Apologie de la science
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Re: Apologie de la science
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À neopilina, exclusivement, le petit video précédent que je replace ici pour qu'il constate que l'Être ou l'être du Sujet ou du sujet fait bien partie de l'étude du scientifique-philosophe émergé du monde depuis que la philosophie matérialiste antique s'est mise à renaître de ses cendres millénaires, et pour qu'il constate qu'une solide passerelle existe bien entre la science et la philosophie.
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À neopilina, exclusivement, le petit video précédent que je replace ici pour qu'il constate que l'Être ou l'être du Sujet ou du sujet fait bien partie de l'étude du scientifique-philosophe émergé du monde depuis que la philosophie matérialiste antique s'est mise à renaître de ses cendres millénaires, et pour qu'il constate qu'une solide passerelle existe bien entre la science et la philosophie.
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Emmanuel- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 05/08/2018
Re: Apologie de la science
Crosswind a écrit:Cette volonté, chez toi, de séparer philosophie et science n'est pas motivée, ...
Sauf qu'elle a été motivée avant ton inscription sur ce forum, qu'elle a été répétée et l'est encore régulièrement : la différence fondamentale, épistémologique, ontologique, entre être, sens, étant, qui fonde le domaine de la science, et Être, Sens, Etant, qui fonde le domaine de la philosophie (i.e. éthologie, sciences humaines et philosophie) : deux domaines parce qu'ils traitent de choses de nature différente en raison de la dite différence.
Crosswind a écrit:Oui, pourquoi alors que la philosophie, par nature, englobe la totalité des activité humaines, ...
Non : chimie, etc. et il y en a quelques wagons.
Crosswind a écrit:Tout d'abord, et cela rejoint la précédente réponse que je t'ai faite, tu préjuges du réel (le Sujet vivant, etc.), de sorte que ce réel, pour toi, ne peut que se soustraire à toute analyse philosophique.
Rien de réel, d'existant, ne peut se soustraire aux investigations de la connaissance. On ne peut pas, a priori, décréter que c'est impossible, donc on essaye. Une partie du réel définie par la distinction re-donnée ci-dessus ressort, fonde, l'investigation philosophique : à la science, l'être, le sens, à la philosophie, l'Être, le Sens.
Crosswind a écrit:Affirmer qu'il y a de la matière est une affirmation ontologique que la science se permet de faire.
1 - Ce n'est pas une affirmation ontologique, mais scientifique, la science ne fait pas d'ontologie.
2 - Et la science a bien raison de se le permettre : c'est ce qu'on attend d'elle. Et elle fait ses preuves : elle dit ce qu'est du bois et ce qu'est du granit, et effectivement c'est la matière mais pas organisée de la même façon, etc. Si je ne prends pas les aciers préconisés pour un bâtiment, le dit bâtiment on se le prend sur la tête, etc.
Je souligne.
Crosswind a écrit:En réalité, les sciences pourraient largement se contenter d'abandonner les mots et ne plus travailler qu'avec des formules. Dans ce cas, il resterait alors le noeud extrême de l'épistémologie : ces formes logiques, qui permettent de prédire, nous donnent-elles une indication fiable d'un hypothétique réel indépendant ?
Les " disparus " des incendies de Californie sont passés à 1 500.
Je souligne :
Emmanuel a écrit:Je me demande si tu vois où ne vois pas dans une bonne partie de ta pensée ce qui construit la passerelle la plus solide entre une philosophie et une science, passerelle construite au dessus du gouffre que tu vois par ailleurs définitivement séparer la philosophie et la science.
Ce propos n'engage que toi. Je pratique les deux à un niveau qui me semble correct, et quant aux rapports qu'elles peuvent entretenir il m'apparaît évident qu'ils se porteront au mieux quand justement chacun des deux connaîtra bien les frontières des domaines qui les fondent. Frontières fondée par la dite différence.
Bien sur que la genèse d'Être, de Sens, par le Sujet comporte un volet scientifique (neurologique, physiologique, chimique, etc.), domaine de la science, du sens (" cet esprit subtil qui s'insinue partout dans la nature ", Leibniz). Mais ce n'est pas cette élucidation qui me dira pourquoi je suis hétérosexuel, pourquoi je dis bonjour à Bidule et pas à Machin, etc., puisque relevant du domaine du Sens en soi. Tu me parles de ce qui véhicule, je te parle de Ce qui est véhiculé.
Dernière édition par neopilina le Lun 19 Nov 2018 - 16:05, édité 1 fois
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" Tout Étant produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique), a priori, et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libéré du Poêle) ". " Savoir guérit, forge. Et détruit tout ce qui doit l'être ", ou, équivalents, " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaître ", " Le progrès, c'est la liquidation du Sujet empirique, notoirement névrotique, par la connaissance ". " Il faut régresser et recommencer, en conscience ". Moi.
C'est à pas de colombes que les Déesses s'avancent.
neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: Apologie de la science
neopilina a écrit:
Rien de réel, d'existant, ne peut se soustraire aux investigations de la connaissance. On ne peut pas, a priori, décréter que c'est impossible, donc on essaye.
Bien sûr, qu'on doit essayer. Qui dit le contraire?
neopilina a écrit:Crosswind a écrit:Affirmer qu'il y a de la matière est une affirmation ontologique que la science se permet de faire.
1 - Ce n'est pas une affirmation ontologique, mais scientifique, la science ne fait pas d'ontologie.
Pour le commun des mortels, si. Et je pense pour toi aussi, toi qui voit dans le "vivant" des Sujets. Va dire à un scientifique lambda que sa matière n'est qu'un mot posé sur des formules, et que cette matière n'est en rien de l'Etre mais de l'être. Tu vas être reçu à hauteur de tes espérances.
Neo, tu es un cas. D'un côté tu admets que les sciences ne s'occupent que de l'être (je traduis : niveau empirique), de l'autre tu avances sans honte croire en un Etre (réel indépendant) posé par les sciences : le/les Sujet(s) issu(s) du vivant.
Tu es paradoxal.
Crosswind- Digressi(f/ve)
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Re: Apologie de la science
Crosswind a écrit:Crosswind a écrit:neopilina a écrit:Affirmer qu'il y a de la matière est une affirmation ontologique que la science se permet de faire.
1 - Ce n'est pas une affirmation ontologique, mais scientifique, la science ne fait pas d'ontologie.
Pour le commun des mortels, si.
Le commun des mortels n'est pas un scientifique, et il ne connait même pas le mot " ontologie ".
Crosswind a écrit:Va dire à un scientifique lambda que sa matière n'est qu'un mot posé sur des formules, et que cette matière n'est en rien de l'Etre mais de l'être. Tu vas être reçu à hauteur de tes espérances.
La matière entre emblématiquement, parfaitement, dans la catégorie générique " être ". J'ai un oncle Docteur en métallurgie, il sait parfaitement que ses formules ne sont pas que des formules, s'il se trompe, les câbles du téléphérique cassent, et ça c'est pas bien. Et, en tant que scientifique, être et Être, ne font pas partie de son vocabulaire. Je souligne :
Crosswind a écrit:D'un côté tu admets que les sciences ne s'occupent que de l'être (je traduis : niveau empirique), de l'autre tu avances sans honte croire en un Etre (réel indépendant) posé par les sciences : le/les Sujet(s) issu(s) du vivant.
Je n'ai jamais dis cela. Je dis que le Sujet en tant que tel produit de l'Être, des Etants, du Sens.
Dernière édition par neopilina le Lun 19 Nov 2018 - 16:20, édité 1 fois
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neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: Apologie de la science
Et ton Sujet, c'est un être ou un Etre?
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"Let us chace our imagination to the heavens, or to the utmost limits of the universe ; we never really advance a step beyond ourselves, nor can conceive any kind of existence..." D. Hume
Crosswind- Digressi(f/ve)
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Re: Apologie de la science
Crosswind a écrit:Et ton Sujet, c'est un être ou un Etre?
C'est un être, une chose, qui en produit d'autres, dont, notoirement, de l'Être, du Sens, des Etants, les Siens (cogito).
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neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: Apologie de la science
Cela me semble circulaire, ton affaire. Le Sujet (avec majuscule) n'est qu'un être (avec minuscule), mais produit des choses avec majuscules, de l'Etre, tout en sachant qu'elles ne sont que minuscules. Ou Majuscule, je ne sais plus
Sérieusement, Neo, c'est d'une confusion, là.
Tu pourrais pas plutôt parler d'expérience empirique et de réel en soi, ce serait plus simple. Et où situes-tu la discipline scientifique?
Parce que là, tu viens de me dire que l'être produit de l'Etre. Et là, j'aimerais une explication.
Sérieusement, Neo, c'est d'une confusion, là.
Tu pourrais pas plutôt parler d'expérience empirique et de réel en soi, ce serait plus simple. Et où situes-tu la discipline scientifique?
Parce que là, tu viens de me dire que l'être produit de l'Etre. Et là, j'aimerais une explication.
Crosswind- Digressi(f/ve)
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Re: Apologie de la science
Crosswind a écrit:Parce que là, tu viens de me dire que l'être produit de l'Etre. Et là, j'aimerais une explication.
Le pommier, de l'être, un être, produit des pommes, de l'être, des êtres.
Quand je, de l'être, un être, mange, de l'être, des êtres, je produis ... de l'être. Jusque là, c'est la base, le commun, le fond de commerce du réel, etc.
Mais quand je, de l'être, un être, fantasme, constate l'avènement conscient d'un jugement de valeur, etc., pour distinguer de l'être trivial, empirique, scientifique, je dis " Être ", et c'est lui qui fonde en propre le domaine du Sens, de l'éthologie, des sciences humaines, de la philosophie (où j'inclus, entre autres, la métaphysique).
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neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: Apologie de la science
Crosswind a écrit:
Affirmer qu'il y a de la matière est une affirmation ontologique que la science se permet de faire.
Le scientifique affirme qu’il y a de la matière, qu’il étudie, comme l’ébéniste affirme qu’il y a du bois, qu’il travaille.
C’est une affirmation pratique.
Vanleers- Digressi(f/ve)
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Re: Apologie de la science
neopilina a écrit:Crosswind a écrit:Parce que là, tu viens de me dire que l'être produit de l'Etre. Et là, j'aimerais une explication.
Le pommier, de l'être, un être, produit des pommes, de l'être, des êtres.
Quand je, de l'être, un être, mange, de l'être, des êtres, je produis ... de l'être. Jusque là, c'est la base, le commun, le fond de commerce du réel, etc.
Mais quand je, de l'être, un être, fantasme, constate l'avènement conscient d'un jugement de valeur, etc., pour distinguer de l'être trivial, empirique, scientifique, je dis " Être ", et c'est lui qui fonde en propre le domaine du Sens, de l'éthologie, des sciences humaines, de la philosophie (où j'inclus, entre autres, la métaphysique).
Voilà l'une de tes plus claires réponses. Enfin.
Le pivot de ta réponse se joue dans le jugement de valeur, que tu opposes à l'être trivial, empirique... et scientifique. A bien te comprendre, l'être chez toi, ce sont les informations des sens connus. l'Etre chez toi, c'est ce "je ne sais quoi" qui lie les informations sensitives.
l'Etre lie l'être?
Commençons par là et dis-moi si je me trompe, auquel cas, corrige-moi, je t'en prie.
Dernière édition par Crosswind le Lun 19 Nov 2018 - 18:39, édité 1 fois
Crosswind- Digressi(f/ve)
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Re: Apologie de la science
Vanleers a écrit:Crosswind a écrit:
Affirmer qu'il y a de la matière est une affirmation ontologique que la science se permet de faire.
Le scientifique affirme qu’il y a de la matière, qu’il étudie, comme l’ébéniste affirme qu’il y a du bois, qu’il travaille.
C’est une affirmation pratique.
Nous pourrions donc nous passer du mot "matière".
Crosswind- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 2711
Date d'inscription : 29/07/2014
Re: Apologie de la science
Emmanuel a écrit:.
À neopilina, exclusivement, le petit video précédent que je replace ici pour qu'il constate que l'Être ou l'être du Sujet ou du sujet fait bien partie de l'étude du scientifique-philosophe émergé du monde depuis que la philosophie matérialiste antique s'est mise à renaître de ses cendres millénaires, et pour qu'il constate qu'une solide passerelle existe bien entre la science et la philosophie.
.
Allons, neopilina, tente dans la mesure de ton possible de voir ce qui différencie ou ne différencie pas la philosophie de la science dans ce que dit Henri Laborit, qui te parle avec toute la politesse et toute l'amabilité dont il est capable ...
.
Emmanuel- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 1321
Date d'inscription : 05/08/2018
Re: Apologie de la science
à Crosswind
tu dis ça Aujourd'hui à 13:54
et puis ceci
Et donc tu sépares
tu dis ça Aujourd'hui à 13:54
Est- ce ton idée ou une idée que tu attribues à neopilina ?Oui, pourquoi alors que la philosophie, par nature, englobe la totalité des activité humaines, pourquoi devrait-on "séparer", si seulement ce mot signifie quoi que ce soit à ce niveau, cette discipline d'une quelconque activité scientifique? Cela n'a aucun sens.
et puis ceci
Non, la démarche philosophique tient pratiquement exclusivement en la critique de l'interprétation ontologique de ces théories.
Et donc tu sépares
hks- Digressi(f/ve)
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Localisation : Hauts de Seine
Date d'inscription : 04/10/2007
Re: Apologie de la science
(
J'ai récusé cette assertion ci-dessus à 14:47.
)
hks a écrit:à Crosswind
tu dis ça Aujourd'hui à 13:54Est- ce ton idée ou une idée que tu attribues à neopilina ?Oui, pourquoi alors que la philosophie, par nature, englobe la totalité des activité humaines, pourquoi devrait-on "séparer", si seulement ce mot signifie quoi que ce soit à ce niveau, cette discipline d'une quelconque activité scientifique? Cela n'a aucun sens.
J'ai récusé cette assertion ci-dessus à 14:47.
)
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neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: Apologie de la science
Crosswind a écrit:Le pivot de ta réponse se joue dans le jugement de valeur, que tu opposes à l'être trivial, empirique... et scientifique. A bien te comprendre, l'être chez toi, ce sont les informations des sens connus. l'Etre chez toi, c'est ce "je ne sais quoi" qui lie les informations sensitives. L'Etre lie l'être ?
Non en tout point, je détaille.
Crosswind a écrit:Le pivot de ta réponse se joue dans le jugement de valeur ...
Non, je dis qu'un jugement de valeur n'est pas tout à fait un caillou, une pomme, etc., c'est un être, un étant, une chose, ça existe, c'est, mais on est dans la sphère très particulière du Sens. Tu poursuis ainsi :
Crosswind a écrit:... que tu opposes à l'être trivial, empirique... et scientifique.
Non, je n'oppose pas, j'opère une distinction. Tu poursuis ainsi :
Crosswind a écrit:A bien te comprendre, l'être chez toi, ce sont les informations des sens connus.
Certainement pas, ça c'est une de tes marottes. La pomme c'est de l'être, ma perception de la pomme c'est aussi de l'être, une chose, un étant, ça existe, c'est, mais plus précisément, de l'Être, un Etant, produit par moi, Mien (cogito). Tu poursuis ainsi :
Crosswind a écrit:l'Etre chez toi, c'est ce "je ne sais quoi" qui lie les informations sensitives. L'Etre lie l'être.
Certainement pas. En tous cas pas uniquement. Un fantasme sexuel c'est un pur produit du Sujet, c'est de l'Être, une chose en soi, qui gagne à être connue. Dans l'espace, un objet naturel devient sphérique à partir de 1 000 kms de diamètre à cause de la gravité. Le savoir, c'est une connaissance, de l'Être. Mais même si je ne les sais pas, ça se fait quand même. Il va bien sûr de soi que ce qui va, peut, lier, des informations qui sont de l'Être, c'est aussi de l'Être.
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neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: Apologie de la science
Emmanuel a écrit:Emmanuel a écrit:.
À neopilina, exclusivement, le petit video précédent que je replace ici pour qu'il constate que l'Être ou l'être du Sujet ou du sujet fait bien partie de l'étude du scientifique-philosophe émergé du monde depuis que la philosophie matérialiste antique s'est mise à renaître de ses cendres millénaires, et pour qu'il constate qu'une solide passerelle existe bien entre la science et la philosophie.
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Allons, neopilina, tente dans la mesure de ton possible de voir ce qui différencie ou ne différencie pas la philosophie de la science dans ce que dit Henri Laborit, qui te parle avec toute la politesse et toute l'amabilité dont il est capable ...
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Tout ça pour ça ? Normalement je ne regarde pas de vidéos pour l'excellente raison que les enceintes ne sont pas branchées. Laborit est un garçon très sympathique. J'ai entendu de la biologie bien et très vulgarisée. A un moment il parle de la caresse d'une mère à son enfant, note bien que pour les 19 coups de poing de Cantat qui ont tués Marie Trintignant ou encore une toile de maître, ça va tout suite être un peu plus difficile pour la biologie stricto-sensu (hors explications scientifiques, les muscles du bras qui meuvent la main, etc.).
Bon, comme j'ai branché les enceintes, j'en ai profité pour regarder, écouter pour être exact, les bouilloires de lanK " Au BAR ". J'ai failli faire " une crise de maboulerie ". Oui, quand je décompensais, mes collègues disaient, " pas de panique, c'est une crise de maboulerie ", ce qui ne rassurait personne !
Pour, tout de même, répondre à ta question, quand j'observe une espèce animale, j'observe du Sens ou pas. Et bien pour celles où j'observe du Sens, la science ne suffit plus à rendre compte de ce que j'observe, il y a une dimension supplémentaire. Si j'étudie une population de poisson, la science et rien que la science, suffira, si j'étudie une population d'oiseau ou de mammifère, il est probable que je doive introduire l'éthologie, et avec elle un seuil épistémologique capital a été franchi, on va aussi traiter de cet être très très particulier qu'est l'Être. Elle est là la différence.
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C'est à pas de colombes que les Déesses s'avancent.
neopilina- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 31/10/2009
Re: Apologie de la science
hks a écrit:Non, la démarche philosophique tient pratiquement exclusivement en la critique de l'interprétation ontologique de ces théories.
Et donc tu sépares
Je ne tiens pas à entrer dans ce jeu de séparation/fusion, qui selon moi n'a aucun sens. L'activité scientifique répond à des normes précises dont le produit formel tire son existence du vécu de la personne, de son caractère, de son intuition - et de son travail acharné. La philosophie peut s'inscrire là, déjà, en tant qu'outil plus ou moins utilisé par le savant qui, par lui, se sera forgé une représentation du monde. Mais la philosophie peut encore être empruntée a posteriori du travail scientifique, lorsque, terminée, la théorie portera des fruits prédictifs mais qu'il faudra emprunter des mots pour expliquer ce que l'on pense, au sein de la théorie, être les briques élémentaires décrites. Est-ce scinder les genres, ou pas? Je réponds : peu importe. Peu importe car dans les deux cas la réflexion critique sur des concepts clés tels que "l'explication", la "description", la "cause", "la matière", "la substance", "l'espace", etc... se passe de savoir si, oui ou non, sciences et philosophie ne font qu'un, ou pas.
Crosswind- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 2711
Date d'inscription : 29/07/2014
Re: Apologie de la science
Chez toi, le jeu des majuscules/minuscules et les "productions" des uns et des autres rend le discours d'une complexité inouïe. Reprenons.
Ici, je constate que le Sujet est un être, une chose, qui produit d'autres êtres, choses, dont aussi de l'Être, du Sens, des Etants, que tu qualifies de Siens. Note que cette dernière phrase ajoute l'être à l'Être, en tant que production du Sujet .
Bon, mais cette lecture ne m'apprend encore rien sur la différence entre majuscule/minuscule, chez toi. Pour obtenir une explication plus précise, il faut remonter plus haut :
Où s'invitent deux natures différentes (différence ontologique), car l'être et l'Être seraient deux domaines, selon toi, différents par construction du monde. Pour autant, l'être pourrait "produire" de l'Être (puisque le Sujet est un être dans ton système).
Sur ces bases, tentons de comprendre le reste :
Ici, l'on peut relativement clairement constater que, de manière générale, les êtres sont l'ensemble des choses. Sujet y compris (je suppute au demeurant que le Sujet peut se décliner au pluriel?)
Là, par contre, c'est flou. La pomme c'est de l'être, la perception du Sujet semble, en tant que telle, être un être aussi (mais c'est quoi une perception, c'est quelque chose que je n'ai jamais vu, moi, une perception. Je vois une pomme, pas une perception). Mais cet être est plus précisément de l'Être produit par moi, c'est un être "dans" la sphère du "Sens". Qu'est ce que cela peut vouloir dire? Quelle différence y a-t-il entre la pomme-être et la pomme-Etre?
Ici, une émotion, une pensée, est qualifié d'Être en tant que produite par un être (le Sujet), tandis qu'un objet de l'espace, un être j'imagine, se voit être le vecteur (en quelque sorte) d'une connaissance par le Sujet, et cette connaissance est un Être.
Si je récapitule un peu tout ça, je conclus que les êtres, c'est en quelque sorte le réel indépendant, qui existe quel que soit la connaissance qu'un ou plusieurs Sujet(s) peut en avoir. Et je conclus que les Êtres sont toutes choses reliées à la conscience du Sujet dont on parle. En quelque sorte, on ne perçoit jamais l'être, mais seulement de l'Être.
Que penses-tu de cette "conclusion"?
neopilina a écrit:Crosswind a écrit:Et ton Sujet, c'est un être ou un Être?
C'est un être, une chose, qui en produit d'autres, dont, notoirement, de l'Être, du Sens, des Etants, les Siens (cogito).
Ici, je constate que le Sujet est un être, une chose, qui produit d'autres êtres, choses, dont aussi de l'Être, du Sens, des Etants, que tu qualifies de Siens. Note que cette dernière phrase ajoute l'être à l'Être, en tant que production du Sujet .
neopilina a écrit:
Je n'ai jamais dis cela. Je dis que le Sujet en tant que tel produit de l'Être, des Etants, du Sens.
Bon, mais cette lecture ne m'apprend encore rien sur la différence entre majuscule/minuscule, chez toi. Pour obtenir une explication plus précise, il faut remonter plus haut :
neopilina a écrit:la différence fondamentale, épistémologique, ontologique, entre être, sens, étant, qui fonde le domaine de la science, et Être, Sens, Etant, qui fonde le domaine de la philosophie (i.e. éthologie, sciences humaines et philosophie) : deux domaines parce qu'ils traitent de choses de nature différente en raison de la dite différence.
Où s'invitent deux natures différentes (différence ontologique), car l'être et l'Être seraient deux domaines, selon toi, différents par construction du monde. Pour autant, l'être pourrait "produire" de l'Être (puisque le Sujet est un être dans ton système).
Sur ces bases, tentons de comprendre le reste :
neopilina a écrit:Crosswind a écrit:Parce que là, tu viens de me dire que l'être produit de l'Etre. Et là, j'aimerais une explication.
Le pommier, de l'être, un être, produit des pommes, de l'être, des êtres.
Quand je, de l'être, un être, mange, de l'être, des êtres, je produis ... de l'être. Jusque là, c'est la base, le commun, le fond de commerce du réel, etc.
Mais quand je, de l'être, un être, fantasme, constate l'avènement conscient d'un jugement de valeur, etc., pour distinguer de l'être trivial, empirique, scientifique, je dis " Être ", et c'est lui qui fonde en propre le domaine du Sens, de l'éthologie, des sciences humaines, de la philosophie (où j'inclus, entre autres, la métaphysique).
neopilina a écrit:un être, un étant, une chose, ça existe, c'est, mais on est dans la sphère très particulière du Sens.
Ici, l'on peut relativement clairement constater que, de manière générale, les êtres sont l'ensemble des choses. Sujet y compris (je suppute au demeurant que le Sujet peut se décliner au pluriel?)
neopilina a écrit: La pomme c'est de l'être, ma perception de la pomme c'est aussi de l'être, une chose, un étant, ça existe, c'est, mais plus précisément, de l'Être, un Etant, produit par moi, Mien (cogito).
Là, par contre, c'est flou. La pomme c'est de l'être, la perception du Sujet semble, en tant que telle, être un être aussi (mais c'est quoi une perception, c'est quelque chose que je n'ai jamais vu, moi, une perception. Je vois une pomme, pas une perception). Mais cet être est plus précisément de l'Être produit par moi, c'est un être "dans" la sphère du "Sens". Qu'est ce que cela peut vouloir dire? Quelle différence y a-t-il entre la pomme-être et la pomme-Etre?
neopilina a écrit: Un fantasme sexuel c'est un pur produit du Sujet, c'est de l'Être, une chose en soi, qui gagne à être connue. Dans l'espace, un objet naturel devient sphérique à partir de 1 000 kms de diamètre à cause de la gravité. Le savoir, c'est une connaissance, de l'Être. Mais même si je ne les sais pas, ça se fait quand même. Il va bien sûr de soi que ce qui va, peut, lier, des informations qui sont de l'Être, c'est aussi de l'Être.
Ici, une émotion, une pensée, est qualifié d'Être en tant que produite par un être (le Sujet), tandis qu'un objet de l'espace, un être j'imagine, se voit être le vecteur (en quelque sorte) d'une connaissance par le Sujet, et cette connaissance est un Être.
Si je récapitule un peu tout ça, je conclus que les êtres, c'est en quelque sorte le réel indépendant, qui existe quel que soit la connaissance qu'un ou plusieurs Sujet(s) peut en avoir. Et je conclus que les Êtres sont toutes choses reliées à la conscience du Sujet dont on parle. En quelque sorte, on ne perçoit jamais l'être, mais seulement de l'Être.
Que penses-tu de cette "conclusion"?
Crosswind- Digressi(f/ve)
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Crosswind- Digressi(f/ve)
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Re: Apologie de la science
baptiste a écrit:
La "recherche de la cause des effets" n'implique nécessairement aucun monisme matérialiste même si, bien entendu, elle peut y conduire certains. L'interrogation dites philosophique, perpétuellement posée n'implique pas de trouver nécessairement une réponse à la question existentielle et encore moins une réponse universelle.
Précisément. Beaucoup de scientifiques sont persuadés que la science soulève un coin du voile du réel. Les philosophes mettent en garde contre cette prétention naïve.
Ni plus, ni moins.
Crosswind- Digressi(f/ve)
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Re: Apologie de la science
Crosswind a écrit:Je ne tiens pas à entrer dans ce jeu de séparation/fusion, qui selon moi n'a aucun sens. L'activité scientifique répond à des normes précises dont le produit formel tire son existence du vécu de la personne, de son caractère, de son intuition - et de son travail acharné. La philosophie peut s'inscrire là, déjà, en tant qu'outil plus ou moins utilisé par le savant qui, par lui, se sera forgé une représentation du monde. Mais la philosophie peut encore être empruntée a posteriori du travail scientifique, lorsque, terminée, la théorie portera des fruits prédictifs mais qu'il faudra emprunter des mots pour expliquer ce que l'on pense, au sein de la théorie, être les briques élémentaires décrites. Est-ce scinder les genres, ou pas? Je réponds : peu importe. Peu importe car dans les deux cas la réflexion critique sur des concepts clés tels que "l'explication", la "description", la "cause", "la matière", "la substance", "l'espace", etc... se passe de savoir si, oui ou non, sciences et philosophie ne font qu'un, ou pas.
Je suis partisan de la distinction entre science et philosophie.
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Apologie de la science
Aurais-tu un exemple d'assimilation des sciences et de la philosophie?
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"Let us chace our imagination to the heavens, or to the utmost limits of the universe ; we never really advance a step beyond ourselves, nor can conceive any kind of existence..." D. Hume
Crosswind- Digressi(f/ve)
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Re: Apologie de la science
hks a écrit: Je suis partisan de la distinction entre science et philosophie.
Je pense que tu es en réalité partisan d'une distinction entre les deux formes de pensée que sont la philosophie de l'idéel et celle du matériel.
Si tu distingues la première de la science, tu ne peux pas en faire autant de la seconde.
.
Emmanuel- Digressi(f/ve)
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Re: Apologie de la science
Beaucoup plus qd même.Crosswind a écrit:baptiste a écrit:
La "recherche de la cause des effets" n'implique nécessairement aucun monisme matérialiste même si, bien entendu, elle peut y conduire certains. L'interrogation dites philosophique, perpétuellement posée n'implique pas de trouver nécessairement une réponse à la question existentielle et encore moins une réponse universelle.
Précisément. Beaucoup de scientifiques sont persuadés que la science soulève un coin du voile du réel. Les philosophes mettent en garde contre cette prétention naïve.
Ni plus, ni moins.
Quand la sociologie ( que l' on peut considérer comme une science) dé-couvre (Bourdieu) les mécanisme de domination des dominants sur les dominés, Cette dé-monstration, qui soulève un coin du réel, ( inaccessible aux dominés) ne va servir qu'aux dominants à améliorer leur domination.
Ce serait aux philosophes, par l' intermédiaire des Sociologues de s'interroger sur la validité ou la nécessité de cette domination.
_________________
TIMSHEL
kercoz- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 01/07/2014
Re: Apologie de la science
neopilina a écrit:A un moment [Laborit] parle de la caresse d'une mère à son enfant, note bien que pour les 19 coups de poing de Cantat qui ont tués Marie Trintignant.
La caresse d'une mère à son enfant est indiquée par Laborit pour expliquer le principe de récompense fondé sur un métabolisme produisant les substances chimiques entraînant une sensation de bonheur.
Il est certains que les 19 coups de poing de Cantat n'on pas entraîné le métabolisme à produire les substances dites « du bonheur », au contraire, elles ont sans doute fait produire négativement les substances au sein du corps de Marie Trintignant, les catécholamines, qui sont produites par le corps en cas de danger, mais inutilisées par Marie, qui n'a pu ni contrattaquer, ni fuir. Si elle avait survécu aux coups, elle aurait peut-être immédiatement foutu le camp ou commis sur le coup une mise à mort de légitime défense sur la personne de Cantat.
Laborit a créé le néologisme « Homo Sapins Demens » pour indiquer le caractère très répandu et tout à fait normal de la folie chez l'humain.
.
Emmanuel- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 05/08/2018
Re: Apologie de la science
V Emmanuel a écrit:Je pense que tu es en réalité partisan d'une distinction entre les deux formes de pensée que sont la philosophie de l'idéel et celle du matériel.
Si tu distingues la première de la science, tu ne peux pas en faire autant de la seconde.
Je vois bien plusieurs formes de pensée. Il y en a une que je désigne par le mot philosophie.
Maintenant, il y a aussi plusieurs formes de pensées philosophiques et certaines se revendiquent comme science ce qui ne simplifie pas la distinction possible.
Je passe sur la position ( acceptable) de Vanleers qui voit la philosophie comme manière de vivre.
Savoir comment tout le monde s'y prend et par quel bout mais tout le monde distingue science et philosophie.
Il se peut que ce soit la science qui se distingue le mieux et qu'il y a donc un reste. Son objet est mieux circonscrit .
N' empêche que dans le reste tout n' est pas compris comme philosophie non plus.
...................
Tu évoques une philosophie du matériel moins distinguable de la science (qu'une philosophie de l'idéel) peut- être mais elle est alors en danger de confusion.
Ce qui se voit à mon avis (et entre autres) sur la question du temps . La pensée scientifique investit tout le champ.
Pour les mathématiques, c'est analogue.
hks- Digressi(f/ve)
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