ChatGPT
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Kercos
alain
Saint-Ex
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Re: ChatGPT
alain a écrit:Pas mal.
Chat GPT nous dit qu' il n' a pas,d' émotions.
Pourtant dans sa dernière réponse il " remercie pour les paroles aimables " et il est " content de pouvoir aider ".
N' est ce pas l' expression d' une " ébauche émotive " ?
On pourrait lui demander :
Si tu n' as pas d' émotions comment peux tu être CONTENT de pouvoir aider ?
C'est ce qui m'a étonné. Ou, plus exactement, ce qui m'a étonné c'est la similitude de l'expression des caractères empathiques qui sont les mêmes que ceux des robots des romans d'Isaac Asimov.
La science-fiction est parfois drôlement prémonitoire ...
Saint-Ex- Digressi(f/ve)
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Re: ChatGPT
Oui, tout à faitSaint-Ex a écrit:alain a écrit:Pas mal.
Chat GPT nous dit qu' il n' a pas,d' émotions.
Pourtant dans sa dernière réponse il " remercie pour les paroles aimables " et il est " content de pouvoir aider ".
N' est ce pas l' expression d' une " ébauche émotive " ?
On pourrait lui demander :
Si tu n' as pas d' émotions comment peux tu être CONTENT de pouvoir aider ?
C'est ce qui m'a étonné. Ou, plus exactement, ce qui m'a étonné c'est la similitude de l'expression des caractères empathiques qui sont les mêmes que ceux des robots des romans d'Isaac Asimov.
La science-fiction est parfois drôlement prémonitoire ...
Re: ChatGPT
Bof, c'est seulement que c'est un organisme de sexe féminin qui simule (Chatte GPTE)
Kercos- Digressi(f/ve)
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Re: ChatGPT
Il n'y a là aucun hasard. L'un des grands trends de la recherche en IA, c'est l'anthropomorphisme. Les IA sont conçues et développées pour simuler l'empathie et, autant que possible, la manifestation d'émotions, puisqu'il est largement considéré que c'est l'une des conditions à leur adoption par les humains -et donc à leur diffusion et leur utilisation.
Il faut d'ailleurs noter que cela a toujours été vrai, depuis le point d'origine. L'article séminal de Turing en 1950 portait moins sur ce qu'on a appelé ensuite le "test de Turing" que sur ce qu'il appelait lui-même "le jeu de l'imitation". Il s'agissait pour lui de traiter la question (déjà classique à son époque) : "Les machines pensent-elles ?" En opérant un pas de côté comme suit : Supposons un protocole expérimental dans lequel on demande à un être humain de poser des questions à plusieurs interlocuteurs, cachés, et de décider en fonction de leurs réponses si ces interlocuteurs sont humains ou artificiels. Hé bien un jour viendra, disait Turing, où les humains ne seront plus capables de faire cette distinction. A ce moment-là, on pourra parler d'"intelligence".
Depuis, donc, c'est essentiellement dans ce sens que se développe la recherche.
Et c'est le point le plus problématique avec l'IA, me semble-t-il : La poursuite, consciente et assumée, de la confusion.
Prenons un exemple concret : Les plateformes de service client. Supposons par exemple que je veuille faire une réclamation auprès d'une entreprise quelconque. Je me rends sur leur site web. Je suis pris en charge par un chatbot qui me demande comment il peut m'aider. Très souvent, il est déjà automatisé. Mais supposons que le chatbot ne parvienne pas à me dépanner, ou que je souhaite vraiment être pris en charge par un humain. Je cherche donc les coordonnés téléphoniques de l'entreprise. Déjà, pas simple -mais je les trouve. J'appelle. Je tombe sur le labyrinthe habituel : "Pour gna gna gna, tapez 1, pour patati tapez 2". Après pérégrinations digitales, je tombe enfin sur une voix, qui me demande quel est mon problème.
Bon, hé bien aujourd'hui, c'est peut-être encore un humain à l'autre bout du fil. Délocalisé dans un pays où la main d'oeuvre est peu couteuse, mais encore humain. Dans un délai très court, ce sera sans doute une IA : Sur le plan formel, les techniques de synthétisation de la voix humaine dépassent déjà largement les compétences de notre système auditif ; et sur le plan sémantique, des IA telles que ChatGPT, on le voit, sont parfaitement capables de soutenir des conversations sans qu'on n'identifie plus de hiatus qui puisse les trahir.
Il faut d'ailleurs noter que cela a toujours été vrai, depuis le point d'origine. L'article séminal de Turing en 1950 portait moins sur ce qu'on a appelé ensuite le "test de Turing" que sur ce qu'il appelait lui-même "le jeu de l'imitation". Il s'agissait pour lui de traiter la question (déjà classique à son époque) : "Les machines pensent-elles ?" En opérant un pas de côté comme suit : Supposons un protocole expérimental dans lequel on demande à un être humain de poser des questions à plusieurs interlocuteurs, cachés, et de décider en fonction de leurs réponses si ces interlocuteurs sont humains ou artificiels. Hé bien un jour viendra, disait Turing, où les humains ne seront plus capables de faire cette distinction. A ce moment-là, on pourra parler d'"intelligence".
Depuis, donc, c'est essentiellement dans ce sens que se développe la recherche.
Et c'est le point le plus problématique avec l'IA, me semble-t-il : La poursuite, consciente et assumée, de la confusion.
Prenons un exemple concret : Les plateformes de service client. Supposons par exemple que je veuille faire une réclamation auprès d'une entreprise quelconque. Je me rends sur leur site web. Je suis pris en charge par un chatbot qui me demande comment il peut m'aider. Très souvent, il est déjà automatisé. Mais supposons que le chatbot ne parvienne pas à me dépanner, ou que je souhaite vraiment être pris en charge par un humain. Je cherche donc les coordonnés téléphoniques de l'entreprise. Déjà, pas simple -mais je les trouve. J'appelle. Je tombe sur le labyrinthe habituel : "Pour gna gna gna, tapez 1, pour patati tapez 2". Après pérégrinations digitales, je tombe enfin sur une voix, qui me demande quel est mon problème.
Bon, hé bien aujourd'hui, c'est peut-être encore un humain à l'autre bout du fil. Délocalisé dans un pays où la main d'oeuvre est peu couteuse, mais encore humain. Dans un délai très court, ce sera sans doute une IA : Sur le plan formel, les techniques de synthétisation de la voix humaine dépassent déjà largement les compétences de notre système auditif ; et sur le plan sémantique, des IA telles que ChatGPT, on le voit, sont parfaitement capables de soutenir des conversations sans qu'on n'identifie plus de hiatus qui puisse les trahir.
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Bergame- Persona
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Re: ChatGPT
Kercos a écrit:Bof, c'est seulement que c'est un organisme de sexe féminin qui simule (Chatte GPTE)
Isaac Asimov faisait de la science friction.
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Le matérialisme scientifique est une philosophie.
Le matérialisme scientifique n’est autre que la philosophie logiquement appropriée à l’activité scientifique.
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Saint-Ex- Digressi(f/ve)
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Re: ChatGPT
Bergame a écrit:Il n'y a là aucun hasard. L'un des grands trends de la recherche en IA, c'est l'anthropomorphisme. Les IA sont conçues et développées pour simuler l'empathie et, autant que possible, la manifestation d'émotions, puisqu'il est largement considéré que c'est l'une des conditions à leur adoption par les humains -et donc à leur diffusion et leur utilisation.
Il faut d'ailleurs noter que cela a toujours été vrai, depuis le point d'origine. L'article séminal de Turing en 1950 portait moins sur ce qu'on a appelé ensuite le "test de Turing" que sur ce qu'il appelait lui-même "le jeu de l'imitation". Il s'agissait pour lui de traiter la question (déjà classique à son époque) : "Les machines pensent-elles ?" En opérant un pas de côté comme suit : Supposons un protocole expérimental dans lequel on demande à un être humain de poser des questions à plusieurs interlocuteurs, cachés, et de décider en fonction de leurs réponses si ces interlocuteurs sont humains ou artificiels. Hé bien un jour viendra, disait Turing, où les humains ne seront plus capables de faire cette distinction. A ce moment-là, on pourra parler d'"intelligence".
Depuis, donc, c'est essentiellement dans ce sens que se développe la recherche.
Et c'est le point le plus problématique avec l'IA, me semble-t-il : La poursuite, consciente et assumée, de la confusion.
Prenons un exemple concret : Les plateformes de service client. Supposons par exemple que je veuille faire une réclamation auprès d'une entreprise quelconque. Je me rends sur leur site web. Je suis pris en charge par un chatbot qui me demande comment il peut m'aider. Très souvent, il est déjà automatisé. Mais supposons que le chatbot ne parvienne pas à me dépanner, ou que je souhaite vraiment être pris en charge par un humain. Je cherche donc les coordonnés téléphoniques de l'entreprise. Déjà, pas simple -mais je les trouve. J'appelle. Je tombe sur le labyrinthe habituel : "Pour gna gna gna, tapez 1, pour patati tapez 2". Après pérégrinations digitales, je tombe enfin sur une voix, qui me demande quel est mon problème.
Bon, hé bien aujourd'hui, c'est peut-être encore un humain à l'autre bout du fil. Délocalisé dans un pays où la main d'oeuvre est peu couteuse, mais encore humain. Dans un délai très court, ce sera sans doute une IA : Sur le plan formel, les techniques de synthétisation de la voix humaine dépassent déjà largement les compétences de notre système auditif ; et sur le plan sémantique, des IA telles que ChatGPT, on le voit, sont parfaitement capables de soutenir des conversations sans qu'on n'identifie plus de hiatus qui puisse les trahir.
Tout ça est exact, me semble exact.
On peut quand même détecter des erreurs d'interprétation de la part de ChatGPT.
Je l'ai interrogé sur le nombre de Reynolds utilisé par les aérodynamiciens en aéronautique. Voilà sa réponse sur la formulation mathématique de ce nombre. (En dehors de l'erreur de l'exemple qu'il a choisi pour exprimer un terme de la formule, je dois dire que l'ensemble de son explication est parfaite)
******
La formule du nombre de Reynolds est la suivante :
Re = ( ρ . v . L ) / μ
où :
ρ est la densité du fluide (kg/m³),
v est la vitesse caractéristique du fluide (m/s),
L est une longueur caractéristique (par exemple, la longueur d'une aile d'avion) (m),
μ est la viscosité dynamique du fluide (Pa·s)
*********
L'erreur ?
En aéronautique, personne ne sait ce qu'est « la longueur d'une aile d'avion »
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Re: ChatGPT
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Re: ChatGPT
Plus on trouvera de médicaments contre toutes ces saloperies de maladies qui nous rendent la vie infernale, et mieux ce sera !
Re: ChatGPT
Votre article a-t-il été utilisé pour former un modèle d'IA ? Presque certainement
Les développeurs d’intelligence artificielle achètent l’accès à de précieux ensembles de données contenant des articles de recherche, ce qui soulève des questions inconfortables sur le droit d’auteur.
Et ce qui confirme ce qu'on savait déjà, à savoir que ChatGPT est un moteur de recherche absolument extraordinaire !
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Saint-Ex- Digressi(f/ve)
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Re: ChatGPT
Sur l' IA, audition au sénat du monsieur :
https://www.youtube.com/watch?v=F0wRegwIOIs
Il place l' IA comme une 2e révolution coper comme la 1ere , basée sur le stockage de donnée par l'écriture-lecture.
https://www.youtube.com/watch?v=F0wRegwIOIs
Il place l' IA comme une 2e révolution coper comme la 1ere , basée sur le stockage de donnée par l'écriture-lecture.
Kercos- Digressi(f/ve)
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