Re: Michel Onfray est un vrai con !

[Dewey]

Pour moi le con est le philosophe qui refuse de débattre avec ses détracteurs

Exemple : https://www.youtube.com/watch?v=bCba0T1cnm0

Donc oui Onfray est bien un con.

[victor.digiorgi]

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Oh ! Avant que j'oublie :

Affirmer la nature animale, voire machinique de l'humain, c'est de mon point de vue un anoblissement.

C'est la remise en ordre et la reconnaissance d'une hiérarchie affirmant la prépondérance de la corporéité sur tout autre chose - l'intellect, le monde des idées, la pensée se pensant elle-même, etc. qui ne sont que les esclaves du corps animal et machinique.

La révolte des esclaves a assez duré ! ...

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[victor.digiorgi]

Pour moi le con est le philosophe qui refuse de débattre avec ses détracteurs

Exemple : https://www.youtube.com/watch?v=bCba0T1cnm0

Donc oui Onfray est bien un con.

Oui, tu as raison, Onfray est un con, mais par parce qu'il refuse de débattre avec ceux qui ne sont pas d'accord avec lui.

Il est un con, un vrai con, parce qu'il refuse d'adresser la parole à ceux qui l'insultent ouvertement, comme le petit rigolo de ta vidéo, qui se croît chez lui juste parce qu'il a écrit une livre sur « l'imposture » d'Onfray.

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[Dewey]

Il n'a pas écrit que cela encore faudrait il se renseigner... Celui qui se prétend philosophe professeur doit discuter avec tous ceux qui sont selon lui dans l'erreur.

[victor.digiorgi]

Il n'a pas écrit que cela encore faudrait il se renseigner... Celui qui se prétend philosophe professeur doit discuter avec tous ceux qui sont selon lui dans l'erreur.

Il est trop con, Onfray. Il ne sait pas à qui il a affaire avec le bonhomme en question, qui s'invite sans doute à juste titre à une conférence de philosophie où le sujet a déjà été fixé sans lui demander son avis et après qu'il ait écrit qu' Onfray était un imposteur, ce qui est sans doute vrai puisque les cons sont tous des imposteurs.

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[Philosophos]

Onfray a eu raison de ne pas débattre avec quelqu'un qui cherche à se faire de la publicité sur son dos (cf. les explications d'Onfray lui-même au Grand journal sur cette histoire).

[Dewey]

Comment peut on aimer la philosophie et ériger quelqu'un au rang de gourou...

[Philosophos]

Je l'appelle "mon gourou" par affection. J'aime les idées de Michel Onfray, mais j'aime encore plus la personne, comme sans doute j'aurais pu aimer Nietzsche.

[Dewey]

Ah non mais ce qui m'éffare c'est de perde son sens critique envers une personne en l'érigeant en dépositaire de la vérité.

[victor.digiorgi]

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Il ne s'agit pas d'ériger qui que ce soit en quoi que ce soit, mais de trouver des affinités avec quelqu'un qui semble savoir bien penser et d'en faire un ami par delà la distance et le temps.

Ces affinités se trouvent du côté d'un goût certain pour le matérialisme radical et l'hédonisme bien vécu.

Il ne faut pas aller chercher plus loin.

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[Courtial]

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Pour réagir de façon générale.

Si quelqu'un pose sans a priori la question de savoir pourquoi il y a quelque chose et pas rien, il fait à mon avis œuvre d'intelligence.

Si dans un second temps, il tente de répondre à cette question, il fait toujours œuvre d'intelligence.

Mais si au bout de toutes ses tentatives, et après être passé par le même raisonnement que tous ceux qui ont tenté d'y répondre, ou en se renseignant auprès de ceux-là (Thomas d'Aquin, Leibnitz, etc.) il s'aperçoit qu'il n'a pas plus répondu à la question que tous ceux qui ont tenté de le faire avant lui et qu'il en vient à la conclusion que ni lui ni personne n'a trouvé de réponse parce qu'il n'y en a pas, il fait toujours œuvre d'intelligence.

Mais si, se rendant compte que cette question n'a pas de réponse, il se force à penser qu'elle en a une quand même et continue en conséquence de la chercher, alors il passe du côté des cons. Du côté des cons qui ne voient même pas le puits sans fond dans lequel il n'en finiront pas de chuter et qui est celui de la connerie pure.

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 Il n'y a aucune généralité là-dedans, c'est juste un exemple. 

Si ton con se pose déjà une question, j'ai tendance à le trouver moins con, moi. 
S'il ne trouve pas de réponse dans les auteurs ni par lui-même, on ne voit pas qui décrète qu'il n'y aura jamais de réponse. Ni sur quoi celui qui le traite de con est fondé à le faire : le monde est plein de questions auxquelles on ne peut pas répondre maintenant et le chercheur, par exemple, s'ingénie à poser une question qui n'a pas encore trouvé de réponse, ni chez lui, ni chez les autres (ses collaborateurs, ceux qui ont travaillé sur des questions voisines dans le passé, etc.). 

On comprend encore moins comment la connerie consisterait à poser des questions qui n'ont pas de réponse, puisque, comme je viens de le dire, personne ne cherche une réponse déjà connue, puisqu'elle est connue. 

De sorte que ton intervention ne me semble pas apporter plus d'indications sur la question. 
Ce qui est dit sur les puits (souvenirs de philosophie grecque, j'imagine) est un collage relevant du discours d'opinion.

Si je cherche à présent quelque chose qui ait un sens, dans ces termes-là, je viendrais plutôt à l'idée que le con est le type qui se pose des questions qui ne se posent pas, ceci n'ayant rien à voir, naturellement, avec celles qui n'ont pas trouvé de réponse (une question mal posée, absurde, ou "conne", n'est pas une question sans réponse, tu n'as qu'à voir ce que tu veux dire en déclarant "mais ta question est complètement conne, ça ne veut jamais dire qu'il n'y a pas de réponse, que Leibniz ne dit rien là-dessus, etc.), l'adepte de ce que Bergson appelait les "faux problèmes", qui ne sont pas des problèmes irrésolus ou sans réponse possible.  

Mais je ne crois pas davantage que le con pose des faux problèmes.

[victor.digiorgi]

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Le con, ce n'est pas celui qui pose une question, quelle qu'elle soit.

Il faut vraiment être con pour ne pas comprendre que j'affirme que toute question mérite d'être posée.

Le con, c'est celui qui veut absolument ignorer qu'une question n'a pas de réponse après qu'il se soit rendu compte par lui-même qu'en effet, elle n'en a pas.

Sinon, il va falloir qu'il me dise pourquoi il y a quelque chose et pas rien.

Et je me propose d'attendre la réponse du con. Mais pas trop longtemps, car je n'ai pas que ça à foutre ...

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[victor.digiorgi]

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Et quand le con aura répondu, je lui proposerai de bien vouloir répondre aux questions suivantes :

D'ou vient l'idée de stériliser l'aiguille qui va servir à une injection fatale d'un condamné à mort ?

Quel est le synonyme de synonyme ?

Si rien ne se colle au Téflon, comment l'a-t-on collé à la poêle ?

Pourquoi les établissements ouverts 24 heures sur 24 ont-ils des serrures ?

Comment Donald peut-il avoir des neveux s'il n'a ni frère ni soeur ?

Si un chat retombe toujours sur ses pattes et qu'une tartine beurrée retombe toujours du côté du beurre, que se passe-t-il quand on attache une tartine beurrée sur le dos d'un chat et qu'on jette le tout par la fenêtre ?

Pourquoi y a-t-il quelque chose et pas rien ? (Ah, non, celle là, ça fait longtemps qu'elle a été posée et on attend la réponse de tous les cons qui vont peut-être trouver la réponse et vont en conséquence finir riche et célèbre. En conséquence, je la laisse. Et puis elle est trop belle pour qu'on (sic) ne la repose pas le plus intelligemment du monde et jusqu'à la fin de ce dernier, s'il le faut. Mais moi, comme je disais plus haut, je n'ai pas que ça à foutre...)

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[victor.digiorgi]

Hume n'est pas un con. Mais dire que toute tentative de traiter cette question est conne, c'est prendre sa platitude pour une vérité profonde, et ne pas soupçonner que peut-être certains (Leibniz, Heidegger, Thomas d'Aquin?) ont réellement quelque chose à dire sur le sujet (peut-être quelque chose de non pertinent mais on ne peut le dire à l'avance). Cela entre donc dans la défintion que j'ai donné de la connerie, désolé.

Il ne s'agit pas pour moi de juger la TENTATIVE de répondre à n'importe quelle question, mais de juger le résultat.

Si on doit écrire 700 ou 7000 pages dans un style impeccable, tant mieux pour l'écrivain et chapeau pour le style. Chapeau également pour le cheminement d'une pensée se déployant grâce à ce talent et ce style, mais si c'est pour en arriver à ne pas répondre à la question de départ, quel est l'intérêt ? Pourquoi ne pas faire de l’ébénisterie ou du jardinage, à la place ?

Mais aucun philosophe n'est dupe de ce qu'il écrit, je pense. Et de la même façon que le raisonnement voulant que la flèche vole et ne vole pas n'empêche certainement pas Zénon de voir que cette flèche atteint la cible DANS LA RÉALITÉ, je ne pense pas que ceux qui se posent la question de savoir pourquoi il y a quelque chose et pas rien ne soit dupe de leur raisonnement, lorsqu'à la fin, ils le confrontent au résultat obtenu, à savoir qu'ils ne répondent pas à la question.

L'intellect est une vessie facile à prendre pour une lanterne, mais les matérialistes radicaux sont difficiles à berner, justement. Pourquoi ? Parce qu'ils sont utilitaristes et ne se nourrissent pas d'idées pures ni d'art pour l'art.

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[Philosophos]

On ne va pas non plus dire de l'ontologie qu'elle est une connerie. Pour paraphraser le colonel Douglas Mortimer alias Lee Van Cleef : "Il n'y a pas de mauvaises questions, il n'y a que des mauvaises réponses". Ainsi à une ontologie idéaliste, on peut répondre, comme le fait Onfray à propos de Jean Meslier, par une ontologie matérialiste, sans pour autant traiter Malebranche de con.

Quant à "l'ontologie noire" (cf. la conférence d'Onfray) de Schopenhauer, je ne dirai jamais qu'elle est une connerie.

[Bergame]

Honnêtement, cette vidéo dévoile à mes yeux un aspect d'Onfray que je ne soupçonnais pas. Je n'aimais pas ses livres, je n'adhérais pas à ses parti-pris, mais jusque là, je le trouvais plutôt sympathique, en tant qu'homme. Sur ce coup-là, il est minable. Tout est nul : Le mépris à l'égard de ses contradicteurs ("ils ne sont rien"), la starlette ("qui est-ce qui remplit la salle, moi ou eux ?"), le soutien du maire (c'est ça l'anarchie libertaire je sais pas quoi ?) et surtout, surtout, la bassesse lamentable de l'excuse ("ma compagne a un cancer, je vais la retrouver", et puis non, finalement, s'ils partent, je reste, le cancer attendra). Nul-lis-sime.
Après visionnage de cette vidéo -hé ouais, le gars ne se savait pas filmé, bien sûr, pas le même que sur les plateaux télé- on se dit qu'en effet, l'avantage de débiner des auteurs morts, comme Kant, Freud, Sartre, etc. c'est qu'au moins, on risque pas de les retrouver en face, à devoir débattre avec eux et justifier ses critiques.
P.tain les gars, c'est ça votre idole ?! Effectivement, je confirme : Ca a l'air d'être un vrai con.

[Dewey]

Si cela a permis d'informer de manière neutre au moins une personne alors je suis satisfait. Merci Bergame.

[Philosophos]

Onfray a le droit de ne pas vouloir débattre avec quelqu'un qui le qualifie publiquement d'imposteur, de nazi et de pédophile. Onfray a eu raison de ne pas s'abaisser à répondre à cet inconnu qui ne cherche qu'à se faire de la publicité sur son dos. Pourquoi ne parvient-il pas à se faire inviter en bonne et due forme sur un plateau TV ?

[victor.digiorgi]

Si cela a permis d'informer de manière neutre au moins une personne alors je suis satisfait. Merci Bergame.

Insulte alors Bergame ouvertement et dans l'irrespect total de la charte du forum, de la même façon que le type du vidéo en question, qui, même si tu ne l'as pas vu ni compris, insulte ouvertement Onfray en le traînant dans la boue dans un livre publié sans qu'Onfray n'ait été consulté une seule fois avant publication. (Et qu'on devrait excuser après ça de s'installer à une table de conférenciers où il n'a pas été invité, car le sujet de la conférence a déjà été défini et n'a aucun rapport avec son livre d'insultes.)

Puis vois comment va émerger la neutralité de l'information que tu vas obtenir de la part de Bergame à partir de ton insulte proférée à son attention dans l'irrespect total de la charte du forum ...

Allez ! Vas-y ! ...

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Cela dit, je t'avouerais que je suis moi-même un vrai con, mais alors un vrai de vrai con, parce que si quelqu'un s'invite au mariage de ma cousine après avoir dit à tout le monde que c'était une pute, eh ben je le vire après lui avoir donné tous les moyens de se faire admettre à l'urgence de l'hôpital le plus proche.

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[Philosophos]

Quand on accepte de se faire insulter sans rien dire, on est vraiment un con !

[Bergame]

Bien sûr que si il avait été invité à cette conférence.
Bon tu racontes vraiment n'importe quoi, Victor. Le gars a écrit tout simplement un livre critique sur Onfray en le classant dans la catégorie des "Impostures Intellectuelles", c'est une insulte ? Il faudrait donc comprendre qu'Onfray insulte Freud, Kant, Sartre et les autres ?
Quand je pense que c'est les mêmes qui nous serinent avec la liberté d'expression !...

[Dewey]

Quand on est une personne publique et qu'on se met en avant, en exemple, on doit accepter la critique et le débat quel que soit le contradicteur. C'est la base. Mais venant de vous deux cela ne m'étonne pas que vous cette règle vous soit étrangère.

[euthyphron]

Ben non, ce n'est pas ça un con. Quand on se laisse insulter sans rien dire, c'est qu'on est lâche, ou prudent, ou sage, ou maître de mépris. Bref, plein de possibilités.
Un con, c'est quelqu'un qui surestime tellement sa supériorité intellectuellle qu'il considère toute critique comme une insulte. "Imposteur" n'est pas une insulte, mais une accusation, parfaitement fondée, et à laquelle il serait facile de répondre, dans les conditions d'un débat, si elle s'avérait injuste.

[Philosophos]

Quand on est une personne publique et qu'on se met en avant, en exemple, on doit accepter la critique et le débat quel que soit le contradicteur.

Le débat, la critique, ce n'est pas l'insulte. L'habitude de fréquenter les forums pourrait le faire croire, mais je t'assure que ce n'est pas le cas. Onfray a très bien réagi en évitant une foire d'empoigne qui n'aurait intéressé personne, sauf ceux qui aiment le catch.

Mais venant de vous deux cela ne m'étonne pas que vous cette règle vous soit étrangère.

Moi je ne discute jamais dans la vie réelle avec quelqu'un qui m'a insulté. Sur les forums, je laisse passer, mais pas toujours. Hors de question bien entendu de rencontrer un jour le membre d'un forum qui m'aurait traité de con ou d'autres joyeusetés.

"Imposteur" n'est pas une insulte

Un professeur de philosophie a le droit de se sentir insulté si on lui dit qu'il n'est qu'un imposteur, de même qu'un médecin, par exemple.

[Bergame]

C'est drôle, parce que je me souviens très bien que sur Philoforum, Victor défendait âprement les "Impostures intellectuelles" de Sokal et Bricmont, et je crois bien que c'était ton cas aussi.
Mais évidemment, ce n'était pas votre gourou qui, à ce moment-là, était visé.

[victor.digiorgi]

Quand on est une personne publique et qu'on se met en avant, en exemple, on doit accepter la critique et le débat quel que soit le contradicteur. C'est la base. Mais venant de vous deux cela ne m'étonne pas que vous cette règle vous soit étrangère.

Je regrette, mais si lors d'une conférence sur Camus, tu viens avec un livre ne traitant pas de Camus, mais de l'imposture du conférencier qui sait pourtant de qui et de quoi il parle en parlant de Camus, moi, maire de la ville où j'ai invité le conférencier avec pour sujet Camus et pas l'imposture du conférencier, eh bien je préfère te demander d'aller voir ailleurs si tu peux trouver une autre tribune où tu pourras traiter de l'imposture de qui tu voudras, quitte à passer pour un con aux yeux de qui tu voudras.

Et comme je le disais plus haut, Philosophos et moi sommes deux petites tapettes mariées devant Dieu et les hommes.

Et aussi de vrais cons, comme Onfray et même plus, cela va de soi ...

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