Rwanda 1994
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Re: Rwanda 1994
D' accord avec Dewey .Dewey a écrit:Le meurtre est proscrit mais il n'est défini meurtre que s'il est proscrit.
C' est l'assassinat qui est le fait objectif. Le fait brut objectif et non connoté moralement. Et même si le jeux de langage rendent confus la distinction entre un fait objectif de violence et sa valorisation ( ou dévalorisation dans ce cas ) morale.
On enlève la vie à autrui ça c'est le fait objectif .
Il n'y a pas que par assassinat qu'on peut enlever la vie, on le peut par accident ( de la route par exemple ). L' assassinat c'est enlever la vie intentionnellement. L'intention n'en fait toujours pas un meurtre .
Ça ne devient qu' après coup un meurtre.
A la guerre on assassine les ennemis. Sans problème moral ça c'est à voir. Mais disons qu'on est dégagé de l'interdit du meurtre lequel ne s' applique que dans certaines conditions (là où il y a régle et institution de l'interdit du meurtre ).IL y a d auileurs des lois de la guerre donc éventuellement "crime de guerre ".
Le meurtre est généralement interdit sauf quand l'interdit est levé.
Le meurtre est l' estimation morale de l'assassinat.
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Rwanda 1994
à Galatée
Un meurtre illégal!!! = tous les meurtres sont illégaux puisque c'est la loi qui détermine le meurtre comme infraction à la loi.
Ce que Dewey (il me semble) cherche à distinguer c'est
1) le fait brut dégagé d' interprétation morale
et 2) l'interprétation.
Après on peut se disputer sur les mots alors qu'il faut disputer sur les idées.
exemple
Un tsunami c'est le fait brut
que ce soit une catastrophe humaine c' est l'interprétation en terme de douleur subjective. Si le tsumami est compris comme une punition divine alors ce n'est plus une catastrophe humaine c'est le chemin de la rédemption .
Disons qu'un homicide c'est enlever la vie à quelqu'un par accident ou intentionnellement. Si c'est intentionnel alors là on entre dans la morale . C' est jugé répréhensible culturellement et dans une culture de la responsabilité individuelle.Un meurtre est un meurtre
Un meurtre illégal!!! = tous les meurtres sont illégaux puisque c'est la loi qui détermine le meurtre comme infraction à la loi.
Ce que Dewey (il me semble) cherche à distinguer c'est
1) le fait brut dégagé d' interprétation morale
et 2) l'interprétation.
Après on peut se disputer sur les mots alors qu'il faut disputer sur les idées.
exemple
Un tsunami c'est le fait brut
que ce soit une catastrophe humaine c' est l'interprétation en terme de douleur subjective. Si le tsumami est compris comme une punition divine alors ce n'est plus une catastrophe humaine c'est le chemin de la rédemption .
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Rwanda 1994
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CECI N'EST PAS UN MEURTRE
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Au nom de l'ART, de la SCIENCE et de la PHILOSOPHIE. (Ainsi soit-il.)
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victor.digiorgi- Digressi(f/ve)
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Re: Rwanda 1994
Bergame a écrit:J'ai quand même le sentiment -pardon !- d'avoir proposé une idée assez simple à ce questionnement. Je ne prétends pas qu'elle réponde complètement au problème, mais je ne la vois pas reprise, Aldo. D'accord, il y a un écart entre le sentiment d'injustice et sa formalisation -quelque soit le nom que tu lui donnes, le degré de formalisation, etc. Mais surtout -me semble-t-il, en tout cas- il y a un point de logique -du moins de logique kantienne- que tu ne prends pas en compte : Les hommes peuvent s'accorder sur ce qui est faux et mal, mais l'accord sur ce qui est vrai et bien est plus difficile
Bergame, désolé mais je ne vois absolument pas en quoi le fait que les hommes pourraient s'accorder sur ce qui serait faux ou mal et pas sur ce qui serait vrai ou bien change quoi que ce soit à mon propos. Je vois franchement pas ce que ça vient faire dans le contexte. Ou alors à toi de me l'expliquer.
Mon propos sur ce coup, c'est le passage du sentiment d'injustice à une éventuelle formalisation d'une idée de justice, et rien d'autre.
Le contexte, c'est de répondre au faux-sens qui est de comprendre que j'envisage que tous les hommes ont le même rêve. C'est ce que j'ai fait.
Ce que moi je dis "commun", c'est pas un diagnostic (qui serait commun) sur l'injustice du tabassage de mon môme (en tant qu'exemple), c'est le fait que chacun ait individuellement une idée, un sentiment sur l'injustice. J'ai mon idée de l'injustice, tu as la tienne et on a en commun cette idée qu'il existe de l'injustice, point.
Si j'ai pris cet exemple, c'est un peu pour préciser ce que j'entendais par "visions", soit des perceptions très diffuses qui ont à être réfléchies avant qu'on puisse parvenir à une quelconque formalisation (et là on semble être d'accord)
Mais surtout pour dire que pour moi, ce genre de visions était typiquement le genre de choses qui provoquait de la réflexion.
… et donc m'étonner que ça n'incite pas à la poursuivre, cette réflexion ; parce justement c'est le genre d'émotion, de vision, qui se répète et qui persiste au long d'une vie.
Aldo- Digressi(f/ve)
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Re: Rwanda 1994
à galatée
Je ne veux pas discuter des mots mais des idées. Enlever la vie à autrui n' est un meurtre que s'il est considéré comme tel. Et c'est l'idée de considération, donc d' estimation ( donner de la valeur à) qui compte dans ce débat sur la morale.
Le mot "meurtre" est connoté négativement. Je veux dire que tuer son prochain est sans doute généralement un interdit ( et peut-être dans toutes les cultures ) mais que ce tuer est compris comme interdit dans un contexte qui subordonne l' acte à des considérations . L' attribution de meurtre est donc soumis à une estimation des circonstances , c'est du culturel que d' estimer les responsabilité et les situations .
Il est interdit de tuer autrui sauf ... en plusieurs cas ( dont le cas du bourreau , le tournois ou le duel fut un temps , le soldat à la guerre et éventuellement si la loi change en cas d' euthanasie ) On a tué mais on est pas dans ces cas un meurtrier .
Le droit double la morale. Il la suit il en est le calque et réciproquement .
Le médecin qui euthanasie est un meurtrier et par l"effet d'une loi il ne l'est plus . Explique moi ça .
Que fait un bourreau qui décapite un condamné si ce n'est un meurtre?
Je ne veux pas discuter des mots mais des idées. Enlever la vie à autrui n' est un meurtre que s'il est considéré comme tel. Et c'est l'idée de considération, donc d' estimation ( donner de la valeur à) qui compte dans ce débat sur la morale.
Le mot "meurtre" est connoté négativement. Je veux dire que tuer son prochain est sans doute généralement un interdit ( et peut-être dans toutes les cultures ) mais que ce tuer est compris comme interdit dans un contexte qui subordonne l' acte à des considérations . L' attribution de meurtre est donc soumis à une estimation des circonstances , c'est du culturel que d' estimer les responsabilité et les situations .
Il est interdit de tuer autrui sauf ... en plusieurs cas ( dont le cas du bourreau , le tournois ou le duel fut un temps , le soldat à la guerre et éventuellement si la loi change en cas d' euthanasie ) On a tué mais on est pas dans ces cas un meurtrier .
Le droit double la morale. Il la suit il en est le calque et réciproquement .
Le médecin qui euthanasie est un meurtrier et par l"effet d'une loi il ne l'est plus . Explique moi ça .
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Rwanda 1994
Galatée a écrit:Que fait un bourreau qui décapite un condamné si ce n'est un meurtre ?
Pratiquer la peine de mort si c'est le bourreau officiel, appliquer la sanction, appliquer la peine. Et c'est toujours un bourreau officiel puisqu'institué par un groupe. Pour beaucoup cela s'appelle rendre justice, pour d'autres tuer, toujours selon un critère moral.
Dewey- Digressi(f/ve)
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Re: Rwanda 1994
à aldo
Tu dis comme bergame en fait. On est tous d'accord sur quelque chose, c'est sur l'injustice. Mais "Injustices"( négatif) présuppose le juste . ( et bergame insiste sur le positif )
C'est une injuste parce que j' ai une idée de ce qui est juste. Et les idées de justice c'est cela le rêve ( sans connotation péjorative )
Si nous n' avons pas les mêmes idées sur ce qui est juste alors on n'est pas tous d'accord et sur la justice (ni sur ce qu'il faut faire ).
Nous n'avons peut- être pas le même rêve .(sans connotation péjorative).
A l'intérieur d'une même culture ( démocratique ) il se peut bien que nous ayons tous le même rêve de justice ( dans les mêmes termes précis ).
Mais dans une autre culture comme le contexte du nazime par exemple ???
Mon propos sur ce coup, c'est le passage du sentiment d'injustice à une éventuelle formalisation d'une idée de justice, et rien d'autre.
Le contexte, c'est de répondre au faux-sens qui est de comprendre que j'envisage que tous les hommes ont le même rêve. C'est ce que j'ai fait.
Tu dis comme bergame en fait. On est tous d'accord sur quelque chose, c'est sur l'injustice. Mais "Injustices"( négatif) présuppose le juste . ( et bergame insiste sur le positif )
C'est une injuste parce que j' ai une idée de ce qui est juste. Et les idées de justice c'est cela le rêve ( sans connotation péjorative )
Si nous n' avons pas les mêmes idées sur ce qui est juste alors on n'est pas tous d'accord et sur la justice (ni sur ce qu'il faut faire ).
Nous n'avons peut- être pas le même rêve .(sans connotation péjorative).
A l'intérieur d'une même culture ( démocratique ) il se peut bien que nous ayons tous le même rêve de justice ( dans les mêmes termes précis ).
Mais dans une autre culture comme le contexte du nazime par exemple ???
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Rwanda 1994
Aldo a écrit:neopilina a écrit:hks a écrit:Il y a hélas des hommes qui trouvent de la joie dans la haine ( par exemple ).
Dés l'invention de la ville, et même probablement avant, des hommes exploitent des hommes.
Des hommes ont sans doute toujours exploité d'autres hommes, est-ce une raison pour dire que le mal serait inhérent à l'homme ? Que tous les hommes seraient susceptibles d'exploiter (consciemment) leur prochain ?
Bof.
Oui, mais depuis, on voit bien que c'est toujours les mêmes qui mènent la danse.
Tu as mis " consciemment " entre parenthèses. Je m'étais fendu d'une contribution sur la dilution de la responsabilité. Il faut insister sur ce point. Il y a plus de partisans pour la peine de mort que de volontaires pour faire fonctionner la guillotine, les camps, tenir la hache, le pistolet, etc, etc.
De même, la majorité des rentiers ne veulent absolument rien savoir de tout ce qu'on a fait pour générer leurs chers dividendes, etc, etc, etc, et ce depuis que l'homme est l'homme. Dés que l'écriture apparait quelque part on a rapidement des textes qui se scandalisent de l'injustice universelle qui résulte de l'activité humaine, alors sans trop me mouiller, je vais supposer que l'injustice est antérieure, d'autant plus qu'elle a été dument constatée chez d'autres espèces animales.
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" Tout Étant produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique), a priori, et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libéré du Poêle) ". " Savoir guérit, forge. Et détruit tout ce qui doit l'être ", ou, équivalents, " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaître ", " Le progrès, c'est la liquidation du Sujet empirique, notoirement névrotique, par la connaissance ". " Il faut régresser et recommencer, en conscience ". Moi.
C'est à pas de colombes que les Déesses s'avancent.
neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: Rwanda 1994
En te lisant Hks, je me demande si je suis pas en train de comprendre le problème qu'on a avec cette histoire d'injustice et de justice.
Il semblerait que Bergame et toi au moins, vous placiez l'une et l'autre sur le même terrain des idées... comme si l'injustice était une idée au même titre que la justice.
J'ai pas du tout cette approche-là. Pour moi l'injustice est un ressenti, antérieur à l'idée de justice, et la justice est une construction mentale élaborée à partir d'une réflexion sur l'injustice.
(d'où mon exemple de vision de l'injuste, pour tenter de narrer le processus de perception qui mène au sentiment d'injustice)
Peut-être que, pourvus de ce sésame, mes deux derniers textes sur le sujet y gagneront en clarté pour vous...
Il semblerait que Bergame et toi au moins, vous placiez l'une et l'autre sur le même terrain des idées... comme si l'injustice était une idée au même titre que la justice.
J'ai pas du tout cette approche-là. Pour moi l'injustice est un ressenti, antérieur à l'idée de justice, et la justice est une construction mentale élaborée à partir d'une réflexion sur l'injustice.
(d'où mon exemple de vision de l'injuste, pour tenter de narrer le processus de perception qui mène au sentiment d'injustice)
Peut-être que, pourvus de ce sésame, mes deux derniers textes sur le sujet y gagneront en clarté pour vous...
Aldo- Digressi(f/ve)
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Re: Rwanda 1994
neopilina a écrit:Aldo a écrit:neopilina a écrit:hks a écrit:Il y a hélas des hommes qui trouvent de la joie dans la haine ( par exemple ).
Dés l'invention de la ville, et même probablement avant, des hommes exploitent des hommes.
Des hommes ont sans doute toujours exploité d'autres hommes, est-ce une raison pour dire que le mal serait inhérent à l'homme ? Que tous les hommes seraient susceptibles d'exploiter (consciemment) leur prochain ?
Bof.
Tu as mis " consciemment " entre parenthèses
En fait j'avais écrit la phrase sans la parenthèse... et puis j'ai vu que ça manquait, pour être correctement relié au "mal" (si le type n'est pas conscient, ça vaut pas).
... au mal que tu dis inhérent à l'homme, sujet de controverse auquel il faudra bien arriver un jour, dès qu'on aura fini de poser le problème (...)
(remarque je mets des points de suspension ironiques, mais c'est plutôt mieux de prendre son temps à s'arranger entre nous autour d'une question comprise dans le même sens par tout le monde, plutôt que de s'embarquer dans un ping-pong de grandes idées et découvrir dix pages plus loin qu'on ne parle pas de la même chose... et continuer alors avec des définitions sans fin, voire peut-être sur des concepts étrangers au problème d'origine : plantage garanti. D'autant que euh... ça digresse ferme dans Digression )
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Aldo- Digressi(f/ve)
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Re: Rwanda 1994
Je crois qu'on a affaire à un vrai sophiste.Galatée a écrit:Que fait un bourreau qui décapite un condamné si ce n'est un meurtre ?
"Meurtre" est un terme juridique, Galatée. Je te laisse vérifier. Le bourreau ne pratique pas un meurtre, il tue. De la même manière d'ailleurs, que le soldat en guerre ne pratique pas non plus un meurtre. Ca peut te sembler extraordinaire, mais figure-toi qu'il y a là une nuance importante.
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Bergame- Persona
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Re: Rwanda 1994
à galatée
bon je vois qu'on a un nouveau grand philosophe sur le feu
J' ai nommé Wikipédia.
Galatée je ne discute pas des mots je discute des idées. Tu ne discutes pas des idée, tu en as .
lesquelles tu ne discute pas car elles sont indiscutables. Les definitions du dictionnaire sont indiscutables.
Sauf que pour y parvenir
1) on en a beaucoup discuté
2) il est du devoir des philosophes ( même amateur ) de continuer à les discuter.
Quand on demande à un philosophe qu'est que tuer son prochain ? il ne répond pas c'est un meurtre. Il répond c'est faire passer de vie à trépas .( phénomène objectif /biologique )
Si on lui demande est-ce que c'est "bien ou mal" alors il commence à penser la question.
Ce que tu ne fais pas .
bon je vois qu'on a un nouveau grand philosophe sur le feu
J' ai nommé Wikipédia.
Galatée je ne discute pas des mots je discute des idées. Tu ne discutes pas des idée, tu en as .
lesquelles tu ne discute pas car elles sont indiscutables. Les definitions du dictionnaire sont indiscutables.
Sauf que pour y parvenir
1) on en a beaucoup discuté
2) il est du devoir des philosophes ( même amateur ) de continuer à les discuter.
Quand on demande à un philosophe qu'est que tuer son prochain ? il ne répond pas c'est un meurtre. Il répond c'est faire passer de vie à trépas .( phénomène objectif /biologique )
Si on lui demande est-ce que c'est "bien ou mal" alors il commence à penser la question.
Ce que tu ne fais pas .
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Rwanda 1994
à Aldo
Mais je comprends très bien que l'injustice soit un ressenti; c'est le sentiment d'injustice. C' est un affect, une émotion et ce ne peut être autre chose.
Pour le dire vite il y a quelque chose qui choque dans le tableau de la réalité devant moi.
Je ne veux pas être trop platonicien mais ce que je vais dire y ressemble: s'il y a quelque chose qui choque c'est que tu as une idée du bien . Disons de l'ordre adéquat.
C'est à dire du bon ordre des chose. Sinon ça ne te choquerait pas. Au fond de toi tu a un sentiment "moral" du bien. L'ordre juste, ça c'est positif c est ce qui doit être et qui est premier .
L'injuste c'est le négatif et il est postérieur au positif ( me semble- t-il) là je suis hégélien et tu me fais passer par Platon et Hegel qui ne sont pas ma tasse de thé ).
Non mais en restant spinoziste je pense qu'on affirme d'abord , on affirme ce qu'on désire et on désire le juste.
On affirme ce qui est un accroissement de puissance d' agir.
L'injustice apparait comme un empêchement, une négation, un obstacle. C' est le défaut dans le réel .
Mais je comprends très bien que l'injustice soit un ressenti; c'est le sentiment d'injustice. C' est un affect, une émotion et ce ne peut être autre chose.
Pour le dire vite il y a quelque chose qui choque dans le tableau de la réalité devant moi.
Je ne veux pas être trop platonicien mais ce que je vais dire y ressemble: s'il y a quelque chose qui choque c'est que tu as une idée du bien . Disons de l'ordre adéquat.
C'est à dire du bon ordre des chose. Sinon ça ne te choquerait pas. Au fond de toi tu a un sentiment "moral" du bien. L'ordre juste, ça c'est positif c est ce qui doit être et qui est premier .
L'injuste c'est le négatif et il est postérieur au positif ( me semble- t-il) là je suis hégélien et tu me fais passer par Platon et Hegel qui ne sont pas ma tasse de thé ).
Non mais en restant spinoziste je pense qu'on affirme d'abord , on affirme ce qu'on désire et on désire le juste.
On affirme ce qui est un accroissement de puissance d' agir.
L'injustice apparait comme un empêchement, une négation, un obstacle. C' est le défaut dans le réel .
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Rwanda 1994
hks a écrit:s'il y a quelque chose qui choque c'est que tu as une idée du bien. Disons de l'ordre adéquat.
C'est à dire du bon ordre des chose. Sinon ça ne te choquerait pas. Au fond de toi tu a un sentiment "moral" du bien.
Non. J'ai pas besoin d'avoir une idée du bien pour être choqué par l'injustice. Tu crois que si la scène se produisait au cœur de l'Amazonie, dans une tribu sauvage n'ayant jamais vu la civilisation et entendu parler du bien et du mal, les types ne seraient pas choqués ?
Moi pas !
Aldo- Digressi(f/ve)
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Re: Rwanda 1994
Je me suis longtemps demandé pourquoi tous les totalitarismes de l'histoire étaient aussi d'effrayantes et tatillonnes bureaucraties, générant des monceaux ahurissants d'archives, férues de Droit ( Le leur. ), de " procès ", etc. C'est le fait d'affreux squelettes, d'indigents, métaphysiquement dit. Toutes proportions gardées, on peut penser à tous les Papons, de l'histoire, et au Martin, par exemple, pour la métaphysique. Toute cette paperasse nous renvoie un défaut d'humanité, la négation de l'Autre.
Dernière édition par neopilina le Mar 24 Déc 2013 - 0:44, édité 3 fois
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neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: Rwanda 1994
à Aldo
Il n y a aucune nécessité à avoir entendu parler ( du bien et du mal) les affects, les émotions, c'est infra-langagier.
Vu que je ne suis ni un " sauvage " ni un ethnologue j' ai du mal à me prononcer sur ton exemple. Mais quand même, s' ils réagissent à une mise à mort c'est que ça n'est pas bien. S'ils ne réagissent pas c'est que c'est bien.
On réagit par rapport à l'idée du bien.
C' est à dire qu'on réagit par rapport à l'ordre ( pas par rapport au désordre).
On veut remettre du stable= de l'ordre. L'injustice apparait comme un désordre .
Si c'était l'ordre adéquat on s' en satisferait.
Il n y a aucune nécessité à avoir entendu parler ( du bien et du mal) les affects, les émotions, c'est infra-langagier.
Vu que je ne suis ni un " sauvage " ni un ethnologue j' ai du mal à me prononcer sur ton exemple. Mais quand même, s' ils réagissent à une mise à mort c'est que ça n'est pas bien. S'ils ne réagissent pas c'est que c'est bien.
On réagit par rapport à l'idée du bien.
C' est à dire qu'on réagit par rapport à l'ordre ( pas par rapport au désordre).
On veut remettre du stable= de l'ordre. L'injustice apparait comme un désordre .
Si c'était l'ordre adéquat on s' en satisferait.
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Rwanda 1994
Donc tu dis que le bien, c'est inné, transcendant, etc...
Pour moi, c'est un présupposé, donc sans valeur : une simple opinion, le contraire d'une réflexion (philosophique).
C'est de la morale, du catéchisme. On est obligé d'y croire et on n'a pas à en discuter : c'est comme ça et pas autrement...
Pour moi, c'est un présupposé, donc sans valeur : une simple opinion, le contraire d'une réflexion (philosophique).
C'est de la morale, du catéchisme. On est obligé d'y croire et on n'a pas à en discuter : c'est comme ça et pas autrement...
Aldo- Digressi(f/ve)
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Re: Rwanda 1994
Ce que tu fais depuis le début aldo, des affirmations sans fondement.
Dewey- Digressi(f/ve)
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Re: Rwanda 1994
.
Sixième commandement : Tu ne tueras point.
Je ne tuerais point qui, Seigneur Dieu ?
Réponse : Ceux de ta religion, mon fils.
Et les autres, Seigneur Dieu ?
Réponse : Les autres, tu peux y aller, mon fils. Tu peux y aller.
.
Sixième commandement : Tu ne tueras point.
Je ne tuerais point qui, Seigneur Dieu ?
Réponse : Ceux de ta religion, mon fils.
Et les autres, Seigneur Dieu ?
Réponse : Les autres, tu peux y aller, mon fils. Tu peux y aller.
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Re: Rwanda 1994
Aldo a écrit: dans une tribu sauvage n'ayant jamais vu la civilisation et entendu parler du bien et du mal, ...
Une civilisation primitive est-elle absence de civilisation? Ont-ils jamais entendu parler du bien et du mal ou bien tu n'as jamais entendu parlé d'eux ? Montaigne disait : « Chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage » et Lévi-Strauss surenchérissait.« L’humanité s’installe dans la monoculture ; elle s’apprête à produire la civilisation en masse, comme la betterave ».
Si ils ont vu la civilisation, la leur.
baptiste- Digressi(f/ve)
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Re: Rwanda 1994
Parce que si c'est un sentiment, plutôt qu'une idée, ce n'est pas inné ? C'est quoi alors, un sentiment acquis ? Un sentiment inculqué ?Aldo a écrit:Donc tu dis que le bien, c'est inné, transcendant, etc...
Pour moi, c'est un présupposé, donc sans valeur : une simple opinion, le contraire d'une réflexion (philosophique).
Bien, nous sommes donc maintenant d'accord : Dans le concept de "meurtre", il n'y a pas, intensivement, qu'un "tuer", un "rendre mort", il y a aussi une nuance morale et juridique. Tu comprends maintenant mieux ce que te disaient tes interlocuteurs ?Galatée a écrit:Un meurtre est un homicide volontaire. Il s'agit généralement de l'infraction la plus grave dans le droit comme dans la morale.
Ils tuent.Galatée a écrit:Voici donc pour le droit. Que font le bourreau et le soldat ?
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Bergame- Persona
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Re: Rwanda 1994
à aldo
Si je te parle du conatus, en gros j 'ai fait ça ( c'est philosophique ) soit tu ne comprends pas, soit tu refuses ... je ne sais. Le conatus est constitutif de l'individu, ce n'est pas transcendant. C' est l'individu qui recherche la joie pour le dire très vite . Donc il recherche l'ordre adéquat pas le désordre. Il tend à un ordre bon ou bien.( du moins pour Spinoza que je simplifie à outrance ... après on peut discuter Spinoza mais ça n' a rien de religieux )
Si je te dis que tu as un instinct altruiste ( c'est de l'empirique ) cet instinct est inné mais pas transcendant. Darwin qui était plustôt empiriste et positiviste en admettait très bien la possibilité .
Maintenant c'est une question d' enquête empirique sur les singes les plus proches de nous génétiquement (par exemple).
Je te donne des réponses philosophique ( que tu négliges superbement ) et puis empiriques que tu vas négliger parce qu'elles ne sont pas philosophiques .
Je ne sais ce que tu demandes sinon qu'on adopte ton point de vue. Je ne serais pas contre a priori si je le comprenais et si je comprenais d' abord ce que tu entends par réflexion philosophique .
.Donc tu dis que le bien, c'est inné, transcendant, etc...
Pour moi, c'est un présupposé, donc sans valeur : une simple opinion, le contraire d'une réflexion (philosophique).
C'est de la morale, du catéchisme. On est obligé d'y croire et on n'a pas à en discuter : c'est comme ça et pas autrement
Si je te parle du conatus, en gros j 'ai fait ça ( c'est philosophique ) soit tu ne comprends pas, soit tu refuses ... je ne sais. Le conatus est constitutif de l'individu, ce n'est pas transcendant. C' est l'individu qui recherche la joie pour le dire très vite . Donc il recherche l'ordre adéquat pas le désordre. Il tend à un ordre bon ou bien.( du moins pour Spinoza que je simplifie à outrance ... après on peut discuter Spinoza mais ça n' a rien de religieux )
Si je te dis que tu as un instinct altruiste ( c'est de l'empirique ) cet instinct est inné mais pas transcendant. Darwin qui était plustôt empiriste et positiviste en admettait très bien la possibilité .
Maintenant c'est une question d' enquête empirique sur les singes les plus proches de nous génétiquement (par exemple).
Je te donne des réponses philosophique ( que tu négliges superbement ) et puis empiriques que tu vas négliger parce qu'elles ne sont pas philosophiques .
Je ne sais ce que tu demandes sinon qu'on adopte ton point de vue. Je ne serais pas contre a priori si je le comprenais et si je comprenais d' abord ce que tu entends par réflexion philosophique .
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Rwanda 1994
Aldo a écrit: dans une tribu sauvage n'ayant jamais vu la civilisation et entendu parler du bien et du mal, ...
Depuis quelques pages, je ne suis plus le fil que d'un oeil. J'avais donc raté ce que je cite.
Aldo,
Vu ce que je cite tu es donc très très loin d'imaginer à quel point ses sociétés sont codifiées, corsetées, par des cohortes d'interdits, d'obligations, de rites, tellement prégnants qu'elles restent telles quelles pendant des millénaires, avec un conservatisme, une rigidité, que nous ne pouvons même plus imaginer. Elles ne font pas les choses à moitié, au moindre signe de délitement, elles s'effondrent, disparaissent à une vitesse folle. Vas passer trois mois chez n'importe laquelle ou achètes-toi quelques livres à leur sujet, et on en reparle.
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" Tout Étant produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique), a priori, et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libéré du Poêle) ". " Savoir guérit, forge. Et détruit tout ce qui doit l'être ", ou, équivalents, " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaître ", " Le progrès, c'est la liquidation du Sujet empirique, notoirement névrotique, par la connaissance ". " Il faut régresser et recommencer, en conscience ". Moi.
C'est à pas de colombes que les Déesses s'avancent.
neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: Rwanda 1994
baptiste a écrit:Une civilisation primitive est-elle absence de civilisation? Ont-ils jamais entendu parler du bien et du mal ou bien tu n'as jamais entendu parlé d'eux ? Montaigne disait : « Chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage » et Lévi-Strauss surenchérissait.« L’humanité s’installe dans la monoculture ; elle s’apprête à produire la civilisation en masse, comme la betterave ».
Si ils ont vu la civilisation, la leur.
D'accord avec Montaigne et Levi-Strauss, pas avec ce que tu en tire sur ce que je penserais...
Je ne dénigre absolument pas les sauvages amazoniens, ça tu l'as inventé.
Ensuite on pourrait ergoter pour savoir si le terme "civilisation" est approprié ou pas, ce genre de discussion sur les mots en dehors de tout contexte ne m'intéresse pas du tout (tout comme l'idée d'avoir raison ou tort sur l'autre et autres rapports de force).
Disons que je respecte tout à fait ces gens, et même je trouve que l'animisme est une idée plus intéressante que les bazars transcendants que nous ont fourgué notre si belle civilisation !
Bergame a écrit:Parce que si c'est un sentiment, plutôt qu'une idée, ce n'est pas inné ? C'est quoi alors, un sentiment acquis ? Un sentiment inculqué ?Aldo a écrit:Donc tu dis que le bien, c'est inné, transcendant, etc...
Pour moi, c'est un présupposé, donc sans valeur : une simple opinion, le contraire d'une réflexion (philosophique).
D'abord, j'ai tendance à refuser tout débat sur l'inné et l'acquis. En l'état actuel du monde, je vois pas bien qui pourrait mettre quoi que ce soit dans une case plutôt que l'autre.
Par contre, si on me dit que Bien et Mal existent indépendamment de l'homme, au point de dire que toute chose ou presque puisse être vue selon ces critères, je ne vois pas en quoi ce genre de croyance n'aurait pas à être passée au crible de la réflexion.
(ensuite, qu'on dise "inné" ou "transcendant", ça revient au même, l'un comme l'autre font partie d'une façon qui n'a pas à être discutée, réfléchie etc : sans moi)
Les idées donc, semblent a priori clairement imputables à l'homme, correspondre à son environnement mental etc. Les sentiments, on sait pas. Il est impossible de prétendre à coup sûr séparer un sentiment qui aurait toujours existé d'un autre qui serait culturel.
Moi je fais ma cuisine philosophique. J'observe mes réactions en même temps que ce que je vois chez autrui, en préservant systématiquement une place décisive à l'empirique et en me méfiant systématiquement des enchainements abstraits au sein de la pure représentation.
Ici je suis parti d'un sentiment de révolte devant l'injustice, qui donc n'a pas à être systématiquement considéré comme culturel. Et j'ose prétendre, oui, qu'un indien au fin fond de l'Amazonie qui n'a jamais été en contact avec la civilisation (désolé, je peux pas remonter à Cro-Magnon), est susceptible d'avoir exactement la même réaction !
On peut avoir une opinion différente. En attendant, ça correspond tout à fait à ce que j'ai vu de par le monde, ET par la façon dont moi-même, j'ai été à de nombreuses reprise (et le suis encore) confronté à ce genre de "vision".
Et si on va au bout de la logique (excusez-moi), on pourra en déduire que, en me faisant la grâce d'accepter que malgré tout je ne suis pas complètement abruti, je devrais être très souvent capable de comprendre les tenants et aboutissants de ce genre de situation, la part culturelle en moi qui me pousse à avoir telle réaction plutôt qu'une autre... et non de faire le constat qu'on voit quelque chose (vision) dans une situation, dont on n'est capable de tirer des fils de compréhension que bien après.
C'est un problème qui apparaît sous nos yeux, tout simplement. Et un problème dont on a - ou pas - les clefs. Alors j'en déduis que ce genre de situation est potentiellement productrice de réflexion.
Et au fin fond de l'Amazonie, mes sauvages eux aussi s'interrogent... et se plaisent comme moi à croire que les choses ont souvent des causes. Et ils élaborent des systèmes d'explication qui répondent à cette réflexion qu'ils ont en eux. Des esprits d'animaux par exemple, comme autant de concepts qui donnent un peu de sens à ce que la réflexion peut envisager.
PS : Hks et Néo, je viens de voir vos messages... un peu de temps
Aldo- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 26/09/2013
Re: Rwanda 1994
Tu ne comprends strictement rien à ce qu'on te dit, Aldo. Rien.Aldo a écrit:Les idées donc, semblent a priori clairement imputables à l'homme, correspondre à son environnement mental etc. Les sentiments, on sait pas. Il est impossible de prétendre à coup sûr séparer un sentiment qui aurait toujours existé d'un autre qui serait culturel.
[...]
Ici je suis parti d'un sentiment de révolte devant l'injustice, qui donc n'a pas à être systématiquement considéré comme culturel. Et j'ose prétendre, oui, qu'un indien au fin fond de l'Amazonie qui n'a jamais été en contact avec la civilisation (désolé, je peux pas remonter à Cro-Magnon), est susceptible d'avoir exactement la même réaction !
Pourquoi une idée du juste serait-elle nécessairement liée à un environnement culturel ? Pourquoi ne serait-elle pas innée ? Admettons en effet que les indiens d'Amazonie aient peu ou prou la même conception du juste que nous ; cela ne plaide-t-il pas justement en faveur du caractère inné de cette conception ? -ou de cette "vision", tu l'appelles comme tu veux.
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...que vont charmant masques et bergamasques...
Bergame- Persona
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Date d'inscription : 03/09/2007
Re: Rwanda 1994
Il y a une très célèbre expérience avec des petits singes capucins. Les expérimentateurs créent une situation d'injustice en récompensant avec des grains de raisins, friandise notoire, celui qui a le moins bien réussi des exercices et celui qui a le mieux réussi avec des rondelles de courgettes. Résultat garanti. Le sentiment d'injustice, et a contrario l'intuition de la justice, n'est pas neuf.
Tenez, ça faisait longtemps ! : https://digression.forum-actif.net/t671-de-l-emergence-phylogenetique-scientifique-du-sujet-dialectiquement-philosophiquement-dit
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neopilina- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 31/10/2009
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