Droits d'auteurs, à l'image, etc.

[neopilina]

J'ai un petit souci.
Je viens de voir une publicité pour un parfum avec Charlize Theron, où, miracle de la technologie, apparaissent parfaitement intégrées, Marlène Dietrich, Grace Kelley ( J'ai du mal à concevoir que la famille Grimaldi ait consenti à cela, mais on y vient. ) et Marilyn Monroe.

On connait le précédent d'une marque de voiture qui s'est payée la signature de Picasso. Puis dans la même veine, des rushes de John Lennon, Marilyn encore, d'Yves St Laurent, d'Hitchcock. Et l'image, trafiquée, détournée, de Mao sur une affiche en Espagne, mais là, la marque a été " invitée " à revoir sa copie, ce qu'elle a fait avec Napoléon.

Pour les fêtes, on nous sort des rogatons des Beatles : c'est les fêtes, mais surtout, tout ce " matériel ", faute d'édition, allait tomber dans le domaine public le 31/12. Mais, cet argument me touche, on nous a dit aussi que ça éviterait des ... publicités inappropriées !!

Pour info : "
Il faut distinguer les droits d'auteur et de compositeur avec les droits de reproduction et de diffusion. Ce que Mickael Jackson avait acheté était les droits de reproduction et de diffusion.
Les droits d'auteurs appartiennent toujours aux créateurs originaux (ou à leurs héritiers) - dans le cas des Beatles, en grande majorité John Lennon et Paul MacCartney . Par exemple, rien qu'avec Yesterday, Mac Cartney gagnerai environ 500 000 € par an en droits ".

Ou encore : "
Julian Lennon a cédé les droits des chansons des Beatles écrites par son père, selon le journal économique Wall Street Journal, publié le vendredi 13 avril 2007. Il a signé un contrat avec Primary Wave Music Publishing, une société basée à New York, dont les termes devraient être dévoilés plus tard dans la journée. Selon le Wall Street Journal, les deux parties ont qualifié d'"importante" la part du catalogue concernée. Julian, 44 ans, est le fils de John Lennon et de sa première épouse, Cynthia. Sean Lennon et sa mère, Yoko Ono, sont également les héritiers des oeuvres de la star défunte ".

Etc.

Je suppose (?), par exemple pour Lennon qu'il a donc fallu l'accord de trois personnes ( Notamment de sa ... charmante deuxième épouse, très à cheval dans ce domaine, c'est son gagne-pain. ), et pour la signature de Picasso, un certain nombre ( Cette succession a duré une bagatelle d'environ 30 ans. )

Et, pour les oeuvres tombées dans le domaine public, on a donc des rééditions pas chères d'ouvrages épuisés depuis des lustres ( Je viens d'en acheter un, et il est imprimé par une société qui ne fait que ça, le nouveau livre est une reproduction en matériaux d'aujourd'hui de l'original, sauf l'I.S.B.N. et le code-barre en bas à gauche du quatrième de couverture.

J'ai comme un tiraillement là, vous voyez ? Pour au moins trois des personnalités citées, je suis bien certain qu'elles ne seraient pas d'accord du tout. De l'autre, qu'on puisse accéder à des ressources me parait indéniablement, évidemment, indispensable. Et je suis pour une restriction des droits d'auteur ( Durée, ayants droits, etc. ), mais pour un renforcement des droits à l'image. Mais avec le temps, je conçois bien, je ne suis pas le dernier à rigoler d'un montage avec personnage historique.

[neopilina]

Bon le sujet n'émeut pas les foules. J'embraye sur autre chose.

Aujourd'hui j'ai reçu un livre, neuf, absolument neuf, imprimé en 10/2012. C'est l'impression d'un ouvrage français, épuisé, assez ancien, 1905, dont les droits sont tombés dans le domaine public. Dés qu'on l'ouvre on voit de suite que c'est l'impression du dit ouvrage numérisé, avec autour de la page numérisée, grandeur nature, format initial, de très larges marges blanches. L'exemplaire reproduit appartient à l'université de Toronto ( L'étiquette que celle-ci lui a appliqué est visible. ). Le quatrième de couverture porte sobrement deux codes barres. Et le verso de la dernière page, en bas, un code barre et " Printed in Great Britain by Amazon.co.uk., Ltd, Marston ".
Je savais que certains éditeurs demandaient à ceux qui recherchent un ouvrage épuisé de voter pour la réédition, juridiquement dit, puisque toujours détenteurs des droits, ça m'est arrivé de le faire.
Mais là, on est passé à autre chose. Je savais déjà que l'informatique et bien d'autres technologies avaient révolutionné l'imprimerie. Qu'un type tout seul devant son ordinateur pouvait lancer une impression, littéralement mettre en route l'usine.
Mais je me demande à quel point les couts de production ont baissé, autrement dit à partir de combien d'exemplaires est-ce profitable, décide t-on de lancer une impression ? Je l'ai payé 11,80 euros ! Avec ou sans droits d'auteur, puisque des sociétés se sont spécialisées dans ce domaine, " CreateSpace Independent Publishing Platform ", filiale (?) d'Amazon ( Et dans ce cas, plusieurs autres sociétés proposent cet ouvrage, preuve qu'il y a une demande mais il est au moins 2 ou 3 fois plus cher. ), à quand l'impression à la demande ?

[Vargas]

Oh, tu sais même Obama avait vanté les mérites de l'imprimante 3D qui est capable de reproduire modèle nature Jimi Hendricks en train de gratter sa guitare avec les dents à Woodstock ou bien Han Solo se faisant réfrigérer le corps par Boba Fett.
Ce qui manque pour moi à ce post est sans doute une prise de position de ta part.
Pour faire simple : qu'est-ce qui ne va pas et qui t'interpelle ?
Car beaucoup d'entre nous savons ce qui ne va pas.
Mais de là à nous triturer les méninges un tant soit peu pour réagir... on doit tous dealer au quotidien de ne pas souffrir que la plupart des gens qui nous entoure n'ont découvert Grace de Buckley qu'avec Shrek ou encore qu'il faut faire face au fait que What a wonderful world n'est pas lié à de l'orange ou bien James Brown à une machine à café.

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