]

Entendu hier, en radio, une analyse surprenante et qui mérite une attention désidéologisée ......Les Partisans de Trump savent tres bien qu'il balance des bobars a la pelle....Ce qui doit interpeler, c'est la dévaluation du concept de "vérité" ds le débat public......des décennies, voire des siècles de modèles républicains qui s'appuient sur ce concept de vérité/objectivité ont abouti pour des gens pragmatiques, à l'échec ds la vie quotidienne.
DE la même façon, Gaza pourra etre considéré comme la fin de l'empire occidental.
La démocratie a échoué dans sa prétention à obtenir le CONSENTEMENT des minorités pour assoir son droit à la coercition .

[Saint-Ex]

On n'entend plus Saint-Ex sur le sujet, c'est que les nouvelles ne doivent pas être bonnes.  
.

Tu veux ma mort de chagrin, toi  

Cela dit, le mouvement actuel des sondages me désole véritablement.

Hier, Trump a qualifié Harris de "petit QI", et Harris a affirmé que Trump était un "fasciste". Voila où on en est...

Je n'ai pas connaissance du relevé psychologique de Harris sur son QI, je ne peux donc pas me prononcer à ce sujet, mais Trump, lui, je sais depuis 2015 que d'est un fasciste. Un véritable fasciste.

.

[alain]

On n'entend plus Saint-Ex sur le sujet, c'est que les nouvelles ne doivent pas être bonnes.  

Pour l'emporter en 2020, Biden avait gagné en Nevada et Arizona, en Wisconsin, Michigan, Pennsylvanie et Géorgie.
En 2016, contre H. Clinton, Trump avait gagné en Arizona, Wisconsin, Michigan, Pennsylvanie, Georgie -le Nevada (qui n'envoie de toutes façons que 6 électeurs) avait été remporté par les Démocrates.
Donc l'élection devrait se jouer sur ces 5 états.

Où en sommes-nous ?
Arizona : Trump a repris l'avantage de 1.5 pt
Georgia : Trump a repris l'avantage de 1 pt
Michigan : Harris est devant de 1.5 pt
Nevada : Harris a un léger avantage, de moins d'1 pt.
Pennsylvanie : Idem
Wisconsin : Harris est devant avec 1.5 pt d'avance

Trump a regrignoté l'avance que Harris avait prise dans les états-clés au mois de septembre, dans le sillage de l'annonce de sa candidature.
Harris est toujours devant au niveau national (+2.5%), mais sa cote est stable depuis deux semaines, tandis que celle de Trump retrouve son plus haut niveau.
C'est pas encore gagné...

1er jour de l'élection mardi 5 novembre -dans moins de 2 semaines.

Où en sommes-nous ?
Au niveau national, Harris est toujours devant, mais l'écart a fondu : +1,7%. Surtout, la dynamique ne lui semble pas favorable : Trump monte mais très doucement, c'est surtout elle qui perd des intentions de vote.

Sur les états-clé :
Arizona : Trump est devant avec +1,8%
Georgie : Trump devant avec +1%
Michigan : Harris devant avec +0,7%
Nevada : Harris et Trump à égalité
Pennsylvanie : Trump est repassé devant d'une très courte tête (+0,3%) -ouch ! 19 Grands électeurs, c'est vraiment l'état-clé de chez les états-clés.
Wisconsin : Harris n'a plus que 0,2% d'avance.

Et si on étend encore le scope à la Caroline du Nord, autre swing state potentiel à surveiller (et qui envoie 16 Grands électeurs) : Harris était passée devant Trump fin août-début septembre, mais il semblerait que l'homme à la mèche creuse maintenant l'écart (+1,2%).

Dans les décomptes, Trump a aujourd'hui plus de Grand Electeurs potentiels, mais Harris a davantage de Grand Electeurs sûrs. Je veux rassurer les partisans de Harris ici : Même si Trump remporte les suffrages, on n'est pas à l'abri que certaines Grands Electeurs tournent casaque avant le 17 décembre. Ce serait assez unique, à ma connaissance, mais cette élection est déjà assez unique en elle-même.

Vous avez d'ailleurs suivi ? Hier, Trump a qualifié Harris de "petit QI", et Harris a affirmé que Trump était un "fasciste". Voila où on en est...

Sauf que ce doit être faux dans le cas de  Harris - je ne pense pas qu' elle ait un petit QI - et vrai dans le cas de Trump - je pense que c' est effectivement un fasciste  ....

[Vanleers]

Trump-Harris : la démocratie dans la balance ?

Moins de deux semaines avant les élections aux États-Unis, Kamala Harris et Donald Trump enchaînent les meetings dans les États pivots, tandis que les sondages indiquent qu’ils sont désormais, partout, au coude à coude. Bien malin qui pourrait prédire les résultats, alors que les écarts n’ont cessé de se resserrer, et se situent tous désormais dans la marge d’erreur.
Si l’incertitude sur l’issue du scrutin est maximale, ces élections rejouent en partie les affrontements de 2016 et 2020. Se nourrissant de la colère d’un électorat qui s’estime lésé par le système et voudrait retourner les États-Unis aux années 1950, Trump annonce toujours plus clairement son intention de gouverner en despote. Harris, quant à elle, peine à expliquer ce qu’elle ferait différemment des administrations démocrates qui l’ont précédée, dont il est loin d’être évident qu’elles aient pris la mesure des injustices économiques et sociales qui contribuent à miner la confiance des Américains dans leurs institutions.
Des thèmes de mobilisation de l’électorat à la diversité des groupes sociaux, de la répartition de la population sur cet immense territoire à l’évolution démographique rapide qui en remodèle les cultures et les modes de vie, au moins en apprenons chaque fois davantage sur ces États désunis d’Amérique. Dans une atmosphère toujours plus électrique, ils nous tendent un miroir dans lequel nous craignons sans doute, malgré tout, de nous reconnaître.

[Kercos]

Comment peut on encore oser défendre la démocratie apres ces caricatures : La démocratie est morte à GAZA

[alain]

Quand on va se noyer, on essaye toujours de s' accrocher quelque part, même si c' est peine perdue.
OK nous avons tous les défauts du monde et " tout ça " est de notre faute.
N' empêche que pour l' instant il n' y a pas de  guerre en Europe.
Je ne me sens pas responsable de " tout ça ". Pas plus que n' importe quel autre citoyen du monde dans n' importe quel autre pays.
N' étant pas particulièrement maso ni absolument naïf, je vois bien ce qui se profile avec Trump.
Pour les USA mais aussi pour nous, européens.
Au point ou on en est il me semble que n' importe qui serait préferable à Trump.
Donc ...

[Contenu sponsorisé]