Karl Popper et le rationalisme critique
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Vanleers
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Re: Karl Popper et le rationalisme critique
Pour le dire autrement, s'il y a une déformation de quelque chose et que par ailleurs cette déformation est nettement appréciable (révolution des astres), c'est que cette déformation s'inscrit dans un "tissu" ou référentiel plus général. Dans le cas de la révolution des astres, c'est cela que l'on entend habituellement par espace, c'est à dire l'endroit où se déploie des mouvements ou des "déformations". Or cet endroit n'est pas la déformation elle-même, ce que tant à suggérer la relativité générale. Par exemple, certains pensent que l'univers pourrait avoir la forme d'un ruban de Möbius, permettant de concilier un côté fini avec un côté infini, or cette forme (déformation) n'est pas nettement appréciable depuis l'intérieur du ruban.quid a écrit:Cependant, il faut mesurer certaines conséquences. L'une par exemple sur l'espace, c'est que lorsqu'une pomme tombe par terre, c'est qu'elle va tout droit spatialement parlant, qu'il y a un sens intrinsèque à l'espace qui dépend de sa déformation. Lorsque la lune tourne autour de la terre, elle va en fait tout droit. On est dans un espace déformé et nos repères devraient donc être non déformé pour nous qui faisons corps avec cette déformation, pourtant on voit bien les trajectoires de manière déformée comme si l'on était extérieur et non impactés par la dite déformation.
Bref, il y a des choses non satisfaisantes en termes explicatifs, et j'ai de plus en plus de mal à croire que la préoccupation des scientifiques soit l'éclaircissement de ces curiosités conceptuelles, il y a un peu un statu quo qui ne dérange personne sur ces questions.
Vanleers a écrit:neopilina a écrit:
Pour la théorie de Newton et celle d'Einstein, à une certaine échelle, la première vaut, à des échelles plus grandes, il faut passer à la seconde. Hormis le cas de Mercure, planète minuscule, très proche du Soleil, massive à souhait (presque 99,9 % de la masse du système), où la relativité générale devient nécessaire pour comprendre ce qu'il se passe avec ses " anomalies gravitationnelles ", telles tant le cadre newtonien, je ne connais pas d'autres cas, dans le système solaire, où le recours à la relativité soit requis.
Je vous signale, au passage, que le GPS, qui fonctionne à partir de signaux reçus de satellites qui gravitent autour de la Terre, n’est précis et utilisable que grâce au recours à la théorie de la relativité générale.
Oui, cela montre la pertinence de la relativité générale, le fait que l'expérience colle avec les côtés prédictifs de la théorie. On constate donc bien un décalage des horloges. Cela donc pose la question du temps, mais plus exactement celle du mouvement, le fait que tous les mouvements de la matière des horloges ne se passent pas au même rythme que ceux des autres horloges. C'est effectivement un phénomène global, d'où l'attribution du phénomène a un "tissu". Mais je crois que maintenant, avec la physique des particules et la notion de champ (phénomènes ondulatoires) on admet des interactions structurelles ou fondamentales (champ de higgs par exemple), ce qui n'est pas la même chose que de parler de "tissu" comme avec l'espace-temps.
quid- Digressi(f/ve)
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Re: Karl Popper et le rationalisme critique
Vanleers a écrit:Je vous signale, au passage, que le GPS, qui fonctionne à partir de signaux reçus de satellites qui gravitent autour de la Terre, n’est précis et utilisable que grâce au recours à la théorie de la relativité générale.
Le pire ? Je le savais ! Sorti de l'esprit. Eut égard à ce qu'on demande à ces satellites, une précision centimétrique pour les applications militaires, même les infimes effets relativistes (masse respectives des satellites, de la Terre, et de la distance les séparant) doivent être pris en compte !
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" Tout Étant produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique), a priori, et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libéré du Poêle) ". " Savoir guérit, forge. Et détruit tout ce qui doit l'être ", ou, équivalents, " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaître ", " Le progrès, c'est la liquidation du Sujet empirique, notoirement névrotique, par la connaissance ". " Il faut régresser et recommencer, en conscience ". Moi.
C'est à pas de colombes que les Déesses s'avancent.
neopilina- Digressi(f/ve)
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