Non-être 无 wú
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Non-être 无 wú
Qu’est-ce que l’Être (有 yǒu) et Non-être (无 wú) pour nous ?
Nous disons bien, pour nous, car notre but n’est pas de restituer la pensée d’un autre, mais seulement de nous inspirer librement de Lao Tseu, afin d’écrire notre propre pensée.
L’Être est ce qui est là, visible, présent (万物 wàn wu : Les dix mille choses) et que nous appelons les étants.
En revanche le Non-être est tout ce que peut être ce qui est là. Soit, ce que les étants peuvent être, la manière dont ils peuvent se comporter, se mouvoir etc. Leur possibilité d’agir.
Cette possibilitas concerne la pensée, dans le sens où seul le penseur peut imaginer des rapports possibles (voire impossibles lorsque l’imagination s’amuse) entre des étants (présents).
Pourtant ces rapports (lois physiques de la Nature par exemple) ne sont pas rien en-dehors de la pensée, puisque chaque interaction suppose un rapport, qui n’étant pas arbitraire, obéi à des lois. Or, cette loi doit bien être quelque part, même si elle est invisible lorsque nous nous contentons de contempler un étant et surtout si pour ce faire on l’isole des autres étants. Puisqu’ainsi on ne peut absolument plus voir de rapports entre lui et les autres étants.
Telle est la méthode occidentale analytique (selon Étienne Perrot dans sa traduction française de la célèbre traduction de Richard Wilhem du Yi King), qu’il oppose à la méthode orientale synthétique. En effet, l’esprit analytique isole un étant, alors que l’esprit synthétique pense un étant dans ses multiples relations avec le Tout.
Blaise Pascal, dans une autre mesure, parlait d’esprit de finesse et d’esprit géométrique.
Tout peu interagir avec tout. Chaque étant suppose donc la totalité des autres étants. Au moins, comme pouvant potentiellement les rencontrer et ayant comme déjà tissé en lui la trame de leur rencontre. Ou plus prosodiquement les lois de ces futures rencontres.
Chaque étant n’est donc lui-même que dans la mesure où tout ce qu’il n’est pas (le reste des étants) peut interagir avec lui.
Cela, le Non-être, nous l’appelons aussi Concept.
Le concept d’une chose suppose ce qu’elle n’est pas, à savoir, le Concept (toutes les interactions possibles entre les étants ou Non-être).
Le concept d’un étant n’est donc pas seulement son être, sa partie visible et présente, mais le non-être, le reste du monde et la somme infinie des rapports qu’il peut entretenir avec lui.
Un autre idée, assez proche, est qu’une chose (ou un étant) peut être défini par ce qui le rend possible (et non seulement, comme nous l’avons fait jusqu’à présent, par ce qu’il lui est possible de faire). Dans ce cas, la somme des choses impliquées dans son concept serait encore plus grande, voire infinie (dans le sens où rien n’en serait exclu).
Le Non-être est la loi de l’être, qui sans celui-ci, serait immobile et insensé : car le mouvement est sensé, il obéit à des lois.
Le Non-être est la loi du monde mobile, le sens du monde et sa médiation, l’Être est le monde immédiat, figé, insensé.
Lao Tseu semble ne pas du tout voir les choses ainsi, peut-être que le philosophe pense cette séparation entre visible et invisible à travers celle du Ciel et de la Terre (天 地 : Tiān et dì).
En effet, le Ciel féconde la Terre et met en mouvement tous les êtres.
Le Non-être serait donc cette relation originelle entre les choses terrestres (immédiates et figées) et leur mouvement, leur devenir (qui est, d’un point de vue poétique, céleste et semblable aux mouvements des astres, qui obéissent à des lois, que l’on peut comprendre).
Je ne reprends pas mon texte, qui devient ainsi un chemin et non une chose accomplie.
Le sens du Non-être semble bien être celui que j’ai cru entendre dans cette phrase de Lao Tseu :
无名天地之始 « Le terme Non-être indique le commencement du Ciel et de la Terre »
Et tout ce que j’ai nommé précédemment Non-être n’était que l’influence du Ciel sur les choses terrestres.
Nous disons bien, pour nous, car notre but n’est pas de restituer la pensée d’un autre, mais seulement de nous inspirer librement de Lao Tseu, afin d’écrire notre propre pensée.
L’Être est ce qui est là, visible, présent (万物 wàn wu : Les dix mille choses) et que nous appelons les étants.
En revanche le Non-être est tout ce que peut être ce qui est là. Soit, ce que les étants peuvent être, la manière dont ils peuvent se comporter, se mouvoir etc. Leur possibilité d’agir.
Cette possibilitas concerne la pensée, dans le sens où seul le penseur peut imaginer des rapports possibles (voire impossibles lorsque l’imagination s’amuse) entre des étants (présents).
Pourtant ces rapports (lois physiques de la Nature par exemple) ne sont pas rien en-dehors de la pensée, puisque chaque interaction suppose un rapport, qui n’étant pas arbitraire, obéi à des lois. Or, cette loi doit bien être quelque part, même si elle est invisible lorsque nous nous contentons de contempler un étant et surtout si pour ce faire on l’isole des autres étants. Puisqu’ainsi on ne peut absolument plus voir de rapports entre lui et les autres étants.
Telle est la méthode occidentale analytique (selon Étienne Perrot dans sa traduction française de la célèbre traduction de Richard Wilhem du Yi King), qu’il oppose à la méthode orientale synthétique. En effet, l’esprit analytique isole un étant, alors que l’esprit synthétique pense un étant dans ses multiples relations avec le Tout.
Blaise Pascal, dans une autre mesure, parlait d’esprit de finesse et d’esprit géométrique.
Tout peu interagir avec tout. Chaque étant suppose donc la totalité des autres étants. Au moins, comme pouvant potentiellement les rencontrer et ayant comme déjà tissé en lui la trame de leur rencontre. Ou plus prosodiquement les lois de ces futures rencontres.
Chaque étant n’est donc lui-même que dans la mesure où tout ce qu’il n’est pas (le reste des étants) peut interagir avec lui.
Cela, le Non-être, nous l’appelons aussi Concept.
Le concept d’une chose suppose ce qu’elle n’est pas, à savoir, le Concept (toutes les interactions possibles entre les étants ou Non-être).
Le concept d’un étant n’est donc pas seulement son être, sa partie visible et présente, mais le non-être, le reste du monde et la somme infinie des rapports qu’il peut entretenir avec lui.
Un autre idée, assez proche, est qu’une chose (ou un étant) peut être défini par ce qui le rend possible (et non seulement, comme nous l’avons fait jusqu’à présent, par ce qu’il lui est possible de faire). Dans ce cas, la somme des choses impliquées dans son concept serait encore plus grande, voire infinie (dans le sens où rien n’en serait exclu).
Le Non-être est la loi de l’être, qui sans celui-ci, serait immobile et insensé : car le mouvement est sensé, il obéit à des lois.
Le Non-être est la loi du monde mobile, le sens du monde et sa médiation, l’Être est le monde immédiat, figé, insensé.
Lao Tseu semble ne pas du tout voir les choses ainsi, peut-être que le philosophe pense cette séparation entre visible et invisible à travers celle du Ciel et de la Terre (天 地 : Tiān et dì).
En effet, le Ciel féconde la Terre et met en mouvement tous les êtres.
Le Non-être serait donc cette relation originelle entre les choses terrestres (immédiates et figées) et leur mouvement, leur devenir (qui est, d’un point de vue poétique, céleste et semblable aux mouvements des astres, qui obéissent à des lois, que l’on peut comprendre).
Je ne reprends pas mon texte, qui devient ainsi un chemin et non une chose accomplie.
Le sens du Non-être semble bien être celui que j’ai cru entendre dans cette phrase de Lao Tseu :
无名天地之始 « Le terme Non-être indique le commencement du Ciel et de la Terre »
Et tout ce que j’ai nommé précédemment Non-être n’était que l’influence du Ciel sur les choses terrestres.
Grégor- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 14/04/2022
Re: Non-être 无 wú
Enfin quelqu'un qui s'intéresse à la pensée chinoise !
J'ai déjà un peu développé cette notion de 无, wú (ne pas, non, sans, aucun, préfixe privatif) dans la pensée chinoise ici (https://digression.forum-actif.net/t1892-platon-lao-tseu-patanjali-sages-et-ou-philosophes). Je me cite
Un point de désaccord :
无名天地之始 , littéralement "sans nom - ciel terre - voilà - commencement". En bon français : le commencement du ciel et de la terre est sans nom (c'est la deuxième phrase du Dào Dé Jīng faisant suite à celle dans laquelle l'auteur indique que le Dào ne peut être nommé sans perdre sa qualité de Dào). Ou, plus prosaïquement : l'origine des choses est innommable.
J'ai déjà un peu développé cette notion de 无, wú (ne pas, non, sans, aucun, préfixe privatif) dans la pensée chinoise ici (https://digression.forum-actif.net/t1892-platon-lao-tseu-patanjali-sages-et-ou-philosophes). Je me cite
Zhongguoren a écrit:D'où, notamment dans le courant taoïste (celui de Lǎo Zǐ et de ses disciples) l'idée que le réel se confond avec le non-Être, l'impermanent, le fluent, le passager. La sagesse chinois semble donc se ranger plutôt du côté de la conception héraclitéenne, honnie des premiers Philosophes, d'après laquelle "tout coule". Sauf que, dans le cas chinois, ce non-Être n'est justement pas synonyme de néant. Le non-Être est plutôt, ici, la Voie (dào) de la disponibilité, de l'indétermination, du devenir, de l'ouverture à une infinité de possibilités. Pour les taoïstes, donc, le vide n'est rien moins que la matrice du réel. Considérons, par exemple, ces deux citations : « trente rayons autour d'un moyeu : c'est le vide central [wù] qui fait l'utilité du chariot »(Lǎo Zǐ, Tao Te King, §11) ; « le grand souffle [qì] indéterminé de la Nature, s’appelle vent [fēng]. Par lui-même, le vent n’a pas de son. Mais, quand il les émeut, tous les êtres deviennent pour lui comme un jeu d’anches »(Zhuāng Zǐ, Zhuang Zi, iv). Dans les deux cas, il s'agit de souligner métaphoriquement le rôle que joue le vide, le non-Être, c'est-à-dire le possible, le virtuel, dans la réalité du mouvement (le moyeu grâce auquel tourne la roue) et dans la réalité des perceptions (le vent par lequel nous entendons les sons).
On remarquera aussi à quel point le ton du Sage chinois diffère de celui du Philosophe grec : il importe en effet non pas de démontrer méthodiquement pour convaincre d'une manière générale mais plutôt de montrer par des analogies afin de suggérer, non pas de dire dans l'absolu ce qui est, mais d'indiquer contextuellement ce qui (se) passe. D'où, à l'opposé du discours tonitruant du Philosophe, une subtile parcimonie langagière : le Sage n'est pas un orateur mais un taiseux. Et à l'opposé de l'élitisme du Philosophe, l'effacement du non-attachement, de la modestie, de l'humilité. Dans tous les cas, « le Maître […] n’a pas d’idée, pas de nécessité, pas de position, pas de moi »(Confucius, Entretiens, IX, 4). Et, là où le Philosophe se voit assigner pour tâche d'agir afin de résoudre les maux de l'humanité, « le Sage travaille à non-agir [wéi wú wéi] »(Lǎo Zǐ, Tao Te King, §2) : il se contente d'indiquer ponctuellement la Voie (dào) du "ne-pas" (wú) : ne-pas-avoir, ne-pas-savoir, ne-pas-faire. De sorte que, tout en adoptant implicitement le cheminement ontologie-sémantique-éthique qui est celui de la philosophie grecque, la sagesse chinoise, tout au moins dans ses versions confucianiste et taoïste, en prend le contre-pied systématique en faisant l'éloge du non-Être, autrement dit du vide.
Un point de désaccord :
gregorirlande a écrit:Le sens du Non-être semble bien être celui que j’ai cru entendre dans cette phrase de Lao Tseu :
无名天地之始 « Le terme Non-être indique le commencement du Ciel et de la Terre »
无名天地之始 , littéralement "sans nom - ciel terre - voilà - commencement". En bon français : le commencement du ciel et de la terre est sans nom (c'est la deuxième phrase du Dào Dé Jīng faisant suite à celle dans laquelle l'auteur indique que le Dào ne peut être nommé sans perdre sa qualité de Dào). Ou, plus prosaïquement : l'origine des choses est innommable.
Zhongguoren- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 393
Date d'inscription : 23/06/2022
Re: Non-être 无 wú
Merci beaucoup pour votre retour,
J’ai beaucoup apprécié le texte que vous avez inséré et il m’a semblé qu’il avait de belles affinités avec ce que j’ai écrit.
Quant à la traduction, je comprends ce que vous voulez dire, le ne…pas ne serait pas substantivé mais garderait son statut de négation. Je vous enverrai le lien du site où j’ai pioché cette citation.
Je viens de reprendre l’étude du Yi King, de Confucius et du Tao Te King, j’aimerais étudier aussi la langue chinoise et apprendre la calligraphie : quel merveilleux programme.
Si vous avez des conseils d’ouvrage je suis preneur.
Cordialement
J’ai beaucoup apprécié le texte que vous avez inséré et il m’a semblé qu’il avait de belles affinités avec ce que j’ai écrit.
Quant à la traduction, je comprends ce que vous voulez dire, le ne…pas ne serait pas substantivé mais garderait son statut de négation. Je vous enverrai le lien du site où j’ai pioché cette citation.
Je viens de reprendre l’étude du Yi King, de Confucius et du Tao Te King, j’aimerais étudier aussi la langue chinoise et apprendre la calligraphie : quel merveilleux programme.
Si vous avez des conseils d’ouvrage je suis preneur.
Cordialement
Grégor- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 366
Date d'inscription : 14/04/2022
Re: Non-être 无 wú
Ne vous avancez pas trop sur le "merveilleux" du programme.Gregory a écrit:quel merveilleux programme
bref!
J'ai abandonné le chinois pour le japonais, ce qui me permet, entre autre,
de mesurer l'écart entre ces "merveilles"...
Très dur apprentissage (dans les deux cas )
On n'y côtoie pas les racines du ciel.
Mais je laisse la parole à qui de droit.
hks- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 12509
Localisation : Hauts de Seine
Date d'inscription : 04/10/2007
Re: Non-être 无 wú
gregorirlande@hotmail.fr a écrit:Merci beaucoup pour votre retour,
J’ai beaucoup apprécié le texte que vous avez inséré et il m’a semblé qu’il avait de belles affinités avec ce que j’ai écrit.
Quant à la traduction, je comprends ce que vous voulez dire, le ne…pas ne serait pas substantivé mais garderait son statut de négation. Je vous enverrai le lien du site où j’ai pioché cette citation.
Je viens de reprendre l’étude du Yi King, de Confucius et du Tao Te King, j’aimerais étudier aussi la langue chinoise et apprendre la calligraphie : quel merveilleux programme.
Si vous avez des conseils d’ouvrage je suis preneur.
Cordialement
Magnifique ! Finalement, nous avons, vous et moi beaucoup de points communs ! En tout cas, 中国人, zhōng guó rén, "le chinois", est enchanté d'avoir, enfin, un interlocuteur bienveillant et non méprisant à l'égard de la plus ancienne et la plus pure des civilisations de l'humanité.
S'agissant de votre projet d'apprendre le chinois, le seul conseil que je puisse vous donner, c'est d'étudier sous la houlette d'un professeur (chinois de préférence). Sinon, il existe des MOOC pour apprendre le chinois sur le web et beaucoup de sites internet qui sont très bien faits (la Chine consent énormément d'efforts pour se faire connaître autrement qu'à travers le filtre dé(sin)formant des media occidentaux).
Zhongguoren- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 393
Date d'inscription : 23/06/2022
Re: Non-être 无 wú
(
Epicure : " Que l'on m'explique " Chaos " [la première entité citée par Hésiode dans sa " Théogonie "], et je vous fais grâce du reste ! "
)
Zhongguoren a écrit:无名天地之始 , littéralement "sans nom - ciel terre - voilà - commencement". En bon français : le commencement du ciel et de la terre est sans nom (c'est la deuxième phrase du Dào Dé Jīng faisant suite à celle dans laquelle l'auteur indique que le Dào ne peut être nommé sans perdre sa qualité de Dào). Ou, plus prosaïquement : l'origine des choses est innommable.
Epicure : " Que l'on m'explique " Chaos " [la première entité citée par Hésiode dans sa " Théogonie "], et je vous fais grâce du reste ! "
)
_________________
" Tout Étant produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique), a priori, et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libéré du Poêle) ". " Savoir guérit, forge. Et détruit tout ce qui doit l'être ", ou, équivalents, " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaître ", " Le progrès, c'est la liquidation du Sujet empirique, notoirement névrotique, par la connaissance ". " Il faut régresser et recommencer, en conscience ". Moi.
C'est à pas de colombes que les Déesses s'avancent.
neopilina- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 8364
Date d'inscription : 31/10/2009
Re: Non-être 无 wú
neopilina a écrit:(Zhongguoren a écrit:无名天地之始 , littéralement "sans nom - ciel terre - voilà - commencement". En bon français : le commencement du ciel et de la terre est sans nom (c'est la deuxième phrase du Dào Dé Jīng faisant suite à celle dans laquelle l'auteur indique que le Dào ne peut être nommé sans perdre sa qualité de Dào). Ou, plus prosaïquement : l'origine des choses est innommable.
Epicure : " Que l'on m'explique " Chaos " [la première entité citée par Hésiode dans sa " Théogonie "], et je vous fais grâce du reste ! "
)
Ce que Lǎozi se refuse à faire. Quant au 无, wú taoïste, ce n'est ni le Néant, ni le Chaos. Ce n'est pas un substantif mais un adverbe (non, ne ... pas).
Zhongguoren- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 393
Date d'inscription : 23/06/2022
Re: Non-être 无 wú
Ps : La meilleure traduction de 无名天地之始 serait peut-être, que "le commencement du Ciel et de la terre est sans nom". ainsi le terme même de non-être ((wú) qui est le titre de mon texte n'existe sans doute pas en bon chinois. Il ne serait qu'une simple négation et non pas un substantif. Donc le titre de mon petit texte devrait être 天 (Tiān) le Ciel. Le Ciel en effet, représente l'invisible, ce que j'ai appelé le non-être.
Finalement tous ces ajouts démontrent au moins une chose, c'est qu'une pensée même lointaine et aussi exotique soit-elle, ressemble souvent à ce que nous pensons, peut-être au plus profond de nous-mêmes. En essayant de commenter un autre, on se commente soi-même.
Enfin, j'ignore si j'ai visé juste, mais il est possible que des mêmes interrogations se renouvellent au fil du temps, se réactualisent en fonction des meurs du temps. Toujours est-il que cette connexion entre tout ce qui est, ces lois universelles et la manière dont elles guident les êtres, reste, même si l'on comprend ces lois, assez mystérieuse. Certes, les sciences nous éclairent sur bien des aspects et notre compréhension des phénomènes évolue positivement, mais l'origine de ce lien entre ce qui est et la manière dont ces lois le font être et agir reste encore innommable. La question de l'origine et du tout, dont j'ai parlé ailleurs, reste centrale.
Finalement tous ces ajouts démontrent au moins une chose, c'est qu'une pensée même lointaine et aussi exotique soit-elle, ressemble souvent à ce que nous pensons, peut-être au plus profond de nous-mêmes. En essayant de commenter un autre, on se commente soi-même.
Enfin, j'ignore si j'ai visé juste, mais il est possible que des mêmes interrogations se renouvellent au fil du temps, se réactualisent en fonction des meurs du temps. Toujours est-il que cette connexion entre tout ce qui est, ces lois universelles et la manière dont elles guident les êtres, reste, même si l'on comprend ces lois, assez mystérieuse. Certes, les sciences nous éclairent sur bien des aspects et notre compréhension des phénomènes évolue positivement, mais l'origine de ce lien entre ce qui est et la manière dont ces lois le font être et agir reste encore innommable. La question de l'origine et du tout, dont j'ai parlé ailleurs, reste centrale.
Grégor- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 14/04/2022
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