Reflexions ephémères
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Emmanuel
kercoz
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Reflexions ephémères
""C'est en écoutant le vent que je sais si je suis heureux"" (Adorno ?)
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TIMSHEL
kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Reflexions ephémères
Piqué sur médiapart:
"""Sur CNews, un colonel détaille l’évolution des techniques d’armement et s’attarde sur une bataille : « Nous perdons 27 000 soldats. » Nous ? Cette première personne du pluriel, inclusive jusqu’à paraître gluante, résume le malaise que produit cette machine à commémorer, à décerveler, à mythifier, à glorifier : « Ceux qui pieusement, / Ceux qui copieusement, / Ceux qui tricolorent […] / Ceux qui bénissent les meutes […] / Ceux qui debout les morts […] / Ceux qui donnent des canons aux enfants, / Ceux qui donnent des enfants aux canons. » (Jacques Prévert)"""""
L' obscénité de la première personne du pluriel.
"""Sur CNews, un colonel détaille l’évolution des techniques d’armement et s’attarde sur une bataille : « Nous perdons 27 000 soldats. » Nous ? Cette première personne du pluriel, inclusive jusqu’à paraître gluante, résume le malaise que produit cette machine à commémorer, à décerveler, à mythifier, à glorifier : « Ceux qui pieusement, / Ceux qui copieusement, / Ceux qui tricolorent […] / Ceux qui bénissent les meutes […] / Ceux qui debout les morts […] / Ceux qui donnent des canons aux enfants, / Ceux qui donnent des enfants aux canons. » (Jacques Prévert)"""""
L' obscénité de la première personne du pluriel.
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TIMSHEL
kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Reflexions ephémères
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« Nous avons perdu le procès, mais nous faisons appel. »
Un avocat.
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« Nous avons perdu le procès, mais nous faisons appel. »
Un avocat.
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Emmanuel- Digressi(f/ve)
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Re: Reflexions ephémères
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« Nous n'allons pas rester en prison. Nous sommes innocents. Ce ne sont pas nous qui avons égorgé la prétendue victime. Nous savons qu'elle a volé un taille crayon il y a 12 ans. Même si ce sont nous qui avons commis cet acte bien pardonnable qu'un égorgement compréhensible par la nature irrespectueuse de la victime, nous méritons la liberté car nous sommes des gens bien, nous. Je rappellerais que la victime n'a même pas pleuré à la mort de sa mère, contrairement à nous.»
Un avocat.
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« Nous n'allons pas rester en prison. Nous sommes innocents. Ce ne sont pas nous qui avons égorgé la prétendue victime. Nous savons qu'elle a volé un taille crayon il y a 12 ans. Même si ce sont nous qui avons commis cet acte bien pardonnable qu'un égorgement compréhensible par la nature irrespectueuse de la victime, nous méritons la liberté car nous sommes des gens bien, nous. Je rappellerais que la victime n'a même pas pleuré à la mort de sa mère, contrairement à nous.»
Un avocat.
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Dernière édition par Emmanuel le Lun 12 Nov 2018 - 4:13, édité 1 fois
Emmanuel- Digressi(f/ve)
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Re: Reflexions ephémères
Une image qui parle ...trop !
https://www.franceculture.fr/evenement/35eme-assises-de-la-traduction-litteraire-a-arles
https://www.franceculture.fr/evenement/35eme-assises-de-la-traduction-litteraire-a-arles
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TIMSHEL
kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Reflexions ephémères
kercoz a écrit:Piqué sur médiapart:
"""Sur CNews, un colonel détaille l’évolution des techniques d’armement et s’attarde sur une bataille : « Nous perdons 27 000 soldats. » Nous ? Cette première personne du pluriel, inclusive jusqu’à paraître gluante, résume le malaise que produit cette machine à commémorer, à décerveler, à mythifier, à glorifier : « Ceux qui pieusement, / Ceux qui copieusement, / Ceux qui tricolorent […] / Ceux qui bénissent les meutes […] / Ceux qui debout les morts […] / Ceux qui donnent des canons aux enfants, / Ceux qui donnent des enfants aux canons. » (Jacques Prévert)"""""
L' obscénité de la première personne du pluriel.
Les fameux " 27 000 ", record de soldats tués en une journée dans toute l'histoire de France (pour les anglais le dit " record ", ce fut le premier jour de la bataille de la Somme). Oui : obscénité effectivement. Il fallait par exemple aller aux Chemin des Dames, à Craonne et chanter Craonne. Et comme il faut rendre à César, j'ai découvert avec surprise que Hollande l'avait accepté en 2017, centenaire de la bataille, mais il y en a encore pour la refuser, s'y opposer, aux cérémonies officielles.
Dernière édition par neopilina le Lun 12 Nov 2018 - 21:11, édité 1 fois
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" Tout Étant produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique), a priori, et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libéré du Poêle) ". " Savoir guérit, forge. Et détruit tout ce qui doit l'être ", ou, équivalents, " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaître ", " Le progrès, c'est la liquidation du Sujet empirique, notoirement névrotique, par la connaissance ". " Il faut régresser et recommencer, en conscience ". Moi.
C'est à pas de colombes que les Déesses s'avancent.
neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: Reflexions ephémères
Savez- vous le nombre d 'obus envoyés (et donc reçus) pendant la Guerre de 14 ...?
à Verdun 30 millions d'obus allemands et 23 millions d'obus français de tous calibres sont tombés sur quelques dizaines de kilomètres carrés.
1,3 milliard d'obus tirés durant le conflit.
à Verdun 30 millions d'obus allemands et 23 millions d'obus français de tous calibres sont tombés sur quelques dizaines de kilomètres carrés.
1,3 milliard d'obus tirés durant le conflit.
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Reflexions ephémères
hks a écrit:à Verdun 30 millions d'obus allemands et 23 millions d'obus français de tous calibres sont tombés sur quelques dizaines de kilomètres carrés.
La bataille de Verdun a accumulé quelques tragiques " records " : cette zone de combats recèlent le plus grand nombres de corps " disparus " de tout le conflit tous fronts confondus. Rien que pour les français, il y en a 100 000. Je crois que c'est un sixième (?, plus de 10% c'est sûr, il faudrait que je retrouve ce chiffre) de tous les disparus français. Quand tu vas là bas tu peux te dire qu'en fait, où que le regard porte, t'es cerné par les morts.
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" Tout Étant produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique), a priori, et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libéré du Poêle) ". " Savoir guérit, forge. Et détruit tout ce qui doit l'être ", ou, équivalents, " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaître ", " Le progrès, c'est la liquidation du Sujet empirique, notoirement névrotique, par la connaissance ". " Il faut régresser et recommencer, en conscience ". Moi.
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neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: Reflexions ephémères
Je pensais à tous ces démago qui réclament des "programmes" aux gilets jaunes... Ils devraient leur répondre que ce n'est pas leur problème..leur problème c'est juste qu' ils ne veulent plus du système actuel. C'est au dirigeants de diriger mieux, de trouver quoi faire..c'est leur boulot ...Le monde se divise en deux catégories :
https://www.youtube.com/watch?v=P2W4FsDVKMY
Nous on a le flingue et eux ils creusent.
https://www.youtube.com/watch?v=P2W4FsDVKMY
Nous on a le flingue et eux ils creusent.
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TIMSHEL
kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Reflexions ephémères
"""Briser les chaines"""".
L' expression perdure alors que les chaines ne sont plus brisables depuis longtemps. A l' époque on pouvait briser une chaine à coup de masse ou de pierre, le fer étant plus proche de la fonte que de l' acier.
L' expression perdure alors que les chaines ne sont plus brisables depuis longtemps. A l' époque on pouvait briser une chaine à coup de masse ou de pierre, le fer étant plus proche de la fonte que de l' acier.
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Reflexions ephémères
Entendu qq part et évident : ""Il n' y a jamais d'action...il n'existe que des réactions".
pour le plaisir et les souvenirs:
https://www.youtube.com/watch?v=mqT6XUmW9KE
pour le plaisir et les souvenirs:
https://www.youtube.com/watch?v=mqT6XUmW9KE
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Reflexions ephémères
Nous allons dans un musée pour regarder des tableaux, alors que, sur place, ce sont les tableaux qui nous regardent.
(A développer,.... vous avez 2 heures)
(A développer,.... vous avez 2 heures)
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Reflexions ephémères
Sur les croyances.
Quelle différence de dire que le système global (écologique, énergétique, sociétal..) est perturbé, déstabilisé ..., par nos comportements et qu'il cherche , par des rétroactions à retrouver une stabilité en "autorisant" des "trump" qui cassent la dynamique de globalisation , et des pandémies aviaires ou humaines , l' essentiel étant la modification de comportements ..., quelle différence donc de dire que "Gaïa" se venge de ces comportements pervers ...?
Le discours mythologique peut-doit être considéré comme un accès facile à l' intégrale de la mémoire humaine des comportements moraux ( moraux entendu dans le sens de servir les intérets du groupe et non de l' individu).
Quelle différence de dire que le système global (écologique, énergétique, sociétal..) est perturbé, déstabilisé ..., par nos comportements et qu'il cherche , par des rétroactions à retrouver une stabilité en "autorisant" des "trump" qui cassent la dynamique de globalisation , et des pandémies aviaires ou humaines , l' essentiel étant la modification de comportements ..., quelle différence donc de dire que "Gaïa" se venge de ces comportements pervers ...?
Le discours mythologique peut-doit être considéré comme un accès facile à l' intégrale de la mémoire humaine des comportements moraux ( moraux entendu dans le sens de servir les intérets du groupe et non de l' individu).
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Reflexions ephémères
Chercher des réponses c'est bien, mais chercher des questions c'est ce qui importe.
Un mari trompé, c'est une comédie de boulevard ...mais pourquoi donc, une femme trompée reste une tragédie ? (Jankélévitch disserte là dessus)......peut être parce que la tragédie précède historiquement la comédie et que l'ironie ( Jankélévitch) n'a pas encore émergée.
Un mari trompé, c'est une comédie de boulevard ...mais pourquoi donc, une femme trompée reste une tragédie ? (Jankélévitch disserte là dessus)......peut être parce que la tragédie précède historiquement la comédie et que l'ironie ( Jankélévitch) n'a pas encore émergée.
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Reflexions ephémères
Je débute un livre de Pierre Mabille (que je ne connais pas). Attiré par le titre puis par le style ..puis par le fait qu'il est mort en 52.
Sur Wiki, je trouve cette citation De Raoul Vaneigenm :
« La quête de Pierre Mabille est celle d'une pensée globale, qui ne soit pas, comme dans les savoirs spécialisés, séparée de la vie. Son matérialisme est intégral... Il s'agit d'en revenir à la nature fondamentale des êtres et des choses.[...] L'analyse des mécanismes qui répriment chacun au nom du bien public n'est qu'un constat d'aliénation dès l'instant qu'elle ne se fonde sur la réalisation à laquelle l'homme concret aspire. Ainsi Mabille examine-t-il comment une société destinée à libérer l'homme des terreurs héritées du monde animal produit à son tour une terreur sociale qui empêche l'épanouissement des qualités humaines2. »
— Raoul Vaneigem, Universalis
Sur Wiki, je trouve cette citation De Raoul Vaneigenm :
« La quête de Pierre Mabille est celle d'une pensée globale, qui ne soit pas, comme dans les savoirs spécialisés, séparée de la vie. Son matérialisme est intégral... Il s'agit d'en revenir à la nature fondamentale des êtres et des choses.[...] L'analyse des mécanismes qui répriment chacun au nom du bien public n'est qu'un constat d'aliénation dès l'instant qu'elle ne se fonde sur la réalisation à laquelle l'homme concret aspire. Ainsi Mabille examine-t-il comment une société destinée à libérer l'homme des terreurs héritées du monde animal produit à son tour une terreur sociale qui empêche l'épanouissement des qualités humaines2. »
— Raoul Vaneigem, Universalis
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Reflexions ephémères
Une dame me porte chaque semaine 4 ou 5 gros cartons de livres. La plupart de son père, intellectuel chercheur scientifique décédé il y a qqs temps... " à cheval donné..." je regarde qd même le contenu et c'est d' un tres bon niveau intellectuel ( parfois même financier), même les poches sont assez rares et pointus en science, en socio ou philo. Comme elle est psychologue je lui ai confié que ce genre de lot était délicat du fait que je plongeais dans l' intimité de la personne...Elle a immédiatement réagi en me disant que je ne devais pas craindre l' indiscrétion. Par contre ( les livres étant souvent surlignés et annotés), adolescente, elle n'a jamais pu lire les livres que son père lui donnait à lire, ...pour cette même raison.
Les livres annotés ou surlignés sont considérés comme dépréciés financièrement...perso, qd le gus était prof de fac ou chercheur, je préfère. Ca me permet, si le temps me manque d'aller à l' essentiel, en me fiant à la qualité du propriétaire.
Au magasin, derrière l' ordi, y'a une fenêtre. Je vois traverser des gus vers mon voisin, le boulanger. Un partie non négligeable retraverse pour chercher le masque oublié.... Mais ça semble baisser. Il semble que l' on descende sous les 50% d' oubli....On s'habitue c'est tout (on n' oublie rien).
Les livres annotés ou surlignés sont considérés comme dépréciés financièrement...perso, qd le gus était prof de fac ou chercheur, je préfère. Ca me permet, si le temps me manque d'aller à l' essentiel, en me fiant à la qualité du propriétaire.
Au magasin, derrière l' ordi, y'a une fenêtre. Je vois traverser des gus vers mon voisin, le boulanger. Un partie non négligeable retraverse pour chercher le masque oublié.... Mais ça semble baisser. Il semble que l' on descende sous les 50% d' oubli....On s'habitue c'est tout (on n' oublie rien).
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Reflexions ephémères
Je découvre dans ces lots des auteurs que je ne connais pas. Comme j'ai confiance en la qualité de l'ancien possesseur, je regarde de plus près, même des textes qui ne m'auraient pas attiré spontanément. En l'occurrence (2 r) auteur tres catho (Jean DAUJAT) jusqu'à son dernier livre "La face interne de l' histoire". En fait c'était (à mon avis) un type de tres bonne qualité, historien des sciences, tres pointu, avec par exemple des allusions fréquentes aux systèmes, complexes, aux fractales, et de tres nombreuses ref aux philosophes anciens ou récents. Agréable à lire.... on retrouve aussi, question spiritualité l' utilisation de l' étymologie du mot "âme" : qui anime ....pour taper en touche sur la transcendance.
Son petit livre pourtant de 1958 " Physique moderne et philosophie traditionnelle" est surprenant d'érudition biologique, physique et mathématique. Il développe le problème de l' intelligible dont vous débattez en séparant la sensation ( couleur, saveur ..) et la nature, connue par l' intelligence "nature intelligible". Il semble attribuer l' accès à l' intelligible (la nature des choses) par la culture apprise (et dans la marge au crayon : ou leurs relations entre elles).
Bien sur, avec wiki, on découvre aussi un conservateur, catho, qui a , sur le tard soutenu le GUD..mais bon!
Son petit livre pourtant de 1958 " Physique moderne et philosophie traditionnelle" est surprenant d'érudition biologique, physique et mathématique. Il développe le problème de l' intelligible dont vous débattez en séparant la sensation ( couleur, saveur ..) et la nature, connue par l' intelligence "nature intelligible". Il semble attribuer l' accès à l' intelligible (la nature des choses) par la culture apprise (et dans la marge au crayon : ou leurs relations entre elles).
Bien sur, avec wiki, on découvre aussi un conservateur, catho, qui a , sur le tard soutenu le GUD..mais bon!
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 01/07/2014
Re: Reflexions ephémères
kerkoz, avez-vous lu le texte de laborit que j'ai mis dans le kaléidoscope ?
qu'en pensez vous ?
qu'en pensez vous ?
denis_h- Digressi(f/ve)
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Re: Reflexions ephémères
Je l'ai pas mal lu...Mais comme je l'ai dit, j'ai du mal à lire des textes qui recouvrent mes idées ...Je pense qu'il était trop vieux et trop branché sur la cybernétique pour faire le saut sur les syst complexes, th. du chaos qd elles se sont développées ....pourtant elles lui aurait permis de passer de l'impasse du qualitatif pour le quantitatif que permet ces modèles.denis_h a écrit:kerkoz, avez-vous lu le texte de laborit que j'ai mis dans le kaléidoscope ?
qu'en pensez vous ?
Par contre, c'est un visionnaire lucide qui avait décrit nos déboires actuels.
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 01/07/2014
Re: Reflexions ephémères
Il y a un merle unijambiste qui squatte depuis qqs mois chez mes poules, avec d'autres piafs. Je lui mets du grain à part, mais mes poules ne le chassent pas s' il reste à 50 cm. Parmi la jungle du poulailler, il a plusieurs coins avec du lierre. Un truc rêvé pour les merle, le lierre : une des seules nourriture d' hiver, du feuillage persistant tres dense pour s'abriter du vent et du froid, et une super planque pour faire un nid.
Il arrive à conserver son territoire pour l' instant, mais avec le printemps et la couvaison, je ne sais pas s'il va pouvoir défendre son territoire...s'il est maqué (ou paxé), c'est possible.
Il arrive à conserver son territoire pour l' instant, mais avec le printemps et la couvaison, je ne sais pas s'il va pouvoir défendre son territoire...s'il est maqué (ou paxé), c'est possible.
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 01/07/2014
Re: Reflexions ephémères
Au four et au moulin: mémoire et ubiquité.
Attention je ne tiens pas compte de l'aléa qui pimente la vie d'imprévus.
Scénario A:
Tu vas te promener dans une forêt qui t'est inconnue. Tu suis un chemin. Survient un carrefour. Tu prends à gauche. Et arrives à un hameau. La boulangerie t'accueille pour te restaurer.
Quelques jours après tu fais la même promenade. À la même heure. Au carrefour tu prends à droite. Et arrives au même hameau. Mais la boulangerie est fermée depuis une heure car le chemin de droite étant plus long tu as mis plus de temps.
Tu te dis que si tu avais pris à gauche la boulangerie t'aurait accueilli pour te restaurer.
Scénario B:
Tu vas te promener dans une forêt qui t'est inconnue. Tu suis un chemin. Survient un carrefour. Tu prends à droite. Et arrives à un hameau. Mais la boulangerie est fermée depuis une heure.
Quelques jours après tu fais la même promenade. À la même heure. Au carrefour tu prends à gauche. Et arrives au même hameau. La boulangerie encore ouverte t'accueille pour te restaurer car le chemin de gauche étant plus court tu as mis moins de temps.
Tu te dis que la fois précédente si tu avais pris à gauche la boulangerie t'aurait accueilli pour te restaurer.
Contrepoint :
Dans la dernière phrase "Tu te dis..." du scénario B comment peux-tu envisager en prenant à gauche de te restaurer dans la boulangerie alors qu'au départ de la promenade du premier jour tu ignores tout de la forêt ? En fait tu fais preuve d'ubiquité, ou ce qui revient au même, de la faculté d'être à un endroit à deux moments différents. Il s'agit d'une construction intellectuelle. C'est le verbe qui élabore une histoire. Du reste Il ne fait que ça.
Alors que dans la même phrase du scénario A tu fais appel à la mémoire. La mémoire du corps qui porte encore les traces de la promenade d'il y a quelques jours.
Au corps la mémoire, au verbe l'ubiquité. Yin Yang.
Attention je ne tiens pas compte de l'aléa qui pimente la vie d'imprévus.
Scénario A:
Tu vas te promener dans une forêt qui t'est inconnue. Tu suis un chemin. Survient un carrefour. Tu prends à gauche. Et arrives à un hameau. La boulangerie t'accueille pour te restaurer.
Quelques jours après tu fais la même promenade. À la même heure. Au carrefour tu prends à droite. Et arrives au même hameau. Mais la boulangerie est fermée depuis une heure car le chemin de droite étant plus long tu as mis plus de temps.
Tu te dis que si tu avais pris à gauche la boulangerie t'aurait accueilli pour te restaurer.
Scénario B:
Tu vas te promener dans une forêt qui t'est inconnue. Tu suis un chemin. Survient un carrefour. Tu prends à droite. Et arrives à un hameau. Mais la boulangerie est fermée depuis une heure.
Quelques jours après tu fais la même promenade. À la même heure. Au carrefour tu prends à gauche. Et arrives au même hameau. La boulangerie encore ouverte t'accueille pour te restaurer car le chemin de gauche étant plus court tu as mis moins de temps.
Tu te dis que la fois précédente si tu avais pris à gauche la boulangerie t'aurait accueilli pour te restaurer.
Contrepoint :
Dans la dernière phrase "Tu te dis..." du scénario B comment peux-tu envisager en prenant à gauche de te restaurer dans la boulangerie alors qu'au départ de la promenade du premier jour tu ignores tout de la forêt ? En fait tu fais preuve d'ubiquité, ou ce qui revient au même, de la faculté d'être à un endroit à deux moments différents. Il s'agit d'une construction intellectuelle. C'est le verbe qui élabore une histoire. Du reste Il ne fait que ça.
Alors que dans la même phrase du scénario A tu fais appel à la mémoire. La mémoire du corps qui porte encore les traces de la promenade d'il y a quelques jours.
Au corps la mémoire, au verbe l'ubiquité. Yin Yang.
benfifi- Modérateur
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Date d'inscription : 08/12/2018
Re: Reflexions ephémères
Erratum:
Dans la dernière phrase "Tu te dis..." à partir de la mémoire du corps le verbe émet une ubiquité : tu es à la fois sur le chemin de gauche et sur le chemin de droite.
Au corps la mémoire, au verbe l'ubiquité. Yin Yang.
Dans la dernière phrase "Tu te dis..." à partir de la mémoire du corps le verbe émet une ubiquité : tu es à la fois sur le chemin de gauche et sur le chemin de droite.
Au corps la mémoire, au verbe l'ubiquité. Yin Yang.
benfifi- Modérateur
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