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Apologie de la science

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Message par Emmanuel Ven 16 Nov 2018 - 2:32

kercoz a écrit:
Emmanuel a écrit:.

C'est une façon comme une autre d'exprimer son rejet, voire sa haine de la science.

.
Pourquoi la "haine" ?  La science ma muse, me distrait :
https://www.youtube.com/watch?v=78m_Uu_UVd8

Excuse-moi, mon vieux, j'avais oublié de rire ... lol! ...

.

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Message par baptiste Ven 16 Nov 2018 - 3:04

hks a écrit:
Il n'y a d' ailleurs pas QUE la métaphysique à vouloir penser les fondements de la science ( regarde Thomas Samuel Kuhn  par exemple )

et puis baisse un peu le ton à mon égard.... quand même un peu  Apologie de la science - Page 6 177519025 Apologie de la science - Page 6 177519025 Apologie de la science - Page 6 177519025
On le sait que je suis susceptible ... non ?
Emotif/ primaire/ actif ... si tu veux

HKS, effectivement tu as toutes les raisons d’être en colère… contre toi. Depuis 6 ou 7 ans que je participe à ce forum, j'observe que ce sujet sciences versus philosophie ressort quasiment à chaque changement de saison. Il se trouve que dans notre société ou chacun se prends pour le détenteur de la seule vérité, la confusion généralisée entre opinion, croyance et savoir est devenu malheureusement la règle du débat public. Comme par ailleurs mon activité professionnelle s’exerce surtout dans le domaine de l’agriculture biologique, il m’arrive régulièrement d’avoir à affronter des tenants de théories, disons assez fumeuses sinon totalement fantaisistes, cette question est au cœur de ma réflexion. J’ai donc pris la peine de préparer un petit paragraphe, d’abord pour moi certes, pour mettre en ordre mes idées, mais j’ai aussi pris la peine de l’écrire de manière à être lu sans effort dans un format le plus concis possible, cela représente un investissement non négligeable en temps de ma part. Qu’as-tu fait ? Tu as pris une proposition, même pas une phrase, l’a retournée et prétendu qu’il s’agissait d’une réponse pertinente à ce travail, ma réponse ne faisait que poliment constater cette muflerie. Si quelqu’un a une bonne raison de s’énerver c’est moi, n’est-ce pas ! Mais je ne le fais pas. Pourquoi d'après toi? Parce que ta réaction est la meilleure justification possible de mon affirmation première qui est la nécessité d'une véritable réflexion épistémologique pratique.
La réflexion à propos de ce qui relève de la connaissance et ce qui relève de la croyance doit donc se situer très clairement sur le terrain de l’épistémologie, et plus précisément l’épistémologie pratique, à savoir une réflexion sur la méthode de construction de la connaissance. D’un point de vue strictement philosophique, la question est celle de la construction de la connaissance et aussi celle d'une théorie de l’argumentation.


Maintenant ce forum étant plus dédié à l'exposition de monologues en série qu'à la réflexion, je pense que je vais continuer à réfléchir en solitaire. Apologie de la science - Page 6 4044154351

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Message par kercoz Ven 16 Nov 2018 - 3:44

Je peux démontrer à une personne illettrée que le carré circonscrit d' un cercle a une surface double du carré inscrit ( et réciproquement), mais l' on ne pourra me démontrer ( sans postulat non démontré) qu' un objet peut exister simultanément en deux endroits distincts.
Le concept de l' intégration me cause déja problème, du fait qu' il s"'appuie sur le postulat ( non démontrable) que la somme d' une infinité de surfaces infiniment petite serait nulle. Ce postulat est contradictoire avec le constat que quel que soit le diamètre de billes ( identiques) contenu dans un contenant, le taux de "vide" reste constant.

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Message par Crosswind Ven 16 Nov 2018 - 4:11

baptiste a écrit:
Maintenant ce forum étant plus dédié à l'exposition de monologues en série qu'à la réflexion, je pense que je vais continuer à réfléchir en solitaire. Apologie de la science - Page 6 4044154351


Peut-être, simplement, car personne ici ne critique la science pour ce qu'elle est? On te dit simplement : la science ne prétend pas à l'ontologie. L'espace-temps n'est pas une réalité ontologique, c'est un ensemble formel sur lequel se plaquent, comme ils peuvent, les intuitions naturelles de temps, d'espaces et d'objets. Le plus amusant, n'est-ce pas, c'est que tu le reconnais toi-même, puisque plus haut tu notes que la science ne se préoccupe pas de l'Etre.


Alors, en tant qu'acteur en agro bio, la science a beaucoup à dire et faire, et c'est tant mieux. Mais je ne vois pas le rapport avec la question?
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Message par Crosswind Ven 16 Nov 2018 - 4:23

Je pense que Neo s'est trompé de fil lorsqu'il me répondît. Ma réponse est donc postée en double, ici et sur le fil "ontologie"

neopilina a écrit:

J'affirme une relation absolue entre mon cerveau et mon corps, le premier étant carrément un élément constitutif du second. C'est un positionnement scientifique, expérimental, physique, biologique, etc. Il est bien certain que tu ne pourras pas réagir à ce message si tu te fais sauter le caisson avant.

C'est bien ce que je soupçonnais chez toi depuis le départ, et qui conditionne l'ensemble de nos incompréhensions depuis le départ de la discussion sur la fraise rouge. Ta base fondamentale de pensée se situe dans une variante de monisme matérialiste, qui veut qu'il n'y ait qu'un seul type d'être dans la nature, le "matériel", dont tout le reste découle, y compris les phénomènes mentaux. Cette position n'est pas la mienne (ni celle de Descartes, en bon dualiste qu'il est).

neopilina a écrit:
Il me semble à moi que c'est tout l'inverse. Le refus, exprimé par toi ci-dessus d'un positionnement scientifique (tel que je l'ai exprimé au début de ce message), est fait pour ménager un espace qui va permettre un ou des positionnements philosophiques voir métaphysiques.


Eh bien non, car ta position est un positionnement métaphysique, en plein. Seule la suspension du jugement sur toute évidence perçue, en somme le doute hyperbolique cartésien, permet de s'affranchir de toute posture métaphysique, dans une quête sans cesse renouvelée du champs des possibles.

neopilina a écrit:
L'être des choses et le sens au sens le plus général qui soit sont les objets constitutifs de la science. L'Être et le Sens, produit par des Sujets, plus particulièrement, sont les objets constitutifs de la philosophie (i.e. éthologie, sciences humaines et philosophie). L'ontologie s'occupe de celui-ci. L'être de la fraise dans le jardin intéresse le scientifique, pas le philosophe.

Bis repetita, tout ça pour ça : cela aurait été plus simple si, dès le départ, tu m'avais annoncé la couleur en affirmant clairement ne pas pouvoir mettre en doute les réalités scientifiques, en tant que vérités s'approchant d'une Vérité.

neopilina a écrit:
Ça me fait le même effet que " poireau ontologique ". Tant qu'on ne fait pas cette distinction, on est condamné à pratiquer des mélanges des genres parfaitement stériles voir contre-productifs.

Mélange des genres? Un peu d'humilité, mon bon. Ta posture n'est qu'une posture métaphysique parmi d'autres. Tu ne mélanges pas moins les genres que bien d'autres...

neopilina a écrit:

Et un petit éclaircissement de ta part sur ce qui est souligné serait le bienvenu, je n'ai pas compris du tout.

"[…] II - Le retour du fils de la vengeance" est l'expression consacrée pour "marronnier" Apologie de la science - Page 6 4017359721
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Message par Crosswind Ven 16 Nov 2018 - 4:25

Emmanuel a écrit:

(x, y, z, t) = ( x, y, z, [(x1, y1, z1), (x2, y2, z2)] )

.


Là nous sommes d'accord.


Mais pas pour dire que l'espace-temps est une réalité ontologique.


Ou alors tu m'expliques ce que sont exactement x, y, z et t...


Bon courage cool-1614...
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Message par Emmanuel Ven 16 Nov 2018 - 4:35

baptiste a écrit:Maintenant ce forum étant plus dédié à l'exposition de monologues en série qu'à la réflexion, je pense que je vais continuer à réfléchir en solitaire. Apologie de la science - Page 6 4044154351

Moi aussi, je vais réfléchir en solitaire, quitte à exposer comme tout le monde ici les pensées égotistes de mes très personnels tractatus logico-dialecticus et scientifico-philosophicus ...

.
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Message par Emmanuel Ven 16 Nov 2018 - 4:41

Crosswind a écrit:
Emmanuel a écrit:

(x, y, z, t) = ( x, y, z, [(x1, y1, z1), (x2, y2, z2)] )

.
Là nous sommes d'accord.
Mais pas pour dire que l'espace-temps est une réalité ontologique.
Ou alors tu m'expliques ce que sont exactement x, y, z et t...
Bon courage cool-1614...

x, y, z et t sont exactement les coordonnées cartésiennes de l'espace-temps.

.
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Message par Emmanuel Ven 16 Nov 2018 - 4:56

Crosswind a écrit:personne ici ne critique la science pour ce qu'elle est? On [te] dit simplement : la science ne prétend pas à l'ontologie. L'espace-temps n'est pas une réalité ontologique, c'est un ensemble formel sur lequel se plaquent, comme ils peuvent, les intuitions naturelles de temps, d'espaces et d'objets. Le plus amusant, n'est-ce pas, c'est que tu le reconnais toi-même, puisque plus haut tu notes que la science ne se préoccupe pas de l'Etre.

S'il est vrai que la science ne se préoccupe pas de l'Être, il est vrai aussi qu'elle ne s'arrête pas de le dire, l'Être.

L'espace-temps est une réalité ontologique qui sauterait aux yeux si on voyait que c'est la trame-même de l'univers comprenant les étants, les être-là et tout le tra-là-là. Plus Être que ça, tu meurs.

L'espace temps n'est pas un contenu dans lequel se trouverait l'univers, y compris la vie. C'est l'univers lui-même, avec ses variations vivantes comme toi et moi.

.
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Message par Crosswind Ven 16 Nov 2018 - 5:11

L'espace-temps est donc le mot donné à une suite graphique, sur base de la croyance que nous avons dans le fait que le point x désigne réellement une situation ontologique, occupable par une entité matérielle tout aussi réelle ontologiquement. Lorsqu'un physicien inscrit une valeur pour "x", il pense vraiment que ce x désigne quelque chose. Il ne sait pas quoi, il est juste persuadé que "cela existe". "Cela"? Eh bien oui, enfin, c'est une coordonnée de l'espace-temps! Mais c'est quoi, l'espace-temps? Je vous le dis, ce sont les coordonnées x, y, z, t! Je veux bien, mais ces coordonnées ne sont pas l'espace-temps en tant que tel, si? Non, elles désignent une situation de l'espace-temps? Mais c'est quoi l'espace-temps?

Eh bien notre physicien n'en sait rien, de ce que peut être l'espace-temps. Tout ce qu'il sait en dire, c'est qu'il pense dur comme fer que ces points (x, y, z, t) renvoient à un réel ontologique aux caractéristiques improbables. Il déduit la réalité d'un concept par le fait que le comportement de ce qu'il nomme particule matérielle est manifestement cohérent avec une formalisation mathématique donnée, à laquelle il attribue une ontologie naturelle modifiée en fonction de cette nouvelle formalisation.

Mais sa particule matérielle n'est pas une réalité ontologique, elle n'est "qu'une caractéristique phénoménale nous permettant de raccorder de manière univoque deux points successifs, et de les considérer comme s'ils relevaient d'une seule entité persistante ayant parcouru une trajectoire continue entre eux", son formalisme se suffit à lui-même sans devoir plaquer une quelconque interprétation ontologique (on pourrait parfaitement se passer de ce mot espace-temps et le remplacer par Boulgi-boulga que cela ne modifierait en rien l'efficacité prédictive du formalisme) et, last but not least, l'ontologie naturelle empruntée pour décrire en langage commun le formalisme n'est qu'une réalité empirique dont on ne peut rien dire quant à sa réalité intrinsèque.


Donc, oui, (x, y, z, t) sont des points. Mais c'est tout.

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Message par Crosswind Ven 16 Nov 2018 - 5:12

Emmanuel a écrit:

L'espace-temps est une réalité ontologique qui sauterait aux yeux si on voyait que c'est la trame-même de l'univers comprenant les étants, les être-là et tout le tra-là-là. Plus Être que ça, tu meurs.

L'espace temps n'est pas un contenu dans lequel se trouverait l'univers, y compris la vie. C'est l'univers lui-même, avec ses variations vivantes comme toi et moi.

C'est beau, la Foi Apologie de la science - Page 6 3438808084

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Message par Morologue Ven 16 Nov 2018 - 5:13

AgoraVox.fr - David Bohm, le vilain petit canard de la mare quantique. A mettre en relation avec le §36 de Par-delà bien et mal (Nietzsche).

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Message par Crosswind Ven 16 Nov 2018 - 5:18

Morologue a écrit:AgoraVox.fr - David Bohm, le vilain petit canard de la mare quantique

Il est loin, très loin d'être le seul scientifique renommé à avoir étroitement associé sciences et philosophie. Sans parler de ceux qui combattaient vertement les prétentions ontologiques de leur pratique. Et sans parler encore de tous ceux, actuels, qui, chercheurs en sciences pour la plupart, portent le même oeil critique vis-à-vis de la pratique scientifique.

Mais la Foi n'a pas d'oreilles. Pour cela, il faut avoir un sens critique très aigu, ce qui n'est pas donné à tout le monde. Et heureusement, sans quoi on s'ennuierait.
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Message par Morologue Ven 16 Nov 2018 - 5:30

Crosswind a écrit:Et heureusement, sans quoi on s'ennuierait.
Personnellement, je pense que les esprits critiques ont d'autres choses à faire que de (étymologiquement) la déma-gogie. Quelle tristesse, qu'Emmanuel Macron soit président des Français.

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Message par Vanleers Ven 16 Nov 2018 - 5:32

Avec Sokal et Bricmont, on peut distinguer quatre acceptions du mot « science » :

1) Ensemble de résultats et de connaissances accessibles à une époque donnée et/ou dans une civilisation donnée.
2) Ensemble des acteurs professionnels qui la pratiquent.
3) Ensemble des applications techniques et technologiques qui en sont issues (réduction de la science aux technosciences).
4) Démarche rationnelle de découverte et de compréhension du monde réel ou, dit autrement, ensemble de méthodes et d’outils rationnels développés pour appréhender le monde naturel.

Par apologie de la science, j’entends l’apologie de la science au sens de la quatrième acception et j’y souscris entièrement.

Toutefois, cette démarche, aussi nécessaire soit-elle, ne m’apparaît pas suffisante pour vivre pleinement dans la joie.
C’est une question d’expérience individuelle : les uns se contenteront des sciences et d’autres pas.

J’ai déjà argumenté en faveur du prolongement spinoziste des sciences dans la science intuitive et je n’y reviens pas.

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Message par Crosswind Ven 16 Nov 2018 - 5:35

Pour Vanleers,

Là tu parles d'un pan spécifique : la croyance ou non en une clause supérieure, extérieure aux sciences. Certains, ainsi que tu le dis, se contentent de la science, d'autres pas (tout en conservant une position réaliste des sciences).

Mais ici, on parle plutôt d'épistémologie : de quoi causent les sciences.

Bricmont est un réaliste pur et dur.
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Message par hks Ven 16 Nov 2018 - 6:28

Baptiste a écrit:Qu’as-tu fait ? Tu as pris une proposition, même pas une phrase, l’a retournée et prétendu qu’il s’agissait d’une réponse pertinente à ce travail, ma réponse ne faisait que poliment constater cette muflerie.
Non ce n'était pas une muflerie .
Tu attaques régulièrement  Kercoz, point de vue singulier contre TA singularité.

J'ai donc essayé de généraliser la question.
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Message par Vanleers Ven 16 Nov 2018 - 6:32

A Crosswind

Je redonne le contenu d’une intervention que j’ai déjà faite sur le forum.
Le temps, en physique, n’est autre que la variable t qui entre dans les équations : d’abord, historiquement, dans les seules équations de la mécanique puis, avec la théorie de la relativité, dans toutes les équations de la physique.

Michel Lambert, dans Relativité restreinte et électromagnétisme – Ellipses 2000, explique comment le temps a été introduit en physique.
Je résume son propos.
Aristote avait écrit que le temps est le nombre du mouvement, que nous mesurons le temps au moyen du mouvement et le mouvement au moyen du temps. Le mouvement établit en effet une relation entre le temps et l’espace parcouru pendant ce temps. Pour mesurer les durées, l’homme a utilisé deux types de mouvement :

a) le temps peut d’abord être mesuré en observant des mouvements continus et uniformes.

Si en effet, on observe un mobile dont la vitesse est constante, il suffit de mesurer la distance parcourue par ce mobile pour en déduire la durée écoulée durant ce parcours. Grâce à cette méthode, on réalise une sorte de spatialisation du temps.
Le problème toutefois est qu’on est bien obligé de supposer que le mouvement observé est uniforme puisqu’une vérification de cette uniformité de sa vitesse supposerait déjà connue une méthode de mesure du temps alors qu’il s’agit précisément de trouver cette méthode.

b) le temps peut encore être mesuré en comptant des phénomènes supposés périodiques.
Ici aussi, il faut supposer que les phénomènes observés sont périodiques, c’est-à-dire de durée constante. La notion de mouvement périodique comme celle de mouvement uniforme est donc un concept limite auquel ne peut correspondre une parfaite « réalisation » expérimentale.

Voyons maintenant les faits.
Au XIX° siècle, avec des horloges imparfaites et qui indiquent des désaccords faibles mais réels entre elles dans la mesure des durées, on a pu, grâce à l’introduction de cette nouvelle variable « temps » ainsi mesurée, découvrir tout un ensemble de lois mécaniques approximativement satisfaites par la nature.
Cette constatation expérimentale a permis alors de postuler l’exactitude parfaite des lois de la mécanique et d’en déduire l’existence d’un temps universel qui peut être atteint et mesuré de plus en plus parfaitement grâce à un perfectionnement technique croissant des horloges.
En conséquence, le temps en physique n’est plus le temps imparfaitement mesuré par les horloges mais c’est la variable t qui figure dans les équations de la mécanique.
Ce n’est plus tel ou tel mécanisme particulier, fut-il céleste, qui sert à mesurer le temps, mais ce sont désormais les lois universelles de la mécanique.
En postulant l’exactitude parfaite des lois de la mécanique, on sort du cercle rappelé ci-dessus à propos de la mesure du temps par l’observation des mouvements uniformes.

Le principe de relativité, c’est-à-dire de l’invariance des lois physiques (pas seulement mécaniques) par rapport aux systèmes de référence ne remet pas en cause l’idée que le temps n’est autre que la variable t qui figure dans les équations de la physique.
Simplement, la valeur de cette variable n’est plus absolue (le temps absolu de Newton a été abandonné) mais est attachée au référentiel dans lequel sont repérés les phénomènes qui sont régis par ces équations.

En posant que le temps en physique est la variable t qui figure dans les équations de la mécanique, on rompt le cercle consistant à dire qu’on mesure le temps à partir de phénomènes uniformes ou périodiques alors qu’on ne peut déterminer que ces phénomènes sont uniformes ou périodiques qu’en sachant mesurer le temps.
Il s’agit ici du temps de la physique, c’est-à-dire du temps mesuré.
Il ne s’agit pas, par exemple, du temps tel que le définit Kant comme forme a priori de la sensibilité.
Par contre, ce temps de la physique est assez proche du temps selon Spinoza.
Spinoza, qui distingue durée et temps, fait de ce dernier un simple être de raison, un auxiliaire de l’imagination.
Dans la lettre 12 à Louis Meyer :

Spinoza a écrit:Maintenant, du fait que nous pouvons à volonté délimiter la Durée et la Grandeur, quand nous concevons celle-ci en dehors de la Substance et faisons abstraction en celle-là de la façon dont elle découle des choses éternelles, proviennent le Temps et la Mesure. Le Temps sert à délimiter la Durée, la Mesure, à délimiter la Grandeur de telle sorte que nous les imaginions facilement, autant que la chose est possible. Puis, du fait que nous séparons la Substance même des affections de la Substance et les répartissons en classes pour les imaginer aussi facilement qu’il est possible, provient le Nombre à l’aide duquel nous arrivons à des déterminations précises. On voit clairement par-là que la Mesure, le Temps et le Nombre ne sont rien que des manières de penser ou plutôt d’imaginer

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Message par Emmanuel Ven 16 Nov 2018 - 9:06

Crosswind a écrit:L'espace-temps est donc le mot donné à une suite graphique, sur base de la croyance que nous avons dans le fait que le point x désigne réellement une situation ontologique, occupable par une entité matérielle tout aussi réelle ontologiquement. Lorsqu'un physicien inscrit une valeur pour "x", il pense vraiment que ce x désigne quelque chose. Il ne sait pas quoi, il est juste persuadé que "cela existe". "Cela"? Eh bien oui, enfin, c'est une coordonnée de l'espace-temps! Mais c'est quoi, l'espace-temps? Je vous le dis, ce sont les coordonnées x, y, z, t! Je veux bien, mais ces coordonnées ne sont pas l'espace-temps en tant que tel, si? Non, elles désignent une situation de l'espace-temps? Mais c'est quoi l'espace-temps?

Eh bien notre physicien n'en sait rien, de ce que peut être l'espace-temps. Tout ce qu'il sait en dire, c'est qu'il pense dur comme fer que ces points (x, y, z, t) renvoient à un réel ontologique aux caractéristiques improbables. Il déduit la réalité d'un concept par le fait que le comportement de ce qu'il nomme particule matérielle est manifestement cohérent avec une formalisation mathématique donnée, à laquelle il attribue une ontologie naturelle modifiée en fonction de cette nouvelle formalisation.

Mais sa particule matérielle n'est pas une réalité ontologique, elle n'est "qu'une caractéristique phénoménale nous permettant de raccorder de manière univoque deux points successifs, et de les considérer comme s'ils relevaient d'une seule entité persistante ayant parcouru une trajectoire continue entre eux", son formalisme se suffit à lui-même sans devoir plaquer une quelconque interprétation ontologique (on pourrait parfaitement se passer de ce mot espace-temps et le remplacer par Boulgi-boulga que cela ne modifierait en rien l'efficacité prédictive du formalisme) et, last but not least, l'ontologie naturelle empruntée pour décrire en langage commun le formalisme n'est qu'une réalité empirique dont on ne peut rien dire quant à sa réalité intrinsèque.


Donc, oui, (x, y, z, t) sont des points. Mais c'est tout.

Si tu te poses des questions auxquels tu réponds tout seul, alors tout va pour le mieux dans le meilleurs des mondes crosswidiens.

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Message par Emmanuel Ven 16 Nov 2018 - 9:15

Crosswind a écrit:
Emmanuel a écrit:

L'espace-temps est une réalité ontologique qui sauterait aux yeux si on voyait que c'est la trame-même de l'univers comprenant les étants, les être-là et tout le tra-là-là. Plus Être que ça, tu meurs.

L'espace temps n'est pas un contenu dans lequel se trouverait l'univers, y compris la vie. C'est l'univers lui-même, avec ses variations vivantes comme toi et moi.

C'est beau, la Foi  Apologie de la science - Page 6 3438808084


Surtout quand elle contredit la Foi Apologie de la science - Page 6 644465191

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Message par Emmanuel Ven 16 Nov 2018 - 9:32

Vanleers a écrit:A Crosswind

Je redonne le contenu d’une intervention que j’ai déjà faite sur le forum.
Le temps, en physique, n’est autre que la variable t qui entre dans les équations : d’abord, historiquement, dans les seules équations de la mécanique puis, avec la théorie de la relativité, dans toutes les équations de la physique.

Michel Lambert, dans Relativité restreinte et électromagnétisme – Ellipses 2000, explique comment le temps a été introduit en physique.
Je résume son propos.
Aristote avait écrit que le temps est le nombre du mouvement, que nous mesurons le temps au moyen du mouvement et le mouvement au moyen du temps. Le mouvement établit en effet une relation entre le temps et l’espace parcouru pendant ce temps. Pour mesurer les durées, l’homme a utilisé deux types de mouvement :

a) le temps peut d’abord être mesuré en observant des mouvements continus et uniformes.

Si en effet, on observe un mobile dont la vitesse est constante, il suffit de mesurer la distance parcourue par ce mobile pour en déduire la durée écoulée durant ce parcours. Grâce à cette méthode, on réalise une sorte de spatialisation du temps.
Le problème toutefois est qu’on est bien obligé de supposer que le mouvement observé est uniforme puisqu’une vérification de cette uniformité de sa vitesse supposerait déjà connue une méthode de mesure du temps alors qu’il s’agit précisément de trouver cette méthode.

b) le temps peut encore être mesuré en comptant des phénomènes supposés périodiques.
Ici aussi, il faut supposer que les phénomènes observés sont périodiques, c’est-à-dire de durée constante. La notion de mouvement périodique comme celle de mouvement uniforme est donc un concept limite auquel ne peut correspondre une parfaite « réalisation » expérimentale.

Voyons maintenant les faits.
Au XIX° siècle, avec des horloges imparfaites et qui indiquent des désaccords faibles mais réels entre elles dans la mesure des durées, on a pu, grâce à l’introduction de cette nouvelle variable « temps » ainsi mesurée, découvrir tout un ensemble de lois mécaniques approximativement satisfaites par la nature.
Cette constatation expérimentale a permis alors de postuler l’exactitude parfaite des lois de la mécanique et d’en déduire l’existence d’un temps universel qui peut être atteint et mesuré de plus en plus parfaitement grâce à un perfectionnement technique croissant des horloges.
En conséquence, le temps en physique n’est plus le temps imparfaitement mesuré par les horloges mais c’est la variable t qui figure dans les équations de la mécanique.
Ce n’est plus tel ou tel mécanisme particulier, fut-il céleste, qui sert à mesurer le temps, mais ce sont désormais les lois universelles de la mécanique.
En postulant l’exactitude parfaite des lois de la mécanique, on sort du cercle rappelé ci-dessus à propos de la mesure du temps par l’observation des mouvements uniformes.

Le principe de relativité, c’est-à-dire de l’invariance des lois physiques (pas seulement mécaniques) par rapport aux systèmes de référence ne remet pas en cause l’idée que le temps n’est autre que la variable t qui figure dans les équations de la physique.
Simplement, la valeur de cette variable n’est plus absolue (le temps absolu de Newton a été abandonné) mais est attachée au référentiel dans lequel sont repérés les phénomènes qui sont régis par ces équations.

En posant que le temps en physique est la variable t qui figure dans les équations de la mécanique, on rompt le cercle consistant à dire qu’on mesure le temps à partir de phénomènes uniformes ou périodiques alors qu’on ne peut déterminer que ces phénomènes sont uniformes ou périodiques qu’en sachant mesurer le temps.
Il s’agit ici du temps de la physique, c’est-à-dire du temps mesuré.
Il ne s’agit pas, par exemple, du temps tel que le définit Kant comme forme a priori de la sensibilité.
Par contre, ce temps de la physique est assez proche du temps selon Spinoza.
Spinoza, qui distingue durée et temps, fait de ce dernier un simple être de raison, un auxiliaire de l’imagination.
Dans la lettre 12 à Louis Meyer :

Spinoza a écrit:Maintenant, du fait que nous pouvons à volonté délimiter la Durée et la Grandeur, quand nous concevons celle-ci en dehors de la Substance et faisons abstraction en celle-là de la façon dont elle découle des choses éternelles, proviennent le Temps et la Mesure. Le Temps sert à délimiter la Durée, la Mesure, à délimiter la Grandeur de telle sorte que nous les imaginions facilement, autant que la chose est possible. Puis, du fait que nous séparons la Substance même des affections de la Substance et les répartissons en classes pour les imaginer aussi facilement qu’il est possible, provient le Nombre à l’aide duquel nous arrivons à des déterminations précises. On voit clairement par-là que la Mesure, le Temps et le Nombre ne sont rien que des manières de penser ou plutôt d’imaginer

Lu et approuvé.

J'ajouterais que le terme « durée » de Spinoza ou Bergson est un aveu d'impuissance face une méconnaissance de l'inexistence du passé (et du futur), passé n'étant en tout et pour tout que le produit d'une psychologie comme effet d'une évolution de l'espèce humaine.

(Tiens, la revue Science vient de m'apprendre à l'instant que les orang-outangs aussi possède une telle psychologie et qu'ils savent eux aussi «parler» du passé.)

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Message par Morologue Ven 16 Nov 2018 - 9:39

L'éthologue Konrad Lorenz a eu des affinités nazies, j'en parle dans cet article : « De la femme ou de l’homme, qui est la·e meilleur·e ? » Or cela joua sur son apologie du rôle de la mère devant le rôle du père. Aujourd'hui, de manière générale, la communauté scientifique privilégie l'écologie comportementale à l'éthologie. Jamais la science n'est totalement neutre. D'où a-t-on vu que la neutralité suisse était impartiale ? Et cette partialité, est philosophique : l'écologie comportementale est d'utilitarisme contemporain, pour ainsi dire économiste.

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Message par Emmanuel Ven 16 Nov 2018 - 9:46

Vanleers a écrit:Avec Sokal et Bricmont

[...]

4) Démarche rationnelle de découverte et de compréhension du monde réel ou, dit autrement, ensemble de méthodes et d’outils rationnels développés pour appréhender le monde naturel.

Par apologie de la science, j’entends l’apologie de la science au sens de la quatrième acception et j’y souscris entièrement.


J'y souscrit entièrement moi aussi, en notant toutefois qu'il y manque quelque chose et la complète comme suit :

4) Démarche rationnelle de découverte, de compréhension et d'explication du monde réel ou, dit autrement, ensemble de méthodes et d’outils rationnels développés pour appréhender et expliquer le monde naturel.

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Message par Emmanuel Ven 16 Nov 2018 - 9:58

Morologue a écrit: Jamais la science n'est totalement neutre

La science n'étant en tout et pour tout qu'une méthode, elle ne s'occupe ni de parti-pris ni de neutralité, contrairement aux scientifiques.

C'est le financement de la recherche qui définit le parti-pris, non pas de la science (quelle idée), mais du scientifique.

Le financement des recherches est une chose humaine.

Les possesseurs du cordon de la bourse ne financent que les recherches pouvant les conduire à posséder un pouvoir (psychologique, financier, industriel, commercial, politique, militaire, «name it»...).

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Message par Morologue Ven 16 Nov 2018 - 10:12

Et tout le monde sait que la méthode préférerait se passer des scientifiques, mais qu'ils la retiennent prisonnière dans une cave pour lui imposer des viols et autres tournantes quand l'envie prend ces porcs. Libérons la méthode !

Non mais lis plutôt Paul Feyerabend.

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Message par Emmanuel Ven 16 Nov 2018 - 10:22

Crosswind a écrit:
Morologue a écrit:AgoraVox.fr - David Bohm, le vilain petit canard de la mare quantique

Il est loin, très loin d'être le seul scientifique renommé à avoir étroitement associé sciences et philosophie. Sans parler de ceux qui combattaient vertement les prétentions ontologiques de leur pratique. Et sans parler encore de tous ceux, actuels, qui, chercheurs en sciences pour la plupart, portent le même oeil critique vis-à-vis de la pratique scientifique.

Mais la Foi n'a pas d'oreilles. Pour cela, il faut avoir un sens critique très aigu, ce qui n'est pas donné à tout le monde. Et heureusement, sans quoi on s'ennuierait.

« Je n’ai jamais été capable de voir une séparation entre la science et la philosophie. D’ailleurs, dans des temps plus reculés, on parlait de philosophie naturelle [philosophia naturalis] et cette expression correspond parfaitement à la façon dont je conçois toute cette discipline. »

David Bohm
Science, Order and Créativité publié en 1987»

Il est bien, ce type. Il est très bien.

Ce qu'il dit, c'est exactement ce que je dis depuis au moins un demi-siècle ! ...

Ce qu'il dit, c'est exactement ce qui se réalise depuis longtemps en Amérique du Nord avec la signification exacte du diplôme de PhD, qui reste malheureusement encore trop incompris en Europe.

Pour mémoire, PhD = Docteur en Philosophie naturaliste et matérialiste radicale et donc scientifique.

.
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