Kant, Critique de la Raison Pure : Logique Transcendantale
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Morologue
Bergame
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Re: Kant, Critique de la Raison Pure : Logique Transcendantale
Emmanuel a écrit:.
Personne n'a donc remarqué qu'à la fin de la Critique de la raison pure on pouvait s'attendre à ce que Kant annonce la mort de Dieu ?
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Mais jamais Kant n'aurait pu dire une chose pareille. Kant ne visait qu'une réalité faible (pour retombe sur elle) : celle de l'homme. Dieu est une pensée nécessaire mais hors de portée. Point final. Et Nietzsche s'est laissé avoir comme un bleu en déclarant le décès de Dieu.
Crosswind- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 2711
Date d'inscription : 29/07/2014
Re: Kant, Critique de la Raison Pure : Logique Transcendantale
Le « décès » de Dieu (l'a-t-on enregistré à la mairie ?) est une constatation justifiée de la désagrégation de la croyance au niveau sociétal, cependant qu'en matière de métaphysique Nietzsche ne dit rien – il s'en moque.
Invité- Invité
Re: Kant, Critique de la Raison Pure : Logique Transcendantale
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Mais non, Dieu est vraiment mort !
C'est le délire qui est vivant ...
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Mais non, Dieu est vraiment mort !
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Emmanuel- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 1321
Date d'inscription : 05/08/2018
Re: Kant, Critique de la Raison Pure : Logique Transcendantale
Si le délire est vivant et que Dieu a toujours été mort, Il n'a été que Son délire. Et pour lors que le délire est vivant, alors Dieu vit. La question ne se pose pas.
Invité- Invité
Re: Kant, Critique de la Raison Pure : Logique Transcendantale
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Le délire de tous les faibles d'esprit va disparaître un jour, et Dieu, qui vit du délire de tous les retardés mentaux de la terre, il va disparaître aussi, à la longue, à la longue, dans cent mille ans ...
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Le délire de tous les faibles d'esprit va disparaître un jour, et Dieu, qui vit du délire de tous les retardés mentaux de la terre, il va disparaître aussi, à la longue, à la longue, dans cent mille ans ...
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Emmanuel- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 1321
Date d'inscription : 05/08/2018
Re: Kant, Critique de la Raison Pure : Logique Transcendantale
Agathos a écrit:Donc vous aussi ?
Ton «donc» mérite le duel. Mais pas n'importe quel duel. Il mérite le duel à la russe, ou les duellistes se battent jusqu'à la mort et tous leurs témoins aussi.
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Emmanuel- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 1321
Date d'inscription : 05/08/2018
Re: Kant, Critique de la Raison Pure : Logique Transcendantale
La stichomythie Agathos/Emmanuel :
Je ne suis pas d'accord.Crosswind a écrit:J'adore Kant, car selon moi il est parvenu au fond de ce que la raison permet. On peut le dépasser, mais alors il faut s'orienter parmi les émotions, et je ne suis pas certain qu'elles apportent plus à la philosophie.
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Les absents ont toujours tort.
Re: Kant, Critique de la Raison Pure : Logique Transcendantale
Morologue a écrit:La stichomythie Agathos/Emmanuel
Oui. Bravo !
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Emmanuel- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 05/08/2018
Re: Kant, Critique de la Raison Pure : Logique Transcendantale
.Si c'est cela l'objection, personne n'a dit dans ce topic -me semble-t-il !- que le kantisme pouvait être confondu avec la psychologie cognitive ! Il a été proposé l'hypothèse, du reste iconoclaste parce que transdisciplinaire, que Kant ouvrait sur la psychologie cognitive. Ca semble déjà un peu plus défendable, au moins au regard de l'histoire post-kantienne des idées -qui ne se limite pas à Husserl et Frege
D'accord alors oui ça me semble déjà beaucoup plus concevable. Mais je trouve juste que lorsqu'on fait du kantisme une anthropologie, il n'y a qu'un pas à faire pour ensuite le confondre avec une psychologie.. Et oui certains post-kantiens ont soutenu une telle lecture, et c'est précisément contre cela que les néo-kantiens se sont insurgés (notamment ceux de Marbourg).
Quant à l'idée que la Critique fonde l'objet de la psychologie, voyons : De quel objet parle-t-on ?
Ou bien faisons plus court : N'est-on pas là en train de reprendre un peu trop aisément au pied de la lettre la critique phénoménologique du "psychologisme" ? Si tel est le cas, il n'est peut-être pas superflu d'apprendre que la psychologie cognitive, de son côté, a développé une critique de la phénoménologie
Ok pour Kant la psychologie pose problème parce que son objet (le vécu) ne se donne pas dans l'espace (et donc pas par esquisses) mais juste dans le temps. Donc pas d'objectivation et d'attribution des catégories puisque ces dernières se terminent dans l'analytique des principes qui est l'application des catégories à l'espace.. (il faut attendre Husserl pour dépasser cela)
Cela dit, pour que l'objet de la psychologie soit scientifique il doit être quantifiable, causalement déterminé, qui possède une réalité, une permanence, etc. Or, tout cela est rendu possible par la critique. Ainsi, l'objet de la psychologie est rendu possible, dans sa constitution d'objet scientifique, par la critique :)) En ce sens, le kantisme n'est pas une psychologie.
Mais je suis d'accord, il s'agit d'une lecture néo-kantienne et d'une critique du psychologisme qu'on retrouve chez Cohen, Frege, Husserl.. Oui elle a développée une critique de la phéno mais précisément parce que le tournant transcendantal dénaturalise la conscience alors que la stratégie cognitiviste consiste à vouloir tout intégrer en elle sous forme de différent niveau.. Mais si on se situe avant le tournant la question ne se pose pas vraiment !
modular02- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 28/10/2018
Re: Kant, Critique de la Raison Pure : Logique Transcendantale
Je ne suis pas d'accord.
Pareil, on peut dépasser Kant sans tomber dans l'émotion.. regarde un peu la phéno de Husserl ! :))
modular02- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 12
Date d'inscription : 28/10/2018
Re: Kant, Critique de la Raison Pure : Logique Transcendantale
modular02 a écrit: Ok pour Kant la psychologie pose problème parce que son objet (le vécu) ne se donne pas dans l'espace (et donc pas par esquisses) mais juste dans le temps. Donc pas d'objectivation et d'attribution des catégories puisque ces dernières se terminent dans l'analytique des principes qui est l'application des catégories à l'espace.. (il faut attendre Husserl pour dépasser cela)
Je pense que ceux qui ont dépassé tout ça ne se recrutent pas uniquement dans la philosophie, mais, et surtout, dans la science bien expliquée par les camarades Darwin et Einstein, dont les philosophes ignorent impardonnablement les travaux et la grille d'analyse qu'elle permet sur le vivant dans le domaine de réalité de la psychologie et de la biologie et sur le physique dans le domaine de réalité de la mécanique classique.
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Je dis ça en croyant bien faire après avoir pris connaissance du sous-titre suivant de la présente page de Digression :
«Forum d'idées et de savoir, de débats et concepts, d'actualité, art et transdisciplinarité»
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Emmanuel- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 1321
Date d'inscription : 05/08/2018
Re: Kant, Critique de la Raison Pure : Logique Transcendantale
Le sujet transcendantal, philosophème kantien Emmanuel, ne saurait synthétiser l'espace et le temps. Or, ce sujet (transcendantal) fait si bien antécédence à la psychologie cognitiviste dans son dualisme transcendantal pourtant, que tu es obligé de dire :Mml a écrit:Dans tous les sujet et objets que tu voudras ...
... tout en devant instamment préciser qu'Einstein fusionne espace et temps. C'est toujours nécessairement einsteinien qu'une telle synthèse, certes non pas philosophème einsteinien, mais mémétiquement devenu un mème scientifique - un "scientème". Je suis sûr que tu aimes ^^Mais il est vrai que le temps ressenti par chacun existe bien dans le domaine de réalité de la psychologie.
Gths a écrit:La spatiotemporalité ne jouirait pas de deux noms (et temps et espace) si les deux notions ne seraient qu'une (et on ne parlerait dès lors pas de spatiotemporalité)...
Où donc nous disposons de termes distincts, de ce que les langues servent la vie, avant tout, et que nous ne vivons pas le scientème, dont je propose aussitôt le néologisme d'esps. Où la scientisation einsteinienne des choses les fait esporelles. Comme on s'amuse ?!Mml a écrit:Les mots « temps » et « espace » sont hérités d'une langue. Pas de la relativité générale, qui les a remplacé depuis un siècle par le syntagme « Espace-temps », dans lequel le mot « temps » est la coordonnée t des quatre coordonnées x, y, z, t. Le temps en soi a été aboli par Einstein.
En quoi le transcendantalisme est bel et bien un dualisme praticiste devant l'empirisme, à se déployer précisément comme transcendantalisme.Crsswd a écrit:Kant s'est certainement posé la question [de l'innéisme ou non], mais tout son travail consiste à marteler que cette question est hors du champs de notre connaissance.
Uniquement sous l'angle praticiste de la vie vécue, donc. Contrairement à la notion d'objectivisme que tu lances rapidement dans la citation que j'ai reprise de toi, la posture kantienne, comme angle praticiste de la vie vécue, est avant tout un subjectivisme spécifique. Tout comme la phénoménologie qui le dépasse relativement, d'ailleurs. Mais ce n'est pas un perspectivisme, puisque comme tu dis le sujet transcendantal est l'objet rendant noumènes rationnels purs et phénomènes empiriques intuitifs à l'objectivité.J'adore Kant, car selon moi il est parvenu au fond de ce que la raison permet.
Le génie que trouve Bergame à Kant, et toi derrière Bergame, tient bien en cela que Kant est parvenu, dans son anthropologisme relatif, à proposer quelque chose de non-relativiste qui s'y entend ès objectivité. Effectivement, c'est épatant.
Bref, monsieur Kant était infiniment plus praticiste dans la démarche, je l'ai déjà dit ici ou ailleurs dans cette partie afférente du forum. Cela est confirmé par la lecture de la Critique de la raison pratique, où Kant étoffe en disant que la Critique de la raison pure l'était (critique) de la raison pure spéculative, tandis qu'il est une raison pure pratique. Mais c'était qu'il y avait une seule raison avant tout, pratique dans la vie vécue, et dans la vie vécue potentiellement spéculative. Tout cela tient dans la Critique de la raison pratique, pour laquelle je produirais peut-être un topic. En attendant, je dirai que l'entente de la Critique de la raison pure est mutilée, sans son complément Critique de la raison pratique. Mais, pour être bien clair, deux citations :
- Car la raison pure, pratique en soi, est immédiatement législative. (Kant, CRPratique, I-I-I-7-Scolie 1)
La raison pure est pratique par elle seule et donne à l'homme une loi universelle, que nous nommons la loi morale. (Kant, CRPratique, I-I-I-7-Corollaire)
Mml a écrit:Personne n'a donc remarqué qu'à la fin de la Critique de la raison pure on pouvait s'attendre à ce que Kant annonce la mort de Dieu ?
Crsswd a écrit:Mais jamais Kant n'aurait pu dire une chose pareille.
Gths a écrit:Le « décès » de Dieu (l'a-t-on enregistré à la mairie ?) est une constatation justifiée de la désagrégation de la croyance au niveau sociétal, cependant qu'en matière de métaphysique Nietzsche ne dit rien – il s'en moque.
Mml a écrit:Mais non, Dieu est vraiment mort !
C'est le délire qui est vivant ...
Gths a écrit:Si le délire est vivant et que Dieu a toujours été mort, Il n'a été que Son délire. Et pour lors que le délire est vivant, alors Dieu vit. La question ne se pose pas.
Mml a écrit:Le délire de tous les faibles d'esprit va disparaître un jour, et Dieu, qui vit du délire de tous les retardés mentaux de la terre, il va disparaître aussi, à la longue, à la longue, dans cent mille ans ...
Gths a écrit:Donc vous aussi ?
Cette stichomythie est futile, tout simplement parce que son point de départ est fallacieux : Emmanuel Kant n'a à annoncer la mort de rien du tout, puisqu'il enregistre, dans son praticisme transcendantalisé, que "Dieu" est une affaire dialectique de la raison spéculative, c'est-à-dire l'une de ses potentialités anempiriques qui, anempirique, échappe à toute apodicité. Néanmoins, il trouve que la potentialité rationnelle dialectique de "Dieu" est une dynamique transcendantale par laquelle nous faisons tous, nous tous, là, maintenant, sujets transcendantaux que nous sommes ... comme si ce monde était intelligible, c'est-à-dire comme si une intelligence suprême l'avait créé à notre image intelligibilisante et, ce, indépendamment de l'existence ou de l'inexistence du dieu chrétien, ou de quelconque autre entité surnaturelle.Mml a écrit:Ton «donc» mérite le duel. Mais pas n'importe quel duel. Il mérite le duel à la russe, ou les duellistes se battent jusqu'à la mort et tous leurs témoins aussi.
Même toi, Emmanuel, dans tes amours confuses pour la science mâtinées de haines confuses pour la philosophie et autre (comme si la philosophie n'avait pas été la connaissance rationnelle, dès l'origine, et que les Anglosaxons ne décernaient plus de PhD ... ) eh bien, même toi, oui, même toi, tu fais comme si ce monde était préposé à l'intelligibilité, te tiendrais-tu bien au chaud dans cette réserve barralienne d'une vérité suspensive et localisée à chaque fois, mâtinée de ton matérialisme radical si monstre qu'il ne fait pour ainsi dire que (se) monstrer confusément sur le forum, de façon parfaitement non-barralienne ^^
Finalement, "Nietzsche", ça n'est possible que sur une base kantienne, il est vrai, mais une base kantienne trop vite contrariée, puisqu'elle contient au frais, et sans contradiction, le nietzschéisme, qui d'ailleurs accentue cette veine kantienne en post-kantisme, lorsqu'il énonce précisément que nous faisons tout comme si ce monde était préposé à l'intelligibilité, en philosophie (et donc en science).
Où donc, quand Nietzsche dit "Dieu est mort", c'est très précisément pour dire qu'il vécut dans les cœurs chrétiens mais que, malgré et avec le kantisme, sans parler du devenir-science de la philosophie positive - précisément impulsée par le praticisme kantien, pré-positiviste, les scientifiques des XIXème-XXème siècles étant volontiers néokantiens - ces mêmes cœurs allaient tarir, bon gré mal gré, bon an mal an, leur sentiment fidèle au dieu.
Qu'en somme, ils l'avaient assassiné, Kant à l'appui ... mais cet assassinat était précisément affectif. Toutes les raisons objectives de le chérir n'existaient plus, puisqu'on lui refusa - avec Kant, et pas que Kant, mais Kant d'abord et avant tout, qui en fait quand même la moitié de son volume Critique de la raison pure - le droit aux preuves psychologique, cosmologique et physio-théologique usées par la scolastique et le réalisme naïf.
Aussi Kant, cartésien dans la démarche, restait-il fidéiste. Sinon, autant dire que Descartes aurait déjà pu se passer d'un dieu, puisqu'il l'expliquait à partir du moi, au lieu que d'expliquer le moi à partir du dieu. Mais non. Les états d'âme étaient ailleurs, Descartes et Kant, peu importe leurs motifs personnels, aimaient au moins sociologiquement ce dieu ... quoiqu'ils ruinèrent la sociologie de sa croyance.
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Les absents ont toujours tort.
Re: Kant, Critique de la Raison Pure : Logique Transcendantale
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Ton Kant fais ce qu'il veut. Tu n'empêchera pas qu'à la fin de la lecture de sa première critique, il y en a, comme ton serviteur, mon p'tit vieux, qui pouvaient s'attendre à voir dans la suite la mort-même de Dieu.
Tant que toi tu fais de l'histoire de Kant en oubliant d'où il vient, ça te regarde autant que ça regarde les milliers de fabricants d'histoires de Kant différentes de la tienne et pourtant aussi contents que toi de leurs développements à la noix.
Au procès d'Eichmann à Jérusalem, Annah Arendt n'a rien compris au développement de la pensée de Kant par le maître de la Shoah, mon ami ... Et ça, je serais étonné de le voir sous ton baragouinage à la noix lui aussi ...
P. S. : Un diplôme de PhD anglo-saxon (Philosophy Doctor) sanctionne des études de Doctorat en une spécialité particulière, comme l'informatique, la médecine, l'histoire, le droit, la chirurgie, l'ingénierie, «name it ...». C'est donc une reconnaissance de connaissance d'un sujet matériel par une philosophie matérialiste qualifiant des connaissances acquises matériellement. Et ça, à savoir le secteur matérialiste actuel de la philosophie, c'est ce que je me tue à t'enseigner, bougre de cornichon à l'ail ...
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Ton Kant fais ce qu'il veut. Tu n'empêchera pas qu'à la fin de la lecture de sa première critique, il y en a, comme ton serviteur, mon p'tit vieux, qui pouvaient s'attendre à voir dans la suite la mort-même de Dieu.
Tant que toi tu fais de l'histoire de Kant en oubliant d'où il vient, ça te regarde autant que ça regarde les milliers de fabricants d'histoires de Kant différentes de la tienne et pourtant aussi contents que toi de leurs développements à la noix.
Au procès d'Eichmann à Jérusalem, Annah Arendt n'a rien compris au développement de la pensée de Kant par le maître de la Shoah, mon ami ... Et ça, je serais étonné de le voir sous ton baragouinage à la noix lui aussi ...
P. S. : Un diplôme de PhD anglo-saxon (Philosophy Doctor) sanctionne des études de Doctorat en une spécialité particulière, comme l'informatique, la médecine, l'histoire, le droit, la chirurgie, l'ingénierie, «name it ...». C'est donc une reconnaissance de connaissance d'un sujet matériel par une philosophie matérialiste qualifiant des connaissances acquises matériellement. Et ça, à savoir le secteur matérialiste actuel de la philosophie, c'est ce que je me tue à t'enseigner, bougre de cornichon à l'ail ...
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Emmanuel- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 05/08/2018
Re: Kant, Critique de la Raison Pure : Logique Transcendantale
Morologue a écrit:Où donc, quand Nietzsche dit "Dieu est mort", c'est très précisément pour dire qu'il vécut dans les cœurs chrétiens mais que, malgré et avec le kantisme, sans parler du devenir-science de la philosophie positive - précisément impulsée par le praticisme kantien, pré-positiviste, les scientifiques des XIXème-XXème siècles étant volontiers néokantiens - ces mêmes cœurs allaient tarir, bon gré mal gré, bon an mal an, leur sentiment fidèle au dieu.
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Agathos a écrit:Le « décès » de Dieu (l'a-t-on enregistré à la mairie ?) est une constatation justifiée de la désagrégation de la croyance au niveau sociétal, cependant qu'en matière de métaphysique Nietzsche ne dit rien – il s'en moque.
Invité- Invité
Re: Kant, Critique de la Raison Pure : Logique Transcendantale
Voilà qu'ils boudent.
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