Peut-on comprendre ou ne peut-on qu'interpréter un philosophe ?
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Bergame
poussbois
neopilina
Axiome
Philosophos
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Re: Peut-on comprendre ou ne peut-on qu'interpréter un philosophe ?
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Ah, sa sœur, je n'ai carrément jamais voulu la lire ...
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Ah, sa sœur, je n'ai carrément jamais voulu la lire ...
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victor.digiorgi- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 2032
Date d'inscription : 23/04/2013
Re: Peut-on comprendre ou ne peut-on qu'interpréter un philosophe ?
à Philosophos :
- si l'on considère que la philosophie est plus qu'une démarche théorique supposée aboutir plus ou moins à un système rationnel (idée de système à laquelle elle ne peut quoi qu'il en soit éviter de se confronter), et qu'elle ne peut qu'être en cohérence avec son auteur (en tant que philosophe) ;
- si d'autre part, il est plus qu'osé d'imaginer comprendre un quelconque autre dans sa totalité ;
Il est difficile d'avoir la certitude de posséder les paramètres exacts de compréhension de sa philosophie.
Mais est-ce vraiment là un problème ?
On peut très bien à la fois ressentir une profonde familiarité envers une philosophie, en même temps que la redoubler en se trouvant en accord avec tel et tel point de celle-ci (et ce, pourquoi pas, jusqu'à avoir du mal à trouver des points de désaccord).
Le piège de l'interprétation semble donc évitable en ne parlant en fin de compte qu'en son propre nom, car dans un sens on ne peut pas comprendre quoi que ce soit de la philosophie d'un homme si l'on n'en cerne pas de manière ou d'une autre une forme de totalité (système).
(le seul inconvénient propre à l'interprétation, ce serait de dénaturer voire de discréditer sa pensée sans la comprendre, et de vulgariser ce discrédit, faisant tomber l'ensemble dans l'oubli)
à Courtial et Poussbois :
Votre désaccord avec Philosophos me semble venir d'une confusion entre une thèse et une philosophie. La contradiction en question ne me paraît pas être au sein de la thèse en question, mais entre celle-ci et la philosophie globale de l'auteur. Si la philosophie globale est cohérente (ne parlons pas de vérité ou autre), chaque thèse est supposée répondre à une autre en interactivité avec la totalité...
Donc on en revient à la même chose : sans compréhension globale d'un philosophe, toute compréhension parcellaire d'une de ses thèse ne peut être qu'interprétative, quand bien même elle viserait ponctuellement juste.
- si l'on considère que la philosophie est plus qu'une démarche théorique supposée aboutir plus ou moins à un système rationnel (idée de système à laquelle elle ne peut quoi qu'il en soit éviter de se confronter), et qu'elle ne peut qu'être en cohérence avec son auteur (en tant que philosophe) ;
- si d'autre part, il est plus qu'osé d'imaginer comprendre un quelconque autre dans sa totalité ;
Il est difficile d'avoir la certitude de posséder les paramètres exacts de compréhension de sa philosophie.
Mais est-ce vraiment là un problème ?
On peut très bien à la fois ressentir une profonde familiarité envers une philosophie, en même temps que la redoubler en se trouvant en accord avec tel et tel point de celle-ci (et ce, pourquoi pas, jusqu'à avoir du mal à trouver des points de désaccord).
Le piège de l'interprétation semble donc évitable en ne parlant en fin de compte qu'en son propre nom, car dans un sens on ne peut pas comprendre quoi que ce soit de la philosophie d'un homme si l'on n'en cerne pas de manière ou d'une autre une forme de totalité (système).
(le seul inconvénient propre à l'interprétation, ce serait de dénaturer voire de discréditer sa pensée sans la comprendre, et de vulgariser ce discrédit, faisant tomber l'ensemble dans l'oubli)
à Courtial et Poussbois :
Votre désaccord avec Philosophos me semble venir d'une confusion entre une thèse et une philosophie. La contradiction en question ne me paraît pas être au sein de la thèse en question, mais entre celle-ci et la philosophie globale de l'auteur. Si la philosophie globale est cohérente (ne parlons pas de vérité ou autre), chaque thèse est supposée répondre à une autre en interactivité avec la totalité...
Donc on en revient à la même chose : sans compréhension globale d'un philosophe, toute compréhension parcellaire d'une de ses thèse ne peut être qu'interprétative, quand bien même elle viserait ponctuellement juste.
Aldo- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 985
Date d'inscription : 26/09/2013
Re: Peut-on comprendre ou ne peut-on qu'interpréter un philosophe ?
Avec Kant, on peut avoir une compréhension globale du bonhomme en s'apercevant de l'incroyable incohérence de son propos, ce qui est loin d'être interprétatif, surtout si l'on sait que cette incohérence manifeste est le produit d'un amour indéfectible d'un fils pour sa mère piétiste à mort ...Aldo a écrit:Donc on en revient à la même chose : sans compréhension globale d'un philosophe, toute compréhension parcellaire d'une de ses thèse ne peut être qu'interprétative, quand bien même elle viserait ponctuellement juste.
Lorsqu'on a terminé La critique de la raison pure, on se dit que Kant va nous annoncer la mort de Dieu. Il n'en est rien, et La critique de la raison pratique nous explose littéralement la tête avec son « bougeoisisme » de pauvre type. Il ne fallait pas décevoir maman ...
C'est Nietzshce qui nous révèle tout ça. Et c'est lui qui prend la relève de Kant avec son constat de la mort de Dieu.
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Au nom de l'ART, de la SCIENCE et de la PHILOSOPHIE. (Ainsi soit-il.)
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victor.digiorgi- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 2032
Date d'inscription : 23/04/2013
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