Lectio divina de l'évangile selon Matthieu
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Lectio divina de l'évangile selon Matthieu
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Je dis d'abord comment il est coutume de lire la Bible et comment je l'ai lue. Enfin, suite à cet avant-propos, je rends compte de ma lecture de l'évangile selon l'apôtre Matthieu :
Voici trois modalités selon lesquelles il est coutume de lire la Bible :
Pour ma part, j'ai entrepris une interprétation apparentée à la lectio divina. Elle porte sur l'évangile selon Matthieu, et j'en rends compte ici :voir le fichier PDF de 9 pages.
[1] : De Certeau M. (2005), L'étranger ou l'union dans la différence, Éditions du seuil, p. 201.
Je dis d'abord comment il est coutume de lire la Bible et comment je l'ai lue. Enfin, suite à cet avant-propos, je rends compte de ma lecture de l'évangile selon l'apôtre Matthieu :
Voici trois modalités selon lesquelles il est coutume de lire la Bible :
- 1- Selon la doctrine des quatre sens
Lecture favorisée par Augustin, ayant pour objet particulier les Écritures, elle inspire Dante au point qu'il dise de sa Comedia (infiniment théologique en son genre) qu'"il faut la lire selon quatre sens". Cette lecture veut qu'on puisse lire la Bible selon quatre significations : a) le sens littéral ou historique, b) le sens allégorique, c) le sens tropologique ou moral qui porte sur l'éthique et toute sa cour (on cherche, dans le texte, les figures autoritaires, les vices, les vertus, ou les passions), et d) le sens analogique qui se veut « plonger jusqu'à Dieu » empruntant le chemin le plus brumeux, le plus "hermétique" du texte. Hermétique car "pour initiés" : ce type de lecture est assez prisé par la Kabbale qui s'intéresse aux chiffres et aux symboles. C'est une lecture symbologique.
2- Sous l'angle documentologique
Il s'agit avant tout de s'intéresser aux documents bibliques ou apocryphes en tenant compte de leur provenance, leur datation et leurs auteurs. Cette lecture tend à comparer les évangiles pour y trouver des concordances ou des discordances et, par extension, des relations entre leurs auteurs. Ainsi, on parlera de relation vivantes probables entre Luc et Matthieu, etc.
Ce type de lecture peut composer avec d'autres angles : l'angle géographique (on rapprochera le Livre de Job d'écrits mésopotamiens polythéistes), l'angle médiologique (on évoquera la possible transmission entre un Matthieu hébraïque et le Matthieu grec de l'évangile final, on dira comment la tradition juive est allé à dos d'âne jusqu'en Grèce), etc.
Buber nous offre une telle lecture au travers de ses Écrits sur la Bible.
3- D'après la lectio divina (lecture Sainte)
Plus libre que toutes les autres, elle porte sur le Texte. Loin de s'intéresser à ce qui serait véritablement caché dans la Parole de Dieu, le lecteur capte ce qui lui saute à la face, ce qui l'étonne ou le prend par surprise car « Il faut être surpris pour devenir vrai »[1]. Généralement orientée vers la prière et la méditation ou tout du moins la réflexion, elle est personnelle et sans autre loi que celles du coeur (qui devrait être la loi de Dieu). On prend, dans la Parole, ce qui justement nous parle.
Pour ma part, j'ai entrepris une interprétation apparentée à la lectio divina. Elle porte sur l'évangile selon Matthieu, et j'en rends compte ici :voir le fichier PDF de 9 pages.
[1] : De Certeau M. (2005), L'étranger ou l'union dans la différence, Éditions du seuil, p. 201.
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