Re: Une promenade chez Spinoza

[Saint-Ex]

au sens des réalités empiriques ordinaires lesquelles se renvoient l'une à l'autre dans des relation qui donnent du sens.

Je remanierais cette remarque comme suit :

Au sens des réalités empiriques lesquelles se renvoient l'une à l'autre dans des relations visant à éclairer les êtres ordinaires.

J'exprime ainsi la chose car j'ai pour projet de pondre avant de passer outre une œuvre théâtrale reprenant le sujet de cette phrase.

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[Vanleers]

Avoir du sens, c'est l'opposé de la stupidité qui nous laisse sans voix, incapable de répondre. L'absurde si l'on veut.
Avoir une foi religieuse se rapporte au sens mais pas au sens des réalités empiriques ordinaires lesquelles se renvoient l'une à l'autre dans des relation qui donnent du sens.

C’est moi qui décide de donner un sens à la vie (« que la vie a du sens »).
C’est moi qui décide de faire confiance à Jésus-Christ (« d’avoir une foi religieuse »).

Le sens et la foi sont des créations intérieures et non des choses extérieures qui seraient à découvrir et que l’on trouve d’aventure.

[Vanleers]

Avoir la foi, c’est-à-dire faire confiance à ce modèle d’homme debout, écarte l’angoisse et le désespoir.

Position respectable mais hétérodoxe

J’espère bien que c’est hétérodoxe !

Pour Boris Cyrulnik, la vieillesse a été un moment d’accomplissement, et l’âge lui a apporté beaucoup de liberté. « N’ayant plus de carrière à faire, je pouvais enfin dire ce que je pensais : cela a authentifié ma parole. Avant, j’étais obligé de réciter la parole des maîtres, la doxa ».(p. 37)

L’Évangile est la bonne nouvelle qui libère de l’obligation de réciter un catéchisme, qu’il soit religieux ou athée.
« Le christianisme n’existe pas encore » (Dominique Collin se référant à Kierkegaard) et c’est à chacun de l’inventer, à sa façon, à être joyeusement créatif.
C’est quand même bien plus intéressant que de se replier tristement sur soi et se lamenter indéfiniment sur les malheurs de l’Inquisition, des guerres de religion, ... etc.

[Saint-Ex]

« Le christianisme n’existe pas encore » (Dominique Collin se référant à Kierkegaard) et c’est à chacun de l’inventer, à sa façon, à être joyeusement créatif.

Il n'y a eu qu'un seul chrétien sur terre, et c'est Jésus disait Nietzsche, dont la pensée sur la théologie a été largement supérieure à la tienne, de mon point de vue radicalement matérialiste et athée.

C’est quand même bien plus intéressant que de se replier tristement sur soi et d’ânonner indéfiniment les malheurs de l’Inquisition, des guerres de religion, ... etc.

Je vais me permettre de me sentir visé par ta remarque et vais te rétorquer que la religion, quelle qu'elle soit, catholicisme compris, se comporte de façon atroce envers tout ceux sur qui elle exerce son pouvoir.

Si le christianisme en général et le catholicisme en particulier ne se comporte plus de façon atroce aujourd'hui, c'est parce que cette religion a été démunie de tous les pouvoirs, ce qui te permets de dire n'importe quoi sur le mode d'une bienveillance jouée en fonction de l'orientation que tu as sans doute avec la sincérité des ignorants de l'histoire au sens non péjoratif du terme.

Tu pourrais pourtant voir dans ta bienveillance universelle les raisons exactes de la désertification des églises. Et tu pourrais voir aussi les raisons du comportement atroce de l'Islam, dont les mosquées sont pleines.Tu pourrais voir aussi le comportement atroce de la religion du temps des Romains.

Cette atrocité est une essence des religions de tout temps et de partout.

Les croyants de toutes les religion sont dans la foi.

Les matérialistes radicaux et athées sont dans l'Histoire.

Je prévois de pondre une pièce de théâtre ayant pour objectif de montrer à tous les raisons historiques et biologiques de toutes les croyances religieuses, la tienne comme les autres.

Tu seras invité à bien la lire. Tu seras aussi invité à ne pas te gêner pour ne pas la lire ni la comprendre et donc à l'ignorer complètement selon la volonté bienveillante de tes arrière-mondes.

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