Éveil et citations : 1) Connaître la loi du "je"
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Éveil et citations : 1) Connaître la loi du "je"
Introduction :
Le libre arbitre :
Quand on sort de l’enfance, à cause des difficultés de la vie, c’est notre inconscient qui prend quasiment toute les décisions importantes, l’inconscient c’est un mélange de mental (dominé par la peur, le désir, le dégoût, etc), de volonté et d’instinct, et pour certains d’inspiration, il n’y a pas de libre arbitre dans tout ça. Il reste à votre conscient les décisions peu importantes, les petits plaisirs, le choix de l’apparence, le choix du trajet mais pas de la destination.
Pour retrouver son libre arbitre il faut connaître son inconscient et être peu influencé par nos désirs et nos peurs plus ou moins enfouis.
"Tant que vous n’aurez pas rendu l’inconscient conscient, il dirigera votre vie et vous appellerez cela le destin." C.G. Jung
L’intuition :
L’intuition est la clé de l’éveil mais elle ne créer pas de pensée, elle ne fait que sélectionner, désigner les pensées pertinentes, qui vont dans la direction voulue, qui sont en accord avec nous même et avec les autres.
Mais si l’égo, la persona, l’ombre ou les peurs et désirs enfouis déforment toutes interprétations, du monde ou de nous même, alors notre intuition n’a rien à éclairer.
"Le point de départ d'une pensée vraie est dans la connaissance de soi. Si l'on ne se comprend pas soi-même, on n'a aucune base pour penser; ce que l'on pense n'est pas vrai." Krishnamurti
Voilà la seconde raison pour laquelle il faut commencer par l’œuvre au noir avant de passer à l’œuvre au blanc, qui, elle, sera plus agréable.
Un peu de psychologie :
Le Moi vient de la conscience d’être un individu, il englobe l’égo.
L’ego est la partie consciente de la psyché, l’image qu’on a de soi, il influe sur la Persona (l’image qu’on veut donner en société).
La Persona c’est le masque qu’on porte pour tenir notre rôle social. Elle se soumet à des normes et des règles de comportements à suivre pour répondre à notre désir d’approbation.
L’Ombre c’est toutes les facettes de la personnalité qui ont été rejetées pour créer la Persona, et nos désirs profonds, nos peurs et nos pensées sombres. Il est habituel de la voir surgir dans des rêves sous forme de figures terrifiantes, de serpents ou d’animaux sauvages qui nous poursuivent.
"L'ordre imposé du dehors provoque presque toujours un désordre intérieur." Krishnamurti
L’inconscient se compose d'un « inconscient personnel », d'un « inconscient collectif » et d'un « inconscient spirituel » qui nous prévient des dangers et trouve la solution de certains conflits.
Ne pas confondre avec le subconscient qui repose sur les habitudes acquises, alors que l’inconscient repose sur ce qui est plus enfouis ou inné.
Le père c’est un ensemble de forces psychiques et sociales plutôt en lien avec les règles, l’autorité ; c’est notre interprétation de ce que les autres attendent de nous.
La mère symbolise le soin, le soutien, l’amour etc ; toutes les religions ont une figure de mère qui a une place importante.
Tous sauf l’Ego son des archétypes, que l’on peut rencontrer dans les rêves, symbolisés par des personnes, ils nous parlent (sauf le Moi et la Personna évidement) et quand on sait les reconnaître on sait donc quelle partie de notre psyché nous parle.
L’individuation, un processus en 5 étapes :
1/ L’adaptation : durant l’enfance on créé notre persona pour s’adapter à la société, une partie de nous est refoulée dans l’inconscient
2/ La prise de conscience : on se rend compte que l’on est pas cette persona, on remet en question nos valeurs ou le sens de notre vie, et l’ombre créée nostalgie et anxiété.
3/ Le face à face : on remet en question notre interprétation du passé, comprendre que nous devons changer entraîne tristesse et colère, il faut accepter d’abandonner ce que nous étions, puis on laisse s’exprimer le refoulé.
4/ L’intégration : c’est le début de la réconciliation, de l’intégration des opposés, la quête d’approbation cède le pas au désir de ne plus se mentir, ça peut mener à des heurts relationnels.
5/ La réalisation de soi : on devient un individu complet, avec une meilleur connaissance de soi, on accepte plus facilement nos défauts, nos désirs contradictoires ou nos conflits intérieurs, on se dévoile à nous même puis aux autres.
Les buts :
- Différencier le Moi de la Persona
- Prendre conscience de son Ombre et l’accepter
- Réconcilier les contraires (anima, animus)
- Intégrer l’Ombre (après ça généralement vous pouvez commencer l’œuvre au blanc)
- Comprendre et accepter le reste de notre inconscient (traumatismes, scenarios de vie, parents, et autres)
Faire taire le mental conscient, s’exprimer, comprendre nos rêves et un peu de psychologie sont donc complémentaires pour accomplir cette œuvre.
Méditer, s’exprimer, rêver et lire C.G. Jung :
Pour "voir" notre inconscient, ou comprendre que l’on est pas tel que notre égo nous décrit, grâce à la méditation (ou assit dans son fauteuil, dans l’herbe, à la pêche, etc... il suffit de ne pas être distrait par l’extérieur) il faut faire taire les pensées relatives au lieu et au moment puis observer (sans juger, sans réagir) les pensées qui viennent. On peut voir notre Ombre, notre ego, nos croyances, peurs, désirs, phobies, questions enfouis, etc. Au fur et à mesure qu’on les voit, comprend et accepte on évite que l’inconscient modifie, simplifie ou adoucisse le résultat de ses réflexions (il veut éviter le stress, la panique, etc). Donc il vaut mieux être dans un état serein et en forme physiquement et mentalement.
Pour connaître notre Ego il faut aussi être bien attentif pendant et après les moments où on le conforte ou cultive (comparaison, compétition, identification). Pour voir notre inconscient dans nos actions ou lorsqu’on s’exprime il faut être attentif, lucide.
Nos rêves nous aide à nous comprendre, à savoir d’où viennent différent problèmes, ce sont les différentes parties de l’inconscient qui dialoguent entre eux et avec le conscient, ils ne sont pas facile à comprendre au début car ils doivent s’interpréter en fonction de chaque personne.
On est tous différent mais on a des points en commun donc la psychologie peut nous aider à avancer, il faut garder à l’esprit qu’elle simplifie, catégorise et qu’elle est exhaustive.
Quelques précisions :
Comprendre notre psychisme permet aussi de réduire et maîtriser nos peurs et désirs et donc nos pensées et ainsi pouvoir plus facilement percevoir lesquelles sont éclairer par l’intuition.
"Dissipe les ténèbre épouvantables de notre esprit, donne une lumière à nos sens"
Les histoires racontées dans les livres, films et séries, si on en abuse, nous éloignent de la notre. Les réseaux sociaux, où les gens ne voient de nous que ce que l’on veut, renforcent notre égo.
Espérer avoir une place importante dans la société grâce à la Persona c’est cultiver la folie.
Le but principal est de se connaître, donc je fini par ce chapitre car les autres servent surtout à nous mener à celui là mais il n’y a pas d’ordre chronologique seulement des relations par exemple se renforcer donne envie de s’exprimer et s’exprimer aide beaucoup à se connaître.
"L’unification" du conscient et de l’inconscient se fait pas à pas, et chaque pas est un processus qui doit être vécu. L’œuvre au noir est longue et peut être parsemée de déprimes, voir de dépressions, il faut prendre son temps car dans la dépression vous n’avancerez plus, mais une fois ce travail accompli vous ne le regretterez pas.
Cette œuvre est en rapport avec l’élément Eau qui est lié à Hermès le dieu de la connaissance occulte qui donne accès au surmental, et à Poséidon qui règne sur le subconscient.
Chaque citation doit être bien comprise, il ne s’agit pas de les lires les une à la suite des autres et espérer que votre inconscient fera une synthèse, souvent il n’y pas ou peu de lien entre elles donc il faut pour chaque citation prendre le temps de la situer puis de la comprendre et ensuite d’imaginer des exemples; je vous conseil de lire un ou deux paragraphes par semaine, si un paragraphe ne vous intéresse vous pouvez passez au suivant (après l'avoir noté peut être).
1) S’accepter :
Pourquoi ?
"On ne saurait changer ce qu'on n'accepte pas." Jung
La forme :
"Toute identification de soi avec une image chargée de valeurs conventionnelles qui doivent à tout prix nous distinguer des autres, conduit à l'isolement conflictuel, à la croyance d'être en soi plus que les autres, à la concurrence mesquine." Nietzsche
"Si on ne se compare à personne, on devient ce que l'on est." Krishnamurti
"Parfois les gens ne veulent pas entendre la vérité, parce qu'ils ne veulent pas que leurs illusions se détruisent." Nietzsche
Le fond :
"L'un va auprès de son prochain, parce qu'il se cherche lui-même, et un autre parce qu'il aimerait se perdre. Votre mauvais amour pour vous-même fait pour vous de la solitude une prison." Nietzsche
"Ce n'est pas en regardant la lumière qu'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité. mais ce travail est souvent désagréable, donc impopulaire." Jung
"J'ai fait cela", dit ma mémoire. - "Impossible !" dit mon orgueil, et il s'obstine. En fin de compte, c'est la mémoire qui cède." Nietzsche
"Les gens feront n'importe quoi, peu importe l'absurdité, afin d'éviter de faire face à leur propre âme." Jung
"Ayant élaboré tout un réseau d'évasions, nous sommes prisonniers de notre habitude de fuir." Krishnamurti
"Ce qu'on ne veut pas savoir de soi-même finit par arriver de l'extérieur comme un destin." Jung
"Ceux qui n'apprennent rien des faits désagréables de leurs vies, forcent la conscience cosmique à les reproduire autant de fois que nécessaire, pour apprendre ce qu'enseigne le drame de ce qui est arrivé. Ce que tu nies te soumet. Ce que tu acceptes te transforme." Jung
Le changement :
"Quand l'esprit ne résiste plus, qu'il ne fuit ni ne blâme ce qui est, mais se contente d'être conscient avec passivité, il s'aperçoit que, dans cette passivité même, vient une transformation." Krishnamurti
"Si tu retiens celui qui s'éloigne, tu pourrais barrer le chemin à celui qui veut se rapprocher." Jung
Le changement apporte des incertitudes il faut trouver le courage et la volonté d’abandonner nos habitudes (par exemple laisser la Persona ou l’ego nous dicter notre conduite) pour laisser la place à un nouvel équilibre psychologique.
"Toute recherche orientée vers une plus juste connaissance de soi et du monde, implique que nous croyons en la possibilité d'accéder à une expression de nous-mêmes plus proche de notre vraie nature." Nietzsche
"On ne peut pas changer ce que l'on n'a pas accepté." Jung
Les archétypes :
"L’archétype, c’est l’homme naturel, instinctif, comme il l’a toujours été." Jung
"Les archétypes sont les contenants primordiaux dans lesquels vous exprimez absolument tout ce qui est d’ordre mental ou psychologique. Il n’y a aucun moyen d’y échapper." Jung
L’anima et l’animus :
"L’anima est une réaction singulière du sentiment, à l’intérieur de vous-mêmes." Jung
"L’animus d’une femme est toujours puissant, aux dépens de sa capacité à élargir son esprit. Dans la mesure où elle élargit son esprit, son animus perd de sa puissance." Jung
2) Oublier :
Pour cette œuvre s’oublier consistera à oublier les soucis du quotidien et oublier l’extérieur quand on observe son ego ou son inconscient. Le véritable oubli de soi n’est pas le but ici.
Pourquoi ?
"Il s’agit d’être libre non à l’égard de la société, mais à l’égard de l’idée; alors la relation, la société, ne conditionnent plus l’esprit." Krishnamurti
3) Se renforcer :
Pourquoi ?
Pour arriver à faire face à son inconscient, son passé, aux mensonges de notre égo, ne pas les laisser nous déséquilibrer; que la colère, la peur, le désir, la haine ou le dégoût lié au passé ne dirigent pas nos choix, ne nous empêche pas de voir les chose comme elle sont…
"Toute méchanceté vient de faiblesse; l'enfant est méchant que parce qu'il est faible ; rendez-le fort, il sera bon." Rousseau
"Le grand thème de la vie, c'est la lutte et la souffrance." Charlie Chaplin
Mentalement :
Si votre esprit est trop habituer au confort il n’aura pas envi de le quitter pour observer son ombre. Côtoyer des gens qui ne ménagent pas notre égo (mais pas des hypocrites ou des manipulateurs), prendre des bains froids, se balader en foret la nuit sans lampe quand la lune le permet, et surtout essayer de comprendre ou maîtriser diverses choses ou concepts qui sortent de nos habitudes et domaines de prédilections.
"Seul peut résister à la puissance de la masse celui qui ne se cramponne pas dans l’extérieur, mais qui prend appui dans son monde intérieur et y possède un havre sûr." Jung
Se renforcer signifie aussi s’harmoniser, s’équilibrer, apprendre à s’adapter.
Pour être fort mentalement, être utile ou participer à l’évolution il faudra souffrir; ceux qui ne veulent pas souffrir seront des boulets; il faut trouvez le bon dosage en fonction de soi et du moment. Évidement souffrir ne fait pas toujours avancer; certains parlent de destin d’autres de karma les deux sont des concepts qui peuvent être interprétées de différentes façons, en tous cas il faut écouter l'intuition pas l'égo.
"Un homme est bien fort quand il s’avoue sa faiblesse." Honoré de Balzac
"L'apparence requiert art et finesse; la vérité, calme et simplicité." Emmanuel Kant
"À qui peut se vaincre soi-même, il est peu de chose qui puisse résister." Louis XIV
"Diminuez donc les désirs, c’est comme si vous augmentiez les forces." Rousseau
"Les habitudes de pensée ne doivent pas persister éternellement. L’une des découvertes les plus significatives de la psychologie au cours des vingt dernières années est que les individus choisissent leur façon de penser." Martin Seligman
Les rapports :
"La force naît de l'adversité et des souffrances." Paul Ohl
"La mesure suprême de la force : dans quelle mesure un homme peut-il vivre sur des hypothèses et non sur la croyance ?" Nietzsche
La croyance peut être différenciée de la foi qui est liée à notre intuition (on ne comprend pas tout et/ou on ne sait pas tout mais on fait confiance à notre intuition).
4) S’exprimer
S’exprimer est important pour cette œuvre c’est avec la méditation le meilleur moyen de se connaître, il va falloir varier les moyens d’expressions et les états d’esprit puis insister avec ceux qui donnent des résultats.
Le langage :
Définition de langage : tout système de signes permettant la communication.
"Le langage est la maison de l'être." Martin Heidegger
"Ce que le passé est au temps, le sens l'est au langage, et l'idée l'est à la pensée." Gilles Deleuze
"Si la pensée corrompt le langage, le langage peut aussi corrompre la pensée." George Orwell
"Le langage est source de malentendus." Saint-Exupéry
"En parlant, l'homme danse par-dessus toutes choses." Nietzsche
"En plaisantant on peut tout dire, même la vérité." Freud
"Quand on ne sait pas s'exprimer, quand on ne manie que de vagues approximations, comme beaucoup de jeunes, il ne reste que les poings, la violence fruste, stupide, aveugle." Jacqueline Worms de Romilly
L’importance de s’exprimer :
"J'ai toujours pensé que les meilleurs interprètes de la pensée des hommes, ce sont leurs actions." John Locke
"Pour connaître les hommes, il faut les voir agir." Rousseau
Donc pour (se) connaître il faut (se) regarder agir et regarder pourquoi on a agit comme ça, sans juger juste observer.
Ne faite pas ce que le "je" dit, dites ce que le "je" fait.
C’est à dire exprimez vos émotions, sentiments et idées (le "je" c’est l’égo ou le fait d’être un individu (le jeu)) et ne fête (cultive) pas les rêves de l’égo (meilleur machin, champion de ...).
"Ne perdez pas votre temps avec des explications : les gens entendent ce qu'ils veulent bien entendre." Paulo Coelho
"Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire." Voltaire
On peut étendre ce principe aux différents moyens d'expressions (en remplaçant "le droit" par "la possibilité") : des pinceaux ou des guitares pour ceux qui ont le sens de l'esthétique, des réseau sociaux pour ceux qui veulent être entendus par des "semblables", call of duty pour les cruels, des punching balls pour ceux qui sont en colère, des imprimantes à vêtements pour les wokistes…
Je ne suis pas du même avis que vous, mais il vaut mieux que vous puissiez l’exprimer intelligemment avant que vous ne deveniez un fardeau ou violent.
5) Se connaître :
Pourquoi ?
"Le point de départ d'une pensée vraie est dans la connaissance de soi. Si l'on ne se comprend pas soi-même, l'on n'a aucune base pour penser; ce que l'on pense n'est pas vrai." Krishnamurti
Si on a pas d’inspiration et que nos pensées sont toutes corrompues par notre égo, nos désir ou autre, notre intuition n’a rien à éclairer, elle ne sert à rien.
“Nous sommes beaux quand nous nous connaissons et laids quand nous nous ignorons.” Plotin
"On croit aimer des gens. En vérité, on aime des mondes." Christian Bobin
"L'humanité souffre d'une immense carence introspective. Il y a dans l'adulte un enfant, un enfant éternel toujours en état de devenir, jamais terminé, qui aurait besoin constamment de soins, d'attention et d'éducation." Jung
"Le non-sens empêche la plénitude de la vie et signifie par conséquent maladie. Le sens rend beaucoup de choses, tout peut être, supportable." Jung
"Nul ne peut avoir de lien avec son prochain s'il ne l'a d'abord avec lui-même." Jung
"Ce qui ne vient pas à la conscience revient sous forme de destin." Jung
"Une acceptation aveugle ne conduit jamais à la solution ; elle conduit tout au plus à un arrêt, à une stagnation, et passe ainsi à la charge de la génération suivante." Jung
Les rapports :
"Ce n'est pas un signe de bonne santé mentale d'être bien adapté à une société profondément malade." Krishnamurti
"Nos conflits et notre état de confusion résultent des rapports faux que nous entretenons avec les gens, les choses, les idées." Krishnamurti
"Nous sommes si accoutumés à nous déguiser aux autres qu'enfin nous nous déguisons à nous-mêmes." François de La Rochefoucauld
"Tout ce qui nous irrite sur les autres peut nous conduire à une meilleure compréhension de nous-mêmes." Jung
"Les relations sont sûrement le miroir dans lequel on se découvre soi-même." Krishnamurti
"Nos pensées sont les ombres de nos sentiments, elles sont toujours plus obscures, plus vides, plus simples que ceux-ci." Nietzsche
"Il n'y a pas de méthode pour se connaître. Notre compréhension n'est pas un résultat; elle consiste à se voir, d'instant en instant, dans le miroir des rapports que l'on entretient avec les personnes, les choses, les possessions, les idées." Krishnamurti
"L'être humain qui crée sa solitude a besoin qu'on lui dise : Oui je t'aime malheureux." Françoise Dolto
"Tout le monde trouve à redire en autrui ce qu'on trouve à redire en lui." François De La Rochefoucauld
"Les enfants sont éduqués par ce que l'adulte est, et non par ses bavardages." Jung
La peur :
"Le passage de la certitude à l'incertitude est ce que j'appelle la peur." Krishnamurti
"La peur bloque la compréhension intelligente de la vie." Krishnamurti
"Tant que nous prendrons le succès pour but, nous ne serons pas affranchis de la peur, car le désir de réussir engendre inévitablement la crainte d'échouer." Krishnamurti
Pour les problèmes qui ont une solution, la solution sera trouvée plus facilement grâce à l’intuition une fois la peur dissipée. Et si il n’y a pas de solution on ne peut qu’accepter la situation, donc dans les deux cas inutile de laisser la peur vous dominer.
La santé :
"Quand les problèmes subissent une conversion corporelle, les problèmes extérieurs s’en vont, mais le corps se met à pourrir." Jung
"Les crises, les bouleversements et la maladie ne surgissent pas par hasard. Ils nous servent d'indicateurs pour rectifier une trajectoire, explorer de nouvelles orientations, expérimenter un autre chemin de vie." Jung
"Désordre dans le corps, erreur dans l’esprit, l’un nourrissant l’autre." Alain
"Là où l'esprit souffre, le corps souffre aussi." Paracelse
"La cause principale de la guérison est l'amour." Paracelse
Les images :
"Faire comprendre, c'est bien souvent établir une analogie entre un fait connu et un fait nouveau" Jung
"Ce qu'on sait de quelqu'un empêche de le connaître." Christian Bobin
"Si l'on n'a aucun point d'appui, aucune certitude, on est libre de regarder; si l'on n'a aucun acquis, on est libre d'acquérir. Ce qu'on voit étant libre est toujours neuf. L'homme plein d'assurance est un être humain mort." Krishnamurti
Les idées, images mentales, préjugés qu’on a sur quelqu’un ou sur soi, issus de se qu’on sait (il est français, chrétien, de gauche, etc) nous empêche de voir la réalité, donc s’identifier à une communauté, une religion, un parti politique, une tradition, un corps de métier, un courant philosophique, etc nous empêche de nous connaître vraiment et d’être nous même, en plus de nous éloigner des autres.
"Tant que l'image existe, on est susceptible d'être blessé, marqué, traumatisé. Et cette image fait obstacle à toute relation authentique avec autrui." Krishnamurti
"Mais l'élaboration d'images d'ordre psychologique est le résultat d'une inattention permanente, qui est l'essence même de la pensée. La pensée est par nature inattentive." Krishnamurti
"En essayant de vous conformer à l'idéologie, vous vous oblitéreriez vous-mêmes tandis que ce qu'il a de vrai n'est pas l'idéologie ; la vérité est ce que vous êtes." Krishnamurti
"L’esprit doit, avant tout, se libérer du conditionnement." Krishnamurti
"L'idéal est une invention du cerveau en vue de s'évader de ce qui est." Krishnamurti
"Il se flattait d'être sans préjugés, et cette prétention était à elle seule un gros préjugé." Anatole France
L’ égo :
Il ne faut pas chercher à détruire l’ego, il faut qu’il soit réaliste, il disparaît au fur est à mesure quand on l’a compris et qu’on le voit tel qu’il est (quand on ne réfléchit pas et qu’on est attentif).
Pour ne s’identifier à rien, faire disparaître les images on peut se dire : je ne suis ni ceci ni cela ! "neti, neti" en sanskrit, qui peut être interprété comme «au-delà de ceci, au-delà de cela», comme tout est relatif et tout est en devenir, ce que j’ai été je ne le serai jamais plu, parce qu’il n’y a pas deux situations identiques et parce que j’ai appris de mon expérience.
Mais comme l’ego revient la plupart du temps avec les pensées (si l’objet de la pensée est relatif à nous entre autre) il vaut mieux avoir un ego basé sur notre observation de nous même que sur nos pensées (comparaison, identification, etc) qui sont très influencé par le désir, ensuite ne pas oublier que tout change mais pas toujours vers le mieux.
L’égo c’est ce qu’on croit être, une croyance qui peut se transformer en hypothèse et qui peut n’avoir que peut d’importance ou aucune. Cette croyance c’est généralement un bon moyen de survivre dans ce monde, mais avec l’expérience on peut s’en passer dans toutes ou la plupart des situations. Vous n’êtes pas votre corps ni votre cerveau; on le voit lors d’EMI, de décorporations, ou d’hypnoses vous êtes votre esprit, et il est limité lorsqu’il est dans ce corps qui permet de faire pleins de choses et d’acquérir plein d’expérience. Tout est devenir et l’ego c’est une image plus ou moins fausse et simplifiée du passé.
"Tout le monde souffre de l'ego, du sien et de celui des autres. Et aujourd'hui, non seulement rien ne nous invite à nous en libérer, mais au contraire, la société toute entière pousse à l'inflation de l'ego. Parce que notre modèle économique y a intérêt." Laurent Gounelle
"Celui qui nie sa propre vanité la possède généralement sous une forme si brutale qu'il ferme instinctivement les yeux devant elle pour ne pas avoir à se mépriser."Nietzsche
"Les vaniteux n'entendent jamais que les louanges." Saint-Exupéry
"Pour être libéré de la souffrance, il faut être libéré du désir de faire du mal - et aussi du désir de faire le "bien", ce prétendu bien qui est lui aussi le résultat de notre conditionnement." Krishnamurti
"Les enfants gâtés veulent qu'on les comprenne. Comprends-toi toi-même, c'est la meilleure protection contre la susceptibilité et cela rassasiera ton désir infantile d'être compris." Jung
"Ce qui fait la vraie valeur d'un être humain, c'est de s'être délivré de son petit moi." Einstein
"Chacun de nous a une image de ce qu'il croit être ou de ce qu'il voudrait être, et cette image nous empêche totalement de voir ce que nous sommes en fait" Krishnamurti
"L’homme croit souvent se conduire lorsqu’il est conduit; et pendant que par son esprit il tend à un but, son cœur l’entraîne insensiblement à un autre." La Rochefoucauld
Les émotions :
"Nous portons notre passé avec nous, à savoir l’homme primitif et inférieur, avec ses avidités et ses émotions, et c’est seulement par un effort considérable que nous pouvons nous libérer de ce fardeau." Jung
"L’émotion est la source principale de toute prise de conscience." Jung
"Sans émotions, il est impossible de transformer les ténèbres en lumière et l'apathie en mouvement." Jung
"L'émotion est ce moment où l'acier rencontre une pierre et en fait jaillir une étincelle car l'émotion est la source principale de toute prise de conscience." Jung
Nos sentiments sont surtout liées à nos émotions; nos pensées sont très utiles pour comprendre et utilisé les objets mais moins pour les relations humaines, ici il faut surtout être attentif et savoir accepter.
Les états :
Quand on accepte pas un fait, une situation, etc, ça peut nous mettre en colère, nous dégoûter, nous rendre dépressif, des états dans lesquels la vérité est la plus voilée.
"Les fautes des hommes sont relatives à l'état de chacun." Confucius
"La colère a ceci de particulier qu’elle vous isole; comme le chagrin, elle vous retranche du monde, et vous fait perdre le sens des relations humaines." Krishnamurti
"L’état de santé psychologique est beaucoup plus important que la santé physique." Krishnamurti
"Échelle de mesure pour tous les jours. - On se trompera rarement si l'on ramène les actions extrêmes à la vanité, les médiocres à l'habitude et les mesquines à la peur." Nietzsche
"La cruauté est le remède de l'orgueil blessé." Nietzsche
"Le plaisir stable, c'est la sérénité." Plotin
Les rêves :
"La fonction générale des rêves est d'essayer de rétablir notre équilibre psychologique à l'aide d'un matériel onirique qui, d'une façon subtile, reconstitue l'équilibre total de notre psychisme tout entier. C'est ce que j'appelle la fonction complémentaire (ou compensatrice) des rêves dans notre constitution psychique." Jung
"Le rêve : un rébus, une écriture en images." Jean-Bertrand Pontalis
"Nous subissons nos rêves, nous en sommes les objets." Jung
"Le rêve, extériorisation d’un processus psychique inconscient (…) représente la vérité, la réalité intérieure telle qu’elle est; non pas telle que je la suppose ou que je la désire." Jung
"En chacun de nous existe un autre être que nous ne connaissons pas. Il nous parle à travers le rêve et nous fait savoir qu'il nous voit bien différent de ce que nous croyons être." Jung
Pour en savoir plus il faut lire la 2ème partie de "Psychologie et Alchimie" de CG Jung ou "La Dialectique du Moi et de l’Inconscient" de CG Jung ou "Le Secret de la Fleur d’Or" de CG Jung et Richard Wilhelm.
"Les rêves naissent dans un esprit qui n'est pas tout-à-fait humain mais ressemblent plutôt à un murmure de la nature." Jung
"Les hommes dans leur sommeil travaillent fraternellement au devenir du monde." Héraclite
Tout est relatif et tout est devenir :
Se connaître psychologiquement (scenario de vie), notre enfance, les rapport avec nos parents, nos traumatismes (petits et grands), etc aide à se comprendre.
"Pour moi, la véritable thérapie ne commence qu’une fois examinée l’histoire personnelle. Celle-ci représente le secret du malade, secret qui l’a brisé." Jung
"Rien n'est plus propre à provoquer conscience et éveil qu'un désaccord avec soi-même." Jung
"Il est impossible d’être à soi-même sa propre lumière si l’on est pris dans les ténèbres de l’autorité, du dogme, des conclusions." Krishnamurti
"Si l'on devient lucidement attentif, on dispose d'une extraordinaire énergie ... cette énergie de l'attention, c'est la liberté. Observez ce que vous pensez de vos pensées, mais n'intervenez pas, ne retenez aucune pensée, laissez-les passer." Krishnamurti
"Par cela seul que nous avons la volonté de nous promener, il suit que nos jambes se remuent et que nous marchons." Descartes
"On ne fait pas voile avec le temps qu'il a fait la veille." Paracelse
"Range le livre, la description, la tradition, l'autorité, et prend la route pour découvrir toi-même." Krishnamurti
Le libre arbitre :
Quand on sort de l’enfance, à cause des difficultés de la vie, c’est notre inconscient qui prend quasiment toute les décisions importantes, l’inconscient c’est un mélange de mental (dominé par la peur, le désir, le dégoût, etc), de volonté et d’instinct, et pour certains d’inspiration, il n’y a pas de libre arbitre dans tout ça. Il reste à votre conscient les décisions peu importantes, les petits plaisirs, le choix de l’apparence, le choix du trajet mais pas de la destination.
Pour retrouver son libre arbitre il faut connaître son inconscient et être peu influencé par nos désirs et nos peurs plus ou moins enfouis.
"Tant que vous n’aurez pas rendu l’inconscient conscient, il dirigera votre vie et vous appellerez cela le destin." C.G. Jung
L’intuition :
L’intuition est la clé de l’éveil mais elle ne créer pas de pensée, elle ne fait que sélectionner, désigner les pensées pertinentes, qui vont dans la direction voulue, qui sont en accord avec nous même et avec les autres.
Mais si l’égo, la persona, l’ombre ou les peurs et désirs enfouis déforment toutes interprétations, du monde ou de nous même, alors notre intuition n’a rien à éclairer.
"Le point de départ d'une pensée vraie est dans la connaissance de soi. Si l'on ne se comprend pas soi-même, on n'a aucune base pour penser; ce que l'on pense n'est pas vrai." Krishnamurti
Voilà la seconde raison pour laquelle il faut commencer par l’œuvre au noir avant de passer à l’œuvre au blanc, qui, elle, sera plus agréable.
Un peu de psychologie :
Le Moi vient de la conscience d’être un individu, il englobe l’égo.
L’ego est la partie consciente de la psyché, l’image qu’on a de soi, il influe sur la Persona (l’image qu’on veut donner en société).
La Persona c’est le masque qu’on porte pour tenir notre rôle social. Elle se soumet à des normes et des règles de comportements à suivre pour répondre à notre désir d’approbation.
L’Ombre c’est toutes les facettes de la personnalité qui ont été rejetées pour créer la Persona, et nos désirs profonds, nos peurs et nos pensées sombres. Il est habituel de la voir surgir dans des rêves sous forme de figures terrifiantes, de serpents ou d’animaux sauvages qui nous poursuivent.
"L'ordre imposé du dehors provoque presque toujours un désordre intérieur." Krishnamurti
L’inconscient se compose d'un « inconscient personnel », d'un « inconscient collectif » et d'un « inconscient spirituel » qui nous prévient des dangers et trouve la solution de certains conflits.
Ne pas confondre avec le subconscient qui repose sur les habitudes acquises, alors que l’inconscient repose sur ce qui est plus enfouis ou inné.
Le père c’est un ensemble de forces psychiques et sociales plutôt en lien avec les règles, l’autorité ; c’est notre interprétation de ce que les autres attendent de nous.
La mère symbolise le soin, le soutien, l’amour etc ; toutes les religions ont une figure de mère qui a une place importante.
Tous sauf l’Ego son des archétypes, que l’on peut rencontrer dans les rêves, symbolisés par des personnes, ils nous parlent (sauf le Moi et la Personna évidement) et quand on sait les reconnaître on sait donc quelle partie de notre psyché nous parle.
L’individuation, un processus en 5 étapes :
1/ L’adaptation : durant l’enfance on créé notre persona pour s’adapter à la société, une partie de nous est refoulée dans l’inconscient
2/ La prise de conscience : on se rend compte que l’on est pas cette persona, on remet en question nos valeurs ou le sens de notre vie, et l’ombre créée nostalgie et anxiété.
3/ Le face à face : on remet en question notre interprétation du passé, comprendre que nous devons changer entraîne tristesse et colère, il faut accepter d’abandonner ce que nous étions, puis on laisse s’exprimer le refoulé.
4/ L’intégration : c’est le début de la réconciliation, de l’intégration des opposés, la quête d’approbation cède le pas au désir de ne plus se mentir, ça peut mener à des heurts relationnels.
5/ La réalisation de soi : on devient un individu complet, avec une meilleur connaissance de soi, on accepte plus facilement nos défauts, nos désirs contradictoires ou nos conflits intérieurs, on se dévoile à nous même puis aux autres.
Les buts :
- Différencier le Moi de la Persona
- Prendre conscience de son Ombre et l’accepter
- Réconcilier les contraires (anima, animus)
- Intégrer l’Ombre (après ça généralement vous pouvez commencer l’œuvre au blanc)
- Comprendre et accepter le reste de notre inconscient (traumatismes, scenarios de vie, parents, et autres)
Faire taire le mental conscient, s’exprimer, comprendre nos rêves et un peu de psychologie sont donc complémentaires pour accomplir cette œuvre.
Méditer, s’exprimer, rêver et lire C.G. Jung :
Pour "voir" notre inconscient, ou comprendre que l’on est pas tel que notre égo nous décrit, grâce à la méditation (ou assit dans son fauteuil, dans l’herbe, à la pêche, etc... il suffit de ne pas être distrait par l’extérieur) il faut faire taire les pensées relatives au lieu et au moment puis observer (sans juger, sans réagir) les pensées qui viennent. On peut voir notre Ombre, notre ego, nos croyances, peurs, désirs, phobies, questions enfouis, etc. Au fur et à mesure qu’on les voit, comprend et accepte on évite que l’inconscient modifie, simplifie ou adoucisse le résultat de ses réflexions (il veut éviter le stress, la panique, etc). Donc il vaut mieux être dans un état serein et en forme physiquement et mentalement.
Pour connaître notre Ego il faut aussi être bien attentif pendant et après les moments où on le conforte ou cultive (comparaison, compétition, identification). Pour voir notre inconscient dans nos actions ou lorsqu’on s’exprime il faut être attentif, lucide.
Nos rêves nous aide à nous comprendre, à savoir d’où viennent différent problèmes, ce sont les différentes parties de l’inconscient qui dialoguent entre eux et avec le conscient, ils ne sont pas facile à comprendre au début car ils doivent s’interpréter en fonction de chaque personne.
On est tous différent mais on a des points en commun donc la psychologie peut nous aider à avancer, il faut garder à l’esprit qu’elle simplifie, catégorise et qu’elle est exhaustive.
Quelques précisions :
Comprendre notre psychisme permet aussi de réduire et maîtriser nos peurs et désirs et donc nos pensées et ainsi pouvoir plus facilement percevoir lesquelles sont éclairer par l’intuition.
"Dissipe les ténèbre épouvantables de notre esprit, donne une lumière à nos sens"
Les histoires racontées dans les livres, films et séries, si on en abuse, nous éloignent de la notre. Les réseaux sociaux, où les gens ne voient de nous que ce que l’on veut, renforcent notre égo.
Espérer avoir une place importante dans la société grâce à la Persona c’est cultiver la folie.
Le but principal est de se connaître, donc je fini par ce chapitre car les autres servent surtout à nous mener à celui là mais il n’y a pas d’ordre chronologique seulement des relations par exemple se renforcer donne envie de s’exprimer et s’exprimer aide beaucoup à se connaître.
"L’unification" du conscient et de l’inconscient se fait pas à pas, et chaque pas est un processus qui doit être vécu. L’œuvre au noir est longue et peut être parsemée de déprimes, voir de dépressions, il faut prendre son temps car dans la dépression vous n’avancerez plus, mais une fois ce travail accompli vous ne le regretterez pas.
Cette œuvre est en rapport avec l’élément Eau qui est lié à Hermès le dieu de la connaissance occulte qui donne accès au surmental, et à Poséidon qui règne sur le subconscient.
Chaque citation doit être bien comprise, il ne s’agit pas de les lires les une à la suite des autres et espérer que votre inconscient fera une synthèse, souvent il n’y pas ou peu de lien entre elles donc il faut pour chaque citation prendre le temps de la situer puis de la comprendre et ensuite d’imaginer des exemples; je vous conseil de lire un ou deux paragraphes par semaine, si un paragraphe ne vous intéresse vous pouvez passez au suivant (après l'avoir noté peut être).
1) S’accepter :
Pourquoi ?
"On ne saurait changer ce qu'on n'accepte pas." Jung
La forme :
"Toute identification de soi avec une image chargée de valeurs conventionnelles qui doivent à tout prix nous distinguer des autres, conduit à l'isolement conflictuel, à la croyance d'être en soi plus que les autres, à la concurrence mesquine." Nietzsche
"Si on ne se compare à personne, on devient ce que l'on est." Krishnamurti
"Parfois les gens ne veulent pas entendre la vérité, parce qu'ils ne veulent pas que leurs illusions se détruisent." Nietzsche
Le fond :
"L'un va auprès de son prochain, parce qu'il se cherche lui-même, et un autre parce qu'il aimerait se perdre. Votre mauvais amour pour vous-même fait pour vous de la solitude une prison." Nietzsche
"Ce n'est pas en regardant la lumière qu'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité. mais ce travail est souvent désagréable, donc impopulaire." Jung
"J'ai fait cela", dit ma mémoire. - "Impossible !" dit mon orgueil, et il s'obstine. En fin de compte, c'est la mémoire qui cède." Nietzsche
"Les gens feront n'importe quoi, peu importe l'absurdité, afin d'éviter de faire face à leur propre âme." Jung
"Ayant élaboré tout un réseau d'évasions, nous sommes prisonniers de notre habitude de fuir." Krishnamurti
"Ce qu'on ne veut pas savoir de soi-même finit par arriver de l'extérieur comme un destin." Jung
"Ceux qui n'apprennent rien des faits désagréables de leurs vies, forcent la conscience cosmique à les reproduire autant de fois que nécessaire, pour apprendre ce qu'enseigne le drame de ce qui est arrivé. Ce que tu nies te soumet. Ce que tu acceptes te transforme." Jung
Le changement :
"Quand l'esprit ne résiste plus, qu'il ne fuit ni ne blâme ce qui est, mais se contente d'être conscient avec passivité, il s'aperçoit que, dans cette passivité même, vient une transformation." Krishnamurti
"Si tu retiens celui qui s'éloigne, tu pourrais barrer le chemin à celui qui veut se rapprocher." Jung
Le changement apporte des incertitudes il faut trouver le courage et la volonté d’abandonner nos habitudes (par exemple laisser la Persona ou l’ego nous dicter notre conduite) pour laisser la place à un nouvel équilibre psychologique.
"Toute recherche orientée vers une plus juste connaissance de soi et du monde, implique que nous croyons en la possibilité d'accéder à une expression de nous-mêmes plus proche de notre vraie nature." Nietzsche
"On ne peut pas changer ce que l'on n'a pas accepté." Jung
Les archétypes :
"L’archétype, c’est l’homme naturel, instinctif, comme il l’a toujours été." Jung
"Les archétypes sont les contenants primordiaux dans lesquels vous exprimez absolument tout ce qui est d’ordre mental ou psychologique. Il n’y a aucun moyen d’y échapper." Jung
L’anima et l’animus :
"L’anima est une réaction singulière du sentiment, à l’intérieur de vous-mêmes." Jung
"L’animus d’une femme est toujours puissant, aux dépens de sa capacité à élargir son esprit. Dans la mesure où elle élargit son esprit, son animus perd de sa puissance." Jung
2) Oublier :
Pour cette œuvre s’oublier consistera à oublier les soucis du quotidien et oublier l’extérieur quand on observe son ego ou son inconscient. Le véritable oubli de soi n’est pas le but ici.
Pourquoi ?
"Il s’agit d’être libre non à l’égard de la société, mais à l’égard de l’idée; alors la relation, la société, ne conditionnent plus l’esprit." Krishnamurti
3) Se renforcer :
Pourquoi ?
Pour arriver à faire face à son inconscient, son passé, aux mensonges de notre égo, ne pas les laisser nous déséquilibrer; que la colère, la peur, le désir, la haine ou le dégoût lié au passé ne dirigent pas nos choix, ne nous empêche pas de voir les chose comme elle sont…
"Toute méchanceté vient de faiblesse; l'enfant est méchant que parce qu'il est faible ; rendez-le fort, il sera bon." Rousseau
"Le grand thème de la vie, c'est la lutte et la souffrance." Charlie Chaplin
Mentalement :
Si votre esprit est trop habituer au confort il n’aura pas envi de le quitter pour observer son ombre. Côtoyer des gens qui ne ménagent pas notre égo (mais pas des hypocrites ou des manipulateurs), prendre des bains froids, se balader en foret la nuit sans lampe quand la lune le permet, et surtout essayer de comprendre ou maîtriser diverses choses ou concepts qui sortent de nos habitudes et domaines de prédilections.
"Seul peut résister à la puissance de la masse celui qui ne se cramponne pas dans l’extérieur, mais qui prend appui dans son monde intérieur et y possède un havre sûr." Jung
Se renforcer signifie aussi s’harmoniser, s’équilibrer, apprendre à s’adapter.
Pour être fort mentalement, être utile ou participer à l’évolution il faudra souffrir; ceux qui ne veulent pas souffrir seront des boulets; il faut trouvez le bon dosage en fonction de soi et du moment. Évidement souffrir ne fait pas toujours avancer; certains parlent de destin d’autres de karma les deux sont des concepts qui peuvent être interprétées de différentes façons, en tous cas il faut écouter l'intuition pas l'égo.
"Un homme est bien fort quand il s’avoue sa faiblesse." Honoré de Balzac
"L'apparence requiert art et finesse; la vérité, calme et simplicité." Emmanuel Kant
"À qui peut se vaincre soi-même, il est peu de chose qui puisse résister." Louis XIV
"Diminuez donc les désirs, c’est comme si vous augmentiez les forces." Rousseau
"Les habitudes de pensée ne doivent pas persister éternellement. L’une des découvertes les plus significatives de la psychologie au cours des vingt dernières années est que les individus choisissent leur façon de penser." Martin Seligman
Les rapports :
"La force naît de l'adversité et des souffrances." Paul Ohl
"La mesure suprême de la force : dans quelle mesure un homme peut-il vivre sur des hypothèses et non sur la croyance ?" Nietzsche
La croyance peut être différenciée de la foi qui est liée à notre intuition (on ne comprend pas tout et/ou on ne sait pas tout mais on fait confiance à notre intuition).
4) S’exprimer
S’exprimer est important pour cette œuvre c’est avec la méditation le meilleur moyen de se connaître, il va falloir varier les moyens d’expressions et les états d’esprit puis insister avec ceux qui donnent des résultats.
Le langage :
Définition de langage : tout système de signes permettant la communication.
"Le langage est la maison de l'être." Martin Heidegger
"Ce que le passé est au temps, le sens l'est au langage, et l'idée l'est à la pensée." Gilles Deleuze
"Si la pensée corrompt le langage, le langage peut aussi corrompre la pensée." George Orwell
"Le langage est source de malentendus." Saint-Exupéry
"En parlant, l'homme danse par-dessus toutes choses." Nietzsche
"En plaisantant on peut tout dire, même la vérité." Freud
"Quand on ne sait pas s'exprimer, quand on ne manie que de vagues approximations, comme beaucoup de jeunes, il ne reste que les poings, la violence fruste, stupide, aveugle." Jacqueline Worms de Romilly
L’importance de s’exprimer :
"J'ai toujours pensé que les meilleurs interprètes de la pensée des hommes, ce sont leurs actions." John Locke
"Pour connaître les hommes, il faut les voir agir." Rousseau
Donc pour (se) connaître il faut (se) regarder agir et regarder pourquoi on a agit comme ça, sans juger juste observer.
Ne faite pas ce que le "je" dit, dites ce que le "je" fait.
C’est à dire exprimez vos émotions, sentiments et idées (le "je" c’est l’égo ou le fait d’être un individu (le jeu)) et ne fête (cultive) pas les rêves de l’égo (meilleur machin, champion de ...).
"Ne perdez pas votre temps avec des explications : les gens entendent ce qu'ils veulent bien entendre." Paulo Coelho
"Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire." Voltaire
On peut étendre ce principe aux différents moyens d'expressions (en remplaçant "le droit" par "la possibilité") : des pinceaux ou des guitares pour ceux qui ont le sens de l'esthétique, des réseau sociaux pour ceux qui veulent être entendus par des "semblables", call of duty pour les cruels, des punching balls pour ceux qui sont en colère, des imprimantes à vêtements pour les wokistes…
Je ne suis pas du même avis que vous, mais il vaut mieux que vous puissiez l’exprimer intelligemment avant que vous ne deveniez un fardeau ou violent.
5) Se connaître :
Pourquoi ?
"Le point de départ d'une pensée vraie est dans la connaissance de soi. Si l'on ne se comprend pas soi-même, l'on n'a aucune base pour penser; ce que l'on pense n'est pas vrai." Krishnamurti
Si on a pas d’inspiration et que nos pensées sont toutes corrompues par notre égo, nos désir ou autre, notre intuition n’a rien à éclairer, elle ne sert à rien.
“Nous sommes beaux quand nous nous connaissons et laids quand nous nous ignorons.” Plotin
"On croit aimer des gens. En vérité, on aime des mondes." Christian Bobin
"L'humanité souffre d'une immense carence introspective. Il y a dans l'adulte un enfant, un enfant éternel toujours en état de devenir, jamais terminé, qui aurait besoin constamment de soins, d'attention et d'éducation." Jung
"Le non-sens empêche la plénitude de la vie et signifie par conséquent maladie. Le sens rend beaucoup de choses, tout peut être, supportable." Jung
"Nul ne peut avoir de lien avec son prochain s'il ne l'a d'abord avec lui-même." Jung
"Ce qui ne vient pas à la conscience revient sous forme de destin." Jung
"Une acceptation aveugle ne conduit jamais à la solution ; elle conduit tout au plus à un arrêt, à une stagnation, et passe ainsi à la charge de la génération suivante." Jung
Les rapports :
"Ce n'est pas un signe de bonne santé mentale d'être bien adapté à une société profondément malade." Krishnamurti
"Nos conflits et notre état de confusion résultent des rapports faux que nous entretenons avec les gens, les choses, les idées." Krishnamurti
"Nous sommes si accoutumés à nous déguiser aux autres qu'enfin nous nous déguisons à nous-mêmes." François de La Rochefoucauld
"Tout ce qui nous irrite sur les autres peut nous conduire à une meilleure compréhension de nous-mêmes." Jung
"Les relations sont sûrement le miroir dans lequel on se découvre soi-même." Krishnamurti
"Nos pensées sont les ombres de nos sentiments, elles sont toujours plus obscures, plus vides, plus simples que ceux-ci." Nietzsche
"Il n'y a pas de méthode pour se connaître. Notre compréhension n'est pas un résultat; elle consiste à se voir, d'instant en instant, dans le miroir des rapports que l'on entretient avec les personnes, les choses, les possessions, les idées." Krishnamurti
"L'être humain qui crée sa solitude a besoin qu'on lui dise : Oui je t'aime malheureux." Françoise Dolto
"Tout le monde trouve à redire en autrui ce qu'on trouve à redire en lui." François De La Rochefoucauld
"Les enfants sont éduqués par ce que l'adulte est, et non par ses bavardages." Jung
La peur :
"Le passage de la certitude à l'incertitude est ce que j'appelle la peur." Krishnamurti
"La peur bloque la compréhension intelligente de la vie." Krishnamurti
"Tant que nous prendrons le succès pour but, nous ne serons pas affranchis de la peur, car le désir de réussir engendre inévitablement la crainte d'échouer." Krishnamurti
Pour les problèmes qui ont une solution, la solution sera trouvée plus facilement grâce à l’intuition une fois la peur dissipée. Et si il n’y a pas de solution on ne peut qu’accepter la situation, donc dans les deux cas inutile de laisser la peur vous dominer.
La santé :
"Quand les problèmes subissent une conversion corporelle, les problèmes extérieurs s’en vont, mais le corps se met à pourrir." Jung
"Les crises, les bouleversements et la maladie ne surgissent pas par hasard. Ils nous servent d'indicateurs pour rectifier une trajectoire, explorer de nouvelles orientations, expérimenter un autre chemin de vie." Jung
"Désordre dans le corps, erreur dans l’esprit, l’un nourrissant l’autre." Alain
"Là où l'esprit souffre, le corps souffre aussi." Paracelse
"La cause principale de la guérison est l'amour." Paracelse
Les images :
"Faire comprendre, c'est bien souvent établir une analogie entre un fait connu et un fait nouveau" Jung
"Ce qu'on sait de quelqu'un empêche de le connaître." Christian Bobin
"Si l'on n'a aucun point d'appui, aucune certitude, on est libre de regarder; si l'on n'a aucun acquis, on est libre d'acquérir. Ce qu'on voit étant libre est toujours neuf. L'homme plein d'assurance est un être humain mort." Krishnamurti
Les idées, images mentales, préjugés qu’on a sur quelqu’un ou sur soi, issus de se qu’on sait (il est français, chrétien, de gauche, etc) nous empêche de voir la réalité, donc s’identifier à une communauté, une religion, un parti politique, une tradition, un corps de métier, un courant philosophique, etc nous empêche de nous connaître vraiment et d’être nous même, en plus de nous éloigner des autres.
"Tant que l'image existe, on est susceptible d'être blessé, marqué, traumatisé. Et cette image fait obstacle à toute relation authentique avec autrui." Krishnamurti
"Mais l'élaboration d'images d'ordre psychologique est le résultat d'une inattention permanente, qui est l'essence même de la pensée. La pensée est par nature inattentive." Krishnamurti
"En essayant de vous conformer à l'idéologie, vous vous oblitéreriez vous-mêmes tandis que ce qu'il a de vrai n'est pas l'idéologie ; la vérité est ce que vous êtes." Krishnamurti
"L’esprit doit, avant tout, se libérer du conditionnement." Krishnamurti
"L'idéal est une invention du cerveau en vue de s'évader de ce qui est." Krishnamurti
"Il se flattait d'être sans préjugés, et cette prétention était à elle seule un gros préjugé." Anatole France
L’ égo :
Il ne faut pas chercher à détruire l’ego, il faut qu’il soit réaliste, il disparaît au fur est à mesure quand on l’a compris et qu’on le voit tel qu’il est (quand on ne réfléchit pas et qu’on est attentif).
Pour ne s’identifier à rien, faire disparaître les images on peut se dire : je ne suis ni ceci ni cela ! "neti, neti" en sanskrit, qui peut être interprété comme «au-delà de ceci, au-delà de cela», comme tout est relatif et tout est en devenir, ce que j’ai été je ne le serai jamais plu, parce qu’il n’y a pas deux situations identiques et parce que j’ai appris de mon expérience.
Mais comme l’ego revient la plupart du temps avec les pensées (si l’objet de la pensée est relatif à nous entre autre) il vaut mieux avoir un ego basé sur notre observation de nous même que sur nos pensées (comparaison, identification, etc) qui sont très influencé par le désir, ensuite ne pas oublier que tout change mais pas toujours vers le mieux.
L’égo c’est ce qu’on croit être, une croyance qui peut se transformer en hypothèse et qui peut n’avoir que peut d’importance ou aucune. Cette croyance c’est généralement un bon moyen de survivre dans ce monde, mais avec l’expérience on peut s’en passer dans toutes ou la plupart des situations. Vous n’êtes pas votre corps ni votre cerveau; on le voit lors d’EMI, de décorporations, ou d’hypnoses vous êtes votre esprit, et il est limité lorsqu’il est dans ce corps qui permet de faire pleins de choses et d’acquérir plein d’expérience. Tout est devenir et l’ego c’est une image plus ou moins fausse et simplifiée du passé.
"Tout le monde souffre de l'ego, du sien et de celui des autres. Et aujourd'hui, non seulement rien ne nous invite à nous en libérer, mais au contraire, la société toute entière pousse à l'inflation de l'ego. Parce que notre modèle économique y a intérêt." Laurent Gounelle
"Celui qui nie sa propre vanité la possède généralement sous une forme si brutale qu'il ferme instinctivement les yeux devant elle pour ne pas avoir à se mépriser."Nietzsche
"Les vaniteux n'entendent jamais que les louanges." Saint-Exupéry
"Pour être libéré de la souffrance, il faut être libéré du désir de faire du mal - et aussi du désir de faire le "bien", ce prétendu bien qui est lui aussi le résultat de notre conditionnement." Krishnamurti
"Les enfants gâtés veulent qu'on les comprenne. Comprends-toi toi-même, c'est la meilleure protection contre la susceptibilité et cela rassasiera ton désir infantile d'être compris." Jung
"Ce qui fait la vraie valeur d'un être humain, c'est de s'être délivré de son petit moi." Einstein
"Chacun de nous a une image de ce qu'il croit être ou de ce qu'il voudrait être, et cette image nous empêche totalement de voir ce que nous sommes en fait" Krishnamurti
"L’homme croit souvent se conduire lorsqu’il est conduit; et pendant que par son esprit il tend à un but, son cœur l’entraîne insensiblement à un autre." La Rochefoucauld
Les émotions :
"Nous portons notre passé avec nous, à savoir l’homme primitif et inférieur, avec ses avidités et ses émotions, et c’est seulement par un effort considérable que nous pouvons nous libérer de ce fardeau." Jung
"L’émotion est la source principale de toute prise de conscience." Jung
"Sans émotions, il est impossible de transformer les ténèbres en lumière et l'apathie en mouvement." Jung
"L'émotion est ce moment où l'acier rencontre une pierre et en fait jaillir une étincelle car l'émotion est la source principale de toute prise de conscience." Jung
Nos sentiments sont surtout liées à nos émotions; nos pensées sont très utiles pour comprendre et utilisé les objets mais moins pour les relations humaines, ici il faut surtout être attentif et savoir accepter.
Les états :
Quand on accepte pas un fait, une situation, etc, ça peut nous mettre en colère, nous dégoûter, nous rendre dépressif, des états dans lesquels la vérité est la plus voilée.
"Les fautes des hommes sont relatives à l'état de chacun." Confucius
"La colère a ceci de particulier qu’elle vous isole; comme le chagrin, elle vous retranche du monde, et vous fait perdre le sens des relations humaines." Krishnamurti
"L’état de santé psychologique est beaucoup plus important que la santé physique." Krishnamurti
"Échelle de mesure pour tous les jours. - On se trompera rarement si l'on ramène les actions extrêmes à la vanité, les médiocres à l'habitude et les mesquines à la peur." Nietzsche
"La cruauté est le remède de l'orgueil blessé." Nietzsche
"Le plaisir stable, c'est la sérénité." Plotin
Les rêves :
"La fonction générale des rêves est d'essayer de rétablir notre équilibre psychologique à l'aide d'un matériel onirique qui, d'une façon subtile, reconstitue l'équilibre total de notre psychisme tout entier. C'est ce que j'appelle la fonction complémentaire (ou compensatrice) des rêves dans notre constitution psychique." Jung
"Le rêve : un rébus, une écriture en images." Jean-Bertrand Pontalis
"Nous subissons nos rêves, nous en sommes les objets." Jung
"Le rêve, extériorisation d’un processus psychique inconscient (…) représente la vérité, la réalité intérieure telle qu’elle est; non pas telle que je la suppose ou que je la désire." Jung
"En chacun de nous existe un autre être que nous ne connaissons pas. Il nous parle à travers le rêve et nous fait savoir qu'il nous voit bien différent de ce que nous croyons être." Jung
Pour en savoir plus il faut lire la 2ème partie de "Psychologie et Alchimie" de CG Jung ou "La Dialectique du Moi et de l’Inconscient" de CG Jung ou "Le Secret de la Fleur d’Or" de CG Jung et Richard Wilhelm.
"Les rêves naissent dans un esprit qui n'est pas tout-à-fait humain mais ressemblent plutôt à un murmure de la nature." Jung
"Les hommes dans leur sommeil travaillent fraternellement au devenir du monde." Héraclite
Tout est relatif et tout est devenir :
Se connaître psychologiquement (scenario de vie), notre enfance, les rapport avec nos parents, nos traumatismes (petits et grands), etc aide à se comprendre.
"Pour moi, la véritable thérapie ne commence qu’une fois examinée l’histoire personnelle. Celle-ci représente le secret du malade, secret qui l’a brisé." Jung
"Rien n'est plus propre à provoquer conscience et éveil qu'un désaccord avec soi-même." Jung
"Il est impossible d’être à soi-même sa propre lumière si l’on est pris dans les ténèbres de l’autorité, du dogme, des conclusions." Krishnamurti
"Si l'on devient lucidement attentif, on dispose d'une extraordinaire énergie ... cette énergie de l'attention, c'est la liberté. Observez ce que vous pensez de vos pensées, mais n'intervenez pas, ne retenez aucune pensée, laissez-les passer." Krishnamurti
"Par cela seul que nous avons la volonté de nous promener, il suit que nos jambes se remuent et que nous marchons." Descartes
"On ne fait pas voile avec le temps qu'il a fait la veille." Paracelse
"Range le livre, la description, la tradition, l'autorité, et prend la route pour découvrir toi-même." Krishnamurti
Dernière édition par Manuel 235 le Dim 28 Mai 2023 - 20:56, édité 3 fois
Re: Éveil et citations : 1) Connaître la loi du "je"
Vous exposez les représentations psychiques que vous avez choisies de vous donner. Rien à redire.
Je rebondis sur votre exposé pour repenser certaines critiques que je nourris à propos des concepts d'inconscient et de conscient. Tant qu'ils restent des concepts c'est-à-dire des outils de recherche, ca va, mais l'esprit humain est tel qu'il finit par donner l'existence à ses concepts (l'idéalisme).
Or il apparait, du moins pour moi, que, si je suis l'inclination commune à poser l'inconscient et le conscient comme des entités existantes et vivantes, des "êtres" à part entière, alors j'aboutis à une fracture de l'esprit, à une brisure pour moi irrecevable.
Je m'efforce de limiter ces mots à une fonction qualificative, ils peuvent qualifier l'esprit mais ils ne doivent en aucun cas outrepasser cette fonction et partir à la conquête de l'existence.
Cantonner ces mots à une fonction qualificative a des conséquences. Les notions de moi, d'ego, par exemple s'effacent. Je dois penser autrement. Je ne peux même plus penser : conscience et inconscience, mais penser : conscient et inconscient, en tant que qualificatifs. Qu'est ce qui est qualifié alors ? Je pencherai pour choisir le mot esprit. D'autres choisiront le mot : cerveau. Du coup c'est une autre dualité qui apparait, esprit/cerveau. Les philosophes de l'esprit d'un côté, les neuros de l'autre. Je peux sortir de ce dualisme en revenant à la fonction qualificative des mots, et penser : mental/cérébral plutôt qu'esprit et cerveau. Mais qu'est ce qui est qualifié par ces adjectifs alors ? Qui ne soit ni l'esprit ni le cerveau ?
Je penche comme vous pour la réalité du libre arbitre (limité tout de même). Mais si je laisse tomber l'inconscient et le conscient en tant qu'êtres alors je dois penser qu'il existe un libre arbitre conscient certes mais aussi inconscient (qualificatifs). Poser cela c'est aller jusqu'à considérer que même un animal a un libre arbitre, même un microorganisme a un libre arbitre (un libre arbitre super limité bien entendu).
Poser l'existence d'un libre arbitre, même sévèrement limité c'est poser ceci : la création n'est pas achevée, elle n'est pas absolument déterminée. Le monde, au moins le monde vivant, est en création.
Je rebondis sur votre exposé pour repenser certaines critiques que je nourris à propos des concepts d'inconscient et de conscient. Tant qu'ils restent des concepts c'est-à-dire des outils de recherche, ca va, mais l'esprit humain est tel qu'il finit par donner l'existence à ses concepts (l'idéalisme).
Or il apparait, du moins pour moi, que, si je suis l'inclination commune à poser l'inconscient et le conscient comme des entités existantes et vivantes, des "êtres" à part entière, alors j'aboutis à une fracture de l'esprit, à une brisure pour moi irrecevable.
Je m'efforce de limiter ces mots à une fonction qualificative, ils peuvent qualifier l'esprit mais ils ne doivent en aucun cas outrepasser cette fonction et partir à la conquête de l'existence.
Cantonner ces mots à une fonction qualificative a des conséquences. Les notions de moi, d'ego, par exemple s'effacent. Je dois penser autrement. Je ne peux même plus penser : conscience et inconscience, mais penser : conscient et inconscient, en tant que qualificatifs. Qu'est ce qui est qualifié alors ? Je pencherai pour choisir le mot esprit. D'autres choisiront le mot : cerveau. Du coup c'est une autre dualité qui apparait, esprit/cerveau. Les philosophes de l'esprit d'un côté, les neuros de l'autre. Je peux sortir de ce dualisme en revenant à la fonction qualificative des mots, et penser : mental/cérébral plutôt qu'esprit et cerveau. Mais qu'est ce qui est qualifié par ces adjectifs alors ? Qui ne soit ni l'esprit ni le cerveau ?
Je penche comme vous pour la réalité du libre arbitre (limité tout de même). Mais si je laisse tomber l'inconscient et le conscient en tant qu'êtres alors je dois penser qu'il existe un libre arbitre conscient certes mais aussi inconscient (qualificatifs). Poser cela c'est aller jusqu'à considérer que même un animal a un libre arbitre, même un microorganisme a un libre arbitre (un libre arbitre super limité bien entendu).
Poser l'existence d'un libre arbitre, même sévèrement limité c'est poser ceci : la création n'est pas achevée, elle n'est pas absolument déterminée. Le monde, au moins le monde vivant, est en création.
aliochaverkiev- Digressi(f/ve)
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Re: Éveil et citations : 1) Connaître la loi du "je"
aliochaverkiev a écrit:
Or il apparait, du moins pour moi, que, si je suis l'inclination commune à poser l'inconscient et le conscient comme des entités existantes et vivantes, des "êtres" à part entière, alors j'aboutis à une fracture de l'esprit, à une brisure pour moi irrecevable.
Je m'efforce de limiter ces mots à une fonction qualificative, ils peuvent qualifier l'esprit mais ils ne doivent en aucun cas outrepasser cette fonction et partir à la conquête de l'existence.
Voilà déjà longtemps que, sur ce forum, je soutiens la démarche à la fois sceptique et scientifique que notre connaissance du réel procède par construction de théories conjecturales et appréciation des conséquences de ces théories.
Cette manière de faire ne pose pas l’existence d’êtres (conscient, inconscient, moi, ego, esprit, cerveau, libre arbitre, Dieu, etc.) mais « joue » avec des hypothèses, incertaines par définition, en vue de vivre « au mieux ».
C’est mon approche concernant Spinoza et Ignace de Loyola sur d’autres fils.
Ce joyeux scepticisme se rit des dogmatismes comme c’était déjà le cas chez les Grecs.
Vanleers- Digressi(f/ve)
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Re: Éveil et citations : 1) Connaître la loi du "je"
.
Si je puis mettre mon grain de sel dans cette intéressante discussion.
D'abord je féliciterai Manuel 235 pour l'ampleur de sa recherche indiquée par le nombre de citations qui lui ont permis de montrer le fond de sa pensée. Ensuite je ne pourrai pas éviter de lui suggérer, paradoxalement, de se méfier d'une des pires maladies de la philosophie philosophante, la «citationite», et pourtant j'aime encore, et paradoxalement, cet excès de citation, qui donne une certaine force à l'exposé. Bravo et merci, camarade ...
À l'adresse d'aliochaverkiev, je me permettrais de signaler qu'à moins de défendre une position religieuse ou métaphysique, tous les faits à notre disposition laissent penser que l’homme procède de l’évolution biologique au même titre que toutes les autres espèces vivantes sur Terre. Tous les traits humains, sans exception, possèdent une base matérielle, moléculaire, cellulaire, qui influe sur leur expression. L’existence de cette influence n’est plus guère niée, même si sa nature exacte reste l’objet de l’investigation scientifique. Et les explication de l'inconscient dont nous parle la philosophie et surtout la psychanalyse ont de moins en moins de poids face à la pensée de ceux qui s'expriment sur l'influence matérielle, moléculaire et cellulaire s'exerçant sur tous les aspects du comportement humain, y compris sur les mécanismes du fonctionnement de son inconscient.
À l'adresse d'Vanleers, si ce n'était de ce rapprochement de Spinoza et de Loyola, que je trouve bancal à l'excès, car je pense que rien ne permet un tel rapprochement, même la plus grande volonté de prélever le moindre détail chez l'un comme chez l'autre, si ce n'était de ça, dis-je, je serais presque d'accord avec ce que tu viens d'exprimer ici. Dommage ...
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Si je puis mettre mon grain de sel dans cette intéressante discussion.
D'abord je féliciterai Manuel 235 pour l'ampleur de sa recherche indiquée par le nombre de citations qui lui ont permis de montrer le fond de sa pensée. Ensuite je ne pourrai pas éviter de lui suggérer, paradoxalement, de se méfier d'une des pires maladies de la philosophie philosophante, la «citationite», et pourtant j'aime encore, et paradoxalement, cet excès de citation, qui donne une certaine force à l'exposé. Bravo et merci, camarade ...
À l'adresse d'aliochaverkiev, je me permettrais de signaler qu'à moins de défendre une position religieuse ou métaphysique, tous les faits à notre disposition laissent penser que l’homme procède de l’évolution biologique au même titre que toutes les autres espèces vivantes sur Terre. Tous les traits humains, sans exception, possèdent une base matérielle, moléculaire, cellulaire, qui influe sur leur expression. L’existence de cette influence n’est plus guère niée, même si sa nature exacte reste l’objet de l’investigation scientifique. Et les explication de l'inconscient dont nous parle la philosophie et surtout la psychanalyse ont de moins en moins de poids face à la pensée de ceux qui s'expriment sur l'influence matérielle, moléculaire et cellulaire s'exerçant sur tous les aspects du comportement humain, y compris sur les mécanismes du fonctionnement de son inconscient.
À l'adresse d'Vanleers, si ce n'était de ce rapprochement de Spinoza et de Loyola, que je trouve bancal à l'excès, car je pense que rien ne permet un tel rapprochement, même la plus grande volonté de prélever le moindre détail chez l'un comme chez l'autre, si ce n'était de ça, dis-je, je serais presque d'accord avec ce que tu viens d'exprimer ici. Dommage ...
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Omer Desseres- Digressi(f/ve)
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Libre arbitre
Vanleers a écrit:aliochaverkiev a écrit:
Or il apparait, du moins pour moi, que, si je suis l'inclination commune à poser l'inconscient et le conscient comme des entités existantes et vivantes, des "êtres" à part entière, alors j'aboutis à une fracture de l'esprit, à une brisure pour moi irrecevable.
Je m'efforce de limiter ces mots à une fonction qualificative, ils peuvent qualifier l'esprit mais ils ne doivent en aucun cas outrepasser cette fonction et partir à la conquête de l'existence.
Voilà déjà longtemps que, sur ce forum, je soutiens la démarche à la fois sceptique et scientifique que notre connaissance du réel procède par construction de théories conjecturales et appréciation des conséquences de ces théories.
Cette manière de faire ne pose pas l’existence d’êtres (conscient, inconscient, moi, ego, esprit, cerveau, libre arbitre, Dieu, etc.) mais « joue » avec des hypothèses, incertaines par définition, en vue de vivre « au mieux ».
C’est mon approche concernant Spinoza et Ignace de Loyola sur d’autres fils.
Ce joyeux scepticisme se rit des dogmatismes comme c’était déjà le cas chez les Grecs.
Le libre arbitre n’est pas un être, le libre arbitre est une hypothèse qui pose l’existence d’un certain degré
de liberté dans nos prises de décision. C’est donc une hypothèse qui s’écarte de l’hypothèse de la détermination absolue de nos décisions. Pour faire court c’est une hypothèse qui pose la liberté du choix, dans une certaine mesure bien sûr, dans un champ de possibles qui peut être restreint.
Enfin je ne conteste pas le droit de chacun de faire l'hypothèse que le conscient, l'inconscient, l'esprit, etc. soient des êtres. Ce sont des hypothèses que je ne retiens pas dans la conduite de ma pensée, c'est tout ce que je voulais dire.
Dernière édition par aliochaverkiev le Sam 27 Mai 2023 - 19:39, édité 2 fois
aliochaverkiev- Digressi(f/ve)
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Re: Éveil et citations : 1) Connaître la loi du "je"
Omer Desseres a écrit:.
Si je puis mettre mon grain de sel dans cette intéressante discussion.
D'abord je féliciterai Manuel 235 pour l'ampleur de sa recherche indiquée par le nombre de citations qui lui ont permis de montrer le fond de sa pensée. Ensuite je ne pourrai pas éviter de lui suggérer, paradoxalement, de se méfier d'une des pires maladies de la philosophie philosophante, la «citationite», et pourtant j'aime encore, et paradoxalement, cet excès de citation, qui donne une certaine force à l'exposé. Bravo et merci, camarade ...
À l'adresse d'aliochaverkiev, je me permettrais de signaler qu'à moins de défendre une position religieuse ou métaphysique, tous les faits à notre disposition laissent penser que l’homme procède de l’évolution biologique au même titre que toutes les autres espèces vivantes sur Terre. Tous les traits humains, sans exception, possèdent une base matérielle, moléculaire, cellulaire, qui influe sur leur expression. L’existence de cette influence n’est plus guère niée, même si sa nature exacte reste l’objet de l’investigation scientifique. Et les explication de l'inconscient dont nous parle la philosophie et surtout la psychanalyse ont de moins en moins de poids face à la pensée de ceux qui s'expriment sur l'influence matérielle, moléculaire et cellulaire s'exerçant sur tous les aspects du comportement humain, y compris sur les mécanismes du fonctionnement de son inconscient.
À l'adresse d'Vanleers, si ce n'était de ce rapprochement de Spinoza et de Loyola, que je trouve bancal à l'excès, car je pense que rien ne permet un tel rapprochement, même la plus grande volonté de prélever le moindre détail chez l'un comme chez l'autre, si ce n'était de ça, dis-je, je serais presque d'accord avec ce que tu viens d'exprimer ici. Dommage ...
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Je ne vois pas trop ce que vous contestez. Quand je pose comme hypothèse l’existence du libre arbitre, c’est bien entendu dans un cadre bordé par quantité de conditions matérielles. Mais je pose l’hypothèse, que même déterminés par ces conditions il reste encore une plage d’indétermination dans laquelle nous pouvons exercer une liberté de décision, de choix.
C’est bien sûr une hypothèse.
aliochaverkiev- Digressi(f/ve)
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Re: Éveil et citations : 1) Connaître la loi du "je"
Omer Desseres a écrit: À l'adresse d'aliochaverkiev, je me permettrais de signaler [..]
aliochaverkiev a écrit:Je ne vois pas trop ce que vous contestez.
Signaler, c'est indiquer, montrer, faire découvrir … Ce n'est pas contester ...
Je montrais - ou voulais montrer - la puissance de la matérialité humaine sur l'inconscient humain.
Mais, on peut aussi aborder la question de la biologie humaine exerçant son influence dictatoriale sur toutes les fonctions humaines, idées, pensées, conscience, inconscience, libre-arbitre, serf-arbitre, etc.
Je me place du côté de Spinoza, Nietzsche, Laborit, Pinker et tous les chercheurs et neuroscientifiques de l'Institut Douglas rattaché à l'Université Mc Gill de Montréal.
Selon ces chercheurs et neuroscientifiques, le libre-arbitre est défini comme la croyance selon laquelle il existe une partie du comportement biologique qui soit la conséquence de quelque chose d'autre que les inévitables influences de l'histoire génétique et environnementale d'un individu, et des possibles lois stochastiques de la nature.
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Omer Desseres- Digressi(f/ve)
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Re: Éveil et citations : 1) Connaître la loi du "je"
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Ce vidéo est l'un des plus simples que j'ai pu trouver sur la génétique du comportement.
On pourra s'apercevoir que cette discipline est l'une des plus complexe qui soit, et on pourra donc voir aussi les erreurs facilement commises par les scientifiques. Le phénomène de l'auto-correction de la science visant à annuler ses erreurs ou d'auto-réfutation de fausses vérités est d'autant plus difficile.
Mais la discipline évolue en faveur d'un déterminisme des comportements commandé par la génétique.
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Ce vidéo est l'un des plus simples que j'ai pu trouver sur la génétique du comportement.
On pourra s'apercevoir que cette discipline est l'une des plus complexe qui soit, et on pourra donc voir aussi les erreurs facilement commises par les scientifiques. Le phénomène de l'auto-correction de la science visant à annuler ses erreurs ou d'auto-réfutation de fausses vérités est d'autant plus difficile.
Mais la discipline évolue en faveur d'un déterminisme des comportements commandé par la génétique.
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Omer Desseres- Digressi(f/ve)
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Re: Éveil et citations : 1) Connaître la loi du "je"
Le déterminisme est une méthode d’investigation. Interessante car elle permet en effet d’avancer dans la compréhension des choses. En faire une idéologie comme vous le faites renvoie à votre propre psychologie et à votre propre singularité. Vous pourriez réfléchir aux raisons ou aux causes qui déterminent votre propre comportement. Vous utilisez le déterminisme comme idéologie pour attaquer quiconque n’y croit pas au point d’en faire comme vous une idéologie.
En fait vous utilisez ce dialogue pour vous convaincre vous même que le déterminisme est une Idée absolument vraie. Et le seul fait que quelqu’un n’y croit pas vous oblige à prouver à ce quelqu’un qu’il a tort. Vous devriez vous affranchir de ce besoin que vous avez d’avoir des certitudes.Dites plutôt : le déterminisme est une hypothèse qui me convient, plutôt que de dire : mon hypothèse est une certitude.
En fait vous utilisez ce dialogue pour vous convaincre vous même que le déterminisme est une Idée absolument vraie. Et le seul fait que quelqu’un n’y croit pas vous oblige à prouver à ce quelqu’un qu’il a tort. Vous devriez vous affranchir de ce besoin que vous avez d’avoir des certitudes.Dites plutôt : le déterminisme est une hypothèse qui me convient, plutôt que de dire : mon hypothèse est une certitude.
aliochaverkiev- Digressi(f/ve)
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Re: Éveil et citations : 1) Connaître la loi du "je"
aliochaverkiev a écrit:
Le libre arbitre n’est pas un être, le libre arbitre est une hypothèse qui pose l’existence d’un certain degré
de liberté dans nos prises de décision. C’est donc une hypothèse qui s’écarte de l’hypothèse de la détermination absolue de nos décisions. Pour faire court c’est une hypothèse qui pose la liberté du choix, dans une certaine mesure bien sûr, dans un champ de possibles qui peut être restreint.
Spinoza a construit un modèle hypothétique du réel et la négation du libre arbitre est la simple conséquence logique des définitions et des axiomes sur lesquels le modèle est bâti.
Introduire l’hypothèse du libre arbitre dans le modèle rendrait celui-ci inconsistant au sens de la logique formelle.
Bien entendu, chacun peut adopter une autre vision du monde en retenant un modèle du réel qui pose l’hypothèse du libre arbitre.
Vanleers- Digressi(f/ve)
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Re: Éveil et citations : 1) Connaître la loi du "je"
aliochaverkiev a écrit:Le déterminisme est une méthode d’investigation. Interessante car elle permet en effet d’avancer dans la compréhension des choses. En faire une idéologie comme vous le faites renvoie à votre propre psychologie et à votre propre singularité. Vous pourriez réfléchir aux raisons ou aux causes qui déterminent votre propre comportement. Vous utilisez le déterminisme comme idéologie pour attaquer quiconque n’y croit pas au point d’en faire comme vous une idéologie.
En fait vous utilisez ce dialogue pour vous convaincre vous même que le déterminisme est une Idée absolument vraie. Et le seul fait que quelqu’un n’y croit pas vous oblige à prouver à ce quelqu’un qu’il a tort. Vous devriez vous affranchir de ce besoin que vous avez d’avoir des certitudes.Dites plutôt : le déterminisme est une hypothèse qui me convient, plutôt que de dire : mon hypothèse est une certitude.
La psychanalyse n'a pas d'emprise sur la méthode scientifique.
L'analyse scientifique de la génétique comportementale n'obéit pas au jugement donné par quiconque se gardant de savoir de quoi il s'agit.
Lorsqu'on ne sait pas en quoi consiste la génétique comportementale, on peut se permettre de s'exprimer comme suit :
« Vous devriez vous affranchir de ce besoin que vous avez d’avoir des certitudes.Dites plutôt : le déterminisme est une hypothèse qui me convient, plutôt que de dire : mon hypothèse est une certitude.»
Or, cette phrase, qui s'exprime sur un fond de bon sens personnel conditionné par un intellect personnel peut très bien se retourner comme une chaussette :
«Tu devrais t'affranchir de ce besoin que tu as de t'exprimer en faisant appel à ton bon sens conditionné par ton intellect lui-même conditionné par une volonté de ne rien savoir sur la génétique comportementale. Dis plutôt : le déterminisme est une hypothèse qui ne me convient pas, plutôt que de dire : mon bon sens me dicte une certitude.»
Chacun possède son bon sens. Toi, moi, tout le monde.
Mais chacun n'a pas la possibilité, ni la volonté, ni la curiosité de simplement explorer un simple vidéo exposant les éléments les plus élémentaires de la science s'occupant de la génétique comportementale.
Par vrai ?
Ce vidéo dure une heure, tu n'as par que ça à foutre que de regarder et comprendre «ça».
Et si tu savais que ce vidéo est suivie de 5 autres vidéos qui durent chacun une heure, tu confirmerais, n'est-ce pas, tu n'as pas que ça à foutre que de regarder «tout ça».
Ce que je comprends parfaitement, mon ami. Je le savais déjà. J'avais déjà une petite idée de ton déterminisme.
Et j'ai aussi une petit idée de mon déterminisme à moi, qui me dicte d'être curieux de tout ce qui touche à la l'art, à la science et à la philosophie, ainsi soit-il ...
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Omer Desseres- Digressi(f/ve)
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Re: Éveil et citations : 1) Connaître la loi du "je"
Vanleers a écrit:aliochaverkiev a écrit:
Le libre arbitre n’est pas un être, le libre arbitre est une hypothèse qui pose l’existence d’un certain degré
de liberté dans nos prises de décision. C’est donc une hypothèse qui s’écarte de l’hypothèse de la détermination absolue de nos décisions. Pour faire court c’est une hypothèse qui pose la liberté du choix, dans une certaine mesure bien sûr, dans un champ de possibles qui peut être restreint.
Spinoza a construit un modèle hypothétique du réel et la négation du libre arbitre est la simple conséquence logique des définitions et des axiomes sur lesquels le modèle est bâti.
Introduire l’hypothèse du libre arbitre dans le modèle rendrait celui-ci inconsistant au sens de la logique formelle.
Bien entendu, chacun peut adopter une autre vision du monde en retenant un modèle du réel qui pose l’hypothèse du libre arbitre.
Je serais pas mal d'accord.
J'ajouterais que chacun peut évidemment adopter une vision du monde retenant un modèle du réel qui pose l’hypothèse du libre arbitre. Mais cette hypothèse, sur quoi repose-t-elle ? Réponse : elle repose sur un savoir excluant toute exploration et toute explication scientifique.
Je pense que l'époque ou l'on séparait la science de la philosophie est révolue. L'exemple des scientifiques-philosophes de notre époque indique bien que certains on compris la chose.
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Omer Desseres- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 26/04/2023
Re: Éveil et citations : 1) Connaître la loi du "je"
Omer Desseres a écrit:.
Ce vidéo est l'un des plus simples que j'ai pu trouver sur la génétique du comportement.
On pourra s'apercevoir que cette discipline est l'une des plus complexe qui soit, et on pourra donc voir aussi les erreurs facilement commises par les scientifiques. Le phénomène de l'auto-correction de la science visant à annuler ses erreurs ou d'auto-réfutation de fausses vérités est d'autant plus difficile.
Mais la discipline évolue en faveur d'un déterminisme des comportements commandé par la génétique.
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Kercos- Digressi(f/ve)
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Re: Éveil et citations : 1) Connaître la loi du "je"
Kercos a écrit:Omer Desseres a écrit:.
Ce vidéo est l'un des plus simples que j'ai pu trouver sur la génétique du comportement.
On pourra s'apercevoir que cette discipline est l'une des plus complexe qui soit, et on pourra donc voir aussi les erreurs facilement commises par les scientifiques. Le phénomène de l'auto-correction de la science visant à annuler ses erreurs ou d'auto-réfutation de fausses vérités est d'autant plus difficile.
Mais la discipline évolue en faveur d'un déterminisme des comportements commandé par la génétique.
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J'ai un problème avec cette phrase. Le terme "déterminisme" sous tend le concept de finalisme qui place l'évolution dans une impasse......Cette phrase n'aurait aucun problème si l'on remplaçait le terme déterminisme par "rigidité". Il est normal que des comportements vertueux pour l'espèce soient rigidifiés, mais il est tout aussi important que cette rigidité n'interdise pas une possibilité de variabilité en cas de modifications des conjonctures exogènes (adaptabilité).
Kercos- Digressi(f/ve)
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Re: Éveil et citations : 1) Connaître la loi du "je"
Kercos a écrit:Kercos a écrit:Omer Desseres a écrit:.
Ce vidéo est l'un des plus simples que j'ai pu trouver sur la génétique du comportement.
On pourra s'apercevoir que cette discipline est l'une des plus complexe qui soit, et on pourra donc voir aussi les erreurs facilement commises par les scientifiques. Le phénomène de l'auto-correction de la science visant à annuler ses erreurs ou d'auto-réfutation de fausses vérités est d'autant plus difficile.
Mais la discipline évolue en faveur d'un déterminisme des comportements commandé par la génétique.
.
J'ai un problème avec cette phrase. Le terme "déterminisme" sous tend le concept de finalisme qui place l'évolution dans une impasse......Cette phrase n'aurait aucun problème si l'on remplaçait le terme déterminisme par "rigidité". Il est normal que des comportements vertueux pour l'espèce soient rigidifiés, mais il est tout aussi important que cette rigidité n'interdise pas une possibilité de variabilité en cas de modifications des conjonctures exogènes (adaptabilité).
Le terme «déterminisme» ne concerne que le rapport qui existe entre une génétique + un environnement (surtout social), d'une part, et le comportement du sujet d'une dictature établie en fonction de l'état ponctuel de la génétique + l'environnement, d'autre part. Il ne concerne en rien l'évolution génétique et environnemental.
La rigidité fait son lit dans l'invariabilité ponctuelle des êtres vivants (un chat, c'est le parent ou l'enfant de l'espèce chat, qui s'accommode de l'espèce humaine, car le déterminisme d'un chaton sevré lui dicte d'aller à la rencontre d'un humain qui le recueillera car l'humain est déterminé pour recueillir les chatons qui lui font pitié. Ce dernier déterminisme est une probabilité et pas l'expression d'un acte universel, d'ailleurs, car le déterminisme environnemental joue un rôle non négligeable dans la création d'un déterminisme individuel ou particulier). Tout ça pour dire qu'on peut trouver du finalisme dans l'espèce chat génétiquement domestiquable par l'humain à cause d'une téléonomie prise pour du finalisme, mais que cette téléonomie (ce finalisme) ne résiste pas à la sélection naturelle des espèces, qui peut faire bifurquer à tout moment une téléonomie (un finalisme) ou interrompre l'existence d'une espèce. Si l'humain disparaissait, les chats disparaitraient probablement. Nous avons avec cet exemple la possibilité de variabilité en cas de modifications des conjonctures exogènes dont tu parles. Cette variabilité établit un déterminisme variable également, ce qui abolit définitivement tout finalisme.
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Omer Desseres- Digressi(f/ve)
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Re: Éveil et citations : 1) Connaître la loi du "je"
aliochaverkiev a écrit:Vous exposez les représentations psychiques que vous avez choisies de vous donner. Rien à redire.
Je rebondis sur votre exposé pour repenser certaines critiques que je nourris à propos des concepts d'inconscient et de conscient. Tant qu'ils restent des concepts c'est-à-dire des outils de recherche, ca va, mais l'esprit humain est tel qu'il finit par donner l'existence à ses concepts (l'idéalisme).
Or il apparait, du moins pour moi, que, si je suis l'inclination commune à poser l'inconscient et le conscient comme des entités existantes et vivantes, des "êtres" à part entière, alors j'aboutis à une fracture de l'esprit, à une brisure pour moi irrecevable.
Je m'efforce de limiter ces mots à une fonction qualificative, ils peuvent qualifier l'esprit mais ils ne doivent en aucun cas outrepasser cette fonction et partir à la conquête de l'existence.
Cantonner ces mots à une fonction qualificative a des conséquences. Les notions de moi, d'ego, par exemple s'effacent. Je dois penser autrement. Je ne peux même plus penser : conscience et inconscience, mais penser : conscient et inconscient, en tant que qualificatifs. Qu'est ce qui est qualifié alors ? Je pencherai pour choisir le mot esprit. D'autres choisiront le mot : cerveau. Du coup c'est une autre dualité qui apparait, esprit/cerveau. Les philosophes de l'esprit d'un côté, les neuros de l'autre. Je peux sortir de ce dualisme en revenant à la fonction qualificative des mots, et penser : mental/cérébral plutôt qu'esprit et cerveau. Mais qu'est ce qui est qualifié par ces adjectifs alors ? Qui ne soit ni l'esprit ni le cerveau ?
Je penche comme vous pour la réalité du libre arbitre (limité tout de même). Mais si je laisse tomber l'inconscient et le conscient en tant qu'êtres alors je dois penser qu'il existe un libre arbitre conscient certes mais aussi inconscient (qualificatifs). Poser cela c'est aller jusqu'à considérer que même un animal a un libre arbitre, même un microorganisme a un libre arbitre (un libre arbitre super limité bien entendu).
Poser l'existence d'un libre arbitre, même sévèrement limité c'est poser ceci : la création n'est pas achevée, elle n'est pas absolument déterminée. Le monde, au moins le monde vivant, est en création.
Le mental est une partie de l'esprit, à la foi conscient et inconscient il est source de plein de désirs et de peurs.
Moi je ne suis pas matérialiste du tout et je considère qu'il y a :
- la conscience : on y accède entièrement lors de l’attention totale (cf Krishnamurti)ou lors d'EMI, peut être sous hypnose et surement après la mort. Pour moi elle est indépendante du cerveaux (décorporation, EMI et hypnose)
- Le conscient qui est beaucoup plus limité que la conscience, on y est ramené par le mental : dés qu'on réfléchi on devient peu attentif.
- L’inconscient qui est beaucoup plus puissant que le conscient et il fait de nous des être parfois très complexe.
Quand vous dites "le libre arbitre de l'inconscient" pour moi vous "ne limiter pas ces mots à une fonction qualificative" comme vous dites, vous personnifié l'inconscient.
Pour moi le libre arbitre c'est un choix en conscience, si l'inconscient à un libre arbitre ce n'est pas le mien c'est le libre arbitre de celui qui m'inspire, et il doit "surpasser" l'instinct, la volonté et le mental inconscient.
Pour moi la création pourrait ne pas être achevé même sans l'existence du libre arbitre.
Dernière édition par Manuel 235 le Dim 28 Mai 2023 - 18:31, édité 1 fois
Re: Éveil et citations : 1) Connaître la loi du "je"
Omer Desseres a écrit:.
Si je puis mettre mon grain de sel dans cette intéressante discussion.
D'abord je féliciterai Manuel 235 pour l'ampleur de sa recherche indiquée par le nombre de citations qui lui ont permis de montrer le fond de sa pensée. Ensuite je ne pourrai pas éviter de lui suggérer, paradoxalement, de se méfier d'une des pires maladies de la philosophie philosophante, la «citationite», et pourtant j'aime encore, et paradoxalement, cet excès de citation, qui donne une certaine force à l'exposé. Bravo et merci, camarade ... (...)
la «citationite» : j'y fais gaffe, je l'ai eu c'est sur, et de les poser ici m'en libère en quelque sorte (cette idée est vielle), je les ai sélectionnées surtout à l'inspiration et à l'intuition, je disais dans la version l'intro de la version précédente : des phrases courtes et inspirées qui illustrent bien une idée peuvent aider à avancer, donc j’ai fait un recueil de citations avec quelques commentaires personnels, classés en quatre chapitres (5 maintenant).
L'avantage c'est que ces citation expliquent avec peu de mots, l'inconvénient c'est qu'il faut "s’arrêter" entre chaque citation.
Et si quelqu'un veut écrire sur le sujet il peut trouver condensé la réflexion de pas mal d'esprits qui se sont vraiment intéressé à ce sujet.
Re: Éveil et citations : 1) Connaître la loi du "je"
Omer Desseres a écrit:.
Ce vidéo est l'un des plus simples que j'ai pu trouver sur la génétique du comportement.
On pourra s'apercevoir que cette discipline est l'une des plus complexe qui soit, et on pourra donc voir aussi les erreurs facilement commises par les scientifiques. Le phénomène de l'auto-correction de la science visant à annuler ses erreurs ou d'auto-réfutation de fausses vérités est d'autant plus difficile.
Mais la discipline évolue en faveur d'un déterminisme des comportements commandé par la génétique.
Pour moi la matière n'est qu'un paraitre (la maya) créé par la conscience pour se faire un représentation du présent qui "n’existe" pas vraiment car tout est en devenir. Je me pose donc la question est-ce que toutes les consciences créaient la même réalité ou ce qu'il appelle un solipsisme convivial.
Même si toutes les consciences créaient la même réalité, il resterait la question : jusqu'où on peut faire confiance à ce paraitre ?
Ça parait méchant, mais être où ne pas être le tout est devenir et pour ça il faut paraître.
Pour nos sens les corpuscules apparaissent comme de la matière et pour notre intuition les ondes apparaissent comme des possibilités.
Donc notre mental construit une représentation de notre monde à partir des informations fournies par nos sens interprétées en fonction de notre savoir (le passé) avec ou sans confirmation de l’intuition, qui perçoit les probabilités.
Le point aveugle de la science et son dépassement.
Re: Éveil et citations : 1) Connaître la loi du "je"
Manuel 235 a écrit: Pour moi la matière n'est qu'un paraitre (la maya) créé par la conscience pour se faire un représentation du présent qui "n’existe" pas vraiment car tout est en devenir. Je me pose donc la question est ce que toutes les consciences créaient la même réalité ou ce qu'il appel un solipsisme convivial.
Ça parait méchant, mais être où ne pas être le tout est de venir et pour ça il faut paraître.
Il y a de mon point de vue une vraie méfiance envers les propositions niant l'existence de la matière. Je ne pense pas que la réalité soit créée par une conscience. L'expérience de pensée consistant à mettre sa main au feu n'a besoin d'aucune expérience véritable pour rendre compte de la réalité de l'être et du devenir du radicalisme matériel. Je pense que la réalité existe sans que nous y soyons pour quelque chose. Par contre, oui, il y a des sensibilités qui faussent incontestablement la perception de la réalité. Par ailleurs, qu'on ne sache pas appréhender un réel particulier du premier coup, soit, mais rien n'interdit de multiplier les points de vue pour s'approcher, voire cerner de près le réel … Ce n'est pas Nietzsche, qui multiplie les aphorismes, qui nous contredira, et ce n'est pas nom plus Wittgenstein, qui indique que la signification du mot dépend du contexte dans lequel il est utilisé qui nous contredira aussi.
J'ai regardé avec le plus grand plaisir les vidéos sur la physique quantique. Je n'y ai vu aucun défaut. Ils correspondent pratiquement mot pour mot à ce que j'en sais. En passant, ces vidéos indiquent une ou deux interprétations de la physique quantique.
Il existe 12 ou 14 interprétations différentes du monde quantique. Ma préférence va à celle de Bob Doyle. Son interprétation veut que le monde soit son propre observateur. Il ne s'encombre d'aucun observateur humain. Le pragmatisme nord-américain a sûrement son mot à dire dans cette interprétation.
Manuel 235 a écrit:Pour nos sens les corpuscules apparaissent comme de la matière et pour notre intuition[/url ] les ondes apparaissent comme des possibilités[/url ].
Dernière édition par Omer Desseres le Lun 29 Mai 2023 - 14:52, édité 2 fois
Omer Desseres- Digressi(f/ve)
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personnification
Manuel 235 a écrit:aliochaverkiev a écrit:Vous exposez les représentations psychiques que vous avez choisies de vous donner. Rien à redire.
Je rebondis sur votre exposé pour repenser certaines critiques que je nourris à propos des concepts d'inconscient et de conscient. Tant qu'ils restent des concepts c'est-à-dire des outils de recherche, ca va, mais l'esprit humain est tel qu'il finit par donner l'existence à ses concepts (l'idéalisme).
Or il apparait, du moins pour moi, que, si je suis l'inclination commune à poser l'inconscient et le conscient comme des entités existantes et vivantes, des "êtres" à part entière, alors j'aboutis à une fracture de l'esprit, à une brisure pour moi irrecevable.
Je m'efforce de limiter ces mots à une fonction qualificative, ils peuvent qualifier l'esprit mais ils ne doivent en aucun cas outrepasser cette fonction et partir à la conquête de l'existence.
Cantonner ces mots à une fonction qualificative a des conséquences. Les notions de moi, d'ego, par exemple s'effacent. Je dois penser autrement. Je ne peux même plus penser : conscience et inconscience, mais penser : conscient et inconscient, en tant que qualificatifs. Qu'est ce qui est qualifié alors ? Je pencherai pour choisir le mot esprit. D'autres choisiront le mot : cerveau. Du coup c'est une autre dualité qui apparait, esprit/cerveau. Les philosophes de l'esprit d'un côté, les neuros de l'autre. Je peux sortir de ce dualisme en revenant à la fonction qualificative des mots, et penser : mental/cérébral plutôt qu'esprit et cerveau. Mais qu'est ce qui est qualifié par ces adjectifs alors ? Qui ne soit ni l'esprit ni le cerveau ?
Je penche comme vous pour la réalité du libre arbitre (limité tout de même). Mais si je laisse tomber l'inconscient et le conscient en tant qu'êtres alors je dois penser qu'il existe un libre arbitre conscient certes mais aussi inconscient (qualificatifs). Poser cela c'est aller jusqu'à considérer que même un animal a un libre arbitre, même un microorganisme a un libre arbitre (un libre arbitre super limité bien entendu).
Poser l'existence d'un libre arbitre, même sévèrement limité c'est poser ceci : la création n'est pas achevée, elle n'est pas absolument déterminée. Le monde, au moins le monde vivant, est en création.
Le mental est une partie de l'esprit, à la foi conscient et inconscient il est source de plein de désirs et de peurs.
Moi je ne suis pas matérialiste du tout et je considère qu'il y a :
- la conscience : on y accède entièrement lors de l’attention totale (cf Krishnamurti)ou lors d'EMI, peut être sous hypnose et surement après la mort. Pour moi elle est indépendante du cerveaux (décorporation, EMI et hypnose)
- Le conscient qui est beaucoup plus limité que la conscience, on y est ramené par le mental : dés qu'on réfléchi on devient peu attentif.
- L’inconscient qui est beaucoup plus puissant que le conscient et il fait de nous des être parfois très complexe.
Quand vous dites "le libre arbitre de l'inconscient" pour moi vous "ne limiter pas ces mots à une fonction qualificative" comme vous dites, vous personnifié l'inconscient.
Pour moi le libre arbitre c'est un choix en conscience, si l'inconscient à un libre arbitre ce n'est pas le mien c'est le libre arbitre de celui qui m'inspire, et il doit "surpasser" l'instinct, la volonté et le mental inconscient.
Pour moi la création pourrait ne pas être achevé même sans l'existence du libre arbitre.
J'ai relu mon texte, celui que vous citez, et nulle part je vois écrit "le libre arbitre de l'inconscient". Vous me faites dire ce que je n'ai pas dit et vous développez à partir de là une critique me concernant (la personnalisation)... qui ne me concerne donc pas.
Je note que vous réaffirmez ce dualisme entre Inconscient et Conscience, dualisme issu de la personnalisation et qui reste pour moi un choix (ou une hypothèse) culturel que je ne retiens pas. Du coup votre développement sur l'inconscient et la conscience (avec cette notion de "surpassement") ne peut pas me parler puisqu'il suppose un choix originel (le dualisme précité) que je ne fais pas. Disons que nous évoluons dans des champs culturels étrangers l'un à l'autre. Chacun sa voie.
Par ailleurs je suis toujours mal à l'aise lorsque les discours sont fondés sur des mots que personne ne parvient à définir, ou que chacun définit comme bon lui semble, je parle ici du mot : Conscience. L'impossibilité de définir ce mot clairement m'a en grande partie conduit à renoncer à l'employer, à renoncer du coup à la personnalisation.
aliochaverkiev- Digressi(f/ve)
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Spinoza
Vanleers a écrit:aliochaverkiev a écrit:
Le libre arbitre n’est pas un être, le libre arbitre est une hypothèse qui pose l’existence d’un certain degré
de liberté dans nos prises de décision. C’est donc une hypothèse qui s’écarte de l’hypothèse de la détermination absolue de nos décisions. Pour faire court c’est une hypothèse qui pose la liberté du choix, dans une certaine mesure bien sûr, dans un champ de possibles qui peut être restreint.
Spinoza a construit un modèle hypothétique du réel et la négation du libre arbitre est la simple conséquence logique des définitions et des axiomes sur lesquels le modèle est bâti.
Introduire l’hypothèse du libre arbitre dans le modèle rendrait celui-ci inconsistant au sens de la logique formelle.
Bien entendu, chacun peut adopter une autre vision du monde en retenant un modèle du réel qui pose l’hypothèse du libre arbitre.
Oui bien sûr la philosophie de Spinoza est bâtie de telle manière que le libre arbitre n'existe pas. Dès lors que je suppose l'existence du libre arbitre je reste assez étranger à sa philosophie. Pourtant le personnage m'a beaucoup intéressé, mais dans le cadre de l'histoire des juifs et dans le cadre de l'exception culturelle (et économique, et politique, etc.) d'Amsterdam à l'époque où il y vécut. Je me faisais d'ailleurs cette réflexion, lisant dans l'un de vos posts que Spinoza ne s'était pas converti au christianisme, que cela me paraissait évident quand on connait les rapports plutôt compliqués, à l'époque, entre judaïsme et christianisme ( catholicisme en fait, car le judaïsme a fini par être accepté par la calviniste Amsterdam). Spinoza était issu d'une famille de marranes, et sa famille avait trop dû ruser avec les catholiques pour qu'il décide de se convertir réellement au catholicisme !
aliochaverkiev- Digressi(f/ve)
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Re: Éveil et citations : 1) Connaître la loi du "je"
Omer Desseres a écrit:aliochaverkiev a écrit:Le déterminisme est une méthode d’investigation. Interessante car elle permet en effet d’avancer dans la compréhension des choses. En faire une idéologie comme vous le faites renvoie à votre propre psychologie et à votre propre singularité. Vous pourriez réfléchir aux raisons ou aux causes qui déterminent votre propre comportement. Vous utilisez le déterminisme comme idéologie pour attaquer quiconque n’y croit pas au point d’en faire comme vous une idéologie.
En fait vous utilisez ce dialogue pour vous convaincre vous même que le déterminisme est une Idée absolument vraie. Et le seul fait que quelqu’un n’y croit pas vous oblige à prouver à ce quelqu’un qu’il a tort. Vous devriez vous affranchir de ce besoin que vous avez d’avoir des certitudes.Dites plutôt : le déterminisme est une hypothèse qui me convient, plutôt que de dire : mon hypothèse est une certitude.
La psychanalyse n'a pas d'emprise sur la méthode scientifique.
L'analyse scientifique de la génétique comportementale n'obéit pas au jugement donné par quiconque se gardant de savoir de quoi il s'agit.
Lorsqu'on ne sait pas en quoi consiste la génétique comportementale, on peut se permettre de s'exprimer comme suit :
« Vous devriez vous affranchir de ce besoin que vous avez d’avoir des certitudes.Dites plutôt : le déterminisme est une hypothèse qui me convient, plutôt que de dire : mon hypothèse est une certitude.»
Or, cette phrase, qui s'exprime sur un fond de bon sens personnel conditionné par un intellect personnel peut très bien se retourner comme une chaussette :
«Tu devrais t'affranchir de ce besoin que tu as de t'exprimer en faisant appel à ton bon sens conditionné par ton intellect lui-même conditionné par une volonté de ne rien savoir sur la génétique comportementale. Dis plutôt : le déterminisme est une hypothèse qui ne me convient pas, plutôt que de dire : mon bon sens me dicte une certitude.»
Chacun possède son bon sens. Toi, moi, tout le monde.
Mais chacun n'a pas la possibilité, ni la volonté, ni la curiosité de simplement explorer un simple vidéo exposant les éléments les plus élémentaires de la science s'occupant de la génétique comportementale.
Par vrai ?
Ce vidéo dure une heure, tu n'as par que ça à foutre que de regarder et comprendre «ça».
Et si tu savais que ce vidéo est suivie de 5 autres vidéos qui durent chacun une heure, tu confirmerais, n'est-ce pas, tu n'as pas que ça à foutre que de regarder «tout ça».
Ce que je comprends parfaitement, mon ami. Je le savais déjà. J'avais déjà une petite idée de ton déterminisme.
Et j'ai aussi une petit idée de mon déterminisme à moi, qui me dicte d'être curieux de tout ce qui touche à la l'art, à la science et à la philosophie, ainsi soit-il ...
.
Votre réponse est assez passionnelle, elle renvoie pour moi à votre propre psychologie dont je ne connais rien. Votre réponse émotionnelle est une réponse à quelque personnage de votre histoire, ce n’est pas une réponse qui me concerne.
aliochaverkiev- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 24/06/2017
Déterminisme
Kercos a écrit:Omer Desseres a écrit:.
Ce vidéo est l'un des plus simples que j'ai pu trouver sur la génétique du comportement.
On pourra s'apercevoir que cette discipline est l'une des plus complexe qui soit, et on pourra donc voir aussi les erreurs facilement commises par les scientifiques. Le phénomène de l'auto-correction de la science visant à annuler ses erreurs ou d'auto-réfutation de fausses vérités est d'autant plus difficile.
Mais la discipline évolue en faveur d'un déterminisme des comportements commandé par la génétique.
.
Je reste toujours un peu surpris par cette affirmation du déterminisme des comportements. Si nos comportements sont déterminés, alors nos réponses ici sont déterminées. Donc nous avons à faire avec des déclarations déterminées. Qui se contredisent. Ce qui signifie que les déterminants s’amusent. Il faudrait convoquer les déterminants et leur demander d’expliquer comment ils peuvent déterminer quelqu’un à affirmer la détermination des comportements et un autre à affirmer la non détermination des comportements. Les déterminants ( qui déterminent nos réponses) sont facétieux.
aliochaverkiev- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 24/06/2017
Re: Éveil et citations : 1) Connaître la loi du "je"
Remarque linguistique
https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/25315/la-grammaire/le-nom/genre-des-noms/genre-du-nom-Le nom vidéo est de genre féminin et il s’accorde au pluriel. Le mot vidéo, emprunté à l’anglais, est issu du latin video, qui signifie « je vois ». Il est accepté depuis longtemps en français et
connaît aujourd’hui plusieurs emplois. Au Québec, en particulier dans la langue orale, il est couramment employé au masculin. Toutefois, à l’écrit et dans la langue soignée, l’emploi du féminin est de mise.
Dernière édition par hks le Lun 29 Mai 2023 - 18:44, édité 1 fois
hks- Digressi(f/ve)
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Localisation : Hauts de Seine
Date d'inscription : 04/10/2007
Déterminisme.
Kercos a écrit:Kercos a écrit:Omer Desseres a écrit:.
Ce vidéo est l'un des plus simples que j'ai pu trouver sur la génétique du comportement.
On pourra s'apercevoir que cette discipline est l'une des plus complexe qui soit, et on pourra donc voir aussi les erreurs facilement commises par les scientifiques. Le phénomène de l'auto-correction de la science visant à annuler ses erreurs ou d'auto-réfutation de fausses vérités est d'autant plus difficile.
Mais la discipline évolue en faveur d'un déterminisme des comportements commandé par la génétique.
.
J'ai un problème avec cette phrase. Le terme "déterminisme" sous tend le concept de finalisme qui place l'évolution dans une impasse......Cette phrase n'aurait aucun problème si l'on remplaçait le terme déterminisme par "rigidité". Il est normal que des comportements vertueux pour l'espèce soient rigidifiés, mais il est tout aussi important que cette rigidité n'interdise pas une possibilité de variabilité en cas de modifications des conjonctures exogènes (adaptabilité).
Le déterminisme est cette confiance dans la causalité. Il y a une cause à tout, tout est dans la cause, rien n’est dans l’effet. [En fait je cite là le philosophe Latour, récemment décédé, lequel critiquait cet aspect du déterminisme]
Donc si je connais tout de la cause l’effet sera une résultante obligée de la cause. Trouvons la cause originelle et nous comprendrons la chaîne qui suit.
Si nous limitons le déterminisme à des champs bien définis il nous permet d’identifier une chaîne causale limitée à ce champ. À partir de cette connaissance nous pouvons casser la chaîne causale en question et construire une autre causalité.
C’est lorsque le déterminisme devient une pratique absolue, c’est à dire c’est lorsqu’il ne définit plus son champ d’action qu’il tourne à l’absurdité.
aliochaverkiev- Digressi(f/ve)
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