qu'est que l'être?
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qu'est que l'être?
La question du sens de l'être a été posée pour la première fois par Platon et Aristote, qui considéraient de prime abord l'être comme la généralité des choses, et d'ailleurs une généralité suprême, donc indéfinissable. On passe à côté de cette question car le mot être est très utilisé sans vraiment avoir la nécessité d'éclaircir ce concept (chacun ne dit-il pas communément : « le ciel est bleu » ou : « je suis joyeux », sans se préoccuper du sens de l'être ?).
Qu'est-ce que l'être n'est pas d'abord ? Pas une chose (« un étant »). On n'arrive pourtant à l'être qu'à partir de l'étant, car l'être est l'être de l'étant. Est-ce à dire que tous les domaines des sciences qui étudient l'étant (les choses en physique, les hommes en anthropologie, les mots en philologie et leur articulation en logique) mènent à l'être ?
Peut-être qu'une voie vers l'être passe par l'étant le plus connu, c'est-à-dire, nous-mêmes (être humain ou Dasein en terminologie heideggérienne) ? Ontiquement, le Dasein est explicité par la psychologie, l'éthique, ou encore l'histoire, qui sont des affaires proprement humaines, en effet.
A propos de ce questionnement sur l'être humain, on est passé par Descartes (cogito, sum), mais sa réflexion passe plus par le cogito que par le sum. Quant à la métaphysique médiévale, elle inscrit tout simplement l'être en différenciant l'ens creatum de l'ens infinitum, raccourci qui dénote le poids d'une interprétation religieuse du concept d'être, en oubliant de centrer la question sur l'être humain et en préférant parler de Dieu.
Si nous choisissons la méthode phénoménologique, il nous faut passer par l'existence pour atteindre l'être et non pas partir de catégories ou de concepts abstraits de l'être qui généreraient tout étant. Partons donc du Dasein, si l'on veut bien me suivre. Le problème est que nous tombons dans une entente moyenne de l'être, qui n'est pas forcément la signification propre de l'être. C'est l'erreur que l'on fait quand on part d'un « je » qui expliquerait logiquement tout être humain. Car « je » ne suis qu'en devenir tout au long de mon existence et comme le disait aussi Freud, le « moi n'est pas maître dans sa propre maison ».
En disant Dasein pour être humain, l'avantage est de partir de l'être-au-monde (Da = là, au monde, présent, sein = être), de partir aussi de l'existence (« ich bin da » = je suis là, je suis présent, j'existe).
Mais comment le Dasein connaît-il le monde, avant de parvenir à l'être-au-monde ? Est-ce que le monde se compose de choses (étant-là-devant), qui existent (en soi rajouterait Kant. Sacré Kant, n'est-ce pas ? Toujours le mot pour rire). Non ! puisque le monde est connu non sur le mode abstrait de la chose mais plutôt sur un mode existentiel. Le Dasein n'est pas en effet une chose parmi les choses qui connaîtrait les choses sur le mode des catégories ou de l'en-soi. Quelle est donc la différence entre le Dasein et les étants ? C'est que nous nous servons de l'étant comme outil. Et ce qui entraîne un mode existentiel de rapport aux étants qui n'est pas abstrait (avez-vous déjà contemplé un marteau pour vous en servir ? Pas d'études bien précises en effet, juste de la pratique). Cette connaissance pratique de l'étant ne nécessite pas de savoir abstrait.
Un marteau que je considèrerais serait un étant-là-devant, mais pas totalement un étant au monde. Quelle différence ? La même qu'entre l'essence et l'existence. Tout ça pour dire qu'il ne faut pas juste expliquer le monde par des structures figées (catégories) qui ne sont qu'un état particulier de l'être-au-monde. Car tout réside dans le lien « au ». Il n'y a pas d'être sans le monde et il n'y a pas de monde sans l'être.
Qu'en est-il enfin du Dasein et de son être ? Le Dasein se tient sous l'emprise de l'être-avec, et devient le « on » ou le « je », où chacun est l'autre et aucun n'est proprement lui-même. Comment le Dasein est-il lui-même ? En n'étant pas « on », en se différenciant, en étant ouvert au devenir. « Deviens ce que tu es » (Nietzsche) ou plutôt faudrait-il dire : « Sois toi toujours en devenir ». On voit là le rapport entre la vérité de l'être (être soi-même) et le Dasein.
J'ai donc considéré l'être par rapport à l'existence humaine en suivant le raisonnement de Heidegger, pour démontrer que les essences, les idées, les catégories, ne permettent l'accès qu'à un être partiel, et que si l'on part de l'existence humaine, on s'interroge plus sur la notion d'être-au-monde et d'être soi-même, et on voit le monde non pas sous un rapport figé, mais dans la perspective de l'utilisation des étants, qui ne sont plus contemplés ou disséqués mais bien mis en pratique. Ainsi l'être est la structure en devenir de l'homme et les étants sont des outils.
Qu'est-ce que l'être n'est pas d'abord ? Pas une chose (« un étant »). On n'arrive pourtant à l'être qu'à partir de l'étant, car l'être est l'être de l'étant. Est-ce à dire que tous les domaines des sciences qui étudient l'étant (les choses en physique, les hommes en anthropologie, les mots en philologie et leur articulation en logique) mènent à l'être ?
Peut-être qu'une voie vers l'être passe par l'étant le plus connu, c'est-à-dire, nous-mêmes (être humain ou Dasein en terminologie heideggérienne) ? Ontiquement, le Dasein est explicité par la psychologie, l'éthique, ou encore l'histoire, qui sont des affaires proprement humaines, en effet.
A propos de ce questionnement sur l'être humain, on est passé par Descartes (cogito, sum), mais sa réflexion passe plus par le cogito que par le sum. Quant à la métaphysique médiévale, elle inscrit tout simplement l'être en différenciant l'ens creatum de l'ens infinitum, raccourci qui dénote le poids d'une interprétation religieuse du concept d'être, en oubliant de centrer la question sur l'être humain et en préférant parler de Dieu.
Si nous choisissons la méthode phénoménologique, il nous faut passer par l'existence pour atteindre l'être et non pas partir de catégories ou de concepts abstraits de l'être qui généreraient tout étant. Partons donc du Dasein, si l'on veut bien me suivre. Le problème est que nous tombons dans une entente moyenne de l'être, qui n'est pas forcément la signification propre de l'être. C'est l'erreur que l'on fait quand on part d'un « je » qui expliquerait logiquement tout être humain. Car « je » ne suis qu'en devenir tout au long de mon existence et comme le disait aussi Freud, le « moi n'est pas maître dans sa propre maison ».
En disant Dasein pour être humain, l'avantage est de partir de l'être-au-monde (Da = là, au monde, présent, sein = être), de partir aussi de l'existence (« ich bin da » = je suis là, je suis présent, j'existe).
Mais comment le Dasein connaît-il le monde, avant de parvenir à l'être-au-monde ? Est-ce que le monde se compose de choses (étant-là-devant), qui existent (en soi rajouterait Kant. Sacré Kant, n'est-ce pas ? Toujours le mot pour rire). Non ! puisque le monde est connu non sur le mode abstrait de la chose mais plutôt sur un mode existentiel. Le Dasein n'est pas en effet une chose parmi les choses qui connaîtrait les choses sur le mode des catégories ou de l'en-soi. Quelle est donc la différence entre le Dasein et les étants ? C'est que nous nous servons de l'étant comme outil. Et ce qui entraîne un mode existentiel de rapport aux étants qui n'est pas abstrait (avez-vous déjà contemplé un marteau pour vous en servir ? Pas d'études bien précises en effet, juste de la pratique). Cette connaissance pratique de l'étant ne nécessite pas de savoir abstrait.
Un marteau que je considèrerais serait un étant-là-devant, mais pas totalement un étant au monde. Quelle différence ? La même qu'entre l'essence et l'existence. Tout ça pour dire qu'il ne faut pas juste expliquer le monde par des structures figées (catégories) qui ne sont qu'un état particulier de l'être-au-monde. Car tout réside dans le lien « au ». Il n'y a pas d'être sans le monde et il n'y a pas de monde sans l'être.
Qu'en est-il enfin du Dasein et de son être ? Le Dasein se tient sous l'emprise de l'être-avec, et devient le « on » ou le « je », où chacun est l'autre et aucun n'est proprement lui-même. Comment le Dasein est-il lui-même ? En n'étant pas « on », en se différenciant, en étant ouvert au devenir. « Deviens ce que tu es » (Nietzsche) ou plutôt faudrait-il dire : « Sois toi toujours en devenir ». On voit là le rapport entre la vérité de l'être (être soi-même) et le Dasein.
J'ai donc considéré l'être par rapport à l'existence humaine en suivant le raisonnement de Heidegger, pour démontrer que les essences, les idées, les catégories, ne permettent l'accès qu'à un être partiel, et que si l'on part de l'existence humaine, on s'interroge plus sur la notion d'être-au-monde et d'être soi-même, et on voit le monde non pas sous un rapport figé, mais dans la perspective de l'utilisation des étants, qui ne sont plus contemplés ou disséqués mais bien mis en pratique. Ainsi l'être est la structure en devenir de l'homme et les étants sont des outils.
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La vérité n'est que la simple découverte du monde
Re: qu'est que l'être?
Mais que donc est ce post? si ce n'est qu'un plagiat littéralissime, voire une copie conforme d'Être et Temps.
Je crois qu'il serait important de mettre en chantier des sujets qui s'intéressent aux choses, à l'actualité, aux préoccupations de notre époque. L'être fût jadis une préoccupation métaphysique de pointe, mais nous sommes à l'ère du virtuel qui ne laisse point d'espace à l'existence de l'être, sinon à l'être du possible dont le contenu n'est que possibilité et fantasme. L'horizon de l'être est devenu l'univers de l'imaginaire où le sujet se projette dans un futur impalpable et hypothéqué jusqu'au cou, égorgé même, grâce et par la haute finance.
Attention!
Nous avons plus de temps à perdre avec des histoires vide et sans substance, nous sommes à l'ère des nécessités; devant l'éventualité planétaire où nous nous trouvons, chacun semble avoir le désir de s'en mettre plein les poches et de s'enfuir avec le magot. La haute finance elle même est en déroute. Plusieurs pays d'Europe sont sur le bord de la faillite et même certain s'y trouve déjà. L’Amérique s'enfonce de plus belle et là je parle des États-Unis, pendant que les dirigeants du Canada sont en train de se remplir les poches en laissant des entreprise étrangères, qui n'ont rien à foutre des écosystèmes qu'ils dérangeront en surexploitant les richesses naturelles sous prétexte d'avoir l'immunité gouverne-mental, se remplir elles aussi leurs poches qui semble être trouées.
L'Être, l'être, l'Être et le temps
La gestion du temps, l'organisation du temps pour mieux surexploiter l'Être. Plus il y a d'Être moins l'Être a de la valeur; la surabondance d'Être provoque sa chute, ainsi que la chute des prix qui nous pose l'évidence qu'il nous faut plus d'argent pour acheter le nécessaire à l'existence. De moins en moins d'endroit devienne sécuritaire.
Attention!
Ça craint
Je crois qu'il serait important de mettre en chantier des sujets qui s'intéressent aux choses, à l'actualité, aux préoccupations de notre époque. L'être fût jadis une préoccupation métaphysique de pointe, mais nous sommes à l'ère du virtuel qui ne laisse point d'espace à l'existence de l'être, sinon à l'être du possible dont le contenu n'est que possibilité et fantasme. L'horizon de l'être est devenu l'univers de l'imaginaire où le sujet se projette dans un futur impalpable et hypothéqué jusqu'au cou, égorgé même, grâce et par la haute finance.
Attention!
Nous avons plus de temps à perdre avec des histoires vide et sans substance, nous sommes à l'ère des nécessités; devant l'éventualité planétaire où nous nous trouvons, chacun semble avoir le désir de s'en mettre plein les poches et de s'enfuir avec le magot. La haute finance elle même est en déroute. Plusieurs pays d'Europe sont sur le bord de la faillite et même certain s'y trouve déjà. L’Amérique s'enfonce de plus belle et là je parle des États-Unis, pendant que les dirigeants du Canada sont en train de se remplir les poches en laissant des entreprise étrangères, qui n'ont rien à foutre des écosystèmes qu'ils dérangeront en surexploitant les richesses naturelles sous prétexte d'avoir l'immunité gouverne-mental, se remplir elles aussi leurs poches qui semble être trouées.
L'Être, l'être, l'Être et le temps
La gestion du temps, l'organisation du temps pour mieux surexploiter l'Être. Plus il y a d'Être moins l'Être a de la valeur; la surabondance d'Être provoque sa chute, ainsi que la chute des prix qui nous pose l'évidence qu'il nous faut plus d'argent pour acheter le nécessaire à l'existence. De moins en moins d'endroit devienne sécuritaire.
Attention!
Ça craint
Came- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 131
Localisation : Rigaud
Date d'inscription : 21/03/2008
petite remarque
C'est pour cette raison que j'ai proposé un débat sur la question guerre et paix.
NB: Dasein n'est pas l'homme ! C'est l'homme en mouvement et en force ! L'homme est l'objet de l'Ontique, le dasein est l'objet de l'Ontologie.
NB: Dasein n'est pas l'homme ! C'est l'homme en mouvement et en force ! L'homme est l'objet de l'Ontique, le dasein est l'objet de l'Ontologie.
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Boutros
Re: qu'est que l'être?
Boutros, j'ai toujours éprouvé un profond respect envers chacun de tes messages, mais je persiste à croire en l'inexistence de ces concepts (guerre et paix) dans la mécanique géopolitique actuelle. Ils sont devenues des concepts vides.
Il est important de bien saisir que le philosophe est un créateur de concepts. Le destin du concept n'est-il pas de se vider de son sens sous l'épreuve du temps, d'où la nécessité de la philosophie et des philosophes?
Originairement le concept prend forme par une observation méthodique des nécessités contemporaines. Leur contemporanéité est une détermination par le mouvement d'une matière connaissable. Un rythme s'installe depuis la forme donc une forme s'impose comme reconnaissable. Or, la dichotomie que tu soulèves (homme => ontique, Dasein => ontologique) ne répond plus aux exigences que nous imposent une post-modernité en opposition avec une modernité prenant fin en 1945.
Ce que la faillite des idéologies a déterminé, c'est bien entendue la libération des tyrans mais aussi avec eux la libération du réflexe dichotomique et des concepts qui en découle tel que le bien et le mal, le bon et le méchant, l'ami et l'ennemi, l'homme et la femme, l'ontique et l'ontologique...
L'ennemi est maintenant déterritorialisé. Il est partout et à nul part, enfin ce concept est devenu vide de sens. Les Maîtres du Monde, les grands financiers de ce monde ont parfaitement saisi le sens de la déterritorialisation et l'on transformé en mondialisation. Celui qui se tenait aujourd'hui immédiatement à tes côtés et se disait être ton ami deviendra demain ton rival invétéré, car le temps épuise et vide de son sens tout Être, tout concept... avec le temps tout, va, tout s'en va...
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=bSRgYenO7tk[/youtube]
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s’en va
On oublie le visage et l’on oublie la voix
Le cœur, quand ça bat plus, c’est pas la peine d’aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c’est très bien
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s’en va
L’autre qu’on adorait, qu’on cherchait sous la pluie
L’autre qu’on devinait au détour d’un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D’un serment maquillé qui s’en va faire sa nuit
Avec le temps tout s’évanouit
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s’en va
Même les plus chouettes souv’nirs ça t’as une de ces gueules
A la gal’rie j’farfouille dans les rayons d’la mort
Le samedi soir quand la tendresse s’en va toute seule
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s’en va
L’autre à qui l’on croyait pour un rhume, pour un rien
L’autre à qui l’on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l’on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l’on s’traînait comme traînent les chiens
Avec le temps, va, tout va bien
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s’en va
On oublie les passions et l’on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s’en va
Et l’on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l’on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l’on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l’on se sent floué par les années perdues
Alors vraiment... avec le temps... on n’aime plus
Il est important de bien saisir que le philosophe est un créateur de concepts. Le destin du concept n'est-il pas de se vider de son sens sous l'épreuve du temps, d'où la nécessité de la philosophie et des philosophes?
Originairement le concept prend forme par une observation méthodique des nécessités contemporaines. Leur contemporanéité est une détermination par le mouvement d'une matière connaissable. Un rythme s'installe depuis la forme donc une forme s'impose comme reconnaissable. Or, la dichotomie que tu soulèves (homme => ontique, Dasein => ontologique) ne répond plus aux exigences que nous imposent une post-modernité en opposition avec une modernité prenant fin en 1945.
Ce que la faillite des idéologies a déterminé, c'est bien entendue la libération des tyrans mais aussi avec eux la libération du réflexe dichotomique et des concepts qui en découle tel que le bien et le mal, le bon et le méchant, l'ami et l'ennemi, l'homme et la femme, l'ontique et l'ontologique...
L'ennemi est maintenant déterritorialisé. Il est partout et à nul part, enfin ce concept est devenu vide de sens. Les Maîtres du Monde, les grands financiers de ce monde ont parfaitement saisi le sens de la déterritorialisation et l'on transformé en mondialisation. Celui qui se tenait aujourd'hui immédiatement à tes côtés et se disait être ton ami deviendra demain ton rival invétéré, car le temps épuise et vide de son sens tout Être, tout concept... avec le temps tout, va, tout s'en va...
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=bSRgYenO7tk[/youtube]
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s’en va
On oublie le visage et l’on oublie la voix
Le cœur, quand ça bat plus, c’est pas la peine d’aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c’est très bien
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s’en va
L’autre qu’on adorait, qu’on cherchait sous la pluie
L’autre qu’on devinait au détour d’un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D’un serment maquillé qui s’en va faire sa nuit
Avec le temps tout s’évanouit
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s’en va
Même les plus chouettes souv’nirs ça t’as une de ces gueules
A la gal’rie j’farfouille dans les rayons d’la mort
Le samedi soir quand la tendresse s’en va toute seule
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s’en va
L’autre à qui l’on croyait pour un rhume, pour un rien
L’autre à qui l’on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l’on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l’on s’traînait comme traînent les chiens
Avec le temps, va, tout va bien
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s’en va
On oublie les passions et l’on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s’en va
Et l’on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l’on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l’on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l’on se sent floué par les années perdues
Alors vraiment... avec le temps... on n’aime plus
Came- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 131
Localisation : Rigaud
Date d'inscription : 21/03/2008
Re: qu'est que l'être?
Bonsoir Came:
1- Je n'ai pas parlé de concepts guerre et paix en terme politique restreint.
2- J'ai parlé de ces concepts dans la dimension de la philosophie politique(Pensée des lumières, Kant, Hegel, Marx, Habermas, Foucault, Deleuze, Derrida, Arendt ...).
3- La philosophie aujourd'hui est devenue une ontologie qui tourne autour de l'homme et ses questions, elle n'a plus affaire depuis Heidegger à l'être et l'étant.
4- Les concepts que j'ai soulevés sont liés à un Territoire: Celui de l'homme. Ce sont des concepts qui relèvent du domaine de la philosophie politique qui a elle aussi affaire à la création des concepts, Habermas n'a t-il pas créé le fameux concept: Inter-subjectivité, étique de discussion, Rawls n' a t-il pas créé le concept de l'équité ?
5- Le thème du débat que j'ai soulevé (guerre et paix) est : parler des questions humaines du domaine de la philosophie politique et non pas de la politique tout court. par exemple lorsque Deleuze parle de gauche et de droite(aussi majorité et minorité), il le fait dans cette dimension de la philosophie politique, la même chose lorsque lui et foucault parlent des sociétés de contrôle, panoptique, microphysique du pouvoir, anti-oeudipe ... etc.
6- Je suis épaté de voir que la thématique que j'ai posée soit comprise dans un sens très limité.
7- Lorsque Peter Sloterdijk dit que les affects, la colère ... etc sont les moteurs de l'histoire, il renverse le monde de la philosophie politique.
8- La postmodernité justement nous pose d'autres questions: NOUS !
1- Je n'ai pas parlé de concepts guerre et paix en terme politique restreint.
2- J'ai parlé de ces concepts dans la dimension de la philosophie politique(Pensée des lumières, Kant, Hegel, Marx, Habermas, Foucault, Deleuze, Derrida, Arendt ...).
3- La philosophie aujourd'hui est devenue une ontologie qui tourne autour de l'homme et ses questions, elle n'a plus affaire depuis Heidegger à l'être et l'étant.
4- Les concepts que j'ai soulevés sont liés à un Territoire: Celui de l'homme. Ce sont des concepts qui relèvent du domaine de la philosophie politique qui a elle aussi affaire à la création des concepts, Habermas n'a t-il pas créé le fameux concept: Inter-subjectivité, étique de discussion, Rawls n' a t-il pas créé le concept de l'équité ?
5- Le thème du débat que j'ai soulevé (guerre et paix) est : parler des questions humaines du domaine de la philosophie politique et non pas de la politique tout court. par exemple lorsque Deleuze parle de gauche et de droite(aussi majorité et minorité), il le fait dans cette dimension de la philosophie politique, la même chose lorsque lui et foucault parlent des sociétés de contrôle, panoptique, microphysique du pouvoir, anti-oeudipe ... etc.
6- Je suis épaté de voir que la thématique que j'ai posée soit comprise dans un sens très limité.
7- Lorsque Peter Sloterdijk dit que les affects, la colère ... etc sont les moteurs de l'histoire, il renverse le monde de la philosophie politique.
8- La postmodernité justement nous pose d'autres questions: NOUS !
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Boutros
Re: qu'est que l'être?
Si le NOUS établit la relation, enfin, devient le signe de la relation mettant en place l'inter-subjectivité, je te concède le territoire qui te revient, Boutros. Tu touches à l'essentiel, le fondement d'une postmodernité dont la forme s'apparente à une toile d'araignée dont les ramifications s'échelonne dans le temps et où les circuits capturent l'information, pour que certains s'en approprient les droits dans le but de la manipuler et d'en redistribuer la somme restante à des individus qui ne trouvent la bonne conscience citoyenne que dans le fait de s'informer auprès des médias d'information.
Cette distribution est falsifiée ou plutôt elle n'est que relative au NOUS, dans la mesure où elle correspond à ses attentes, à son désir de voir le malheur s'abattre sur l'autre, lui donnant ainsi le pouvoir de pressentir qu'il a été épargné encore une fois par le sort. Ce NOUS désigne-t-il vraiment une majorité? Une majorité dont la connaissance prend racine non pas dans ce qu'il fait de sa présence, mais à partir de ce qui lui est transmis par les différents médiums de communication. C'est une connaissance indirect qu'il a ce NOUS. Il s'ignore, car il ne se fréquente pas, il se téléphone, il s’envoie un courriel, un message texte, etc...
J'ai participé dernièrement à un soulèvement qui a été hautement médiatisé. Je dois te dire que j'ai été en mesure de vérifier l'écart entre les faits rapportés par les médias et la réalité des faits sur le terrain qui n'a été qu'une triste déformation de la réalité.
Trois cas isolés dont un invalidé donnent à la population une déformation des faits par un processus pervers de généralisation; une infime partie du tout pour expliquer le Tout lui-même. Cela va même jusqu'à la retouche d'image.
L'inter-subjectivité actuel est une connaissance indirect des choses, tout le contraire d'un retour aux choses même. Nous discutons actuellement par sujet interposé, c'est-à-dire à l'intersection d'un qu'est-ce que l'être et la philosophie et la paix. NOUS multiplions les conjonctions, NOUS ne cessons de conjoindre.
Il est probable que nous pourrions faire un sujet avec cette question, mais enfin, rien ne nous y oblige puisque nous sommes dans l'idée de la déterritorialisation. Désindustrialisation, dématérialisation, dépersonnalisation, altermondialisation tous des concepts appartenant à la postmodernité. Une sorte de détachement d'avec la chose s'orchestre dans son ombre où se dérive un NOUS qui fait ombre au particulier de l'individu. La nécessité de la chose s'enfonce sous le poids de la simulation d'un NOUS qui est supposé nous représenté.
Attention!
Ça sonne faux!
Le NOUS c'est la forme conceptuelle du statu quo et la paix le résultat d'un ON/OFF unanime.
Normalement ouvert/normalement fermé
Encore une fois dichotomique.
Je doute du bien fondé de l'unanimité, pour ne pas dire que je n'y crois pas.
Si le sens de être possède une valeur, c'est qu'il pose d'abord le fondement de la compréhension à partir de la conscience d'exister. Pourquoi la conscience d'exister plutôt que la conscience de l'existence? Parce que la conscience d'exister s'inspire de l'en train de se faire et pose l'immédiateté comme une catégorie du tenir pour vrai. Lorsque je suis en train de faire quelque chose, c'est que je le fais à dessein de... je suis en train de me faire. Je forge l'idée d'un sens dans le fait d'être, je donne sens à mon être. Par le cri tonitruant ''J'existe'' du jeune rebelle, je ressens l'angoisse d'exister, par le besoin qu'il a de crier haut et fort sa condition première, je ressens ma propre angoisse remonter à la surface et embrouiller le jour, ma nuit. Tout cela est en train de se faire sans que personne ne s'en préoccupe. Où est-il ce NOUS? Le NOUS cherche la majorité et finit toujours par exclure l'une de ses parties qui l'empêchent d'arriver à ses fins.
Cette distribution est falsifiée ou plutôt elle n'est que relative au NOUS, dans la mesure où elle correspond à ses attentes, à son désir de voir le malheur s'abattre sur l'autre, lui donnant ainsi le pouvoir de pressentir qu'il a été épargné encore une fois par le sort. Ce NOUS désigne-t-il vraiment une majorité? Une majorité dont la connaissance prend racine non pas dans ce qu'il fait de sa présence, mais à partir de ce qui lui est transmis par les différents médiums de communication. C'est une connaissance indirect qu'il a ce NOUS. Il s'ignore, car il ne se fréquente pas, il se téléphone, il s’envoie un courriel, un message texte, etc...
J'ai participé dernièrement à un soulèvement qui a été hautement médiatisé. Je dois te dire que j'ai été en mesure de vérifier l'écart entre les faits rapportés par les médias et la réalité des faits sur le terrain qui n'a été qu'une triste déformation de la réalité.
Trois cas isolés dont un invalidé donnent à la population une déformation des faits par un processus pervers de généralisation; une infime partie du tout pour expliquer le Tout lui-même. Cela va même jusqu'à la retouche d'image.
L'inter-subjectivité actuel est une connaissance indirect des choses, tout le contraire d'un retour aux choses même. Nous discutons actuellement par sujet interposé, c'est-à-dire à l'intersection d'un qu'est-ce que l'être et la philosophie et la paix. NOUS multiplions les conjonctions, NOUS ne cessons de conjoindre.
La philosophie et la paix sous le regard jeté par la question du sens de être
Il est probable que nous pourrions faire un sujet avec cette question, mais enfin, rien ne nous y oblige puisque nous sommes dans l'idée de la déterritorialisation. Désindustrialisation, dématérialisation, dépersonnalisation, altermondialisation tous des concepts appartenant à la postmodernité. Une sorte de détachement d'avec la chose s'orchestre dans son ombre où se dérive un NOUS qui fait ombre au particulier de l'individu. La nécessité de la chose s'enfonce sous le poids de la simulation d'un NOUS qui est supposé nous représenté.
Attention!
Ça sonne faux!
Le NOUS c'est la forme conceptuelle du statu quo et la paix le résultat d'un ON/OFF unanime.
Normalement ouvert/normalement fermé
Encore une fois dichotomique.
Je doute du bien fondé de l'unanimité, pour ne pas dire que je n'y crois pas.
Si le sens de être possède une valeur, c'est qu'il pose d'abord le fondement de la compréhension à partir de la conscience d'exister. Pourquoi la conscience d'exister plutôt que la conscience de l'existence? Parce que la conscience d'exister s'inspire de l'en train de se faire et pose l'immédiateté comme une catégorie du tenir pour vrai. Lorsque je suis en train de faire quelque chose, c'est que je le fais à dessein de... je suis en train de me faire. Je forge l'idée d'un sens dans le fait d'être, je donne sens à mon être. Par le cri tonitruant ''J'existe'' du jeune rebelle, je ressens l'angoisse d'exister, par le besoin qu'il a de crier haut et fort sa condition première, je ressens ma propre angoisse remonter à la surface et embrouiller le jour, ma nuit. Tout cela est en train de se faire sans que personne ne s'en préoccupe. Où est-il ce NOUS? Le NOUS cherche la majorité et finit toujours par exclure l'une de ses parties qui l'empêchent d'arriver à ses fins.
Came- Digressi(f/ve)
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Re: qu'est que l'être?
boutros a écrit:Dasein n'est pas l'homme ! C'est l'homme en mouvement et en force ! L'homme est l'objet de l'Ontique, le dasein est l'objet de l'Ontologie.
L'homme inactif-quant-à-ses-possiblités-propres est un Dasein dans l'inauthenticité. L'homme en mouvement et en force, c'est le Dasein authentique, but avoué de la philosophie heideggérienne comme accomplissement. L'homme est l'objet de l'ontique, oui. Le Dasein est l'objet de l'ontologie, oui et plus exactement, le Dasein commence à être historial dès lors qu'il arrive à se poser la question de son être, pour y cheminer.
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La vérité n'est que la simple découverte du monde
Re: qu'est que l'être?
jghislain a écrit:L'homme est l'objet de l'ontique, oui. Le Dasein est l'objet de l'ontologie, oui et plus exactement, le Dasein commence à être historial dès lors qu'il arrive à se poser la question de son être, pour y cheminer.
Outre le fait que ça méritait d'être encadré, cela résume parfaitement tout ce que je reproche à Heidegger.
L'objet de l'ontologie, c'est l'Être, l'Étant, et quelques autres Objets, en tant que tels. Quant à l'homme, il est l'objet essentiel, mais certainement pas unique, de la métaphysique. Entre autres disciplines : il est aussi pleinement l'objet d'autres disciplines humaines.
Je relève très ironiquement qu'Heidegger, qui voulait, il le dit et l'écrit à l'envi, enterrer la métaphysique, n'arrête pas de dire qu'elle est morte, etc., etc., ne fait rien d'autre avec son traité, " Être et Temps ".
Chez " Descartes ", tu parles de méthode, tu as raison, on ne parle jamais assez de " méthode ".
Au demeurant, il est très très vrai qu'après, avec, et au sein du cogito, la métaphysique et à la suite la philosophie sont dans une Situation ( Générée a priori par le cogito dans son primo-état. ) désespérée. Il était donc de bonne et saine méthode de repartir du cogito en l'état. C'est ce que j'ai fais, moi.
Pour mémoire, je te rappelle la " méthode " Heidegger avec le cogito : éluder, tricher, dans " Être et Temps ", puis, après 1933, vomir façon volkish, un rejet nauséabond, une inacceptation radicale, hystériques et terriblement édifiants ( Façon " je tombe le masque ". ) sur l'auteur, de la distance, du recul, cartésiens, critiques, notamment quant à Soi.
Et pour tout dire, depuis tes ricanements douteux, pour ne rien dire d'autre, sur Arendt, je me demande si tu ne partages pas cette même inacceptation, entre autres.
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" Tout Étant produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique), a priori, et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libéré du Poêle) ". " Savoir guérit, forge. Et détruit tout ce qui doit l'être ", ou, équivalents, " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaître ", " Le progrès, c'est la liquidation du Sujet empirique, notoirement névrotique, par la connaissance ". " Il faut régresser et recommencer, en conscience ". Moi.
C'est à pas de colombes que les Déesses s'avancent.
neopilina- Digressi(f/ve)
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