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RÉFLEXION SUR LA QUESTION DE LA PHILOSOPHIE - II -

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RÉFLEXION SUR LA QUESTION DE LA PHILOSOPHIE - II - - Page 5 Empty Re: RÉFLEXION SUR LA QUESTION DE LA PHILOSOPHIE - II -

Message par neopilina Mer 11 Déc 2013 - 23:37

hks a écrit:à neo
mais pas si celui qui en a fait l'expérience réussit ensuite à la formaliser.
 C'est bien ce qu'un philosophe essaie de faire. Donc à la manière "philosophique" (qui n'est pas la manière poétique par exemple).

Le genre de reproche qu'on pourra faire idéalement à Nietzsche !

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RÉFLEXION SUR LA QUESTION DE LA PHILOSOPHIE - II - - Page 5 Empty Re: RÉFLEXION SUR LA QUESTION DE LA PHILOSOPHIE - II -

Message par Aldo Jeu 12 Déc 2013 - 0:02

à Hks,
Moi, ce qu'il me semble, c'est qu'un philosophe part d'un "regard" sur le monde. On peut peut-être appeler ça "intuition" ou "axiome" (moi je dis "vision") ; soit quelque chose qu'il refuse, une façon de voir "autre" que ce qu'il en entend autour de lui... et que ce truc le passionne, qu'il a envie, voire besoin de comprendre. Le philosophe a quelque chose à dire ; veut, doit aller au bout de son truc.
A partir de là, il tente de dérouler sa vision, l'expliciter, la développer, l'enrichir, en faire ressortir toute les conséquences, la logique sous-jacente, mettre ça en cohérence.

Mais une vision remet tout en question, particulièrement toute l'organisation de tels et tels système philosophiques. On ne peut donc pas la réduire à un seul problème d'autorité ou autre... il y a plein de fils à tirer. Mais à la fin, il me semble qu'on doit avoir des chances de retomber sur les différents grands modes d'être de l'humain...

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Message par Aldo Jeu 12 Déc 2013 - 0:08

Courtial a écrit:
Aldo a écrit:à Courtial,
Deleuze n'aimait pas trop être interrompu dans ses cours parce qu'il trouvait que ça ne servait à rien de répéter pour un seul élève et que ça nuisait à "la musique" du cours. Il ne disait pas que "vous comprendrez plus tard ce que vous ne comprenez pas", mais il considérait que chacun ne prenait que ce qu'il avait à prendre d'un cours et rien d'autre - quitte à le déformer, l'adapter à son usage personnel, ce qui ne le dérangeait pas.
D'une manière plus générale, je crois qu'il considérait que pour un philosophe, "discuter" de philosophie n'a la plupart du temps pas grand intérêt parce que que philosopher est une affaire solitaire.

Ah non, je ne crois pas.
Rien de ce que tu dis ne me paraît renvoyer à une attitude philosophique quelconque.
Ce que tu dis de Deleuze est faux et illusoire.
Il me semble d'ailleurs que tu démolis en fin de message la teneur même du début, peut-être, peut-être pas, mais on reste sur le mode de l'inconsistance.

J'en ai marre de me faire traiter comme ça par toi Courtial, je viens de te le dire sur un autre fil. Ce que je dis est faux ?
Tiens (si c'est pas dans celui-là, c'est dans le suivant).
Bonne lecture, m'sieur le prof, et reviens avec un peu plus d'humilité ou n'y reviens pas !
https://www.youtube.com/watch?v=NVE4k9Evroo&feature=related

PS : ensuite, si t'es sage, je veux bien t'expliquer...

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Message par neopilina Jeu 12 Déc 2013 - 0:11

Le philosophe tente de dire la profonde cohérence intrinsèque des choses, de rendre compte de " cet esprit subtil qui s'insinue partout " ( Leibniz. ), le Sens.

_________________
" Tout Étant produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique), a priori, et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libéré du Poêle) ". " Savoir guérit, forge. Et détruit tout ce qui doit l'être ", ou, équivalents, " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaître ", " Le progrès, c'est la liquidation du Sujet empirique, notoirement névrotique, par la connaissance ". " Il faut régresser et recommencer, en conscience ". Moi.
C'est à pas de colombes que les Déesses s'avancent.
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Message par hks Jeu 12 Déc 2013 - 14:57

à Aldo

On est là dans  la recherche d'explication de la philosophie. Pourquoi on est philosophe?

Je passe sur la distinction entre "professionnel" et "amateur".  Comme le dit bien Deleuze  il y a les deux et c'est très bien comme ça .( en France il y a les deux parce qu'il y a des faculté de philosophie ce qui pourrait un jour ne plus être ... auquel cas on aurait que des "amateurs"( au sens fort d' amoureux de .)http://www.slate.fr/story/23119/pourquoi-la-france-tient-tant-la-philo


 Mes messages sur l'intuition ( "vision" si tu veux ) introduisent un relativisme. Cela renvoie la philosophie à des causes extérieures à elle ( psychologiques sociologiques voire  biologiques ).
Si on a pu attribuer à Nietzsche un certain biologisme  c'est que son perspectivisme se tient sur la crête, dans une position instable ... la philosophie (a fortiori la métaphysique ) est le  produit d' une autre instance causale. On a la philosophie de sa force vitale en quelque sorte. Ce n'est plus le problème du sens (comme le dit neo ) qui importe  mais l' étude ( scientifique pourquoi pas ) des forces vitales. On ne peut espérer plus. Il y a un réductionnisme.

Bon ce qui se passe c'est que ça résiste. Je veux dire que la recherche du sens ça résiste. Le problème du sens est pertinent ( voir Camus : dans le mythe de sisyphe c'est le problème )

Mais pourquoi alors  rechercher en pensant ?( manière philosophique  qui inclus de plus la pensée cohérente )
On recherche ce qui ne se voit pas. On a la croyance  en l' existence d' un secret qui ne se voit pas avec les  yeux ( les 5 sens ). Et c'est pour ça que nous privilégions la pensée. Elle est aussi ce qui ne se voit pas ( pas avec les 5 sens )- Elle semble participer de l'invisible.
Mais pourquoi la pensée cohérente ( logique si l'on veut )? Mais parce qu'on croit qu'il y a une cohérence secrète et pas le chaos.
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Message par Aldo Jeu 12 Déc 2013 - 23:52

Hks a écrit:on croit qu'il y a une cohérence secrète et pas le chaos

Une cohérence plutôt que le chaos ? Les deux, non ?
D'abord du sens, il y en a. L'amour ou la logique par exemple créent du sens, en matérialisent.
Du chaos, il y en a aussi, on y est sans cesse confrontés.

Deleuze a écrit:Nous demandons seulement un peu d’ordre pour nous protéger du chaos. Rien n’est plus douloureux, plus angoissant qu’une pensée qui échappe à elle-même, des idées qui fuient, qui disparaissent à peine ébauchées, déjà rongées par l’oubli ou précipitées dans d’autres que nous ne maîtrisons pas davantage (…) Nous perdons sans cesse nos idées. C'est pourquoi nous voulons tant nous accrocher à des opinions arrêtées. Nous demandons simplement que nos idées s'enchaînent suivant un minimum de règles constantes, et l'association des idées n'a jamais eu d'autre sens, nous fournir ces règles protectrices, ressemblance, continguïté, causalité, qui nous permettent de mettre un peu d'ordre dans nos idées, de passer de l'une à l'autre suivant un ordre de l'espace et du temps (...) Nous cherchons des certitudes, quelques certitudes, un ordre de pensée qui nous empêche de sombrer dans le délire ou la folie. Mais, d’un autre côté, nous voici toujours pris dans l’être : "On dirait que la lutte contre le chaos ne va pas sans affinité avec l’ennemi, parce qu’une autre lutte se développe et prend plus d’importance, contre l’opinion qui prétendait pourtant nous protéger du chaos lui-même.
(Qu'est-ce que la philosophie - conclusion)


Hks a écrit:Pourquoi rechercher "en pensant" (...) pourquoi la pensée doit-elle être cohérente ?

La cohérence est inévitable dans la mesure où une pensée ne peut pas se permettre de trop se contredire. Une pensée, ça se promène dans une mémoire, et si c'est un tissus de contradictions, on ne retrouvera rien. Il faut un minimum d'ordre pour qu'une logique puisse y retrouver ses petits. Il me semble que la pensée est reliée à la mémoire, fonctionne "en parallèle".
D'autre part la cohérence n'est qu'interne à la représentation, a à mon avis peu à voir avec le sens que nous donnons aux choses (ou qu'elles nous donnent). Ce sont plutôt les concepts qui les éclairent en nous en fournissant une compréhension ponctuelle (voire c'est vrai, leur agencement entre eux).

Les forces (on en avait déjà parlé), il me semble que c'est la façon la plus neutre de parler des causes, la moins sujette aux a priori. Il se trouve que des choses agissent sur d'autres en les modifiant ; on peut donc parler de "forces" dans ce sens-là (comme de causes qui amènent des effets). Ça me paraît la façon la plus ouverte d'envisager de parler de causes.
C'est pas pour autant une façon d'abandonner le sens qu'on peut trouver aux choses, qui nous intéresse directement dans la mesure où c'est lui qui nous anime.
Et c'est peut-être là qu'intervient le chaos,  comme un repère (conceptuel) indispensable, sur lequel on bute en même temps qu'il nous ramène sans cesse à l'humilité. Ce n'est bien que par rapport à lui qu'on ne peut que construire une pensée un peu consistante, qui au moins se donne une chance d'éviter les présupposés.

Je conçois bien que ça ne répond pas à ta (jolie) question initiale (la première ici, avec la dimension de la croyance) ; peut-être que ça débroussaille...

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Message par hks Ven 13 Déc 2013 - 0:24

à Aldo

[quote='Deleuze"]Nous demandons simplement que nos idées s'enchaînent suivant un minimum de règles constantes, et l'association des idées n'a jamais eu d'autre sens, nous fournir ces règles protectrices, ressemblance, continguïté, causalité, qui nous permettent de mettre un peu d'ordre dans nos idées, de passer de l'une à l'autre suivant un ordre de l'espace et du temps[/quote]

non mais d'accord! Deleuze dit très bien certaines choses ...mais ce n'est pas n' importe quelles idées que les idées philosophiques. Le brouillard de nos idées pénètre dans un autre brouillard et là volontairement . Ce n'est pas le brouillard commun de l'empiricité avec lequel il faut se débrouiller ( c'est déjà une tache ardue j' en conviens )
Ce qui m'étonne ( et va pour l'étonnement ) c'est que nous nous adressions à la pensée.
Ce qui est remarquable c'est que les philosophes soient minoritaires en fait .La plupart des hommes pour trouver ou donner du sens ne s 'adressent pas à la pensée...C' est bien simple il n y croient pas. Ils sont sceptiques mais pas sceptiques "philosophiques" non ils sont abstentionnistes.
Ils ne sont pas idiots .
Je dis qu'ils n' ont pas le sens du secret , de l'au delà des sens ( sensations ) qui ne peut se percer que par un recours à ce qui n'est justement pas sensible ( la pensée ).
Je ne fais pas l'éloge de l'irrationalité . J' essaie de comprendre pourquoi les philosophe accordent un crédit exclusif à la pensée .
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Message par Aldo Ven 13 Déc 2013 - 1:43

Et si je rétorquais que cette forme d'alliance entre logique et mots est l'arme principale que les philosophes (et toi et moi) n'ont cessé de développer depuis l'enfance pour résoudre le hiatus de leurs visions du monde, j'imagine que ça n'assouvirait pas la portée de ta question ?

(et peut-être ceux qui ont plutôt développé la ruse ou la séduction ou la force ou le mensonge auraient le même mal à abandonner leur arme à eux - tels mes idiots de l'autre fil ?)

(maintenant, un crédit exclusif, faut voir... ça se discute)

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Message par hks Ven 13 Déc 2013 - 11:24

à Aldo

Cette forme d'alliance entre logique et mots est l'arme principale  pour résoudre les questions empiriques ( celles posées par ce qui se voit  par les 5 sens ).
Mais le philosophe suppose qu'il y a quelque chose qu'il ne voit pas. C est très simple ça. Ne serait- ce que :" qu'est qu'il y a dans mon dos que je ne vois pas ? Où est passé l' hier ? Où se tient le futur ...enfin bref! Ça peut partir d'une inquiétude ordinaire et puis s'enrichir de questions. il y a un manque pour que le vécu  fasse totalité ou absolu .

Le philosophe s'inquiète de ce qu'il ne voit pas, il suppose un secret, un au delà du monde empirique.
 Un sens caché ou un mode de fonctionnement, ou une structure, une ontologie ...  que sais- je  qui n'est pas satisfait par la science sinon il ne ferait que des sciences.
Oui mais il ne fait pas que des sciences et même parfois il leur tourne le dos.
Alors il utilise  comme moyen de percer le secret :la pensée

Moyen utilisée déjà, certes, pour percer les secrets du monde empirique ... c'est déjà une première habitude
. Mais c'est la pensée pure qu'utilise le philosophe. Et je pense que justement c'est parce que la pensée  est pure ( n'est pas sensorielle ) qu'elle lui semble  le moyen le mieux adapté pour connaitre l' au delà du monde sensible.

(maintenant, un crédit exclusif, faut voir... ça se discute)
ben il me semble qu' essentiellement un philosophe ça pense ...disons qu'il a une pensée spéculative.
Peut -être qu' un sage agit et tient sa pensée spéculative silencieuse. La sagesse réside -t -elle dans ce tenir  sa pensée spéculative dans le silence ?
Ou bien dans la spéculation jusqu'à la mort ?
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Message par Aldo Ven 13 Déc 2013 - 13:35

Sur un autre fil, un interlocuteur me dit que je suis trop "foisonnant".
Je sais pas comment faire, parce que déjà là, quand tu dis que les questions empiriques se rapporteraient aux seuls "cinq sens", je comprends rien. Pour moi une méthode empirique, ça se rapporte au vécu, point. Et pas évidemment aux seuls cinq sens. Alors que faire ? (d'autant que je suis pas en position de force dans ce forum pour décréter que je serais le maître de la définition de l'empirique... ou autres d'ailleurs).
Alors je sais plus...
Ensuite tu parles de ce qu'on n'expérimenterait pas directement, du manque de vécu donc - du manque, peut-être plus simplement. Je comprends qu'on s'en inquiète, voire qu'on voudrait qu'un secret en finisse une fois pour toutes avec ces guerres. Oh oui, ça je comprends...
Alors si on veut, ça fait partie du vécu, ouais. Mais aussi le conditionnement alors, et qui peut dire qu'il en a fini avec le déconditionnement ; un point de vue déconditionné ? franchement euh... alors où situer ce manque-là par rapport au conditionnement ?

Moi tout ce que je dis, c'est que ces considérations ne doivent pas intervenir dans l'élaboration d'une philosophie. Comme hypothèse oui, on y réfléchira oui : la rigueur philosophique adoubera ou pas. Sinon quoi ? Dieu existe, existe pas. Pas grave. Il s'agit de dire ce qu'on comprend, croit comprendre... et si on arrive à toucher d'assez près à l'ensemble des questions que les hommes peuvent ce poser, c'est que ça doit ressembler à une philosophie.
C'est mon point de vue.

Parce que le manque, le bonheur tout ça, oui oui.
Mais la "pensée pure" ?
Alors bien sûr, tu es parti d'une définition restrictive de l'empirisme, donc tu peux toujours dire que les purs mécanismes de réflexion (pour moi la logique) seraient en dehors de ces considérations matérielles... sauf qu'on raisonne à partir de quoi ? Un génie, un ordinateur, un enfant ne seraient sans doute pas capable d'écrire une ligne de philosophie.
Le cerveau/pensée/esprit n'est rien sans son environnement... et c'est donc à partir de l'environnement qu'on doit poser les fruits de la pensée. Et l'environnement, le mètre-étalon, c'est la vie, la vie des hommes (Une vie dit Deleuze).
Bon.

Ce que j'ai envie de rajouter, c'est que si j'aime bien penser (la sensation que ça fait), j'ai aussi une forte envie d'arrêter pas mal de ces guerres qui me forcent à penser. Dans ma conception du bonheur, la pensée ne perd jamais de vue une dimension ludique. Mais je ne dois pas suffire au bonheur de mes proches, ou peut-être est-ce le contraire... en tous cas :
C''EST PAS ÉVIDENT !
(ce que j'écris bien aujourd'hui)
Donc j'aime bien les sages oui ; c'est quand leur truc prend une dimension d'enseignement que je me méfie. Je suis pour le nirvana instantané avec ma douce et tendre, mais c'est pas si simple et je passe mon temps à pas comprendre pourquoi. Comment le Hutu après avoir fait l'amour de bon matin à sa femme a-t-il pu prendre sa machette et découper trois Tutsies dans la journée ? (c'est pas du vécu mais bon, un peu quand même).

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Message par Courtial Ven 13 Déc 2013 - 14:35

Aldo a écrit:
Courtial a écrit:
Aldo a écrit:à Courtial,
Deleuze n'aimait pas trop être interrompu dans ses cours parce qu'il trouvait que ça ne servait à rien de répéter pour un seul élève et que ça nuisait à "la musique" du cours. Il ne disait pas que "vous comprendrez plus tard ce que vous ne comprenez pas", mais il considérait que chacun ne prenait que ce qu'il avait à prendre d'un cours et rien d'autre - quitte à le déformer, l'adapter à son usage personnel, ce qui ne le dérangeait pas.
D'une manière plus générale, je crois qu'il considérait que pour un philosophe, "discuter" de philosophie n'a la plupart du temps pas grand intérêt parce que que philosopher est une affaire solitaire.

Ah non, je ne crois pas.
Rien de ce que tu dis ne me paraît renvoyer à une attitude philosophique quelconque.
Ce que tu dis de Deleuze est faux et illusoire.
Il me semble d'ailleurs que tu démolis en fin de message la teneur même du début, peut-être, peut-être pas, mais on reste sur le mode de l'inconsistance.

J'en ai marre de me faire traiter comme ça par toi Courtial, je viens de te le dire sur un autre fil. Ce que je dis est faux ?
Tiens (si c'est pas dans celui-là, c'est dans le suivant).
Bonne lecture, m'sieur le prof, et reviens avec un peu plus d'humilité ou n'y reviens pas !
https://www.youtube.com/watch?v=NVE4k9Evroo&feature=related



PS : ensuite, si t'es sage, je veux bien t'expliquer...

Sans revenir sur le fond, je regrette le ton et les mots employés, outranciers.
Je les retire volontiers.
Excuse.

(J'aurais peu de temps ce we, j'y reviendrais peut-être plus tard).

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Message par neopilina Ven 13 Déc 2013 - 16:54

neopilina a écrit:Secundo, justement, la première certitude jugée digne de ce nom, décrétée comme telle, dans le Discours et les Méditations, et il en fera le point de départ obligé de toute exercice de la pensée, c'est le cogito, le " je pense donc je suis ". C'est la naissance officielle, sur papier, explicite du Sujet critique, autrement dit, ce qu'on peut dire aussi ainsi : ce faisant il fonde le Sujet critique. Mais comme je n'arrête pas de le dire, si fondatrice, féconde, soit cette expérience, ce redémarrage de la philosophie, ce qui a été le cas, expressément dans ce Cadre, sous peine d'exclusion, de " marginalité " relativement à ce qui est devenu le courant principal, elle a un coup exorbitant : elle retranche radicalement, le cogito rompant en toute inadvertance le Lien existant a priori entre le Sujet et Son Monde, le Sujet critique, la pensée, du monde, du Sujet considéré de prime abord, en entier. Comme le dira très bien Hegel, et s'en réjouissant même, la philosophie avec le cogito devient enfin " adulte ", garantit le règne de la pensée sur elle-même, et fait de tout ce qui a précédé en philosophie les maladroits efforts de l'homme vers ce règne ! Il a dit, écrit, à propos du cogito : " Terre ! " Moi, quand je fais l'expérience du cogito, même si je fais bien cette expérience intime remarquable, j'ai le très net sentiment d'être amputé, amoindri, que la Lune prend la place de la Terre, et que celle-ci s'évanouit dans le vide, désormais hors de portée, etc.

P.S. Descartes était extrêmement attentif aux objections qu'ont pouvait lui faire, et même plus, ils les attendaient notamment celles de ses plus éminents correspondants, même si on le voit parfois, découragé, faire de la pédagogie, dissiper des malentendus, mais il avait compris que même cela n'était pas inutile, loin de là, cela rendait son propos plus compréhensible. Je fais de même. Il publie ses Méditations précédées d'un abrégé et d'un nombre importants d'objections.

Je précise. Le primat de la connaissance c'est et l'évidence expérimentale, enfin philosophiquement acquise, explicitée et, associée, le cogito. Alors que le cogito, en l'état, en toute inadvertance, escamotait la première. A partir de là, on a eu une philosophie, une Ligne officielle, essentiellement " stratosphérique ", si j'ose dire. Il fallait restaurer, et donc enfin dire, la première. La République des Lettres, dont Kant, redouteront, une " Envolée du Murailles ". Qui a eu lieu, et Kant lui-même nous fera une belle cathédrale.

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Message par hks Ven 13 Déc 2013 - 18:46

à Aldo

quand tu dis que les questions empiriques se rapporteraient aux seuls "cinq sens".

Empirique se distingue de théorique." Empirique" c'est l'expérience (en général ) Mais ça pose un problème parce que je fais aussi l'expérience de la théorie. Alors tout serait de l'empirique !!!
J' ai réduit expérience à expérience sensorielle disons sensori motrice, ou  les affections du corps pour distinguer des expériences  mentales.( seulement mentales ou qui nous semblent telles )
Donc quand je dis "empirique"  je pense à corporéité  ( ce qui se voit  se touche ...le monde des corps visibles et  tangibles, audible, odorant ).
Et le monde de la pensée n'est pas visible comme l'autre.

La question est "est -ce qu'il existe quelque chose qui n'est pas visible ?
Non pas  au sens ou il me suffirait d'avoir de meilleurs yeux pour le voir, mais de non expérimentable par quelque sens que ce soit. Est -ce qu'il existe un  monde qui outrepasse le monde des 5 sens ?

Et il existe un tel monde.
Car dans la pensée il y a quelque chose qui n'est pas visible ( par exemple l'intuition de la durée  n' est  pas visible/ tangible )
Alors le philosophe ne se contente pas de mieux voir ( avec de meilleurs  yeux ou un microscope).  S'il y a de l'invisible et que c'est dans la pensée qu' il se manifeste, pour connaître l'invisible le philosophe privilégie la pensée .
A la différence du chaman qui cherche à avoir des visions )
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Message par hks Ven 13 Déc 2013 - 20:13

à Aldo
J' ai bien pris note de cela sur "j aime j' aime pas"

J'aime :
La parité. Les réponses. La tolérance. L'écoute.
J'aime pas :
Les rapports de force, de pouvoir. La frime.
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Message par Aldo Sam 14 Déc 2013 - 0:00

à Courtial,

Merci pour ça Courtial, et espérons qu'on arrivera un jour à parler tranquillement du fond...

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Message par Dewey Sam 14 Déc 2013 - 12:49

Je pense qu'il y a surtout dans cet espèce de pseudo-pamphlet une erreur grossière sur la philosophie, erreur commune de notre société où tout doit être utile... La philosophie si elle doit servir à quelque chose ne sert qu'à poser des questions. Et les meilleures questions sont celles qui en posent d'autres.
Elle ne sert à rien d'autre et s'il y a des réflexions elles reposent sur la validité logique non sur la vérité.

Et puis le progrès scientifique, on pouvait dire cela au XVIIIe, désormais on peut pleurer et tenter de revenir en arrière.

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Message par Dewey Sam 14 Déc 2013 - 12:51

Et citer Tordesillas en philosophe rebelle... J'ai été son élève, je ris...

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Message par hks Sam 14 Déc 2013 - 17:25

Effectivement on ne voit pas bien ce que vient faire Alonso Torsedillas dans cette cohorte de "scientistes".  

puisqu'il m'a bien fallu retrouver les listes

première liste ""(Derk Pereboom, Galen Strawson, Ted Honderich, Bruce Waller, Neil Levy, Saul Smilansky, Thomas Nadelehoffer, Daniela Goya Tocchetto, Benjamin Vilhauer, Susan Blackmore, etc.""""
deuxième liste
"""Derk Pereboom, Galen Strawson, Ted Honderich, Bruce Waller, Neil Levy, Saul Smilansky, Thomas Nadelehoffer, Daniela Goya Tocchetto, Benjamin Vilhauer, Susan Blackmore, Peter Sloterdijk, Alonso Torsedillas, Pierre Thuillier, Michel Onfray (celui-là comme philosophe français vraiment mal aimé par les philosophes d'État), entre autres,""""

et Sloterdijk???? cité sans plus d'examen.
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Message par Dewey Sam 14 Déc 2013 - 17:55

Oui surtout qu'il y a une belle faute sur son nom : c'est Tordesillas et non Torsedillas.

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Message par hks Dim 15 Déc 2013 - 0:55

Alonso Tordesillas    http://fr.wikipedia.org/wiki/Alonso_Tordesillas
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Message par neopilina Dim 15 Déc 2013 - 13:38

En ouvrant le fil sur Tordesillas, on tombe vite sur celui-là : http://fr.wikipedia.org/wiki/Kairos ,  RÉFLEXION SUR LA QUESTION DE LA PHILOSOPHIE - II - - Page 5 843891157  . On est encore loin du compte !


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" Tout Étant produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique), a priori, et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libéré du Poêle) ". " Savoir guérit, forge. Et détruit tout ce qui doit l'être ", ou, équivalents, " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaître ", " Le progrès, c'est la liquidation du Sujet empirique, notoirement névrotique, par la connaissance ". " Il faut régresser et recommencer, en conscience ". Moi.
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Message par Dewey Dim 15 Déc 2013 - 15:05

Et c'est un piètre professeur je peux vous le dire...

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Message par neopilina Dim 15 Déc 2013 - 15:29

Comme pas mal de choses avec les Grecs, nous les comprendrons dans la mesure où nous saurons nous-mêmes redevenir des Grecs ( Je paraphrase Nietzsche. ).

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Message par victor.digiorgi Mar 17 Déc 2013 - 21:23

.

Permettez moi de reprendre le fil d'une réflexion mienne sur la question de la philosophie à partir du passage suivant du message d'introduction de cette discussion, à savoir :

Il ne s'agit pas de renier ou de rejeter pêle-mêle toutes les philosophies, mais de se débarrasser au plus vite de toutes celles qui cèdent au platonisme, à l'idéalisme, à la métaphysique et aux délices de l'irrationalisme. Il y a tout un pan de la philosophie auquel on ne peut administrer aucun remède. La philosophie ne peut pas être remplacée par quelque chose, ou par plusieurs choses qui ressembleraient à la philosophie, mais par quelque chose ou par plusieurs choses qui prendront ou plutôt qui ont déjà pris et continueront de prendre d'autres formes, sous lesquelles il est impossible d'exiger a priori de reconnaître les caractéristiques de la forme ancienne.

Voilà ci-après un exemple d'art philosophique produit par Steven Cohen, un artiste qui a l'heur d'être juif, homosexuel et sud-africain. (Qu'est-ce que c'est l'art philosophique (qu'est-ce que ça n'est pas) ? Réponse, c'est tout le contraire de ce qui sert à décorer son salon ou sa salle à manger pour montrer qui on est à ses invités.)

Il sera difficile de voir du premier coup d'œil ce que l'expression de cet artiste porte comme charge éthique, esthétique et politique, mais ça n'a pas d'importance, car ceux qui ne comprendront pas ni ne chercheront à comprendre ne sont certainement pas concernés. Qu'ils demeurent dans le cimetière platonicien, aristotélicien, kantien, husserlien ou sartrien. S'ils s'y sentent bien, qu'ils y restent pour leur plus grand bien, y a que ça de vrai ...

Il suffira aux autres de lire ou d'écouter l'artiste lui-même ...



RÉFLEXION SUR LA QUESTION DE LA PHILOSOPHIE - II - - Page 5 Photo-10






Les explications sont là :


http://www.vice.com/fr/read/steve-cohen-promene-un-coq-au-bout-de-son-penis-sur-la-place-du-trocadero




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Message par hks Mer 18 Déc 2013 - 0:41

On atteignait une certaine hauteur théorique chez André breton. Non là je ne vois pas ... disons que ça se multiplie  ce genre de  mises en scène et avec un apport théorique  faible que d 'ailleurs on ne demande pas mais qu'il semble nécessaire  à l'artiste de  dispenser.
La philosophie est irremplaçable. Donc la place restera vacante. Viendrait-il a l'idée de te remplacer cher Victor?
Tu es irremplaçable.
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Message par victor.digiorgi Mer 18 Déc 2013 - 0:55

a écrit:Non là je ne vois pas ...

a écrit:Il sera difficile de voir du premier coup d'œil ce que l'expression de cet artiste porte comme charge éthique, esthétique et politique, mais ça n'a pas d'importance, car ceux qui ne comprendront pas ni ne chercheront à comprendre ne sont certainement pas concernés. Qu'ils demeurent dans le cimetière platonicien, aristotélicien, kantien, husserlien ou sartrien. S'ils s'y sentent bien, qu'ils y restent pour leur plus grand bien, y a que ça de vrai ...

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