"Dieu est mort" : histoire d'une expression
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Re: "Dieu est mort" : histoire d'une expression
(remarque personnelle pour continuer dans le personnel )
La question du nihilisme m 'importe. Nietzsche pose la question, apporte des réponses et cela est pour moi important.
Je mets Nietzsche en regard de Heidegger.
Je ne dis pas que je sois capable de bien traiter le sujet .
On est tout à fait dans le fil de réflexion sur "la mort de Dieu".
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Si tu as le temps lis cet article: https://www.cairn.info/revue-archives-de-philosophie-2013-3-page-497.htm#
La question du nihilisme m 'importe. Nietzsche pose la question, apporte des réponses et cela est pour moi important.
Je mets Nietzsche en regard de Heidegger.
Je ne dis pas que je sois capable de bien traiter le sujet .
On est tout à fait dans le fil de réflexion sur "la mort de Dieu".
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Si tu as le temps lis cet article: https://www.cairn.info/revue-archives-de-philosophie-2013-3-page-497.htm#
Dès lors, Hans Jonas se pose la question de savoir quelle situation métaphysique recouvre cette « perte d’éternité ». Pour lui, celle-ci est « la disparition du monde des idées et des idéaux, dans laquelle Heidegger voit la véritable signification du « Dieu est mort » de Nietzsche : en d’autres termes, c’est le triomphe absolu du nominalisme sur le réalisme [24]
[24]
Ibid., p. 440. ». La situation métaphysique du nihilisme moderne est donc aussi une forme de dualisme radical, tel que le présente la gnose. Mais le dualisme de la gnose décrit un monde hostile, c’est-à-dire finalement un monde en relation avec l’homme, avec lequel l’homme est en lutte. Alors que le nihilisme moderne décrit un monde non plus hostile mais indifférent. Il n’y a plus de relation entre l’homme et la nature : « l’homme moderne est jeté dans une nature indifférente [25]
[25]
Ibid., p. 440. ».
hks- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 12505
Date d'inscription : 04/10/2007
Re: "Dieu est mort" : histoire d'une expression
C'est à tort que parle l'auteur, car l'éternité n'est absolument pas perdue, il suffit pour cela de lire Ainsi parlait Zarathoustra III-XVI, les Sept sceaux, dont le refrain est littéralement :
Et si Nietzsche trouve la nature foncièrement indifférente, l'avenir de l'humanité ne lui est radicalement pas indifférent, à commencer par la proposition poétique d'un surmontement "surhumain" en termes de mœurs (eugénisme morel, éducateur).CAR JE T'AIME, Ô ÉTERNITÉ !
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