Violence
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Re: Violence
hks a écrit:Et toi (ou d'autres qui l'on fait avant toi ) invente une contre force qui est la culture
Un tabou n'est-il pas une inhibition culturelle ?
jean tardieu- Digressi(f/ve)
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Re: Violence
Je veux bien y croire, mais ça me parait un peu bizarre, comme assertion. Quand il y a rencontre fortuite, par exemple de navires, peut-être : Le moins bien armé mais plus léger/plus rapide (ca va souvent de pair) peut préférer tenter de prendre la fuite. Mais tu as des exemples en tête de mouvements de troupes qui se portent à la rencontre les unes des autres et se retirent finalement sans livrer bataille ?kercoz a écrit:Ce qui est curieux c'est que l' homme a souvent reproduit des stratégies animales pour éviter l'affrontement violent (physique). Beaucoup de batailles terrestres ou navales n'avaient pas lieu...les forces en présence défilaient et le plus faible se retirait ...
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...que vont charmant masques et bergamasques...
Bergame- Persona
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Re: Violence
Allons allons je comprends, comme tout le monde le sens de "inhibition".Vanleers a écrit:Si nous voulons avoir une connaissance vraie des choses, il faut que l’expérience spontanée que nous en avons soit reprise, travaillée, élaborée.
Mais je n'ai pas l'expérience consciente (claire ou plus ou moins claire ) d'une agressivité qui me serait constitutive, de base (ce que dit kercoz)
Ontologiquement constitutive.
Sur la base des expériences conscientes je peux tout aussi bien conjecturer que j' ai une sympathie constitutive envers les autres humains, sympathie qui serait inhibée dan certaines circonstances .
Ces hypothèses sont indécidables. Freud qui ne pouvait pas plus en décider se rattrape avec deux pulsions celle de vie et celle de mort. On n'est guère avancé.
Je ne vois rien en terme de pulsion mais en terme de situations.
La lionne est tantôt agressive tantôt pacifique .
Et il est totalement non crédible que lors de l'allaitement de ses petits, elle exprime une agressivité inhibée .
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Violence
jean Tardieu a écrit:Un tabou n'est-il pas une inhibition culturelle ?
Inhibition a un sens et pour moi .
Mais ce sens est usuellement négatif. Au sens usuel l'inhibition empêche.
Ce n'est pas ce qui permet mais ce qui empêche.
Or ce qui l'emporte quand je décide d'une stratégie, c'est évidemment ce qui permet
ce n'est pas ce qui empêche.
Ce qui emporte la décision de faire ceci cela, d'avoir tel ou tel comportement, ce n'est pas ce qui empêche ou refoule, c' est ce qui affirme la décision.
Vite dit je ne choisis pas contre mais pour.
La causalité est inversée, ce n'est pas ce que je ne veux pas faire (et qui pousserait à ne pas vouloir) qui l emporte mais in fine ce que je veux faire, ce qui est mon intention finale.
Ce n'est pas le refus qui compte mais l'affirmation de ce qui est décidé.
je n'inhibe rien du tout je crée une nouvelle réalité.
La causalité dans ce cas est finale.
L 'inhibition est toute tournée en arrière, elle ne crée rien.
Et il y a bien deux idées de la causalité qui s'opposent dans les deux conceptions de l'activité animale ou humaine .
Dans un cas (kercoz) le mécanisme dans l' autre: l' intelligence intentionnelle du vivant.
Dernière édition par hks le Mar 16 Mar 2021 - 8:12, édité 1 fois
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Violence
hks a écrit:Et il est totalement non crédible que lors de l'allaitement de ses petits, elle exprime une agressivité inhibée .
Bien entendu.
Mais les bébés qui tètent, ne sont-ils pas dans un acte de dévoration de la mère ?
jean tardieu- Digressi(f/ve)
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Re: Violence
Bergame a écrit:Je veux bien y croire, mais ça me parait un peu bizarre, comme assertion. Quand il y a rencontre fortuite, par exemple de navires, peut-être : Le moins bien armé mais plus léger/plus rapide (ca va souvent de pair) peut préférer tenter de prendre la fuite. Mais tu as des exemples en tête de mouvements de troupes qui se portent à la rencontre les unes des autres et se retirent finalement sans livrer bataille ?kercoz a écrit:Ce qui est curieux c'est que l' homme a souvent reproduit des stratégies animales pour éviter l'affrontement violent (physique). Beaucoup de batailles terrestres ou navales n'avaient pas lieu...les forces en présence défilaient et le plus faible se retirait ...
C'est un souvenir d'une émission historique ou d' une lecture que je ne peux resituer..ça m'avais surpris en pensant qu' il y avait exagération. J'ai recherché un peu sur GG, mais je n'ai pas trop le temps. On trouve des études sur les mythes et réalités des batailles qui montrent le rôle important de la mythification en comparant les faits racontés par les deux camps et le peu de crédit à apporter aux récits "historiques" même pour les conflits récents.
Cambronne a toujours refuser de valider (ni d'infirmer) le récit qui l'a rendu célèbre....en réalité la réalité était peu glorieuse pour lui si l'on en croit d'autres sources.
Wiki:
"""Ce qui s'est passé exactement en ces minutes d'une rare intensité, dans l'épuisement, la rage et la fumée des combats, nul ne pourra sans doute jamais l'établir avec certitude. Le fait est que le général Cambronne, probablement blessé à la tête, a été fait prisonnier et que, jusqu'à sa mort survenue à Nantes le 29 janvier 1842, a toujours gardé le silence sur le sujet ; alors que d'autre part, le colonel Hugh Halkett, un Ecossais qui commandait la brigade de Landwehr hanovrienne a affirmé, jusqu'à la fin de sa vie que, se trouvant avec le bataillon d'Osnabrück devant un carré de la garde, et ayant aperçu un officier général ennemi qui se promenait au-dehors du carré, il lança son cheval, saisit l'officier, qui était Cambronne, par les aiguillettes, et le ramena prisonnier dans les rangs de son bataillon, où il le confia à un sergent.
La gêne causée par la distorsion entre l'histoire et la légende héroïque allait donner naissance à une autre rumeur : Cambronne aurait répondu aux généraux anglais d'un mot plus court et plus vigoureux. Mais ce n'est qu'en 1862 que Victor Hugo, dans « les Misérables », osa écrire en toutes lettres qu’au général anglais qui cria « Braves Français, rendez-vous ! » Cambronne répondit : « Merde !» """"""
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Violence
hks a écrit:Sur la base des expériences conscientes je peux tout aussi bien conjecturer que j'ai une sympathie constitutive envers les autres humains, sympathie qui serait inhibée dans certaines circonstances.
La littérature concentrationnaire, celle des survivants (goulag, camp nazi, etc.), montre très bien à quel point le système totalitaire s'échine en conscience à détruire cette communauté de nature, cette empathie naturelle pour autrui. En venant au monde, qu'elle est la première identification que fait le Sujet ? Il va se prendre pour un être humain, de là cette empathie : autrui est un autre moi, un alter ego, " il est comme moi ", ce qui touche cet être humain en tant que tel me touchera parce que je suis aussi un être humain et que ça pourrait aussi me toucher : autrui n'est pas d'abord, d'emblée, constitutivement pour moi, un ennemi. Il y a d'abord empathie, communauté de nature, pour la contrarier, la supprimer, etc., il faut autre chose à la suite.
hks a écrit:Et il est totalement non crédible que lors de l'allaitement de ses petits, elle exprime une agressivité inhibée.
Parfait, et on peut multiplier les exemples à l'infini. Quand je me rends dans mes bistrots préférés, ce qui prévaut a priori quand je pousse la porte, ce n'est pas " l'agressivité inhibée ", bien au contraire, je frétille, y'aura qui, etc. Mais s'il y a un ou des " fâcheux ", alors oui, mon attitude a priori se modifiera, comme il se doit, etc. ad libitum et ad nauseam.
jean tardieu a écrit:Mais les bébés qui tètent, ne sont-ils pas dans un acte de dévoration de la mère ?
A ce niveau, se remplir l'estomac est bien assez.
Dernière édition par neopilina le Dim 14 Mar 2021 - 16:25, édité 1 fois
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" Tout Étant produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique), a priori, et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libéré du Poêle) ". " Savoir guérit, forge. Et détruit tout ce qui doit l'être ", ou, équivalents, " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaître ", " Le progrès, c'est la liquidation du Sujet empirique, notoirement névrotique, par la connaissance ". " Il faut régresser et recommencer, en conscience ". Moi.
C'est à pas de colombes que les Déesses s'avancent.
neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: Violence
hks a écrit:Allons allons je comprends, comme tout le monde le sens de "inhibition".Vanleers a écrit:Si nous voulons avoir une connaissance vraie des choses, il faut que l’expérience spontanée que nous en avons soit reprise, travaillée, élaborée.
Mais je n'ai pas l'expérience consciente (claire ou plus ou moins claire ) d'une agressivité qui me serait constitutive, de base (ce que dit kercoz)
Ontologiquement constitutive.
Sur la base des expériences conscientes je peux tout aussi bien conjecturer que j' ai une sympathie constitutive envers les autres humains, sympathie qui serait inhibée dan certaines circonstances .
Ces hypothèses sont indécidables. Freud qui ne pouvait pas plus en décider se rattrape avec deux pulsions celle de vie et celle de mort. On n'est guère avancé.
Je ne vois rien en terme de pulsion mais en terme de situations.
La lionne est tantôt agressive tantôt pacifique .
Et il est totalement non crédible que lors de l'allaitement de ses petits, elle exprime une agressivité inhibée .
Ce n’est pas parce que vous n’avez pas « l'expérience consciente (claire ou plus ou moins claire ) d'une agressivité qui me serait constitutive, de base (ce que dit kercoz) et ontologiquement constitutive » que vous pouvez décréter que cette thèse est fausse.
Ce n’est pas comme ça qu’on juge une thèse ou une théorie mais en voyant si elle explique mieux les faits que d’autres théories, si elle est féconde, … etc.
Bien des théories sont contre-intuitives et, par exemple, il a fallu beaucoup de temps avant d’accepter que la terre tourne autour du soleil alors que, intuitivement, c’est le soleil qui tourne autour de la terre.
Vous avez parfaitement le droit de défendre la thèse d’une sympathie constitutive envers les autres humains, sympathie qui serait inhibée dans certaines circonstances.
C’est une thèse conjecturale, comme toutes les thèses qui visent la connaissance du monde le sont, et aussi la thèse de Freud sur l’existence d’une pulsion de vie et d’une pulsion de mort.
Et nous serons avancés si cette thèse est meilleure, au regard de critères tels que ceux évoqués ci-dessus, que la thèse de l’agressivité constitutive de l’homme.
C’est comme cela qu’avancent nos connaissances et non en les rabaissant à notre expérience spontanée des choses qui, comme je l’ai déjà écrit, est spontanément erronée (mutilée et confuse).
Vanleers- Digressi(f/ve)
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Re: Violence
Ai-je décrété qu' elle était fausseVanleers a écrit:Ce n’est pas parce que vous n’avez pas « l'expérience consciente (claire ou plus ou moins claire ) d'une agressivité qui me serait constitutive, de base (ce que dit kercoz) et ontologiquement constitutive » que vous pouvez décréter que cette thèse est fausse.
réponse: non
.............................................................
l'ai je défenduevanleers a écrit:Vous avez parfaitement le droit de défendre la thèse d’une sympathie constitutive envers les autres humains, sympathie qui serait inhibée dans certaines circonstances.
réponse: non
Ce qui conviendrait peut- être à votre critique n'est pas de mon fait.
J"ai dit ceci
.................................................Hks a écrit: Sur la base des expériences conscientes je peux tout aussi bien conjecturer que j' ai une sympathie constitutive envers les autres humains, sympathie qui serait inhibée dan certaines circonstances .
Ces hypothèses sont indécidables.
si elle explique mieux les faits que d’autres théories,
ce que je dis en revanche c'est qu'il n'y a pas de faits. Pas de faits qui ne soient pas ceux de l'expérience.
Je n'ai pas l'expérience d'une supposée agressivité qui aurait été inhibée . Si on me dit qu'elle est inhibé, elle n'apparait plus. Sinon elle n'est pas inhibée.
Est- ce clair ?
Dernière édition par hks le Mar 16 Mar 2021 - 6:34, édité 1 fois
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Violence
Pour moi ce n'est pas si clair, inhibé ici est-il un synonyme de caché ?
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Soyez patient envers tout ce qui n'est pas résolu dans votre cœur et essayez d'aimer les questions elles-mêmes
lanK- Digressi(f/ve)
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Re: Violence
hks a écrit:
Je n'ai pas l'expérience d'une supposée agressivité qui aurait été inhibée .
Cela n’a aucune importance et n’empêche pas que l’on puisse défendre, vous compris, la thèse d’une agressivité inhibée.
La vraie question est de savoir si cette thèse « tient la route » ou pas.
Vanleers- Digressi(f/ve)
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Re: Violence
lanK a écrit:Pour moi ce n'est pas si clair, inhibé ici est-il un synonyme de caché ?
Si l'on part du principe que l'agressivité est un caractère génétiquement inscrit, il n'est pas suppréssible en des temps historiques. Pour trouver un synonyme d' inhiber, ce serait plutôt "maitrisé", "affaibli", "contrôlé"..."caché" pourquoi pas puisque ça implique qu'il ne perd pas de sa force, qu'il reste potentiellement disponible. Si ce caractère est inhibé, il est aussi réutilisé(affaibli) pour renforcer la cohésion du groupe: domination, soumission, négociation, hiérarchisations.
Le blocage complet de l'agression par un simple geste reste pour moi incomplètement expliqué. Le chien qui se met sur le dos et à qui on gratte le ventre est un exemple ou le chien ne sais plus qui effectue un geste de soumission en offrant ses entrailles à un sacrifice éventuel, ...et ou l'homme qui lui gratte le ventre ne sais pas non plus la signification de ce geste détourné. Soulever son chapeau pour saluer est du même ordre. ....frissonner en écoutant la marseillaise, idem. ... (je me répète) frissonner sur un hymne c'est redresser les poils pour paraitre plus volumineux devant l'ennemi ...comme les poils du chat ou du chien avant un combat, se hérissent.
"""hks a écrit:
hks a écrit:Je n'ai pas l'expérience d'une supposée agressivité qui aurait été inhibée . """
pourtant, à chaque fois que quelqu'un(e) te sourit, il découvre ses dents ...c'est un détournement d'un processus primaire inhibant un geste agressif... le sourire des singes est pour nous "ambigüe"
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Violence
Mais en quoi un acte est- il agressif plutôt que non agressif ?kercoz a écrit:pourtant, à chaque fois que quelqu'un(e) te sourit, il découvre ses dents ...c'est un détournement d'un processus primaire inhibant un geste agressif...
Ce supposé "caractère génétiquement inscrit" qu'est ce qu'il induit comme actions.
Quand Freud parle de libido on comprend le genre d'actions qui est induites.
Mais quand toi parles de l'agressivité je te demande quel genre d'action cela induit et tu ne réponds pas .
Moi je sais par expérience donner un sens au ot agressivité je peux te décrire des désirs et des comportement assez précisément .
de ce qui m apparait .
je peux décrire des conflits psychologiques entre ce que je juge subjectivement être potentiellement ou factuellement agressif et le désir de contrarier ce comportement.
Si je change d'attitude
si je me calme par exemple
je ne dis jamais que j'ai inhibé ma colère
je dis que je l'ai maitrisé.
ce qui est positif comme point de vue.
Ma critique (n'en déplaise à Vanleers qui ne le voit pas ) est éthique .
J' opte pour un point de vue positif des choses.
J 'y reviendrai, je suis pris ailleurs
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Violence
Vanleers a écrit:La vraie question est de savoir si cette thèse « tient la route » ou pas.
Je suppose que vous avez une idée des réponses possibles à une vraie question.
Dans ce cas montrez moi commet expliquer que ces thèses "tiennent (ou pas ) la route".
Question préalable à laquelle il faut répondre: pourquoi (raisons ou intuition) on peut parler de "tenir la route" pour quelque thèse que ce soit ou alors pour ce genre de thèse précisément, thèse dont on n'a d'ailleurs pas, ici, définit le genre.
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Violence
hks a écrit:Mais en quoi un acte est- il agressif plutôt que non agressif ?kercoz a écrit:pourtant, à chaque fois que quelqu'un(e) te sourit, il découvre ses dents ...c'est un détournement d'un processus primaire inhibant un geste agressif...
Je suppose qu'un acte est agressif lorsqu'il implique ou est sous-tendu par une menace.
Mais je doute que la mère qui sourit à son enfant soit le "détournement d'un processus primaire inhibant un geste agressif "! J'y verrais même tout le contraire.
D'autre part, l'expression n'est pas claire : on sait ce que peut être un "processus primaire inhibant un geste agressif", mais son "détournement" constituerait en quelque sorte l'inhibition d'une inhibition.
jean tardieu- Digressi(f/ve)
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Re: Violence
hks a écrit:Mais en quoi un acte est- il agressif plutôt que non agressif ?kercoz a écrit:pourtant, à chaque fois que quelqu'un(e) te sourit, il découvre ses dents ...c'est un détournement d'un processus primaire inhibant un geste agressif...
Ce supposé "caractère génétiquement inscrit" qu'est ce qu'il induit comme actions.
Quand Freud parle de libido on comprend le genre d'actions qui est induites.
Mais quand toi parles de l'agressivité je te demande quel genre d'action cela induit et tu ne réponds pas .
Moi je sais par expérience donner un sens au ot agressivité je peux te décrire des désirs et des comportement assez précisément .
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Une remarque: Notre modèle societal actuel fait que parmi les désirs liés aux besoins essentiel, ceux qui sont liés à nos besoins physiologiques ( faim, soif, chaud, froid, ..) ne sont que tres rarement "activés"....comme l'eau sous pression au robinet, ce sont des besoins anachroniques, presques inexistants , en tout cas qui n'activent plus des réactions d'affect forts qui remettraient en question notre approche de l'éthique, de la morale etc ... Il reste par exemple la libido ...c'est pourquoi tu comprends ce concept et les réactions induites (ce n'est pas une attaque hein !).
Sourire découvre les dents. Un des signes invariants chez les mammifères carnassiers en expression d'agressivité , c'est de découvrir les dents et retrousser les lèvres ...pour exposer ses armes. La réutilisation de ce processus comme signe inhibiteur (sourire)de la face à du être difficile et prendre du temps (voir les singes ou le sourire n'est pas convainquant). Comme signe inhibiteur de la face, c'était une des seules solution ( mis a part baisser la tête)...parce que le clin d'oeil, ou remuer les oreilles ...., c'est ambigüe.
Normalement, on pourrait définir le comportement agressif comme une menace de violence. ( ça ne marche pas pour les plantes).
Le but étant la domination, en évitant si possible la violence.
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TIMSHEL
kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Violence
hks a écrit:Vanleers a écrit:La vraie question est de savoir si cette thèse « tient la route » ou pas.
Je suppose que vous avez une idée des réponses possibles à une vraie question.
Dans ce cas montrez moi commet expliquer que ces thèses "tiennent (ou pas ) la route".
Question préalable à laquelle il faut répondre: pourquoi (raisons ou intuition) on peut parler de "tenir la route" pour quelque thèse que ce soit ou alors pour ce genre de thèse précisément, thèse dont on n'a d'ailleurs pas, ici, définit le genre.
Je parlerai, tout d’abord, de théories ou de thèses « scientifiques » au sens large en distinguant les théories scientifiques au sens propre, c’est-à-dire falsifiables, et les théories métaphysiques au sens de Popper, infalsifiables mais discutables rationnellement.
Une théorie scientifique au sens propre « tient la route » tant qu’elle n’est pas falsifiée.
Une théorie métaphysique « tient la route » si elle est cohérente, féconde et meilleure que d’autres théories métaphysiques.
La plupart des questions posées sur ce fil, notamment par kercoz, sont « scientifiques ».
L’homme n’est pas un empire dans un empire et il est légitime de l’étudier en le considérant comme un animal évolué, pour déterminer le mieux possible sa nature.
C’est le point de vue de l’éthologie.
En d’autres termes et, ramenée à soi-même, la question est : « Qu’est-ce que la nature a fait de moi ? »
D’un point de vue éthique, et en reprenant la problématique sartrienne, la question est « Qu’est-ce que je fais de ce que la nature a fait de moi ? »
Les deux points de vue : « scientifique » et éthique, sont intéressants mais il importe de les distinguer et de savoir de quoi on parle.
Vanleers- Digressi(f/ve)
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Re: Violence
Là j'ai le début d'une réponse à ce que tu comprends par agressivité.kercoz a écrit:des réactions d'affect forts
des réactions d'affect(s ) forts.
ou bien: des réactions d'affect fort(es )s
.............................................................
deuxième renseignement
menace et je suppose aussi passage à l'acteNormalement, on pourrait définir le comportement agressif comme une menace de violence.
je résume :
Un environnement est donné à l'animal (ou à l'homme)
Je veux dire une situation nouvelle, c'est à dire ce qui se présente d'actuel (par rapport à ce qui est le passé immédiat)
et l'environnement induit ou cause une réaction d'affect fort qui est menace ou acte de violence.
Je suis dans un état d'émotion forte (appréciée subjectivement comme forte) et violente (qui dépasse l'ordinaire apprécié lui comme calme et pacifié)
je suis alors agressif ce que tout le monde connait très bien.
mais je ne suis pas constamment agressif et ce au point de ne faire que
1) l'exprimer ou
2) l'inhiber
.
Et pour toi il n y a pas d'alternative
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Violence
vanleers a écrit:Une théorie scientifique au sens propre « tient la route » tant qu’elle n’est pas falsifiée.
une théorie supposée scientifique ne peut pas (ne devrait pas) faire
l'économie de chercher à savoir de quoi elle parle.
En faire l'économie, c'est trop souvent le cas.
.
Les neuroscience (par exemple) font l'économie de savoir ce quelle entendent par esprit, pensée, perception, émotion, sentir et ressentir, par conscience.
Et si l'éthologie ne dit pas ce qu'elle comprend par agressivité elle autorise toutes les dérives idéologiques.
Les concepts instrumentalisés en science ( je pense à "gène" par exemple ) ne sont ni vrais ni faux, ils sont clairs ou confus .
Hélas en science ils sont parfois confus.
Par force, ils sont confus...parce qu'on ne peut pas remonter au delà d'une limite de clarté.
Qu'il y a t il à espérer avec le concept de "gène" par exemple ?
Non pas sa falsification mais son éclaircissement.
Je ne suis pas popperien. Cette idée de falsification est négative et sa séparation drastique entre science et philosophie est négative.(je dis bien "philosophie" pour éviter métaphysique ...mais simplement "philosophie")
Les neuroscience (par exemple) ont besoin du point de vue phénoménologique.
Les physiciens (durs) ne peuvent plus rester à l'écart de la pensée philosophique sur le temps et l'espace.
Les mathématiques elles mêmes renvoient à leur fondement philosophique.(je n'ose pas dire métaphysique)
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Violence
hks a écrit:
Les neuroscience (par exemple) font l'économie de savoir ce quelle entendent par esprit, pensée, perception, émotion, sentir et ressentir, par conscience.
Cela n'est pas correct. La pierre angulaire des sciences neurologiques est, justement, de saisir au départ ce qu'elles entendent par "conscience". Cette première définition conditionne au demeurant toute l'architecture des différents courants de cette discipline.
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"Let us chace our imagination to the heavens, or to the utmost limits of the universe ; we never really advance a step beyond ourselves, nor can conceive any kind of existence..." D. Hume
Crosswind- Digressi(f/ve)
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Re: Violence
" Bon ", ça faisait longtemps, je vais, encore, quitter la partie, cette partie : le serpent de mer kercozien.
Moi, naturaliste (1), jusqu'à la racine de l'âme (bien plus que mon amateurisme en philosophie), diplômé, expérimenté, j'en ai marre des misérables, pathétiques, mantras pseudo-éthologiques d'un individu qui a manifestement des gros problèmes de sociabilité qu'il a lui-même renseigné (ce qui se passe, selon lui, quand on croise quelqu'un sur un trottoir, etc.). On lui pose des questions précises, il zappe, et ressort ses petits et éternels laïus, ça fait des années que ça dure.
(1) Wikipédia, naturaliste : https://fr.wikipedia.org/wiki/Naturaliste
Moi, naturaliste (1), jusqu'à la racine de l'âme (bien plus que mon amateurisme en philosophie), diplômé, expérimenté, j'en ai marre des misérables, pathétiques, mantras pseudo-éthologiques d'un individu qui a manifestement des gros problèmes de sociabilité qu'il a lui-même renseigné (ce qui se passe, selon lui, quand on croise quelqu'un sur un trottoir, etc.). On lui pose des questions précises, il zappe, et ressort ses petits et éternels laïus, ça fait des années que ça dure.
(1) Wikipédia, naturaliste : https://fr.wikipedia.org/wiki/Naturaliste
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" Tout Étant produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique), a priori, et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libéré du Poêle) ". " Savoir guérit, forge. Et détruit tout ce qui doit l'être ", ou, équivalents, " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaître ", " Le progrès, c'est la liquidation du Sujet empirique, notoirement névrotique, par la connaissance ". " Il faut régresser et recommencer, en conscience ". Moi.
C'est à pas de colombes que les Déesses s'avancent.
neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: Violence
Vanleers a écrit:
L’homme n’est pas un empire dans un empire et il est légitime de l’étudier en le considérant comme un animal évolué, pour déterminer le mieux possible sa nature.
C’est le point de vue de l’éthologie.
En d’autres termes et, ramenée à soi-même, la question est : « Qu’est-ce que la nature a fait de moi ? »
D’un point de vue éthique, et en reprenant la problématique sartrienne, la question est « Qu’est-ce que je fais de ce que la nature a fait de moi ? »
Les deux points de vue : « scientifique » et éthique, sont intéressants mais il importe de les distinguer et de savoir de quoi on parle.
C'est tres bien dit.
Mon point de vue est de refuser de céder à la tentation de l'intuition et de l'introspection. Nos ressentis et nos déterminismes culturels sont bien trop coercitifs pour nous aider à approcher la réalité (de nos comportements)
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Violence
La subtilité de ma phrase est dans le mot "savoir".crosswind a écrit:Cela n'est pas correct. La pierre angulaire des sciences neurologiques est, justement, de saisir au départ ce qu'elles entendent par "conscience".
font l'économie de savoir ce quelle entendent
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Violence
hks a écrit:
deuxième renseignementmenace et je suppose aussi passage à l'acteNormalement, on pourrait définir le comportement agressif comme une menace de violence.
je résume :
Un environnement est donné à l'animal (ou à l'homme)
Je veux dire une situation nouvelle, c'est à dire ce qui se présente d'actuel (par rapport à ce qui est le passé immédiat)
et l'environnement induit ou cause une réaction d'affect fort qui est menace ou acte de violence.
Je suis dans un état d'émotion forte (appréciée subjectivement comme forte) et violente (qui dépasse l'ordinaire apprécié lui comme calme et pacifié)
je suis alors agressif ce que tout le monde connait très bien.
mais je ne suis pas constamment agressif et ce au point de ne faire que
1) l'exprimer ou
2) l'inhiber
.
Et pour toi il n y a pas d'alternative
Bien sur qu' il y a alternative. Celà dépend des situations. On peut déja trouver le cas pour l'agressivité extra-spécifique:
Si l'agresseur en veut à ma proie ou a mes proches, et qu'il est plus faible ou moins nombreux ...une simple simulation -menace suffira à le tenir à distance ...distance qui se réduira qd je serai nourrit. ...s'il est plus fort ou trop nombreux, c'est moi qui va voir ailleurs.
Pour l'agression intra-spécifique d' un autre individu de mon groupe, suivant mon rang un geste agressif suffit à règler le problème et rappeler la hiérarchie. Si c'est un autre groupe de mon espèce ça va bien plus loin. Normalement il y a un échelonnage progressif d'avertissement ( fèces, cris , urine, ..) qui marque le territoire et qu'aucun "étanger" ne peut prétendre ignorer. L'intrusion est une déclaration. Il y aura combat, mais pas forcément définitif et rarement mortel...juste un essai pour évaluer les forces. Les réactualiser.
Nous ne pouvons plus se baser sur ce modèle qui pourtant a formaté nos comportements jusqu'il n' y a guère. L'individuation à outrance et la destructuration des groupe, le délitement des ciments qui assemblait groupes et individus, la technologie ...fait de nous des épaves à la dérive, qui utilisons des reste de rite, rituels à tord et souvent de travers. Comment en ce cas, comprendre la réalité qui nous entoure ?....surtout par l'introspection ?
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TIMSHEL
kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Violence
Alors que ce que tu me dis de l'agressivité repose entièrement sur du ressenti.kercoz a écrit:Mon point de vue est de refuser de céder à la tentation de l'intuition et de l'introspection.
La belle illusion que de pouvoir faire de la science du comportement hors du premier accès informatif celui de notre vie intérieure.
Comment parler d'émotions, de réaction violente, d'agressivité, sans en avoir aucunes expériences.
ce qui est un déterminisme culturel bien trop coercitif chez toi c'est le behaviorisme.
je quitte ce fil de discussion.https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9haviorisme#:~:text=Le%20b%C3%A9haviorisme%2C%20behaviorisme%2C%20b%C3%A9haviourisme%20ou,de%20l'individu%20avec%20son
Dernière édition par hks le Lun 15 Mar 2021 - 20:22, édité 1 fois
hks- Digressi(f/ve)
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Re: Violence
Je pense, Kerkoz, que tes interlocuteurs sont indisposés et renoncent à poursuivre sur ce fil parce que tu t'es concocté de pièces disparates un monde issu de lectures hétéroclites et dénué de structure logique interne qui rend ta lecture malaisée, notamment lorsque tu exprimes le contraire de ce que tu veux dire par des formulations alambiquées, notamment ici :
Dommage parce que tu domines bien certains sujets, ce sont tes constructions logiques qui sont en cause et en déroutent plus d'un. Il nous faut à tous, plus ou moins, lever un peu la tête du guidon de temps en temps pour voir où l'on va.
Je te dis cela sans "agressivité" et ton problème pourrait gésir dans le fait de devoir reconsidérer des concaténations de concepts sans lien les uns avec les autres. Autrement dit, y a du boulot.Tardieu a écrit:D'autre part, l'expression n'est pas claire : on sait ce que peut être un "processus primaire inhibant un geste agressif", mais son "détournement" constituerait en quelque sorte l'inhibition d'une inhibition.
Dommage parce que tu domines bien certains sujets, ce sont tes constructions logiques qui sont en cause et en déroutent plus d'un. Il nous faut à tous, plus ou moins, lever un peu la tête du guidon de temps en temps pour voir où l'on va.
jean tardieu- Digressi(f/ve)
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