Définitions de "concept", "notion" et "ensemble".

[de Mégare]

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Pour n'utiliser qu'un mot par concept, il serait utile d'introduire une différence conceptuelle justement, entre concept, notion et ensemble.

Je propose donc de définir ces mots comme suit :

    - Un concept se réduit à une définition, langagière, générale [ autrement dit : à une expression formelle explicitant la signification d'un mot, d'un signe ou clarifiant une notion ]. Autrement dit : un concept est une compréhension, c'est-à-dire : une signification, rien d'autre.

    - Une notion est quant à elle une collection de représentations mentales [ nécessairement particulières ou singulières ], présentant entre elles un lien logique qui peut être non défini [ autrement dit : non formalisé ] quand elles ne sont pas associées à un concept, mais néanmoins inféré, naturellement dans ce cas.

    - Un ensemble enfin, est simplement une collection d'éléments.

      À noter que dans le cas où les éléments d'un ensemble peuvent être définis par un même concept, les éléments de cet ensemble constituent l'extension de ce concept.

[maraud]

On peut aussi envisager que le concept exprime un principe définit par des qualités. On sait bien que toutes les tables du monde n'épuisent pas le principe de la tabularité. Donc, "définir" ce qu'est la tabularité ne peut se faire qu'en soulignant les qualités requises pour obtenir une table générique, autrement dit: le concept ne se définit pas, il s'éprouve.

Maintenant, s'il s'agit de définir un concept dans le but d'écraser une démonstration sur cette définition, il s'agit alors de logique formelle; auquel cas, chaque application est une expérimentation qui vérifie ou pas, la définition première de l'idée de concept. C'est d'ailleurs pourquoi le calcul mathématique est bien une expérience ( il vérifie les définitions, axiomes, et confirme les théorèmes)

Donc,on peut éprouver une certaine réticence à réduire le concept à une simple définition langagière.


La notion de table peut être envisagée comme un ensemble de tables qui auront en commun de répondre adéquatement aux exigences de la tabularité. Et un ensemble peut être une collection d'objets hétéroclites que l'on inscrit dans un domaine de cohérence qu'ils ne partagent pas en propre.

[de Mégare]

On peut aussi envisager que le concept exprime un principe définit par des qualités. On sait bien que toutes les tables du monde n'épuisent pas le principe de la tabularité. Donc, "définir" ce qu'est la tabularité ne peut se faire qu'en soulignant les qualités requises pour obtenir une table générique, autrement dit: le concept ne se définit pas, il s'éprouve.

Bien non, ça c'est la notion. C'est la notion de table qui s' "éprouve" au fil des désignations d' 'objets' qu'on appelle "tables" et qui répondent à cette notion ou à ce concept quand une définition du mot "table" est formulée.

Maintenant, s'il s'agit de définir un concept dans le but d'écraser une démonstration sur cette définition, il s'agit alors de logique formelle; auquel cas, chaque application est une expérimentation qui vérifie ou pas, la définition première de l'idée de concept. C'est d'ailleurs pourquoi le calcul mathématique est bien une expérience ( il vérifie les définitions, axiomes, et confirme les théorèmes)

- Même en mathématique le calcul ne vérifie ni de démontre rien, il ne fait que confirmer or c'est très insuffisant. La vérification est dans le raisonnement et la démonstration. Seul un raisonnement, seule une démonstration, apportent une preuve.
- En science, vérifier une hypothèse ou un modèle théorique ce n'est jamais simplement les confirmer par des observations qui collent. Pareillement, ce n'est pas du tout suffisant. En science, l'on vérifie une hypothèse en posant une expérience cruciale à même de trancher entre cette hypothèse et l'hypothèse inverse.

Un fait objectif est en science une hypothèse vérifiée, autrement dit : une hypothèse confirmée dont l'hypothèse inverse a été réfutée par l'expérience.

Donc,on peut éprouver une certaine réticence à réduire le concept à une simple définition langagière.

Ta réticence vient probablement du fait qu'effectivement : il existe une majorité de concepts arbitraires comme celui de 'table', une 'table basse' pouvant être dans la vie pratique indiscernable d'un 'banc'.

Ce qui implique notamment et cela peut être dérangeant je te l'accorde :

Les 'concepts' de 'choses' sont les 'choses', les 'choses' comme les 'tables', les 'fourchettes' ou les 'assiettes', n'ayant pas d'existence en soi.

La notion de table peut être envisagée comme un ensemble de tables qui auront en commun de répondre adéquatement aux exigences de la tabularité. Et un ensemble peut être une collection d'objets hétéroclites que l'on inscrit dans un domaine de cohérence qu'ils ne partagent pas en propre.

Tout-à-fait.

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