Biologie et racisme
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Re: Biologie et racisme
Tu n'apprécies pas la différence ?Bergame a écrit:Ah d'accord, donc tu nous entraines maintenant carrément vers l'intersectionnalisme. Ca risque d'être trop de bouillie idéologique pour moi, AS, je vais te prier de m'excuser par avance si je ne te semble pas raffoler.
Cette question n'a de sens que dans un contexte. Précise les caractéristique de moi que tu demandes (mon nom, mon âge, ma nationailté, ma formation, mon métier, etc.) et je pourrai te répondre. Sinon, par défaut, considère que je te donne mon nom civil.Bergame a écrit:Donc non, ça n'est pas compatible, et je suis étonné que tu ne le vois pas. Veux-tu me laisser te le montrer ? Imaginons que nous jouions à un jeu, toi et moi, le jeu de l'auto-définition. Donc je te pose la question : "AS, qui es-tu ?" Quelle serait ta réponse ?
Invité- Invité
Re: Biologie et racisme
C'est tout ? A cette question, tu répondrais simplement par ton nom ?
Peut-être que c'est la formulation de la question qui n'est pas bonne ? Disons donc que tu es à une soirée, et que tu te présentes à quelqu'un qui ne te connaît pas ?
Peut-être que c'est la formulation de la question qui n'est pas bonne ? Disons donc que tu es à une soirée, et que tu te présentes à quelqu'un qui ne te connaît pas ?
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Bergame- Persona
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Re: Biologie et racisme
En l'absence de tout contexte, je ne vais pas commencer à énumérer longuement tout ce qui constitue mon identité... D'où les précisions que je t'ai demandées.Bergame a écrit:C'est tout ? A cette question, tu répondrais simplement par ton nom ?
Ça dépend du type de soirée. Si c'est une soirée organisée par un ami, je commencerais par donner mon nom et mon lien avec l'organisateur (je m'appelle X, je suis un ami de Y, on s'est rencontrés comme cela, etc.).Bergame a écrit:Peut-être que c'est la formulation de la question qui n'est pas bonne ? Disons donc que tu es à une soirée, et que tu te présentes à quelqu'un qui ne te connaît pas ?
Invité- Invité
Re: Biologie et racisme
.bergame a écrit:Reconnaître les différences, par exemple culturelles, ethniques, voire raciales même si cela a un sens, ce n'est justement pas être raciste.
Je dirais que c'est simplement être informé sur (ou des) différences.
Un raciste est : bien informé
ou mal informé des différences.
Les reflexes émotionnels relèvent- ils de son information ?
Peut être s'estimera -t -il toujours suffisamment informé pour justifier son racisme
et pourtant, il n'y a pas de relation nécessaire entre l'érudition et les affects.
Exemple : Mircea Eliade.
Reconnaître les différences n'implique pas nécessairement de valoriser tel ou tel élément différencié.
..................................................................................................................
bergame a écrit:Dans ce saut entre le jugement de fait et le jugement de valeur, vous faites une erreur de logique, et toujours la même : La confusion entre l'être et le devoir-être.
C'est bien ce que tu fais:
car justement "ne pas être raciste" on ne te l'a pas demandé.bergame a écrit:Reconnaître les différences, .... ce n'est justement pas être raciste.
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Biologie et racisme
AntiSubjectiviste a écrit:
Je n'ai nullement produit une thèse de ce type, qui n'est d'ailleurs la conclusion d'aucun de mes raisonnements précédents. Ma thèse, à l'origine de mon intervention, est celle-ci :
- le racisme existe (en réaction à ton affirmation du contraire),
- le racisme peut se comprendre comme l'adoption d'un critère biologique (voire culturel) comme critère de non-appartenance à sa sphère de considération morale,
- vu ainsi, on se rend compte que le racisme n'est pas second par rapport aux conflits causés par la défense des intérêts de son groupe, il précède ces conflits au sens où il intervient dans la délimitation même des frontières du "groupe" (et ici, le "groupe" semble bien correspondre à la sphère de considération morale),
- en conclusion : le racisme est un problème sérieux, il transforme certaines disputes en conflits structurels opposant des collectivités, alors que ces disputes seraient restées individuelles si elles n'avaient concerné que les membres d'un même groupe.
J'ai résumé le fond de l'échange car, manifestement, tu as perdu le fil rouge. Le reste n'a été que discussion autour de la notion de sphère de considération morale.
.
Certes, la pensée raciste peut être considérée comme un ensemble de pratiques, de conduites plus ou moins violentes, de discours et de représentations qui contribuent à la fois à fonder et à sauvegarder « l'identité communautaire ». à la garder sauve, pure, intacte, stable, protégée de toute contamination étrangère. L’idée de « l’identité communautaire » me paraît un constat juste, il me semble que dire « l’identité communautaire » concourt à engendrer du racisme par l’exclusion est justifiée plus que la réaction individuelle? Maintenant en ce qui concerne les « valeurs morales », je suis plus circonspect sur l’exclusivité causale en ce qui concerne le racisme actuel.
Certes nous avons absorbé d’importantes communautés polonaises, italiennes, espagnoles , portugaises même si avec quelques difficultés au début, les vocables polacks, ritals, espingouins en témoignent, communautés qui se sont finalement fondues dans le paysage. Mais en ce qui concerne les caractères physique comme la couleur de peau les générations passent et elles resteront visibles ce qui ne permet pas d'envisager une sortie du phénomène actuel à court terme.
Soit effectivement on trouve une réponse soit le phénomène ira en empirant, où se situe la réponse? Voila une question a mon sens plus intéressante que les vaines polémiques si chère à Bergame qui n'ont qu'un seul objectif, toujours le même. Bergame qui t'a dit que les considération éthiques ne l'intéressaient pas, alors que pendant des années il s'est présenté comme le dernier "défenseur du peuple" et du principe d'égalité...c'est du Bergame.
Dernière édition par baptiste le Mer 10 Avr 2024 - 9:03, édité 1 fois
baptiste- Digressi(f/ve)
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Re: Biologie et racisme
hks a écrit:.bergame a écrit:Reconnaître les différences, par exemple culturelles, ethniques, voire raciales même si cela a un sens, ce n'est justement pas être raciste.
Je dirais que c'est simplement être informé sur (ou des) différences.
Un raciste est : bien informé
ou mal informé des différences.
Les reflexes émotionnels relèvent- ils de son information ?
.
J'ai une réponse que tu n'aimeras pas. Lorsqu'un événement surprend notre cerveau, les zones impliquées dans les émotions sont activées avant celles impliquées dans la réflexion. La réflexion est tributaire de l'influence des émotions et pas l'inverse. Le racisme ordinaire, comme d'ailleurs celui d'Aristote ou d'Heidegger, il me semble se contente de mettre la réflexion au service de l'émotion quel que soit le niveau d'éducation.
baptiste- Digressi(f/ve)
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Re: Biologie et racisme
baptiste a écrit:
Certes, la pensée raciste peut être considérée comme un ensemble de pratiques, de conduites plus ou moins violentes, de discours et de représentations qui contribuent à la fois à fonder et à sauvegarder « l'identité communautaire ». à la garder sauve, pure, intacte, stable, protégée de toute contamination étrangère. L’idée de « l’identité communautaire » me paraît un constat juste, il me semble que dire « l’identité communautaire » concourt à engendrer du racisme par l’exclusion est justifiée?
Pouvons nous juger de cette attitude du groupe depuis notre position qui n' a jamais connu de menace existentielle à court terme. A mon sens, nous ne devons comprendre le racisme que comme une rétroaction similaire à d'autres qui portent sur d'autres caractères moins évidents. Il semble tout à fait normal d'exclure des pratiques culturelles différentes (excision, voile..par ex) alors qu'il nous semble odieux de rejeter un individu pour son ethnie.
Factuellement, les expériences sociales ou ethologiques le montrent, le rejet est bien plus évident lorsque le groupe est stressé. (rôle d'agrégation du bouc émissaire )
Kercos- Digressi(f/ve)
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Re: Biologie et racisme
Ressentir une émotion me semble beaucoup plus direct que de se livrer à une réflexion.
Il me semble que l' emotion ne demande aucun effort, contrairement à la réflexion.
Mais je ne suis pas certain que la réflexion soit totalement tributaire de l' émotion.
Par exemple, au tout début, lorsque j' ai découvert un morceau de musique de Liszt ou de Beethoven, je n' ai pas bien compris. Ou Bach ...surtout Bach.
Ça ne m' a pas transporté et je n' ai pas trouvé ça " beau ".
Mais ensuite, avec le temps, en le réécoutant, en suivant le morceau sur une partition, et en observant les interprétations ... j' ai beaucoup mieux compris.
Et le fait de comprendre à changé mon émotion première : elle l' a décuplée.
Il me semble que l' emotion ne demande aucun effort, contrairement à la réflexion.
Mais je ne suis pas certain que la réflexion soit totalement tributaire de l' émotion.
Par exemple, au tout début, lorsque j' ai découvert un morceau de musique de Liszt ou de Beethoven, je n' ai pas bien compris. Ou Bach ...surtout Bach.
Ça ne m' a pas transporté et je n' ai pas trouvé ça " beau ".
Mais ensuite, avec le temps, en le réécoutant, en suivant le morceau sur une partition, et en observant les interprétations ... j' ai beaucoup mieux compris.
Et le fait de comprendre à changé mon émotion première : elle l' a décuplée.
Re: Biologie et racisme
OkAntiSubjectiviste a écrit:Ça dépend du type de soirée. Si c'est une soirée organisée par un ami, je commencerais par donner mon nom et mon lien avec l'organisateur (je m'appelle X, je suis un ami de Y, on s'est rencontrés comme cela, etc.).
Du reste, cette réponse en soi n'est pas inintéressante. C'est ce qui est frappant chez les "humanistes", ils ne s'autorisent à identifier que deux catégories : L'individu, et l'humanité. Tout ce qui peut constituer des groupes sociaux intermédiaires, communautés, ethnies, groupes culturels, nations, etc. sont abolies, ignorées, précisément puisque, selon leur raisonnement, les reconnaître, c'est en même temps les exclure -raisonnement pourtant assez paradoxal si on y réfléchit deux secondes.
Alors en plus dans ton cas, AS, j'ai cru comprendre que tu n'étais même pas humaniste mais que ta "communauté morale" s'étendait jusqu'aux animaux, peut-être à l'ensemble du vivant. Je t'ai lu en tout cas t'interroger sur l'antispécisme. Dans cette perspective, je suppose que les humanistes deviennent eux-mêmes des sortes de racistes ?
Non, c'est vrai, je ne vois pas bien autre chose dans tout cela que des considérations idéologiques. Et une idéologie assez féroce, d'ailleurs, puisqu'elle empêche ses tenants d'envisager tout un pan de la vie sociale la plus commune, l'existence de groupes sociaux, de communautés ethniques, religieuses, culturelles, qui sont pourtant une part importante de l'identité des individus -et une part d'ailleurs de plus en plus importante.
Car l'universalisme est mort, les amis. Ne le voyez-vous pas ? Ne voyez-vous pas les individus qui, de plus en plus, se revendiquent de communautés particulières, et des communautés de plus en plus clairement définies ? Ne voyez-vous pas les luttes à l'oeuvre dans l'espace social ? Et ne voyez-vous pas comment les notions de "racisme", d'"antisémitisme", d'"islamophobie" sont utilisées comme armes rhétoriques dans ces luttes ?
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Re: Biologie et racisme
Oui bon c'est exactement ce que je pense et en plus ce que je dis.baptiste a écrit:J'ai une réponse que tu n'aimeras pas. Lorsqu'un événement surprend notre cerveau, les zones impliquées dans les émotions sont activées avant celles impliquées dans la réflexion.
Là où je peut différer et me démarquer du physicalisme c'est dans l'interprétation métaphysique que les matérialistes standards se font du cerveau.
A l'évidence certains autoproclamés "matérialistes" n'ont pas conscience claire de la métaphysique sur laquelle il fonde leur savoir.
Il leur suffit de nier la pertinence d'une certaine métaphysique pour prétendre qu'ils n'en relèvent d'aucune.
.......................
il y a donc méprise constante de ta part sur ce que je dis.
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Re: Biologie et racisme
Actuellement je vois plus la férocité attribuée au wokisme (pas par les woke )bergame a écrit:Non, c'est vrai, je ne vois pas bien autre chose dans tout cela que des considérations idéologiques. Et une idéologie assez féroce,
ou aux intégrisme religieux.
Personne n'est aveugle à "tout un pan de la vie sociale la plus commune, l'existence de groupes sociaux, de communautés ethniques, religieuses, culturelles," (sic)
Ton activité professionnelle reste justifiée.
.......................................................................................
Pour en revenir à la conversation
Il ne t' a pas manqué de remarquer que je me referai à Axel Honneth philosophe de la revendication à la reconnaissance.
Honneth est peut être un peu trop allemand ...mais bref!!!
Je suis preneur d'un universalisme de la revendication à la reconnaissance.. de l'individu d'abord
en tant que personne humaine.
Il n'y a pas de problème majeur à ce que l'individu se fasse reconnaitre en coordination ou convivialité qui ne soit pas en première instance "l'humanité toute entière".
Le cas factuel est que l'individu ne se fait pas reconnaitre
via "l'humanité toute entière".
Ce n'est pas que l'universalisme soit mort c'est plutôt
qu'il est à venir.
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Biologie et racisme
baptiste a écrit: Lorsqu'un événement surprend notre cerveau, les zones impliquées dans les émotions sont activées avant celles impliquées dans la réflexion. La réflexion est tributaire de l'influence des émotions et pas l'inverse. Le racisme ordinaire, comme d'ailleurs celui d'Aristote ou d'Heidegger, il me semble se contente de mettre la réflexion au service de l'émotion quel que soit le niveau d'éducation.
Lu et approuvé.
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Re: Biologie et racisme
Heureux de lire une telle affirmation !hks a écrit:Oui bon c'est exactement ce que je pense et en plus ce que je dis.baptiste a écrit:J'ai une réponse que tu n'aimeras pas. Lorsqu'un événement surprend notre cerveau, les zones impliquées dans les émotions sont activées avant celles impliquées dans la réflexion.
Il y a aussi certains matérialistes autoproclamés ou pas qui se foutent pas mal de la métaphysique ...hks a écrit:A l'évidence certains autoproclamés "matérialistes" n'ont pas conscience claire de la métaphysique sur laquelle il fonde leur savoir.
Il leur suffit de nier la pertinence d'une certaine métaphysique pour prétendre qu'ils n'en relèvent d'aucune.
.
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Re: Biologie et racisme
alain a écrit:Ressentir une émotion me semble beaucoup plus direct que de se livrer à une réflexion.
Il me semble que l' emotion ne demande aucun effort, contrairement à la réflexion.
Mais je ne suis pas certain que la réflexion soit totalement tributaire de l' émotion.
Par exemple, au tout début, lorsque j' ai découvert un morceau de musique de Liszt ou de Beethoven, je n' ai pas bien compris. Ou Bach ...surtout Bach.
Ça ne m' a pas transporté et je n' ai pas trouvé ça " beau ".
Mais ensuite, avec le temps, en le réécoutant, en suivant le morceau sur une partition, et en observant les interprétations ... j' ai beaucoup mieux compris.
Et le fait de comprendre à changé mon émotion première : elle l' a décuplée.
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Re: Biologie et racisme
Et tu voulais montrer quoi avec ce petit jeu ?Bergame a écrit:OkAntiSubjectiviste a écrit:Ça dépend du type de soirée. Si c'est une soirée organisée par un ami, je commencerais par donner mon nom et mon lien avec l'organisateur (je m'appelle X, je suis un ami de Y, on s'est rencontrés comme cela, etc.).
Du reste, cette réponse en soi n'est pas inintéressante.
D'où tu sors ça ? C'est ridicule. Il y a le fait de voir des différences : ça, on ne pourrait pas s'en empêcher même si on le souhaitait. La couleur de peau, les us et coutumes, la langue parlée, les recettes de cuisine, les modes vestimentaires, les pratiques religieuses, etc., toutes ces choses sont manifestes. J'ignore dans quel monde tu vis quand tu t'imagines que des gens ne voient pas ces différences.Bergame a écrit:C'est ce qui est frappant chez les "humanistes", ils ne s'autorisent à identifier que deux catégories : L'individu, et l'humanité.
Ensuite, il y a le fait de tenir compte de ces différences dans des situations qui n'ont pas de lien pertinent avec. Par exemple : faut-il tenir compte de la couleur de peau quand on se demande s'il faut aider une personne en détresse ? La couleur de peau, on la voit, on la distingue. Mais on peut choisir de ne pas en tenir compte dans cette situation, parce qu'on estime que cette différence, pourtant manifeste, n'influe pas sur le devoir de secourir une personne. Dire ça, c'est affirmer que toute personne humaine est dans la sphère de considération morale, donc indépendamment de sa couleur de peau. Ce n'est pas qu'on ne voit pas cette couleur : c'est qu'on ne lui accorde pas d'importance dans ce contexte. Dans d'autres contextes, on pourrait lui en accorder : par exemple, si on cherche un acteur pour incarner un personnage historique asiatique : là on pourrait légitimement tenir compte de l'origine ethnique des candidats.
Il me semble que tu t'égares dans des généralités un peu vaseuses.
Invité- Invité
Re: Biologie et racisme
Aaaah, tu les reconnais bien, ces différences ? Et tu penses que "les gens" en général, ceux qui du moins vivent dans le même monde que nous, les reconnaissent également ?AntiSubjectiviste a écrit:D'où tu sors ça ? C'est ridicule. Il y a le fait de voir des différences : ça, on ne pourrait pas s'en empêcher même si on le souhaitait. La couleur de peau, les us et coutumes, la langue parlée, les recettes de cuisine, les modes vestimentaires, les pratiques religieuses, etc., toutes ces choses sont manifestes. J'ignore dans quel monde tu vis quand tu t'imagines que des gens ne voient pas ces différences.
Soyons plus précis. Imaginons par exemple que tu aies la peau noire, parles wolof et adores le mafé poulet. Et que moi j'ai les yeux bridés, parle khmer et ne jure que par les nouilles sautées. Seras-tu donc capable de te dire que, manifestement, nous ne sommes pas de la même... ethnie, de la même culture, peut-être pas de la même race, sans pour autant te placer dans une position de domination vis-à-vis de moi ? Sans me mépriser ? Sans nécessairement entrer dans une situation de conflit avec moi ?
Et si oui -parce que tu vas avoir le sentiment que je te fais répéter, tu as déjà répondu "oui" précédemment à ces questions- envisages-tu bien la possibilité que "les gens" en général font de même ? Que "les gens", bien sûr, voient bien eux aussi des différences aussi manifestes que des différences morphologiques telle que la couleur de peau, mais sans pour autant se mépriser ni nécessairement entrer en conflit les uns avec les autres ?
Donc : Le racisme, c'est-à-dire le phénomène d'exclusion de l'Autre et de conflit avec l'Autre sur la seule base de la reconnaissance d'une différence de traits raciaux, ethniques, culturels... ça n'existe pas. Parce que la reconnaissance de la différence, y compris raciale, n'est jamais suffisante à elle seule pour engendrer l'exclusion et le conflit. En revanche, elle peut être mobilisée, oui, au sein de doctrines idéologiques, afin de justifier le conflit. Dont les véritables causes seront alors bien plus certainement à chercher du côté d'autres motifs, comme des intérêts économiques ou politiques.
Mmmmh ?
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Bergame- Persona
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Re: Biologie et racisme
Mais c'est tout à fait ce que je suggère. Assis sur un trône ils se foutent pas mal du trône.Victor a écrit:Il y a aussi certains matérialistes autoproclamés ou pas qui se foutent pas mal de la métaphysique ...
on est au dela de ce que disait Whitehead
Ils ignorent la question de cette ancienne opposition.Whitehead a écrit:« chaque scientifique, afin de préserver sa réputation, doit dire qu'il déteste la métaphysique. Ce qu'il veut dire par là, c'est qu'il déteste voir sa métaphysique se faire critiquer »
(pas tous ...quand même .. car c'est plus le fait des amateurs de sciences)
En revanche on voit apparaitre des questions sur l'Ethique.(ah là ça coince un peu !)
Mais sur les conditions de possibilité de la pensée en général et donc de la pensée scientifique en particulier, aucune question.
C'est l'anneau de Moebius
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Biologie et racisme
A la question de Bergame :
Oui moi je pense en être capable parce que j'ai toujours le sentiment que d'autres, différents de moi, ont quelque part, des choses à m'apprendre.
Je ne me sens jamais, à priori, supérieur à quelqu'un, ni inférieur.
Pour moi, il y a pourtant une forme de supériorité qui est une porte ouverte au racisme : c'est celle ou je vais me sentir HUMAINEMENT supérieur à l'autre ( je n'ai pas ce sentiment ).
Et il y a une forme de supériorité qui n'y conduit pas forcément : celle qui s'exerce dans des domaines précis de l' intelligence. Par exemple, en communiquant avec l'autre, je verrais rapidement si je suis supérieur ou inférieur à lui, dans le degré de connaissance, de culture, dans la capacité à m'exprimer, dans la vivacité d'esprit ...etc
Et pour moi cela n'entrainera aucun ressentiment particulier puisque je sais que l'autre à des choses à m'apprendre,et moi aussi je peux lui apprendre d'autres choses et malgré cela, je reste humainement son égal.
Oui moi je pense en être capable parce que j'ai toujours le sentiment que d'autres, différents de moi, ont quelque part, des choses à m'apprendre.
Je ne me sens jamais, à priori, supérieur à quelqu'un, ni inférieur.
Pour moi, il y a pourtant une forme de supériorité qui est une porte ouverte au racisme : c'est celle ou je vais me sentir HUMAINEMENT supérieur à l'autre ( je n'ai pas ce sentiment ).
Et il y a une forme de supériorité qui n'y conduit pas forcément : celle qui s'exerce dans des domaines précis de l' intelligence. Par exemple, en communiquant avec l'autre, je verrais rapidement si je suis supérieur ou inférieur à lui, dans le degré de connaissance, de culture, dans la capacité à m'exprimer, dans la vivacité d'esprit ...etc
Et pour moi cela n'entrainera aucun ressentiment particulier puisque je sais que l'autre à des choses à m'apprendre,et moi aussi je peux lui apprendre d'autres choses et malgré cela, je reste humainement son égal.
Re: Biologie et racisme
bergame a écrit:Donc : Le racisme, c'est-à-dire le phénomène d'exclusion de l'Autre et de conflit avec l'Autre sur la seule base de la reconnaissance d'une différence de traits raciaux, ethniques, culturels... ça n'existe pas.
Sur quelle base alors ?
et tu réponds
bergame a écrit:Dont les véritables causes seront alors bien plus certainement à chercher du côté d'autres motifs, comme des intérêts économiques ou politiques.
Voila qui me change des disfonctionnements cérébraux.
Si chacun y va des véritables causes du racisme qui n'existe pas on n'est pas rentré.
Pourquoi n'y intègrerait- on pas la grâce et/ou la prédestination ?
Origne versus St Augustin
Question et réponse selon l'époque.
Dernière édition par hks le Mer 10 Avr 2024 - 23:07, édité 1 fois
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Biologie et racisme
hks a écrit:Mais c'est tout à fait ce que je suggère. Assis sur un trône ils se foutent pas mal du trône.Victor a écrit:Il y a aussi certains matérialistes autoproclamés ou pas qui se foutent pas mal de la métaphysique ...
on est au dela de ce que disait WhiteheadIls ignorent la question de cette ancienne opposition.Whitehead a écrit:« chaque scientifique, afin de préserver sa réputation, doit dire qu'il déteste la métaphysique. Ce qu'il veut dire par là, c'est qu'il déteste voir sa métaphysique se faire critiquer »
(pas tous ...quand même .. car c'est plus le fait des amateurs de sciences)
En revanche on voit apparaitre des questions sur l'Ethique.(ah là ça coince un peu !)
Mais sur les conditions de possibilité de la pensée en général et donc de la pensée scientifique en particulier, aucune question.
C'est l'anneau de Moebius
On la connaît, la dispute entre Diogène et Platon, entre Nietzsche et Heidegger, entre Camus et Sartre, entre etc. et etc. ...
Chacun s'en rappelleras à sa prochaine visite à l'hôpital.
Chacun aura alors le choix entre les uns et les autres, et on verra s'il se soucie vraiment de métaphysique.
Et chacun pourra aussi constater si l'éthique lui parle comme se parlent entre eux ceux qui pratique l'art du bridge entre gens bien élevés.
.
Saint-Ex- Digressi(f/ve)
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Re: Biologie et racisme
hks a écrit:bergame a écrit:Donc : Le racisme, c'est-à-dire le phénomène d'exclusion de l'Autre et de conflit avec l'Autre sur la seule base de la reconnaissance d'une différence de traits raciaux, ethniques, culturels... ça n'existe pas.
Sur quelle base alors ?
et tu répondsbergame a écrit:Dont les véritables causes seront alors bien plus certainement à chercher du côté d'autres motifs, comme des intérêts économiques ou politiques.
Là dessus , Bergame me semble avoir raison.
Le racisme n'est qu'une différenciation comme une autre ( bossu, femme, homo, nain ...) Les processus d'exclusion du groupe n'apparaissent que lors de stress dans le groupe ....Le stress est en général lié aux besoins essentiels, vitaux.
Les rétroactions agressives du groupe ont besoin d' exutoire lorsqu il se sent agressé. L'agression peut entre exogène ou endogène. Il faut à l'individu des raisons plausibles pour agir contre une agression ...Le différent sera ce qui perturbe l'ordre des choses.
Kercos- Digressi(f/ve)
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Re: Biologie et racisme
Il est évidemment possible que des gens voient des différences sans les mépriser. Mais le fait qu'il existe des gens non racistes n'implique pas que tout le monde est non raciste. Car malheureusement, il existe des gens racistes : des gens qui traitent défavorablement autrui sur base de son groupe ethnique.Bergame a écrit:Et si oui -parce que tu vas avoir le sentiment que je te fais répéter, tu as déjà répondu "oui" précédemment à ces questions- envisages-tu bien la possibilité que "les gens" en général font de même ? Que "les gens", bien sûr, voient bien eux aussi des différences aussi manifestes que des différences morphologiques telle que la couleur de peau, mais sans pour autant se mépriser ni nécessairement entrer en conflit les uns avec les autres ?
Je comprends ton idée, mais le raisonnement est faux : le simple fait qu'une condition X (le racisme) ne soit pas suffisante pour causer Y (le conflit) n'implique pas que X ne se produit jamais. Par exemple, la pluie (X) ne suffit pas pour causer une inondation (Y), mais on ne va pas conclure qu'il n'y a jamais de pluie en cas d'inondation...Bergame a écrit:Donc : Le racisme, c'est-à-dire le phénomène d'exclusion de l'Autre et de conflit avec l'Autre sur la seule base de la reconnaissance d'une différence de traits raciaux, ethniques, culturels... ça n'existe pas. Parce que la reconnaissance de la différence, y compris raciale, n'est jamais suffisante à elle seule pour engendrer l'exclusion et le conflit.
Le racisme, c'est le traitement défavorable imposé à une personne sur base de son origine ethnique ou culturelle. Ce traitement, en pratique, est d'ordre économique, politique, etc., mais ça n'enlève en rien son caractère raciste.Bergame a écrit:En revanche, elle peut être mobilisée, oui, au sein de doctrines idéologiques, afin de justifier le conflit. Dont les véritables causes seront alors bien plus certainement à chercher du côté d'autres motifs, comme des intérêts économiques ou politiques.
Mmmmh ?
Par exemple, si je suis propriétaire et que je mets en location un appartement, le fait que je refuse systématiquement de le donner à un candidat d'une ethnie X parce que je méprise cette ethnie est un acte raciste. Même si, ici, il y a un intérêt économique clair : la location d'un appartement.
Ce n'est pas parce que beaucoup de conflits ont une dimension économique, politique ou autre, que leur dimension raciste cesse d'exister.
Invité- Invité
Re: Biologie et racisme
.bergame tu réitères que
Privé des autes "bases" : économique, politique, difficultés matérielles de la survie, voir conflits armé
Tu soutiens qu' ALORS IL N'Y A PAS DE RACISME.
car la reconnaissance d'une différence de traits raciaux, ethniques, culturels. c'est insuffisant à causer le racisme.
D 'où la nécessité des autres bases.
la seule reconnaissance de traits raciaux, ethniques, culturel a pour toi, certes, un effet mais de surface.et secondaire. (fin de la thèse)
….....................................................................................
Si je me penche sur cette effet secondaire d'une cause secondaire
Tu me dis que cette reconnaissance de la différence, après tout, peut avoir des effets
mais effet de racisme ou bien de bienveillance.
A la pointe de toutes ces causes il y a donc parfois effet de racisme
Que ces causes secondaires produisent le racisme ou bien la bienveillance conduit à penser qu'il y a une cause spécifique qui cause le racisme.
C'est très simple comme raisonnement.
Une tuile me tombe sur la tête... il y a maintes causes qui font tomber les tuiles, mais une spécifique qui est que je me trouve au mauvais endroit.
La cause spécifique est peut être une cause incidentielle, mais une cause réellement efficiente du racisme.
…................................
Alors pourquoi dans un mêmes contexte economico politique certains individus deviennent -ils racistes et d'autres non ?
Pourquoi lors de l'affaire Dreyfus la fièvre antisémite n'a telle pas touché tout le monde ?
N'était- ce pas une maladie spécifique ?
Tu irais jusqu à en faire une maladie ordinaire de corps politico économique déficient.
Ce qui me laisse sceptique.
Le racisme, c'est-à-dire le phénomène d'exclusion de l'Autre et de conflit avec l'Autre sur la seule base de la reconnaissance d'une différence de traits raciaux, ethniques, culturels... ça n'existe pas.
Privé des autes "bases" : économique, politique, difficultés matérielles de la survie, voir conflits armé
Tu soutiens qu' ALORS IL N'Y A PAS DE RACISME.
car la reconnaissance d'une différence de traits raciaux, ethniques, culturels. c'est insuffisant à causer le racisme.
D 'où la nécessité des autres bases.
la seule reconnaissance de traits raciaux, ethniques, culturel a pour toi, certes, un effet mais de surface.et secondaire. (fin de la thèse)
….....................................................................................
Si je me penche sur cette effet secondaire d'une cause secondaire
Tu me dis que cette reconnaissance de la différence, après tout, peut avoir des effets
mais effet de racisme ou bien de bienveillance.
A la pointe de toutes ces causes il y a donc parfois effet de racisme
Que ces causes secondaires produisent le racisme ou bien la bienveillance conduit à penser qu'il y a une cause spécifique qui cause le racisme.
C'est très simple comme raisonnement.
Une tuile me tombe sur la tête... il y a maintes causes qui font tomber les tuiles, mais une spécifique qui est que je me trouve au mauvais endroit.
La cause spécifique est peut être une cause incidentielle, mais une cause réellement efficiente du racisme.
…................................
Alors pourquoi dans un mêmes contexte economico politique certains individus deviennent -ils racistes et d'autres non ?
Pourquoi lors de l'affaire Dreyfus la fièvre antisémite n'a telle pas touché tout le monde ?
N'était- ce pas une maladie spécifique ?
Tu irais jusqu à en faire une maladie ordinaire de corps politico économique déficient.
Ce qui me laisse sceptique.
hks- Digressi(f/ve)
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Localisation : Hauts de Seine
Date d'inscription : 04/10/2007
Re: Biologie et racisme
je te concéde qu'il y a une hiérarchie des soucis.Victor a écrit:Chacun s'en rappelleras à sa prochaine visite à l'hôpital.
Chacun aura alors le choix entre les uns et les autres, et on verra s'il se soucie vraiment de métaphysique.
A tout moment de l'existence sa hiérarchie des importances
Mais il n'y a pas une hiérarchie fixe immuable des intéressements.
La hiérarchie est variable .
Quand un nietzschéen ramènera son intérêt à la santé ou aux impératifs du corps, il aura de très bonnes raison, ce faisant pourquoi délaisserait- il le niveau de l'intelligence des choses ?
Tu me montres bien que ce niveau ne t'est pas indifférent.
hks- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 12514
Localisation : Hauts de Seine
Date d'inscription : 04/10/2007
Re: Biologie et racisme
Bergame a écrit:
Donc : Le racisme, c'est-à-dire le phénomène d'exclusion de l'Autre et de conflit avec l'Autre sur la seule base de la reconnaissance d'une différence de traits raciaux, ethniques, culturels... ça n'existe pas. Parce que la reconnaissance de la différence, y compris raciale, n'est jamais suffisante à elle seule pour engendrer l'exclusion et le conflit. En revanche, elle peut être mobilisée, oui, au sein de doctrines idéologiques, afin de justifier le conflit. Dont les véritables causes seront alors bien plus certainement à chercher du côté d'autres motifs, comme des intérêts économiques ou politiques.
Mmmmh ?
D'après toi on peut donc mobiliser une chose qui n'existe pas ...Tu es vraiment trop fort, au-delà de la science et de la philosophie nous voila dans le royaume des magiciens. Génial ... Quel argument puissant! Quelle rhétorique!
Dernière édition par baptiste le Jeu 11 Avr 2024 - 8:32, édité 1 fois
baptiste- Digressi(f/ve)
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Re: Biologie et racisme
hks a écrit:Oui bon c'est exactement ce que je pense et en plus ce que je dis.baptiste a écrit:J'ai une réponse que tu n'aimeras pas. Lorsqu'un événement surprend notre cerveau, les zones impliquées dans les émotions sont activées avant celles impliquées dans la réflexion.
.......................
il y a donc méprise constante de ta part sur ce que je dis.
Et bien non, ce n’est pas moi qui me trompe mais toi et nous ne disons pas la même chose. Il y a à la base de ce que je dis un constat empirique, le constat expérimental ne va pas au-delà de l’empirisme. Le constat empirique reste ce qu’il est, il n’est contestable qu’empiriquement et ne confirme ni n’infirme aucune hypothèse rationnelle postulée au-delà du constat celle ci devront, elles aussi, être vérifiées. Mais ce constat empirique n’autorise aucune affirmation en ce qui concerne la métaphysique. Si un fait empirique invite à la réflexion au-delà de l’observation, il convient de garder les deux dans des sphères différentes.
Tu affirmes que selon ton intuition et sans « garde fou » il existe telle ou telle chose de la même manière, selon mon intuition, je pourrais affirmer l’inverse de ce que tu dis, c’est la loi du genre. C’est ce que tu aimes, surtout ne jamais conclure pour pouvoir « palabrer » à l’infini. Toute réponse plus ou moins assurée est hautement contestable de ton point de vue car elle risque mettre fin au plaisir de discourir.
baptiste- Digressi(f/ve)
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