Exercice d'auto-présentation
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Re: Exercice d'auto-présentation
Lui aussi débute l'écriture d'un livre. Si vous le souhaitez, il peut en publier quelques mini-extraits.
Re: Exercice d'auto-présentation
Mais avec plaisir, Adam. En sachant que lorsqu'on est en plein dans le travail d'élaboration, la critique ou le jugement peuvent être ressentis plus douleureusement que lorsqu'on a eu le temps de prendre un peu de distance. Mais au cas où ça ne te fasse pas peur : avec plaisir, s'il te plait !
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...que vont charmant masques et bergamasques...
Bergame- Persona
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Date d'inscription : 03/09/2007
Re: Exercice d'auto-présentation
Bonjour à tous,
Je connais alias depuis longtemps. En 2004, j’ai bien cru
l’avoir perdu, mais un jour, sans crier gare, il était là, à nouveau.
Ah oui, il me dit qu’il aime bien cette façon de se
présenter et que c’est même un peu pour cela, et aussi pour certains textes
qu’il a lus, qu’il s’est inscrit avec tous ses frères sur ce forum. Il ajoute
qu’il espère y trouver ses maîtres-mots : tolérance et humilité !
Ses frères ?! Je ne sais combien ils sont, mais c’est
sûr, ils sont très nombreux ! Ils se chamaillent sans arrêt et ça fait un vacarme
dans sa tête… Parfois, ils se baladent et ce sont ses intestins qui grouillent,
surtout quand il ne peut pas dormir.
Il n’est ni très instruit ni très intelligent mais il aime bien
rêver, réfléchir et apprendre, c’est pour cela qu’il aime la philosophie, il
pratique volontiers celle "pour petites cervelles"…
Depuis peu, il s’y est intéressé de plus près parce qu’ils
(ses frères et lui) ont, disent-ils, un "message" ; ils croient
que le remède aux maux de l’homme passe par l’humilité. Et ils voudraient en
parler avec vous…
Ah, j’oubliais : je ne me suis pas présenté ! Je suis l’un d’eux !
Je connais alias depuis longtemps. En 2004, j’ai bien cru
l’avoir perdu, mais un jour, sans crier gare, il était là, à nouveau.
Ah oui, il me dit qu’il aime bien cette façon de se
présenter et que c’est même un peu pour cela, et aussi pour certains textes
qu’il a lus, qu’il s’est inscrit avec tous ses frères sur ce forum. Il ajoute
qu’il espère y trouver ses maîtres-mots : tolérance et humilité !
Ses frères ?! Je ne sais combien ils sont, mais c’est
sûr, ils sont très nombreux ! Ils se chamaillent sans arrêt et ça fait un vacarme
dans sa tête… Parfois, ils se baladent et ce sont ses intestins qui grouillent,
surtout quand il ne peut pas dormir.
Il n’est ni très instruit ni très intelligent mais il aime bien
rêver, réfléchir et apprendre, c’est pour cela qu’il aime la philosophie, il
pratique volontiers celle "pour petites cervelles"…
Depuis peu, il s’y est intéressé de plus près parce qu’ils
(ses frères et lui) ont, disent-ils, un "message" ; ils croient
que le remède aux maux de l’homme passe par l’humilité. Et ils voudraient en
parler avec vous…
Ah, j’oubliais : je ne me suis pas présenté ! Je suis l’un d’eux !
alias- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 22/02/2010
Re: Exercice d'auto-présentation
Adam loves Darwin (et la présentation d'Alias).
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L'homme ordinaire est exigeant avec les autres.
L'homme exceptionnel est exigeant avec lui-même.
Marc-Aurèle
Essai de méta-phénoménologie
Comme "prévu", voici quelques pages de son livre en devenir. Cassez tout, je l'ai déjà fait.
CONTEXTE PRATIQUE
Comme ma pensée a pris de plus en plus de place dans ma vie, et qu'il m'a semblé que je suis incapable de concevoir quoi que ce soit en-dehors de ma pensée. Comme ma pensée se présente à moi comme une « chose » avec laquelle j'ai à composer en chaque instant – et ceci que je soi sous l'influence d'une drogue, d'une illusion nocturne, d'un malin génie ou d'un lapin géant.
Et pourquoi rédige-je un « contexte pratique » ? La question pragmatique « à quoi ça sert ? », qui se présente comme l'impératif paternel – le mot d'ordre de mon père, la question avec laquelle il réduit tout ce qui n'a aucune valeur marchande à néant – est un phénomène de mode et en même temps une occasion d'exercer une autorité que je refuse et qui ne m'affecte plus tant.
Il est 3h33 du matin. Comme ma pensée ne pouvait s'arrêter de « tourner », vigilante et apeurée, incapable de se laisser aller à un sommeil oublieux, je me suis relevé pour rédiger ceci que j'avais bien en tête et qui s'est imposé à moi comme un étonnant éclair dans une nuit de misère. Ma pensée en était ici : il y a 3 jours déjà, j'ai entrepris d'analyser, le plus profondément possible, la 1ère Méditation Métaphysique qui a été laissée par un certain Descartes aux âmes en peine de notre époque plus que contemporaine. Dans ce travail d'analyse, un chapitre significatif mais peu inventif me posait de nombreux problèmes et m'empêchait d'avancer et de goûter aux joies éperdues de ma propre pensée – apparemment elle-même (é)perdue. Ce chapitre, sur lequel je restais sans voix, sans dispositions et sans réel enthousiasme, consistait en ceci : il s'agissait, pour moi, de bien distinguer les parties de la 1ère Méditation cartésienne. Ce faisant, j'avais laissé libre un tableau, lequel était constitué de 2 colonnes et d'un nombre indéfini et peut significatif de lignes. Dans ce tableau, des en-têtes que j'avais laissées devaient sauter aux yeux de mon lecteur éventuel ; ces en-têtes étaient « Partie 1, Partie 2, Partie 3, Partie 4, Partie 5 ». Chaque partie était elle-même annotée de mes commentaires, lesquels aidaient à situer les enjeux, la teneurs et/ou la signification du texte de Descartes. Par exemple : « contextualisation biographique », « hypothèse du rêve, doute hyperbolique », etc. Revenons sur ces en-têtes, lesquelles spécifiaient le numéro des parties du texte de Descartes. Comme j'essayais de m'endormir, cette nuit ou ce très-matin 24 mars 2010, ma pensée a murmuré ceci à ma plume d'essayiste : « et si... et si, comme tu as fait pour le texte de Descartes lorsque tu as spécifié de quoi il traitait, la teneur, la signification ou les enjeux de ses affirmations et de ses hypothèses, tu faisais la même chose en essayant de déterminer les enjeux, la signification, les motivations ou la teneur de tes propres commentaires de son texte ? » Comme j'estime qu'il n'est pas sûr d'aller contre sa propre conscience, j'ai tenté l'exercice et j'ai joué le jeu. Cependant, au lieu de commenter mes propres commentaires et de tenter de saisir la signification, les motivations, les enjeux ou la teneur de mes propres commentaires du texte de Descartes, je me suis borné à une tâche plus simple : commenter, ou tout d'abord réfléchir à la teneur et à la signification, non pas de mes commentaires déjà un peu trop profonds et motivés pour se prêter à un exercice si ardu, mais du fait même d'avoir réparti le texte de Descartes (selon 5 parties distinctes). Ce faisant, je me suis posé des questions telles que : « et cette en-tête, dans laquelle il est écrit 'PARTIE 1', que signifie-t-elle, qu'indique-t-elle, qu'est-elle ? ». Ma pensée s'exerçait ensuite tout naturellement à poser la même question à la réponse que je venais d'apporter, c'est-à-dire : « et ce commentaire que je viens de réaliser à propos de mon en-tête qui spécifie 'PARTIE 1', que signifie-t-elle, qu'indique-t-elle, qu'est-elle ? ». J'ai mené l'exercice un grand nombre de fois, et il s'est rapidement compliqué : au bout d'un certain nombre d'inférences similaires, après avoir questionné mon commentaire, le commentaire de mon commentaire, etc. ma pensée revenait à l'objet d'étude originel, à savoir l'en-tête, laquelle spécifiait toujours 'PARTIE 1'. Mon regard sur elle, pourtant, était relativement changé. Et en effet mon commentaire de cet en-tête a-t-il sensiblement changé. Ce 2ème commentaire est-il seulement plus précis que le premier ? Je l'ignore. Il est en tous les cas plus éprouvé que le premier. Il se voudrait plus précis, et en même temps, il est moins concis. Lecteur ! Voici, pour t'aider à te figurer ce dont je parle, une image qui, si elle ne prétend pas re-traduire parfaitement ma pensée telle qu'elle était lorsqu'elle exerçait spontanément sur le sujet, est au moins un indicateur aussi fiable qu'un flotteur dont un tiers de la tête, à la surface de l'eau, bougeotte violemment comme un poisson vient de mordre à l'hameçon :
Encore dans mon lit, hésitant entre la longue attente d'un sommeil oublieux et l'allé précipité à mon bureau, j'ai rédigé quelques mots sur le calepin que je garde toujours auprès de moi – comme un ami de cœur. Les voici : « le mot signifie médiatement ce qu'il dit – un commentaire du mot, que l'on a coutume de qualifier de définition, signifie plus immédiatement ce que le mot signifie, mais seul un commentaire du commentaire sera dispos à signifier ce que le commentaire signifie, et ainsi de suite. Il en va de même pour la pensée, ou tout du moins la mienne propre, qui à tout instant veut s'éclaircir et à jamais refuse d'abdiquer. Mais comme elle tente pour ainsi dire malheureusement de s'éclaircir, comme si déjà elle n'était pas suffisamment transparente ou clair à elle-même, elle s'exerce, elle fait retour à elle-même, elle veut, à elle-même, se rendre des comptes à son propre sujet. Se faisant, ne pourrai-je pas dire qu'elle voit son reflet dans le miroir de son propre exercice ? Impuissante qu'elle est à se saisir sans sortir un instant d'elle-même tout autant qu'elle l'est (impuissante) à se saisir une fois qu'elle est sortie d'elle-même, c'est-à-dire qu'elle s'est perdue, elle ne saisit que son reflet inconsistant et étranger. Ma pensée, pourtant, voudrait se faire corps, voudrait pour ainsi dire faire corps avec elle-même. C'est son plus grand désarroi. »
Autrement dit, il me semble que ma pensée s'exerce, autant dire qu'elle s'éprouve, et elle met à l'épreuve, en les approchant à nouveau sous un autre angle et avec plus de recule, les vérités qu'elle venait de saisir sur elle. Comme par exemple je pense que je pense, déjà la pensée est dé-personnifiée. J'ai commis un meurtre symbolique ou un suicide symbolique. Bref, lorsque je pense[...] je ne peux m'empêcher de réduire le procédé de ma pensée à une approche psychologique, laquelle veut par exemple que toute tentative de saisie, de contrôle, d'éclaircissement ou de compréhension relève d'une disposition obsessionnelle. Le psychologue type – tel qu'il n'existe pas dans la nature – arguerait que j'ai peur de me perdre moi-même, peur de la castration. Une telle considération, un tel procès – pour ainsi dire – est-il disposés à perdre mon enthousiasme quand à ce que j'avais saisi de « moi-même en tant que je pense, que je pense que je pense ; que je pense savoir comment je pense ; que je pense savoir comment je pense que je pense » ? Partiellement, certes. S'instaure une réaction selon laquelle j'envisage la possibilité qu'un tel mouvement (épreuve, procès, doute, dés-enthousiasme) soit un signe alarmant, lequel dénote du fait que ma pensée soit sur la bonne piste, et que soit elle court un danger à se saisir elle-même, soit elle pense courir un danger à se saisir elle-même. Si le second cas de figure est vrai, je m'interroge sur ma volonté ou sur mes capacités à me mentir à moi-même, à refuser de me confier à moi-même ou de me rendre, à moi-même, des comptes. L'enthousiasme, en tous les cas, m'est revenu. À mesure que ma pensée essaye de se saisir elle-même, de saisir une vérité sur son propre compte, il lui semble à elle-même qu'elle s'éloigne d'elle-même. Prise d'un vertige, en plein exercice, contrite, elle désespère d'elle-même – elle désespère d'être à elle-même son propre point aveugle, sa propre tâche aveugle, condamnée même à un exercice et à un usage épuisants qui ne contribuent jamais qu'à élargir encore l'étendue de cette tâche aveugle, quand « enfin » elle se crève les yeux et n'attend qu'une chose : de s'oublier dans son sommeil, et que son sommeil l'oublie. Au lendemain matin, à l'aube, quelques oiseaux l'éveillent, quelques stimulus apparemment extérieurs – ou pas – là tirent de son lit, l'arrachent à elle-même, et, oublieuse, elle commence à nouveau, ayant, cette fois-ci, une vague sensation de déjà-vu, de déjà-su, de déjà-vécu. Dans une atmosphère de stupe, de folie chronique, de dérèglement, pour sortir de sa propre « peau » et de sa posture, elle chasse le dragon sachant qu'elle est elle-même le dragon. C'est là son désarroi.
La pensée, ce que l'on qualifie ainsi de processus réflexe et réfléchi, en tant qu'elle est réflexe est réfléchie, est méta par nature, c'est-à-dire qu'elle se rapporte à elle-même. Comme elle se rapporte à elle-même, il me semble certain que la pensée est un rapport. J'ignore, ensuite, si elle est autre chose qu'un rapport, c'est-à-dire si ce « elle-même » auquel justement elle se rapporte n'a jamais été autre chose qu'un rapport. Comment pourrait-elle d'ailleurs se saisir, se dit-elle aussitôt à elle-même, si pour se saisir il lui faut regarder l'Autre et dire, enfin « je suis ici et non ailleurs ; je suis ceci et non cela ; je suis ceci et non autre chose ; je suis familière à moi-même » ? La saisie, qui est l'action de saisir, procède d'un arrachement au-dehors ou tout du moins d'un mouvement. Il s'agit pour elle de spatialiser, cartographier, se rendre (compte) sur sa propre posture et ses propres dispositions. La question « Où » la hante. Elle est désemparée à la pensée qu'elle puisse n'être nulle part, en nulle endroit, qu'elle-même – la pensée – n'a pas de lieu ; que jamais elle ne soit capable de répondre à une question telle que « Où suis-je ? » c'est-à-dire « Où l'on pense ? ». Elle croit un instant être un lieu, une situation ou une posture alors que peut-être, si toutefois la pensée est, et si elle est quelque chose, elle n'a rien à voir avec l'espace. Elle semble être, en tous les cas, un rapport ou une disposition au rapport ; un désarroi, aussi, ou une disposition au désarroi. Plus opaque à elle-même, et peut-être naturellement plus opaque que n'importe quel objet, que toutes choses corporelles, elle souffre de sa corporéité qui l'empêche de maintenant, d'établir même, une relation intime avec elle-même, une relation transparente, sans secret. Elle croit que son intériorité lui demeure cachée ou secrète : elle n'en n'a peut-être pas, et si c'était le cas[...] Enfin, lorsque la pensée en est arrivée là sur son propre compte, dans le plus franc désarroi, elle jouit néanmoins. Il lui semble à elle-même jouir jaune comme on rit jaune, mais il n'en est pas moins qu'elle jouit.
Il est, à présent, 4:h12 du matin. J'ai rédigé les 3 pages qui précèdent sans interruption – à l'exception d'une « pause cigarette » lorsque la chose m'interpellait un peu plus que le présent texte & le cours de ma propre pensée. Exactement de la même façon que ma pensée est revenue sur l'en-tête 'PARTIE 1' pour la définir alors qu'elle l'avait déjà fait auparavant, se présente à nouveau à ma pensée le paragraphe italique intitulé « CONTEXTE PRATIQUE ». En effet, je pense à nouveau aux choses qu'on dit pratiques, pragmatiques ou présentes, il me semble à moi-même ou, autrement dit « il semble à ma pensée », que ma pensée est distante d'avec ce qu'on appelle le monde au point tel qu'elle doute de la consistance ou de l'existence du monde même. Pourtant, je ne saurais nier que, comme la plupart des hommes sinon tous, je réponds à des besoins qu'on dit vitaux, je me nourris et pas seulement intellectuellement, je dors quelques fois, je rencontre des gens, je pleure, je ris – peu souvent – je me réjouis, etc. Mais qu'importe : en cet instant précis, si j'y pense néanmoins, il m'apparaît surtout que ces actions, ces humeurs, ces dispositions ou ces lieux sont des actions, des humeurs, des dispositions et des lieux dans lesquelles il m'arrive de me trouver avec ma pensée. Et si je ne m'y trouve pas avec ma pensée, je m'y trouve en tant que sujet pensant. Tout n'est peut-être pas pensée, mais ma pensée s'intéresse à tout, elle qui jamais ne me quitte. La pensée d'un homme peut-elle d'ailleurs jamais le quitter de son vivant ?
Dans ma première « Contextualisation pratique », il me semble que je me suis justifié. Je viens de le faire à nouveau et de manière sensiblement différente. Il ne s'agit pas d'un jeu de ma part, mais ma pensée, en ce domaine, semble bien suivre un mouvement similaire que celui que j'ai illustré précédemment. Effectivement, elle s'interroge sur un thème ou sur elle-même, s'interroge de nombreuses fois et de nombreuses façons sur son interrogation, puis retourne sur elle-même ou sur le thème sur lequel elle tentait vainement de se concentrer. Ma pensée est un animal qui va toutes les contrées. Je suis, peut-être, cet animal qui va toutes les contrées. Il est maintenant 4h26. Oublieux, je vais me coucher à nouveau. Ce travail, lorsque je le reprendrai, sera un travail de Sisyphe, de nouveau-né ou, si j'en ai le courage, d'archéologie en quête des traces de ses propres souvenirs. Les 4 pages et des poussières déjà rédigées seront ma carte. Mon enthousiasme, mon étoile du nord, ma Polaris. L'archéologue s'appropriera le texte qu'il a oublié avoir écrit lui-même, et il en fera le bilan. Grâce à ce bilan qu'il aura juste réalisé, un peu comme s'il ré-actualisait le texte ou ce qu'il s'imagine être « la substance du texte », il verra, sur le sol de sa propre pensée oubliée, des traces qui l'interpèleront et le motiveront, presque par nostalgie de ce qu'il était lorsqu'il pensait être lui-même, à déterrer soigneusement.
MEDIDATIO UNIVERSALIS
Une pensée qui est à elle-même sa propre fable,
sa propre tradition « orale ».
sa propre tradition « orale ».
CONTEXTE PRATIQUE
Comme ma pensée a pris de plus en plus de place dans ma vie, et qu'il m'a semblé que je suis incapable de concevoir quoi que ce soit en-dehors de ma pensée. Comme ma pensée se présente à moi comme une « chose » avec laquelle j'ai à composer en chaque instant – et ceci que je soi sous l'influence d'une drogue, d'une illusion nocturne, d'un malin génie ou d'un lapin géant.
Et pourquoi rédige-je un « contexte pratique » ? La question pragmatique « à quoi ça sert ? », qui se présente comme l'impératif paternel – le mot d'ordre de mon père, la question avec laquelle il réduit tout ce qui n'a aucune valeur marchande à néant – est un phénomène de mode et en même temps une occasion d'exercer une autorité que je refuse et qui ne m'affecte plus tant.
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Il est 3h33 du matin. Comme ma pensée ne pouvait s'arrêter de « tourner », vigilante et apeurée, incapable de se laisser aller à un sommeil oublieux, je me suis relevé pour rédiger ceci que j'avais bien en tête et qui s'est imposé à moi comme un étonnant éclair dans une nuit de misère. Ma pensée en était ici : il y a 3 jours déjà, j'ai entrepris d'analyser, le plus profondément possible, la 1ère Méditation Métaphysique qui a été laissée par un certain Descartes aux âmes en peine de notre époque plus que contemporaine. Dans ce travail d'analyse, un chapitre significatif mais peu inventif me posait de nombreux problèmes et m'empêchait d'avancer et de goûter aux joies éperdues de ma propre pensée – apparemment elle-même (é)perdue. Ce chapitre, sur lequel je restais sans voix, sans dispositions et sans réel enthousiasme, consistait en ceci : il s'agissait, pour moi, de bien distinguer les parties de la 1ère Méditation cartésienne. Ce faisant, j'avais laissé libre un tableau, lequel était constitué de 2 colonnes et d'un nombre indéfini et peut significatif de lignes. Dans ce tableau, des en-têtes que j'avais laissées devaient sauter aux yeux de mon lecteur éventuel ; ces en-têtes étaient « Partie 1, Partie 2, Partie 3, Partie 4, Partie 5 ». Chaque partie était elle-même annotée de mes commentaires, lesquels aidaient à situer les enjeux, la teneurs et/ou la signification du texte de Descartes. Par exemple : « contextualisation biographique », « hypothèse du rêve, doute hyperbolique », etc. Revenons sur ces en-têtes, lesquelles spécifiaient le numéro des parties du texte de Descartes. Comme j'essayais de m'endormir, cette nuit ou ce très-matin 24 mars 2010, ma pensée a murmuré ceci à ma plume d'essayiste : « et si... et si, comme tu as fait pour le texte de Descartes lorsque tu as spécifié de quoi il traitait, la teneur, la signification ou les enjeux de ses affirmations et de ses hypothèses, tu faisais la même chose en essayant de déterminer les enjeux, la signification, les motivations ou la teneur de tes propres commentaires de son texte ? » Comme j'estime qu'il n'est pas sûr d'aller contre sa propre conscience, j'ai tenté l'exercice et j'ai joué le jeu. Cependant, au lieu de commenter mes propres commentaires et de tenter de saisir la signification, les motivations, les enjeux ou la teneur de mes propres commentaires du texte de Descartes, je me suis borné à une tâche plus simple : commenter, ou tout d'abord réfléchir à la teneur et à la signification, non pas de mes commentaires déjà un peu trop profonds et motivés pour se prêter à un exercice si ardu, mais du fait même d'avoir réparti le texte de Descartes (selon 5 parties distinctes). Ce faisant, je me suis posé des questions telles que : « et cette en-tête, dans laquelle il est écrit 'PARTIE 1', que signifie-t-elle, qu'indique-t-elle, qu'est-elle ? ». Ma pensée s'exerçait ensuite tout naturellement à poser la même question à la réponse que je venais d'apporter, c'est-à-dire : « et ce commentaire que je viens de réaliser à propos de mon en-tête qui spécifie 'PARTIE 1', que signifie-t-elle, qu'indique-t-elle, qu'est-elle ? ». J'ai mené l'exercice un grand nombre de fois, et il s'est rapidement compliqué : au bout d'un certain nombre d'inférences similaires, après avoir questionné mon commentaire, le commentaire de mon commentaire, etc. ma pensée revenait à l'objet d'étude originel, à savoir l'en-tête, laquelle spécifiait toujours 'PARTIE 1'. Mon regard sur elle, pourtant, était relativement changé. Et en effet mon commentaire de cet en-tête a-t-il sensiblement changé. Ce 2ème commentaire est-il seulement plus précis que le premier ? Je l'ignore. Il est en tous les cas plus éprouvé que le premier. Il se voudrait plus précis, et en même temps, il est moins concis. Lecteur ! Voici, pour t'aider à te figurer ce dont je parle, une image qui, si elle ne prétend pas re-traduire parfaitement ma pensée telle qu'elle était lorsqu'elle exerçait spontanément sur le sujet, est au moins un indicateur aussi fiable qu'un flotteur dont un tiers de la tête, à la surface de l'eau, bougeotte violemment comme un poisson vient de mordre à l'hameçon :
Encore dans mon lit, hésitant entre la longue attente d'un sommeil oublieux et l'allé précipité à mon bureau, j'ai rédigé quelques mots sur le calepin que je garde toujours auprès de moi – comme un ami de cœur. Les voici : « le mot signifie médiatement ce qu'il dit – un commentaire du mot, que l'on a coutume de qualifier de définition, signifie plus immédiatement ce que le mot signifie, mais seul un commentaire du commentaire sera dispos à signifier ce que le commentaire signifie, et ainsi de suite. Il en va de même pour la pensée, ou tout du moins la mienne propre, qui à tout instant veut s'éclaircir et à jamais refuse d'abdiquer. Mais comme elle tente pour ainsi dire malheureusement de s'éclaircir, comme si déjà elle n'était pas suffisamment transparente ou clair à elle-même, elle s'exerce, elle fait retour à elle-même, elle veut, à elle-même, se rendre des comptes à son propre sujet. Se faisant, ne pourrai-je pas dire qu'elle voit son reflet dans le miroir de son propre exercice ? Impuissante qu'elle est à se saisir sans sortir un instant d'elle-même tout autant qu'elle l'est (impuissante) à se saisir une fois qu'elle est sortie d'elle-même, c'est-à-dire qu'elle s'est perdue, elle ne saisit que son reflet inconsistant et étranger. Ma pensée, pourtant, voudrait se faire corps, voudrait pour ainsi dire faire corps avec elle-même. C'est son plus grand désarroi. »
Autrement dit, il me semble que ma pensée s'exerce, autant dire qu'elle s'éprouve, et elle met à l'épreuve, en les approchant à nouveau sous un autre angle et avec plus de recule, les vérités qu'elle venait de saisir sur elle. Comme par exemple je pense que je pense, déjà la pensée est dé-personnifiée. J'ai commis un meurtre symbolique ou un suicide symbolique. Bref, lorsque je pense[...] je ne peux m'empêcher de réduire le procédé de ma pensée à une approche psychologique, laquelle veut par exemple que toute tentative de saisie, de contrôle, d'éclaircissement ou de compréhension relève d'une disposition obsessionnelle. Le psychologue type – tel qu'il n'existe pas dans la nature – arguerait que j'ai peur de me perdre moi-même, peur de la castration. Une telle considération, un tel procès – pour ainsi dire – est-il disposés à perdre mon enthousiasme quand à ce que j'avais saisi de « moi-même en tant que je pense, que je pense que je pense ; que je pense savoir comment je pense ; que je pense savoir comment je pense que je pense » ? Partiellement, certes. S'instaure une réaction selon laquelle j'envisage la possibilité qu'un tel mouvement (épreuve, procès, doute, dés-enthousiasme) soit un signe alarmant, lequel dénote du fait que ma pensée soit sur la bonne piste, et que soit elle court un danger à se saisir elle-même, soit elle pense courir un danger à se saisir elle-même. Si le second cas de figure est vrai, je m'interroge sur ma volonté ou sur mes capacités à me mentir à moi-même, à refuser de me confier à moi-même ou de me rendre, à moi-même, des comptes. L'enthousiasme, en tous les cas, m'est revenu. À mesure que ma pensée essaye de se saisir elle-même, de saisir une vérité sur son propre compte, il lui semble à elle-même qu'elle s'éloigne d'elle-même. Prise d'un vertige, en plein exercice, contrite, elle désespère d'elle-même – elle désespère d'être à elle-même son propre point aveugle, sa propre tâche aveugle, condamnée même à un exercice et à un usage épuisants qui ne contribuent jamais qu'à élargir encore l'étendue de cette tâche aveugle, quand « enfin » elle se crève les yeux et n'attend qu'une chose : de s'oublier dans son sommeil, et que son sommeil l'oublie. Au lendemain matin, à l'aube, quelques oiseaux l'éveillent, quelques stimulus apparemment extérieurs – ou pas – là tirent de son lit, l'arrachent à elle-même, et, oublieuse, elle commence à nouveau, ayant, cette fois-ci, une vague sensation de déjà-vu, de déjà-su, de déjà-vécu. Dans une atmosphère de stupe, de folie chronique, de dérèglement, pour sortir de sa propre « peau » et de sa posture, elle chasse le dragon sachant qu'elle est elle-même le dragon. C'est là son désarroi.
La pensée, ce que l'on qualifie ainsi de processus réflexe et réfléchi, en tant qu'elle est réflexe est réfléchie, est méta par nature, c'est-à-dire qu'elle se rapporte à elle-même. Comme elle se rapporte à elle-même, il me semble certain que la pensée est un rapport. J'ignore, ensuite, si elle est autre chose qu'un rapport, c'est-à-dire si ce « elle-même » auquel justement elle se rapporte n'a jamais été autre chose qu'un rapport. Comment pourrait-elle d'ailleurs se saisir, se dit-elle aussitôt à elle-même, si pour se saisir il lui faut regarder l'Autre et dire, enfin « je suis ici et non ailleurs ; je suis ceci et non cela ; je suis ceci et non autre chose ; je suis familière à moi-même » ? La saisie, qui est l'action de saisir, procède d'un arrachement au-dehors ou tout du moins d'un mouvement. Il s'agit pour elle de spatialiser, cartographier, se rendre (compte) sur sa propre posture et ses propres dispositions. La question « Où » la hante. Elle est désemparée à la pensée qu'elle puisse n'être nulle part, en nulle endroit, qu'elle-même – la pensée – n'a pas de lieu ; que jamais elle ne soit capable de répondre à une question telle que « Où suis-je ? » c'est-à-dire « Où l'on pense ? ». Elle croit un instant être un lieu, une situation ou une posture alors que peut-être, si toutefois la pensée est, et si elle est quelque chose, elle n'a rien à voir avec l'espace. Elle semble être, en tous les cas, un rapport ou une disposition au rapport ; un désarroi, aussi, ou une disposition au désarroi. Plus opaque à elle-même, et peut-être naturellement plus opaque que n'importe quel objet, que toutes choses corporelles, elle souffre de sa corporéité qui l'empêche de maintenant, d'établir même, une relation intime avec elle-même, une relation transparente, sans secret. Elle croit que son intériorité lui demeure cachée ou secrète : elle n'en n'a peut-être pas, et si c'était le cas[...] Enfin, lorsque la pensée en est arrivée là sur son propre compte, dans le plus franc désarroi, elle jouit néanmoins. Il lui semble à elle-même jouir jaune comme on rit jaune, mais il n'en est pas moins qu'elle jouit.
Il est, à présent, 4:h12 du matin. J'ai rédigé les 3 pages qui précèdent sans interruption – à l'exception d'une « pause cigarette » lorsque la chose m'interpellait un peu plus que le présent texte & le cours de ma propre pensée. Exactement de la même façon que ma pensée est revenue sur l'en-tête 'PARTIE 1' pour la définir alors qu'elle l'avait déjà fait auparavant, se présente à nouveau à ma pensée le paragraphe italique intitulé « CONTEXTE PRATIQUE ». En effet, je pense à nouveau aux choses qu'on dit pratiques, pragmatiques ou présentes, il me semble à moi-même ou, autrement dit « il semble à ma pensée », que ma pensée est distante d'avec ce qu'on appelle le monde au point tel qu'elle doute de la consistance ou de l'existence du monde même. Pourtant, je ne saurais nier que, comme la plupart des hommes sinon tous, je réponds à des besoins qu'on dit vitaux, je me nourris et pas seulement intellectuellement, je dors quelques fois, je rencontre des gens, je pleure, je ris – peu souvent – je me réjouis, etc. Mais qu'importe : en cet instant précis, si j'y pense néanmoins, il m'apparaît surtout que ces actions, ces humeurs, ces dispositions ou ces lieux sont des actions, des humeurs, des dispositions et des lieux dans lesquelles il m'arrive de me trouver avec ma pensée. Et si je ne m'y trouve pas avec ma pensée, je m'y trouve en tant que sujet pensant. Tout n'est peut-être pas pensée, mais ma pensée s'intéresse à tout, elle qui jamais ne me quitte. La pensée d'un homme peut-elle d'ailleurs jamais le quitter de son vivant ?
Dans ma première « Contextualisation pratique », il me semble que je me suis justifié. Je viens de le faire à nouveau et de manière sensiblement différente. Il ne s'agit pas d'un jeu de ma part, mais ma pensée, en ce domaine, semble bien suivre un mouvement similaire que celui que j'ai illustré précédemment. Effectivement, elle s'interroge sur un thème ou sur elle-même, s'interroge de nombreuses fois et de nombreuses façons sur son interrogation, puis retourne sur elle-même ou sur le thème sur lequel elle tentait vainement de se concentrer. Ma pensée est un animal qui va toutes les contrées. Je suis, peut-être, cet animal qui va toutes les contrées. Il est maintenant 4h26. Oublieux, je vais me coucher à nouveau. Ce travail, lorsque je le reprendrai, sera un travail de Sisyphe, de nouveau-né ou, si j'en ai le courage, d'archéologie en quête des traces de ses propres souvenirs. Les 4 pages et des poussières déjà rédigées seront ma carte. Mon enthousiasme, mon étoile du nord, ma Polaris. L'archéologue s'appropriera le texte qu'il a oublié avoir écrit lui-même, et il en fera le bilan. Grâce à ce bilan qu'il aura juste réalisé, un peu comme s'il ré-actualisait le texte ou ce qu'il s'imagine être « la substance du texte », il verra, sur le sol de sa propre pensée oubliée, des traces qui l'interpèleront et le motiveront, presque par nostalgie de ce qu'il était lorsqu'il pensait être lui-même, à déterrer soigneusement.
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L'homme ordinaire est exigeant avec les autres.
L'homme exceptionnel est exigeant avec lui-même.
Marc-Aurèle
Re: Exercice d'auto-présentation
Up pour les nouveaux !
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L'effet dévore la cause, la fin en a absorbé le moyen.
Paul Valéry, Poésie et pensées abstraites
(cité par Herbert Marcuse, in L'homme unidimensionnel)
hks : On le sait bien, une fois que un tel est parti (faché) on se retrouve seuls comme des imbéciles.
Re: Exercice d'auto-présentation
J'ai tant erré depuis l 'année 2000
L'année du refuge
L'année du repli dans l'infernale machine,
De forum métaphysique en forum de poésie
Je me glisse dans celui de la philo ______
Pourquoi ?
Parce que je n'ai pas trouvé dieu _
Il est où ?
Depuis, j'ai l'impression d'avoir accroché à mes mots
tant de souffrance, de spleen, de non désir de vie
Que je tente à présent
d'être réductrice avec ces écrits (cris cris croassait le corps beau d'antan)
Après tout (Hormis Hugo)
Les poètes ont 1 vie raccourcie (Rimbaud, Baudelaire..Maldoror..)
Et puis, je suis 1 muse,
Poétesse déchue,
Lueur d'espoir (malgré la Ciorane que je suis)
Je tente d'associer
La philo & la poésie
1 union qui rime avec fusion -
Je resterai silencieuse à vous lire,
Si vous permettez,
Le silence en philosophie ?
Car aurons nous l'éternité ?-
(Je vais déjà prendre le temps de parcourir ce post)
Merci d'exister -
L'année du refuge
L'année du repli dans l'infernale machine,
De forum métaphysique en forum de poésie
Je me glisse dans celui de la philo ______
Pourquoi ?
Parce que je n'ai pas trouvé dieu _
Il est où ?
Depuis, j'ai l'impression d'avoir accroché à mes mots
tant de souffrance, de spleen, de non désir de vie
Que je tente à présent
d'être réductrice avec ces écrits (cris cris croassait le corps beau d'antan)
Après tout (Hormis Hugo)
Les poètes ont 1 vie raccourcie (Rimbaud, Baudelaire..Maldoror..)
Et puis, je suis 1 muse,
Poétesse déchue,
Lueur d'espoir (malgré la Ciorane que je suis)
Je tente d'associer
La philo & la poésie
1 union qui rime avec fusion -
Je resterai silencieuse à vous lire,
Si vous permettez,
Le silence en philosophie ?
Car aurons nous l'éternité ?-
(Je vais déjà prendre le temps de parcourir ce post)
Merci d'exister -
May-Dust- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 3
Localisation : Ataraxie de l'Astre
Date d'inscription : 03/08/2012
Re: Exercice d'auto-présentation
Salut,
Salut May-Dust,
Peu de présentés pour un grand nombre d'inscrits ...
Je cède avec plaisir à la politesse.
Je n'ai jamais touché à la "philo" autrement que durant la parenthèse bachelière.
Curieux d'apprendre et de participer peut-être, je ne compte rien amener, qui n'ait été digéré, dans l'estomac des autres. Je ne chercherai ni à convaincre, ni à être convaincu. Ça tombe bien, je ne crois guère à la valeur de ce qui est seulement dit.
Voyons ... si je tente de rechercher une affinité quelconque avec un modèle philosophique, d'aussi loin qu'il m'en souvienne, je pencherais peut-être vers ces fous de cyniques, contrairement à ce que mon pseudo peut laisser supposer.
Quoi d'autre ...
La sobriété et la patience devront m'accompagner dans mes échanges éventuels, ce ne sont pas mes qualités premières.
A bientôt
Salut May-Dust,
Peu de présentés pour un grand nombre d'inscrits ...
Je cède avec plaisir à la politesse.
Je n'ai jamais touché à la "philo" autrement que durant la parenthèse bachelière.
Curieux d'apprendre et de participer peut-être, je ne compte rien amener, qui n'ait été digéré, dans l'estomac des autres. Je ne chercherai ni à convaincre, ni à être convaincu. Ça tombe bien, je ne crois guère à la valeur de ce qui est seulement dit.
Voyons ... si je tente de rechercher une affinité quelconque avec un modèle philosophique, d'aussi loin qu'il m'en souvienne, je pencherais peut-être vers ces fous de cyniques, contrairement à ce que mon pseudo peut laisser supposer.
Quoi d'autre ...
La sobriété et la patience devront m'accompagner dans mes échanges éventuels, ce ne sont pas mes qualités premières.
A bientôt
LYCAON- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 89
Date d'inscription : 02/09/2012
Re: Exercice d'auto-présentation
LYCAON a écrit:Salut,
Je n'ai jamais touché à la "philo" autrement que durant la parenthèse bachelière.
Curieux d'apprendre et de participer peut-être, je ne compte rien amener, qui n'ait été digéré, dans l'estomac des autres. Je ne chercherai ni à convaincre, ni à être convaincu. Ça tombe bien, je ne crois guère à la valeur de ce qui est seulement dit.
Voyons ... si je tente de rechercher une affinité quelconque avec un modèle philosophique, d'aussi loin qu'il m'en souvienne, je pencherais peut-être vers ces fous de cyniques, contrairement à ce que mon pseudo peut laisser supposer.
Selon tes paroles, Ça tombe bien, tu ne crois guère à la valeur de ce que tu viens de dire .
Cinique en pesanteur et LYCAON en apesanteur.
Joli exercice d'auto-critique !
Bien venu avec tes paradoxes ! ...selon ma manière de me présenter
Geo Rum Phil- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 226
Date d'inscription : 13/07/2012
Re: Exercice d'auto-présentation
Salut Geo !
Bien vu, et merci pour la bienvenue.
Il ne me reste plus qu'à passer à l'acte donc :D
Bien vu, et merci pour la bienvenue.
Il ne me reste plus qu'à passer à l'acte donc :D
_________________
"Je cherche l'Homme"
LYCAON- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 89
Date d'inscription : 02/09/2012
Re: Exercice d'auto-présentation
Salut,
suite à mon expérience d'un forum philosophique qui pratique la ségrégation j'ai décidé de rejoindre ce forum qui m'a l'air tous de suite plus sein
suite à mon expérience d'un forum philosophique qui pratique la ségrégation j'ai décidé de rejoindre ce forum qui m'a l'air tous de suite plus sein
lesourire01- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 155
Date d'inscription : 03/10/2012
Re: Exercice d'auto-présentation
"tous de suite plus sein."
C'est fait exprès ? Si oui, c'est très drôle. Sinon, c'est un problème de dyslexie ?
Et sois rassuré, tu as à faire avec un des pires au niveau orthographie. Mais j'ai trouvé un remède que je suis prêt à partager...
C'est fait exprès ? Si oui, c'est très drôle. Sinon, c'est un problème de dyslexie ?
Et sois rassuré, tu as à faire avec un des pires au niveau orthographie. Mais j'ai trouvé un remède que je suis prêt à partager...
Dernière édition par poussbois le Mer 3 Oct 2012 - 21:54, édité 1 fois
_________________
Le Nord, c'est par là.
poussbois- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 1616
Localisation : Petites Antilles
Date d'inscription : 18/07/2012
Re: Exercice d'auto-présentation
Oui je suis dyslexique. On va corriger mes fautes en rouge? :)
lesourire01- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 155
Date d'inscription : 03/10/2012
Re: Exercice d'auto-présentation
nonon, pas ici c'est certain. Mais j'ai la parade absolue. MP si tu veux plus d'infos...
_________________
Le Nord, c'est par là.
poussbois- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 1616
Localisation : Petites Antilles
Date d'inscription : 18/07/2012
Re: Exercice d'auto-présentation
Yo!
Bon bah à mon tour de me présenter je suppose.
Je suis kind of blue, Lycéen en 1ère ES dans une ville coincée au plein milieu de l'Yonne (ce qui est loin d'être appréciable, je peux le dire!).
Du haut de mes 16 ans, je me découvre un intérêt certain (pour ne pas dire une certaine passion) pour la philosophie.
Dans la vraie vie, je suis lycéen et musicien le reste du temps; soit beaucoups de temps.
J'ai commencé à m'intéresser aux forums de philosophie il y a peu de temps et me suis installé sur 2 forums. Le premier est un forum assez particulier car surtout destiné aux professeurs. J'hésite à trop écrire sur ce dernier donc je me contente de lire le contenu, qui est réellement intéressant. Le second est probablement le même que "lesourire01" .
Enfin bref, ravi de faire votre connaissance.
Ps: les "présentations" pourraient faire l'objet de toute une rubrique non?
Bon bah à mon tour de me présenter je suppose.
Je suis kind of blue, Lycéen en 1ère ES dans une ville coincée au plein milieu de l'Yonne (ce qui est loin d'être appréciable, je peux le dire!).
Du haut de mes 16 ans, je me découvre un intérêt certain (pour ne pas dire une certaine passion) pour la philosophie.
Dans la vraie vie, je suis lycéen et musicien le reste du temps; soit beaucoups de temps.
J'ai commencé à m'intéresser aux forums de philosophie il y a peu de temps et me suis installé sur 2 forums. Le premier est un forum assez particulier car surtout destiné aux professeurs. J'hésite à trop écrire sur ce dernier donc je me contente de lire le contenu, qui est réellement intéressant. Le second est probablement le même que "lesourire01" .
Enfin bref, ravi de faire votre connaissance.
Ps: les "présentations" pourraient faire l'objet de toute une rubrique non?
kind of blue- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 7
Date d'inscription : 19/04/2013
Re: Exercice d'auto-présentation
Bienvenue :)
Elles pourraient. Mais on a préféré faire simple.
C'est comme de préférer faire connaissance en buvant un verre au soleil en jogging et tong plutôt que de demander à tout le monde de se présenter au pupitre avec son nom écrit sur un blazer chic :)
Elles pourraient. Mais on a préféré faire simple.
C'est comme de préférer faire connaissance en buvant un verre au soleil en jogging et tong plutôt que de demander à tout le monde de se présenter au pupitre avec son nom écrit sur un blazer chic :)
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L'effet dévore la cause, la fin en a absorbé le moyen.
Paul Valéry, Poésie et pensées abstraites
(cité par Herbert Marcuse, in L'homme unidimensionnel)
hks : On le sait bien, une fois que un tel est parti (faché) on se retrouve seuls comme des imbéciles.
Re: Exercice d'auto-présentation
Bonjour à tous les membres du forum.
Étant habitué à lire de temps en temps vos interventions et m'étant décidé à participer aux sujets qui me plairont, je vous fait part d'une petite présentation de ma personne.
Je suis étudiant en psychologie sociale et je suis très porté sur l'approche socioconstructiviste (d'où mon pseudo, je manquais d'idée...). Toutefois, je ne rejette aucune autre approche (systémique, psychanalytique, cognitiviste, néo-behavioriste, etc.) susceptible d'apporter des éléments d'explications aux phénomènes psychologiques et sociaux de la vie quotidienne.
Je m'intéresse à la philo depuis peu, ce qui signifie que mes connaissances dans ce domaine sont très limitées. Je suis persuadé que tout ce qui se dit sur ce forum me sera très profitable.
À bientôt :)
Étant habitué à lire de temps en temps vos interventions et m'étant décidé à participer aux sujets qui me plairont, je vous fait part d'une petite présentation de ma personne.
Je suis étudiant en psychologie sociale et je suis très porté sur l'approche socioconstructiviste (d'où mon pseudo, je manquais d'idée...). Toutefois, je ne rejette aucune autre approche (systémique, psychanalytique, cognitiviste, néo-behavioriste, etc.) susceptible d'apporter des éléments d'explications aux phénomènes psychologiques et sociaux de la vie quotidienne.
Je m'intéresse à la philo depuis peu, ce qui signifie que mes connaissances dans ce domaine sont très limitées. Je suis persuadé que tout ce qui se dit sur ce forum me sera très profitable.
À bientôt :)
SocioConstructiviste- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 3
Date d'inscription : 25/04/2013
Re: Exercice d'auto-présentation
Bienvenue :)
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Paul Valéry, Poésie et pensées abstraites
(cité par Herbert Marcuse, in L'homme unidimensionnel)
hks : On le sait bien, une fois que un tel est parti (faché) on se retrouve seuls comme des imbéciles.
Re: Exercice d'auto-présentation
il est encore possible de le faire .....
_________________
Soyez patient envers tout ce qui n'est pas résolu dans votre cœur et essayez d'aimer les questions elles-mêmes
lanK- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 458
Date d'inscription : 12/09/2007
Re: Exercice d'auto-présentation
Il fut pris un soir de nostalgie pour les débats philosophiques sur le net. Se rappelant le plaisir, la stimulation ressentis en apprenant par confrontation d'idées. Constatant la disparition de son ancienne "arène", après une petite prospection, il lut un ton de texte sur ce site qui lui donna envie de s'inscrire.
hamilcar- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 29
Date d'inscription : 27/02/2014
Re: Exercice d'auto-présentation
Bienvenue hamilcar
Ataraxie- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 489
Date d'inscription : 18/05/2012
Re: Exercice d'auto-présentation
Sois le bienvenu ! .
_________________
" Tout Étant produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique), a priori, et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libéré du Poêle) ". " Savoir guérit, forge. Et détruit tout ce qui doit l'être ", ou, équivalents, " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaître ", " Le progrès, c'est la liquidation du Sujet empirique, notoirement névrotique, par la connaissance ". " Il faut régresser et recommencer, en conscience ". Moi.
C'est à pas de colombes que les Déesses s'avancent.
neopilina- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 8364
Date d'inscription : 31/10/2009
Re: Exercice d'auto-présentation
D'une ignorance révoltante en philosophie, que je n'ai jamais pratiquée qu'en classe de terminale, j'ai décidé de m'inscrire pour étendre mes connaissances en la matière et voir si, vraiment, la philosophie peut survivre en dehors de la solitude de la lecture. Je suis également à la recherche de ce qui peut être sauvé de l'expérience du forum sur Internet.
_________________
In Xto Rege.
Sébastien- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 4
Date d'inscription : 01/08/2014
Re: Exercice d'auto-présentation
Bienvenu Sébastien.
Ton questionnement est parfaitement d'actualité ici-même
Ton questionnement est parfaitement d'actualité ici-même
_________________
Le Nord, c'est par là.
poussbois- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 1616
Localisation : Petites Antilles
Date d'inscription : 18/07/2012
Re: Exercice d'auto-présentation
Sois le bienvenu !
Deux tiers de mes marques-pages sont des forums. A " forum " il eut fallu ajouter " philosophique ". Enormément de forums sont de très grosses ou moyennes machines qui marchent très bien, sauf les forums philos !
Sébastien a écrit:Je suis également à la recherche de ce qui peut être sauvé de l'expérience du forum sur Internet.
Deux tiers de mes marques-pages sont des forums. A " forum " il eut fallu ajouter " philosophique ". Enormément de forums sont de très grosses ou moyennes machines qui marchent très bien, sauf les forums philos !
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" Tout Étant produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique), a priori, et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libéré du Poêle) ". " Savoir guérit, forge. Et détruit tout ce qui doit l'être ", ou, équivalents, " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaître ", " Le progrès, c'est la liquidation du Sujet empirique, notoirement névrotique, par la connaissance ". " Il faut régresser et recommencer, en conscience ". Moi.
C'est à pas de colombes que les Déesses s'avancent.
neopilina- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 8364
Date d'inscription : 31/10/2009
Re: Exercice d'auto-présentation
Salut Sebastien.
C'est peut être plus la philo qui est à sauver que les forum s' y référant .
C'est peut être plus la philo qui est à sauver que les forum s' y référant .
_________________
TIMSHEL
kercoz- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 4784
Date d'inscription : 01/07/2014
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