Re: Effondrement/ Collapsologie.

[Vanleers]

Nous constatons qu’il y a eu dans les dernières décennies, un effondrement de la population des chrétiens pratiquants dans nos pays.

Le phénomène a fait l’objet de nombreuses études, notamment par Guillaume Cuchet, dans Comment notre monde a cessé d’être chrétien. Anatomie d’un effondrement (Seuil 2018). J’en cite quelques courts passages.

D’où cette rupture, puisque rupture il y a eu, a-t-elle donc bien pu venir ? Il faut qu’il y ait eu un événement derrière un phénomène de cet ordre, au moins pour le provoquer. Mon hypothèse est qu’il s’agit du concile Vatican II. On ne voit pas en effet quel autre événement contemporain aurait pu engendrer une telle réaction. La chronologie montre que ce n’est pas seulement la manière dont le concile a été appliqué après sa clôture qui a provoqué la rupture. Par sa seule existence, dans la mesure où il rendait soudainement envisageable la réforme des anciennes normes, le concile a suffi à les ébranler, d’autant que la réforme liturgique, qui concernait la partie la plus visible de la religion pour le plus grand nombre, a commencé à s’appliquer en 1964.
[…]
La question qui se pose est de savoir ce qui, dans le concile, a pu provoquer cette rupture de la pratique des années 1965-1966. A priori, le concile lui-même (dans ses textes) n’y est pour pas grand-chose, quoi qu’en ait dit la polémique intégriste ou traditionaliste, même si certains aspects de la réforme liturgique ou du texte sur la liberté religieuse ont pu y contribuer.
[…]
On pourrait se demander cependant si le fameux texte sur la liberté religieuse, Dignitis humanae, promulgué en Décembre 1965, dont on sait qu’il a suscité d’âpres résistances de la part de la fraction conservatrice du concile ne pourrait pas avoir eu un effet de ce genre.
[…]
Le texte a pu apparaître ainsi comme une sorte d’autorisation officieuse à s’en remettre désormais à son propre jugement en matière de croyances, de comportements et de pratique. Le fait est que cette consécration tardive d’une sorte d’Aufklärung catholique dans la définition que Kant donnait des Lumières (comme liberté religieuse de penser par soi-même) contrastait fortement avec le régime antérieur. (pp. 130-132)

Il est clair qu’un chrétien, aujourd’hui, est quelqu’un qui « réinvente » le christianisme à sa façon en s’inspirant, sans s’y inféoder, des enseignements des églises.

[Kercos]

Ce n'est pas un concile qui pourrait tuer un dieu ...L'abandon de la croyance religieuse est systémique. Une croyance "vraie" ne peut être qu'inconsciente , ou tres peu consciente. Le déisme n'est plus crédible...La science, elle, est une croyance crédible.

[Saint-Ex]

Ce n'est pas un concile qui pourrait tuer un dieu ...L'abandon de la croyance religieuse est systémique. Une croyance "vraie" ne peut être qu'inconsciente , ou tres peu consciente. Le déisme n'est plus crédible...La science, elle, est une croyance crédible.

Em plus d'être une croyance crédible, la science fait ses preuves par les actions qu'elle mène au vu et au su de tout les monde.

On se demande comment pourrait survivre une idée de la guérison des maladies par imposition des mains du Roi de droit divin face aux antibiotiques inventés par la science.

Ajoutons en passant que la croyance aux antibiotiques n'est certainement pas du même domaine que celle de l'imposition des mains.

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[Vanleers]

Je signale une interview intéressante de Guillaume Cuchet, cité dans mon post précédent, qui commente une enquête de l’INSEE sur l’évolution des religions en France.
L’enquête porte sur les 18-59 ans.
Entre 2008 et 2020, le catholicisme, dans cette classe d’âge, est passé de 43 à 25 % soit pratiquement une division par deux en 12 ans.
Il ne s’agit plus de déclin mais d’un effondrement rapide et la religion catholique ne sera bientôt plus la première religion de France mais la deuxième, voire la troisième.

https://www.youtube.com/watch?v=6EsdDoLFRro

On peut lire la tribune de G. Cuchet dans La Croix en :

https://www.la-croix.com/Debats/Guillaume-Cuchet-Le-catholicisme-risque-rester-longtemps-premiere-religion-pays-2023-05-22-1201268260

[Saint-Ex]

Je signale une interview intéressante de Guillaume Cuchet, cité dans mon post précédent, qui commente une enquête de l’INSEE sur l’évolution des religions en France.
L’enquête porte sur les 18-59 ans.
Entre 2008 et 2020, le catholicisme, dans cette classe d’âge, est passé de 43 à 25 % soit pratiquement une division par deux en 12 ans.
Il ne s’agit plus de déclin mais d’un effondrement rapide et la religion catholique ne sera bientôt plus la première religion de France mais la deuxième, voire la troisième.

https://www.youtube.com/watch?v=6EsdDoLFRro

On peut lire la tribune de G. Cuchet dans La Croix en :

https://www.la-croix.com/Debats/Guillaume-Cuchet-Le-catholicisme-risque-rester-longtemps-premiere-religion-pays-2023-05-22-1201268260

Les catholiques n'ont pas prié Dieu avec assez de ferveur.

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[alain]

Ce n'est pas un concile qui pourrait tuer un dieu ...L'abandon de la croyance religieuse est systémique. Une croyance "vraie" ne peut être qu'inconsciente , ou tres peu consciente. Le déisme n'est plus crédible...La science, elle, est une croyance crédible.

Em plus d'être une croyance crédible, la science fait ses preuves par les actions qu'elle mène au vu et au su de tout les monde.

On se demande comment pourrait survivre une idée de la guérison des maladies par imposition des mains du Roi de droit divin face aux antibiotiques inventés par la science.

Ajoutons en passant que la croyance aux antibiotiques n'est certainement pas du même domaine que celle de l'imposition des mains.

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Je me pose cette question ?
N' y a t' il pas des cliniques et des hôpitaux qui travaillent parfois avec des " guérisseurs " pour, par exemple, la gestion de la douleur et les brûlures ?
" L' imposition des mains ", ça marche parfois, et plutôt bien, dans ces deux cas de figure, non ?
Bien sûr, on ne sait pas exactement comment ça marche - la science pourrait d'ailleurs se pencher sur ses phénomènes - mais, en tant que complément à la médecine, pourquoi ne pas utiliser aussi ce qui marche, même si ce n' est pas purement scientifique, dans l' esprit simplement de soulager le ( la ) patient ( e ) ?
Il est évident par ailleurs que rien ne peut concurrencer les antibiotiques ... aucun " geste " ou " imposition " ne peut faire le poids face à ces médicaments.

[Saint-Ex]

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On connaît l'effet placebo des pensées ou des actions n'ayant pas de rapport avec les conclusions médicales. Elles ont une action inversement proportionnelle à la gravité de la pathologie à traiter. Elles ont 30 % de chances de guérir certains blocages psychologiques et quelques affections bénignes. Elles ont 100 % de risque de ne pas guérir une leucémie.

Remarquons que 30 %, ce n'est pas beaucoup. Et que, par ailleurs, lorsqu'on tente le seul effet placebo pour traiter une pathologie grave, on peut dire qu'on tente inconsciemment de commettre un crime.

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[maraud]

Elles ont 30 % de chances de guérir certains blocages psychologiques et quelques affections bénignes. Elles ont 100 % de risque de ne pas guérir une leucémie.

Aucun scientifique digne de ce nom ne dira que l'effet placebo est une probabilité!
Le thérapeute, qu'il soit psychologue ou chirurgien dira en revanche qu'une prédisposition positive chez le patient permet jusqu'à 30% d'amélioration de l'efficience du protocole mis en place: un patient déprimé connait une perte de chance de guérison alors qu'un patient optimiste et volontaire connaît une augmentation ( jusqu'à 30% d'amélioration) de ses chances de guérison.

Au départ d'une situation neutre ( ni optimisme ni pessimisme), l'effet placebo/nocebo ( autrement dit: l'autosuggestion) est inefficient. L'optimisme déclenche un effet placébo et le pessimisme un effet nocebo./

Donc, le "terrain" du patient n'est pas une probabilité, mais une certitude.

[Saint-Ex]

Elles ont 30 % de chances de guérir certains blocages psychologiques et quelques affections bénignes. Elles ont 100 % de risque de ne pas guérir une leucémie.

Aucun scientifique digne de ce nom ne dira que l'effet placebo est une probabilité!
Le thérapeute, qu'il soit psychologue ou chirurgien dira en revanche qu'une prédisposition positive chez le patient permet jusqu'à 30% d'amélioration de l'efficience du protocole mis en place: un patient déprimé connait une perte de chance de guérison alors qu'un patient optimiste et volontaire connaît une augmentation ( jusqu'à 30% d'amélioration) de ses chances de guérison.

Au départ d'une situation neutre ( ni optimisme ni pessimisme), l'effet placebo/nocebo ( autrement dit: l'autosuggestion) est inefficient.  L'optimisme déclenche un effet placébo et le pessimisme un effet nocebo./

Donc, le "terrain" du patient n'est pas une probabilité, mais une certitude.

Un placebo (du latin placebō : « je plairai », de placeō : « je plais »N 1) est un procédé thérapeutique n'ayant pas d'efficacité propre ou spécifique mais agissant sur le patient par des mécanismes psychologiques et physiologiques.

Il existe diverses formes de placebo (médicamenteuses, physiques, chirurgicales, etc.). Dans le domaine du médicament, un « placebo pur » est un traitement sans aucune substance active ; un « placebo impur » est un produit actif sur le plan pharmacologique mais dépourvu d’effet sur la pathologie traitée, ou bien dont l’efficacité a été insuffisamment démontrée.

Les placebos sont utilisés en recherche médicale dans les groupes contrôles pour l'évaluation de traitements médicaux. Un médicament efficace est défini par son efficacité supérieure à celle d'un placebo ou par son efficacité supérieure au médicament de référence. Tout traitement peut cependant à la fois avoir un effet spécifique et un effet placebo (voire nocebo).

L’effet placebo correspond au résultat psycho-physiologique positif (bénéfique) constaté après l'administration d'une substance ou la réalisation d'un acte thérapeutique, indépendamment de l'efficacité intrinsèque attendue du traitement. Il a été observé chez des patients ou sujets d'expérience pour un groupe varié de symptômes et maladies. Cet effet serait de l’ordre de 30 % et pourrait atteindre 60-70 % dans les migraines ou les dépressions. Néanmoins, globalement, l'effet placebo comparé à une absence de traitement ne se traduit par aucun effet clinique important. Dans les cas où les patients rapportent une diminution de douleur, il est difficile de distinguer les effets rapportés d'un possible biais de notification. Une diminution de symptômes après traitement par placebo pourrait aussi s'expliquer par une guérison spontanée ou une régression naturelle de la maladie.

La réponse placebo varie en fonction de plusieurs facteurs : contexte thérapeutique, personnalité du médecin, attentes du patient, nature de la relation médecin-patient, forme, coût et complexité du traitement, etc. Cette réponse n'est pas uniquement psychologique mais a des réalités biochimiques.

L'effet psychologique ou physiologique lié à la prise d'une substance inerte n'est pas toujours bénéfique, il peut être dommageable pour l'individu : c'est l'effet nocebo (du latin : « je nuirai »), terme introduit en 1961 par Walter Kennedy.

Wikipédia

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[Kercos]

L' évolution hors sujet du fil fait penser à l' orchestre du Titanic qui continue a jouer ....
C'est qd même symptomatique de la connerie humaine et de son égoïsme indécrotable.

[alain]

C' est à dire que si l' espèce humaine n' était pas dotée, entre autres choses, de cet égoïsme prépondérant, serions nous encore au sommet de la chaîne alimentaire ?
Bon, en même temps, il semblerait qu' en cas d' attaque nucléaire les cafards survivrait mieux que nous ...

Peut être plus sérieusement, je pense que l' égoïsme est lié à la pensée ... puisque la pensée est un effet de notre conscience réflexive. Tout nous ramène à " moi ".
C' est une forme de " fatalité ". Comment en sortir : peut être grâce à " l' intelligence " ...
L' intelligence pourra peut être nous éviter l' effondrement.
Tout au moins à court terme.

[Saint-Ex]

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Ça fait quand même au moins 200 000 ans qu'homo-sapiens-sapiens en a vu d'autres.

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[alain]

Oui c' est vrai.
Ce qui prouve que, pour l' instant, son " intelligence " reste supérieure à sa bêtise.
( " intelligence " : capacité de trouver les moyens de s' en sortir et persévérer).

[Vanleers]

Info :

À quelques heures du scrutin, la liste des Écologistes menée par Marie Toussaint pour les élections européennes de dimanche n’est créditée que de 4 % des intentions de votes, selon le tout dernier sondage YouGov pour Le HuffPost publié ce vendredi 7 juin. Si son score se confirme en dessous de 5 %, la liste de verts ne pourra pas avoir d’élus au Parlement européen.

[Saint-Ex]

L' évolution hors sujet  du fil fait penser à l' orchestre du Titanic qui continue a jouer ....
C'est qd même symptomatique de la connerie humaine et de son égoïsme indécrotable.

Tiens, tu me donnes envie de faire entendre la musique en question. D'après les derniers rescapés du Titanic, c'est ce morceau qui a été interprété par les musiciens dans les derniers instant de ce célèbre paquebot.



Il faut l'écouter en hommage à la connerie humaine et à l'humain trop humain et égoïste indécrotable.

[Kercos]

Faites le tour du monde, moi je fais le tour de mon jardin (Alphonse Karr)

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