Reconnaissance de la valeur chez les primates
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Re: Reconnaissance de la valeur chez les primates
kercoz a écrit:Pour aider à une approche plus objective du coté "sombre" de K.Lorenz. ....ou pour ceux qui aiment faire les poubelles de l' histoire:
https://www.lespetitsdebrouillardsgrandouest.org/konrad-lorenz-et-le-national-socialisme-de-la-controverse-a-lhistoire-des-sciences/
Merci pour le lien, « Le danger pour le scientifique, c’est de ne pas mesurer les limites de sa science, donc de sa connaissance. C’est de mêler ce qu’il croit et ce qu’il sait. Et surtout c’est la certitude d’avoir raison”. Je relève cette citation du généticien François Jacob, effectivement Lorentz n’est pas généticien mais prétend fonder son racisme dans des considérations qui relèvent d’abord de la génétique.
Une fois de plus on voit que la question des implications sociales ou éthiques doivent être distinguées de la question épistémique, je rappelle tout de même que ce sont les travaux des biologistes et particulièrement des généticiens qui ont montré l’inanité cognitive de toute considération raciale mais que par ailleurs cette connaissance n’a pas mis fin au racisme, preuve s’il en fallait encore que le racisme comme beaucoup "d'ismes" ne se nourrissent ni de science ni de raison mais simplement d’opinions.
On peut, sans aucun esprit polémique, étendre cette remarque en s’interrogeant sur tous les modes de compromission avec les totalitarismes de tous ceux, et ils furent nombreux, qui détenaient une parcelle du pouvoir intellectuel, je pense aussi dans le même ordre d’idée à un M.H qui n’est pas historien mais fonde son antisémitisme dans une prétendue théorie historiée, mais ils sont tellement nombreux qu'en faire une liste exhaustive semble impossible.
baptiste- Digressi(f/ve)
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Re: Reconnaissance de la valeur chez les primates
baptiste a écrit:
Une fois de plus on voit que la question des implications sociales ou éthiques doivent être distinguées de la question épistémique, je rappelle tout de même que ce sont les travaux des biologistes et particulièrement des généticiens qui ont montré l’inanité cognitive de toute considération raciale mais que par ailleurs cette connaissance n’a pas mis fin au racisme, preuve s’il en fallait encore que le racisme comme beaucoup "d'ismes" ne se nourrissent ni de science ni de raison mais simplement d’opinions.
Les noms de tribus archaïques signifient pratiquement tous "hommes". Ce qui est exclusif et montre le caractère endogamique de chaque culture. L'argument génétique a toujours été un prétexte justifiant l'agressivité systémique entre groupes. Défendre, en tant qu'altérité nécessaire la nécessité de l' intolérance, comme le fait Zyzek, est actuellement inaccessible même à pas mal d'intellectuels, comme le montre ta citation de Bourdieu sur un autre fil. C'est pourtant une hypothèse structuraliste qui se défend et se défend même assez aisément.
https://editions.flammarion.com/plaidoyer-en-faveur-de-l-intolerance/9782081205000
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Reconnaissance de la valeur chez les primates
kercoz a écrit:baptiste a écrit:
Une fois de plus on voit que la question des implications sociales ou éthiques doivent être distinguées de la question épistémique, je rappelle tout de même que ce sont les travaux des biologistes et particulièrement des généticiens qui ont montré l’inanité cognitive de toute considération raciale mais que par ailleurs cette connaissance n’a pas mis fin au racisme, preuve s’il en fallait encore que le racisme comme beaucoup "d'ismes" ne se nourrissent ni de science ni de raison mais simplement d’opinions.
Les noms de tribus archaïques signifient pratiquement tous "hommes". Ce qui est exclusif et montre le caractère endogamique de chaque culture. L'argument génétique a toujours été un prétexte justifiant l'agressivité systémique entre groupes. Défendre, en tant qu'altérité nécessaire la nécessité de l' intolérance, comme le fait Zyzek, est actuellement inaccessible même à pas mal d'intellectuels, comme le montre ta citation de Bourdieu sur un autre fil. C'est pourtant une hypothèse structuraliste qui se défend et se défend même assez aisément.
https://editions.flammarion.com/plaidoyer-en-faveur-de-l-intolerance/9782081205000
Possiblement, la question qui me préoccupe est plutôt la distinction nécessaire entre ce qui relève de la connaissance, du savoir ou de la simple de l'opinion. Je ne suis pas sûr que le mot nécessité soit bien choisi. Le fait qu'il existe des prédispositions d'ordre physiologique ne peut pas être assimilé pour autant à une nécessité.
baptiste- Digressi(f/ve)
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Re: Reconnaissance de la valeur chez les primates
Ke(coz a écrit:Les noms de tribus archaïques signifient pratiquement tous "hommes". Ce qui est exclusif et montre le caractère endogamique de chaque culture. L'argument génétique a toujours été un prétexte justifiant l'agressivité systémique entre groupes. Défendre, en tant qu'altérité nécessaire la nécessité de l' intolérance, comme le fait Zyzek, est actuellement inaccessible même à pas mal d'intellectuels, comme le montre ta citation de Bourdieu sur un autre fil. C'est pourtant une hypothèse structuraliste qui se défend et se défend même assez aisément.
https://editions.flammarion.com/plaidoyer-en-faveur-de-l-intolerance/9782081205000
baptiste a écrit:Possiblement, la question qui me préoccupe est plutôt la distinction nécessaire entre ce qui relève de la connaissance, du savoir ou de la simple de l'opinion. Je ne suis pas sûr que le mot nécessité soit bien choisi. Le fait qu'il existe des prédispositions d'ordre physiologique ne peut pas être assimilé pour autant à une nécessité.
Le problème que tu poses (la nécessité) est celui de la possibilité de sortie du modèle éthologique en usage pour toute espèce vivante. L'historique nous montre que cette possibilité existe (on peut survivre à Dachau ou dans un bureau de fonctionnaire)........ La question serait "dans quelle mesure " peut on sortir de ce modèle, avec quels traumatismes ? Et dans quelle mesure, l' individu s'éloigne t il de son modèle optimisé ordinaire ?
C'est en réalité, un problème structurel. Ethologiquement parlant, nous sommes formatés pour "fonctionner" dans un groupe de 50 à 100 individus. Le modèle actuel ( gigantisme, individuation, hypertrophie du groupe) est nécessaire au gain de productivité. Ce modèle induit des conséquences que l' on commence à ressentir, des rétroactions tardives (réchauffements, pollutions, épidémies ...)
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Reconnaissance de la valeur chez les primates
kercoz a écrit:(on peut survivre à Dachau ou dans un bureau de fonctionnaire)........ La question serait "dans quelle mesure " peut on sortir de ce modèle, avec quels traumatismes ?
bien mal formulé.
Comment s'explique alors le néolithique. Si nous étions "formattés".kercoz a écrit:Ce n'est pas sortir de Dachau qui est un traumatisme.
Ethologiquement parlant, nous sommes formatés pour "fonctionner" dans un groupe de 50 à 100 individus.
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Reconnaissance de la valeur chez les primates
hks a écrit:kercoz a écrit:(on peut survivre à Dachau ou dans un bureau de fonctionnaire)........ La question serait "dans quelle mesure " peut on sortir de ce modèle, avec quels traumatismes ?
bien mal formulé.Comment s'explique alors le néolithique. Si nous étions "formattés".kercoz a écrit:Ce n'est pas sortir de Dachau qui est un traumatisme.
Ethologiquement parlant, nous sommes formatés pour "fonctionner" dans un groupe de 50 à 100 individus.
Je ne comprends pas ta réponse. Tu m'attribue une phrase que je n'ai pas écrite. Ce que je voudrais dire c'est que sortir du modèle éthologique semble possible mais pas forcément sans traumatisme et sans réduction de l' individu. Par exemple, rien ne prouve que le modèle consumériste actuel (du moins pré-covid) ne nous transforme pas en zombi, ou en 1/2 individus, au regard d'un individu humain théorique optimisé (position éthologique).
Pour le néolithique, c'est déja une période historique qui entamait ( en qqs rares endroits, comme Ur ou l' Egypte, ...etc) une déstructuration du modèle archaïque. Cette période est, en fait tres récente au regard de la période ( qui comprend la période pré-homminidé socialisée ), qui a participer à rigidifier notre modèle. L'exemple des espèces "domestiquées" montre la possibilité de "casser" cette rigidité, même de façon génétique apparemment, comme le mouton , le porc , la vache ou la poule ....mais peut on éviter de s'interroger sur les conséquences pour l'entité modifiée ?
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Reconnaissance de la valeur chez les primates
ça tu l'as écrit. En revanche il m'a fallu remettre les bons "quote" au bon endroitKercoz a écrit:L'historique nous montre que cette possibilité existe (on peut survivre à Dachau ou dans un bureau de fonctionnaire)........ La question serait "dans quelle mesure " peut on sortir de ce modèle, avec quels traumatismes ?
parce que tu attribuais à baptiste ce que toi tu avais écrit.
Tu cites de façon approximative.
je ne fais pas une histoire avec Dachau, je dis que tu t'es mal exprimé.
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Reconnaissance de la valeur chez les primates
hks a écrit:
Comment s'explique alors le néolithique. Si nous étions "formattés".
Pour répondre à ta question, je suis obligé de réitérer une proposition que j'ai déja faite: Les bifurcations culturelles débutent au néolithique et semblent être des invariants sur la planète. Si l' on admet que ces bifurcations répondent à une nécessité systémique, on ne peut trouver que proposer le besoin d'altérités en terme d'évolution . Altérités génétiques justement disparues au néolithique.
Les concepts de cultures et de civilisation étant tres proches, on peut aussi, factuellement, constater que le processus échoue de façon systémique (nous savons dorénavant que les civilisations sont mortelles/ Valéry).
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Reconnaissance de la valeur chez les primates
kercoz a écrit:Altérités génétiques justement disparues au néolithique.
Est- ce que tu peux étayer scientifiquement cette affirmation?
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Reconnaissance de la valeur chez les primates
hks a écrit:kercoz a écrit:Altérités génétiques justement disparues au néolithique.
Est- ce que tu peux étayer scientifiquement cette affirmation?
Ca me semble une évidence. Je suis bien sur infoutu de retrouver le crobar de la pyramide des "branches" de JJHublin (voir ses cours du collège de France), mais sur gogol on trouve des tas de ref:
https://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/10/19/19317-lhomme-continue-t-il-evoluer
"""Interactions entre gènes et culture
La question de savoir si la sélection naturelle s'applique seulement aux individus ou s'il existe une sélection au niveau des groupes est l'objet d'un débat passionné entre spécialistes. Chez les hommes, la culture n'a pas été seulement un moyen d'adaptation, mais aussi une façon pour les groupes de se différencier. On s'est toujours uni plus volontiers avec ses semblables. Et ceux qui étaient différents et parlaient une autre langue ont longtemps été rejetés, voire combattus. Il en a résulté de complexes interactions entre gènes et cultures au cours de l'expansion de notre espèce."""
""""Au final, il y a 50 000 ans, quelques groupes d'Homo sapiens ont quitté leur zone d'origine, en Afrique, pour coloniser l'Eurasie, l'Australie, et les Amériques.
Ces hommes exploitaient la faune et la flore de façon toujours plus efficace. Ils présentaient sans doute aussi de nouvelles formes d'organisation sociale. Partout où ils les ont rencontrés, ils ont remplacé des groupes humains archaïques, comme les néandertaliens en Europe. Ils sont ainsi devenus la première espèce humaine solitaire sur la planète.""""
Comme le Covid, au paléo, on trouve des dizaines de "variants", de taxons et l' on ne peut que remarquer la co-incidence entre la raréfaction des taxons compatibles avec la survenue des bifurcations culturelles .
Certes corrélation n'est pas forcément causalité, mais cette coïncidence ne peut être écartée d'emblée comme fortuite ....du moins de mon point de vue rationaliste-utilitariste.
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Reconnaissance de la valeur chez les primates
- Au moment de la révolution néolithique, le genre Homo ne compte plus qu'une espèce, la notre. Et coexistant avec H. sapiens, je vois Néandertal, l'homme de Denisova, l'homme de Florès, même si j'en oublie, on est loin de 10. Homo sapiens s'impose largement avant le néolithique.
- La révolution néolithique ne se produit pas partout en même temps.
- La première cause de différenciations biologiques puis culturelles au sein d'une même espèce, c'est l'environnement où se trouve cette espèce, qui donc s'adapte à celui-ci, du genre Homo ou pas. Ce qu'on retrouve aujourd'hui avec certaines espèces de grands singes, de cétacés.
- La révolution néolithique ne se produit pas partout en même temps.
- La première cause de différenciations biologiques puis culturelles au sein d'une même espèce, c'est l'environnement où se trouve cette espèce, qui donc s'adapte à celui-ci, du genre Homo ou pas. Ce qu'on retrouve aujourd'hui avec certaines espèces de grands singes, de cétacés.
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" Tout Étant produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique), a priori, et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libéré du Poêle) ". " Savoir guérit, forge. Et détruit tout ce qui doit l'être ", ou, équivalents, " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaître ", " Le progrès, c'est la liquidation du Sujet empirique, notoirement névrotique, par la connaissance ". " Il faut régresser et recommencer, en conscience ". Moi.
C'est à pas de colombes que les Déesses s'avancent.
neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: Reconnaissance de la valeur chez les primates
kercoz a écrit:Ca me semble une évidence.
Disparues quand ? Tel que tu le dis on à l'impression que c'est au néolithique que les différences disparaissentAltérités génétiques justement disparues au néolithique.
et puis tu cites
(Au final, il y a 50 000 ans, quelques groupes d'Homo sapiens ont quitté leur zone d'origine, en Afrique, pour coloniser l'Eurasie, l'Australie, et les Amériques.
Ces hommes exploitaient la faune et la flore de façon toujours plus efficace. Ils présentaient sans doute aussi de nouvelles formes d'organisation sociale. Partout où ils les ont rencontrés, ils ont remplacé des groupes humains archaïques, comme les néandertaliens en Europe. Ils sont ainsi devenus la première espèce humaine solitaire sur la planète.
or
je citeLe Néolithique débute au Proche-Orient
vers 8 500 ans av. J.-C. dans le Croissant fertile, et atteint la Grèce vers 6 500 ans av. J.-C.
Dernière édition par hks le Jeu 4 Fév 2021 - 13:55, édité 1 fois
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Reconnaissance de la valeur chez les primates
Un petit correctif : homo sapiens apparaît déjà en Afrique (attesté au Maroc, djebel Irhoud) il y a au moins 300.000 ans.
Coexistaient avec lui (source Sciences et Avenir Janvier-Mars 2021) :
un sapiens archaïque.
Néandertal
Heidelberg
Flores
Denisova
les derniers erectus
Naledi
Luzonensis
Il est fort probable qu'il en manque (non découverts encore) ou que certains fassent double usage (par exemple les deux derniers ?)
Ont disparu avant sapiens :
Homo georgicus
homo antecessor
homo habilis
homo ergaster
homo rudolfensis
homo habilis
Ne pas perdre de vue que tout ceci est probablement provisoire et que l'avenir apportera des correctifs.
J'ai quelques doutes là-dessus, ainsi que sur la disparition des grands fauves, car Sapiens était très peu nombreux (6 millions éparpillés sur toute la planète, moins que la population de Paris)
Coexistaient avec lui (source Sciences et Avenir Janvier-Mars 2021) :
un sapiens archaïque.
Néandertal
Heidelberg
Flores
Denisova
les derniers erectus
Naledi
Luzonensis
Il est fort probable qu'il en manque (non découverts encore) ou que certains fassent double usage (par exemple les deux derniers ?)
Ont disparu avant sapiens :
Homo georgicus
homo antecessor
homo habilis
homo ergaster
homo rudolfensis
homo habilis
Ne pas perdre de vue que tout ceci est probablement provisoire et que l'avenir apportera des correctifs.
Kerkoz a écrit:Partout où ils les ont rencontrés, ils ont remplacé des groupes humains archaïques
J'ai quelques doutes là-dessus, ainsi que sur la disparition des grands fauves, car Sapiens était très peu nombreux (6 millions éparpillés sur toute la planète, moins que la population de Paris)
jean tardieu- Digressi(f/ve)
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Re: Reconnaissance de la valeur chez les primates
jean tardieu a écrit:
Néandertal
Heidelberg
Flores
Denisova
les derniers erectus
Naledi
Luzonensis
Il est fort probable qu'il en manque (non découverts encore) ou que certains fassent double usage (par exemple les deux derniers ?)
Merci pour la recherche. Je ne connaissais pas les deux derniers. J'écarte le sapiens archaïque, je connais les fossiles d'Irhoud, eux-mêmes archaïques, sapiens a sa propre évolution.
jean tardieu a écrit:J'ai quelques doutes là-dessus, ainsi que sur la disparition des grands fauves, car Sapiens était très peu nombreux (6 millions éparpillés sur toute la planète, moins que la population de Paris).
Pour les disparitions des mégafaunes, dont superprédateurs, très très gros débat il y a une vingtaine d'années, c'était en fait du cas par cas selon la région du monde considérée :
- C'est la faute de sapiens.
- De changements climatiques.
- Ou les deux.
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C'est à pas de colombes que les Déesses s'avancent.
neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: Reconnaissance de la valeur chez les primates
hks a écrit:kercoz a écrit:Ca me semble une évidence.Disparues quand ? Tel que tu le dis on à l'impression que c'est au néolithique que les différences disparaissentAltérités génétiques justement disparues au néolithique.
Je n'avais pas vu ta réponse.
Je cite le néolithique pour donner un ordre d' idée. Le néolithique n'est pas apparu simultanément ...et pour discerner du paléo (900 000 ans), c'est un pb d' échelle et de modifications des comportements.
Avant la disparition des derniers taxons, la raréfaction de ces taxons a du déja exercer une pression sur une autre forme d'altérité...c'est pas un truc du genre o/1.
Un autre lien sur ce processus de réduction d'altérité spécifique:
https://www.franceculture.fr/conferences/museum-national-dhistoire-naturelle/lincroyable-decouverte-homo-luzonensis-une-nouvelle-espece-humaine
Il en parle vers 1H 04.
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Reconnaissance de la valeur chez les primates
le néolithique c'est l'apparition de l'agriculture.
Les chasseurs /cueilleurs nomades se sédentarisent dans l 'espace.
ce dont tu parles c'est de l'urbanisation.
L'une des plus anciennes agglomérations est celle de Jéricho : les premières constructions de pierre y sont datées d'environ 9 000 ans av. J.-C.
Les chasseurs /cueilleurs nomades se sédentarisent dans l 'espace.
ce dont tu parles c'est de l'urbanisation.
L'une des plus anciennes agglomérations est celle de Jéricho : les premières constructions de pierre y sont datées d'environ 9 000 ans av. J.-C.
Homo luzonensis. Cette découverte s’est faite lors de fouilles effectuées dans la grotte de Callao, située sur l’île de Luzon, au Nord des Philippines. Publiée le 11 avril 2019 par la revue Nature, l’étude des fossiles datés de 50 à 67 000 ans met en évidence une mosaïque de caractéristiques morphologiques singulière qui différencie Homo luzonensis des autres espèces du genre Homo
Je ne vois pas la relation entre la raréfaction des taxons et l'apparition de l'agriculture.kercoz a écrit:la raréfaction de ces taxons a du déjà exercer une pression sur une autre forme d'altérité...
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Reconnaissance de la valeur chez les primates
hks a écrit:le néolithique c'est l'apparition de l'agriculture.
Les chasseurs /cueilleurs nomades se sédentarisent dans l 'espace.
ce dont tu parles c'est de l'urbanisation.
L'une des plus anciennes agglomérations est celle de Jéricho : les premières constructions de pierre y sont datées d'environ 9 000 ans av. J.-C.
L' agriculture comme l' urbanisation ne sont pas les seules caractéristiques du néolithique. Pour l'agriculture, l' influence du lieu, de la latitude, de l'existence de l' hiver ( altérité)et de la nécessité de stocks joue un grand rôle sur la modification des comportements. Si tu regardes mon lien en entier (c'est long), il explique la raison des différences morphologiques du Luzonensis: le sud est asiatique est une surface ou le niveau de la mer a fluctué rapidement et fréquemment, en isolant provisoirement des groupes homo sur des territoires tres morcelés, en multipliant les taxons et probablement en boostant l' évolution de notre espèce.
Tu écris:
""""Je ne vois pas la relation entre la raréfaction des taxons et l'apparition de l'agriculture."""
Elle n'est pas directe. Il faut considérer la raréfaction des taxons comme la cause du développement d'altérités culturelles, avec possibilités de bifurcations civilisationnelles pour celles qui "réussissent". En terme de processus d'évolution itérative, il me semble que l'échange puis le commerce sont plus impliqués que l' agriculture. L' agriculture se référant plutôt à l'amélioration de l' autarcie du groupe, sans nécessairement impliquer le commerce.
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Reconnaissance de la valeur chez les primates
je ne comprends pas.kercoz a écrit:Il faut considérer la raréfaction des taxons comme la cause du développement d'altérités culturelles,
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Reconnaissance de la valeur chez les primates
hks a écrit:je ne comprends pas.kercoz a écrit:Il faut considérer la raréfaction des taxons comme la cause du développement d'altérités culturelles,
Tu cherches ou réclames une corrélation entre la raréfaction des taxons (altérité spécifique) et l' agriculture. Elle n'est pas directe, elle peut même être fortuite. Mon hypothèse serait, par exemple que l' altérité spécifique absente, booste l' altérité culturelle, ...et que, pour ce faire, elle fait évoluer le cognitif de l' individu. Cette évolution cognitive pouvant l' inciter à développer l' agriculture.
Ce que je veux surligner, c'est l'importance des 2 faits : moindre variété de taxons = développement d'altérités culturelles qui pourront proposer une hybridation adaptative.
L' altérité est primordiale pour l' évolution. Les individus présentent des divergences génétiques, la reproduction sexuée est une hybridation retreinte, l'hybridation entre taxons est un stade supérieur de cette altérité.
L' altérité culturelle semble un "joker" désespéré parce que trop bref . L. Strauss dit que le processus épuise sa resource en l'utilisant. La globalisation culturelle de l'humanité ne peut que la condamner.
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Reconnaissance de la valeur chez les primates
excusez-moi kerkoz, mais c'est quoi, un "taxon" ?
denis_h- Digressi(f/ve)
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Re: Reconnaissance de la valeur chez les primates
La disparition effective de certains taxons peut poser problème aujourd'hui mais la génétique est en train de créer (d'inventer) des espèces ou variétés nouvelles. Elles pourraient même foisonner d'ici peu.
jean tardieu- Digressi(f/ve)
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Re: Reconnaissance de la valeur chez les primates
c'est bien le coeur de ta doctrine.kercoz a écrit:Mon hypothèse serait, par exemple que l' altérité spécifique absente, booste l'altérité culturelle, .
Parce que tu finalises l'évolution.
Elle doit s'offrir des hybridations parce
qu'elle doit s'adapter.
Si on constate une variabilité (génétique) avec ensuite une sélection naturelle, c'est très différent d'un devoir s'adapter.
(devoir sous peine de mort (extinction), mais les espèces animales ignorent cette menace)
tu dis ainsi que L' altérité est primordiale pour l'évolution.
Je pense que la variabilité génétique est indispensable.
La variation est viable ou pas.
c est un peu excessif mais admettons.jercoz a écrit:la reproduction sexuée est une hybridation retreinte,
1)Est-ce que les variations génétiques se font par la reproduction sexuée ?
2)Par hybridation, il apparait des individus hybrides, certes, (quand cela est possible) mais il n'est pas certain qu'ils soient PLUS évolués. Ni que le mélange des gènes ait produit des variations génétiques.
Qu'est- ce qui est plus "évolué"
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Reconnaissance de la valeur chez les primates
De taxonomie : Utilisé par JJHublin et d'autres pour désigner des variantes de l' espèce dominante, des sous espèces qui développent des caractéristiques leur permettant d' occuper une niche sans trop entrer en concurrence avec l' espèce initiale, mais pouvant concurrencer d'autres espèces. Ces taxons doivent conserver un degré de compatibilité de reproduction avec l' espèce voisine.denis_h a écrit:excusez-moi kerkoz, mais c'est quoi, un "taxon" ?
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Reconnaissance de la valeur chez les primates
hks a écrit:c'est bien le coeur de ta doctrine.kercoz a écrit:Mon hypothèse serait, par exemple que l' altérité spécifique absente, booste l'altérité culturelle, .
Parce que tu finalises l'évolution.
Elle doit s'offrir des hybridations parce
qu'elle doit s'adapter.c est un peu excessif mais admettons.jercoz a écrit:la reproduction sexuée est une hybridation retreinte,
:
Le seul finalisme que j'admets c'est la néguentropie qui s'oppose à l'entropie....au bout du bout des causalités. C'est là une "force" que l' on peut assimiler à une énergie vitale. Le seul mystère.
La reproduction sexuée a succédé à la parthénogenèse, la scissiparité qui avait l' inconvénient de faire des clones sans variabilité génétique.
Je n'ai pas de doctrine, c'est juste une hypothèse que je propose parce que je ne l'ai pas vu proposée, mais je n'ai pas tout lu.
Il me semble que tu vois un finalisme là ou je n'en n'ai pas besoin ....comme disait l'autre.:
"""Elle doit s'offrir des hybridations parce
qu'elle doit s'adapter."""
Elle ne "doit" rien s'"offrir"...Juste qu'un processus ou système trop parfait ne survit pas, seuls ceux qui offrent une gamme de production (d'erreurs) assez étendue aura une production adaptée à une conjoncture variable non prévue. A la limite c'est juste un problème de statistiques.
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Reconnaissance de la valeur chez les primates
kercoz a écrit:Elle n'est pas directe. Il faut considérer la raréfaction des taxons comme la cause du développement d'altérités culturelles, ...hks a écrit:Je ne vois pas la relation entre la raréfaction des taxons et l'apparition de l'agriculture.
Oui pour hks, non pour kercoz. Quand la révolution néolithique se produit cela fait des milliers d'années qu'il n'y a plus d'autres espèce du genre Homo que la notre (et même si ce n'était pas le cas, c'était ultra-résiduel, la fin des haricots pour eux, bien avant la dite révolution). Les altérités morphologiques et culturelles au sein de notre propre espèce apparaissent quand des populations humaines s'installent durablement et pour cette unique raison.
J'ai dit que sapiens avait sa propre évolution, exemples. Un Homo sapiens archaïque arrive sur une grande ile, isolé, il s'adapte, évolue, morphologiquement et culturellement, ça donne l'homme de Luçon et celui de Florès. Pas de bol, Homo sapiens, qui a continué d'évoluer ailleurs repointe son nez, et il élimine (écologiquement) ces sous espèces locales moins performantes. Depuis son apparition, il y a environ 300 000 ans, Homo sapiens n'a jamais cessé d'évoluer, avec donc compétition inter et intra spécifique. Aucune race présente sur Terre aujourd'hui n'a plus de 50 000 ans (c'est les aborigènes d'Australie).
Je souligne :
kercoz a écrit:Ce que je veux surligner, c'est l'importance des 2 faits : 1 - moindre variété de taxons = développement d'altérités culturelles qui pourront proposer une hybridation adaptative.
2 - L'altérité est primordiale pour l'évolution. Les individus présentent des divergences génétiques, 3 -la reproduction sexuée est une hybridation restreinte, 4 - l'hybridation entre taxons est un stade supérieur de cette altérité.
1 - Voir ci dessus.
2 - Quelle altérité, ça sort d'où cette affirmation péremptoire ?
3 - La reproduction sexuée au sein d'une même espèce n'est pas une hybridation. Le brassage de gènes qui caractérise la reproduction sexuée est largement suffisant, c'est tout son intérêt.
4 - L'hybridation entre espèces différentes, quand elle est possible, est toujours un phénomène marginal et récessif, ces produits disparaissent, se refondent dans les deux populations initiales (même si celles-ci conservent quelques gènes hérités de ces hybridations, c'est le cas des blancs avec Neandertal). On n'a jamais vu une espèce nouvelle issue d'une hybridation perdurer en nature. Pour mémoire, la fécondité des hybrides chez les mammifères est extrêmement dégradée.
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" Tout Étant produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique), a priori, et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libéré du Poêle) ". " Savoir guérit, forge. Et détruit tout ce qui doit l'être ", ou, équivalents, " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaître ", " Le progrès, c'est la liquidation du Sujet empirique, notoirement névrotique, par la connaissance ". " Il faut régresser et recommencer, en conscience ". Moi.
C'est à pas de colombes que les Déesses s'avancent.
neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: Reconnaissance de la valeur chez les primates
Certes ce n'est pas une hybridation.neopilina a écrit:3 - La reproduction sexuée au sein d'une même espèce n'est pas une hybridation. Le brassage de gènes qui caractérise la reproduction sexuée est largement suffisant, c'est tout son intérêt.
mais je tiens à reformuler un point de vue que j'ai rencontré, les variations au niveau des gènes ne sont pas nécessairement attribuables à la reproduction sexuées.
Elles se transmettent par la reproduction sexuée ( évidemment) mais peuvent survenir pendant la vie de l'organisme.
dans l'article de wikipedia (très long) je relève cette courte notation
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mutation_(g%C3%A9n%C3%A9tique)
2 petites phrases sur la principale source de diversité génétique, moteurs de l'évolutionwikipedia a écrit:Les mutations spontanées, généralement rares et aléatoires, constituent donc la principale source de diversité génétique, moteurs de l'évolution. Les causes des mutations spontanées sont inconnues.
ah bon
hks- Digressi(f/ve)
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