Pour une philosophie plus analytique
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cedric
fantoben
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Pour une philosophie plus analytique
Pour une philosophie plus analytique
La philosophie analytique, contrairement à la philosophie personnelle, est une véritable science, c'est la science de la pensée, du raisonnement. En ce sens qu'elle est fondée sur une base purement rationnelle, la raison. Il existe par ailleurs d'autres formes de philosophie qui, elles, font plutôt appel aux émotions, aux croyances irrationnelles. C'est ce qu'on pourrait appeler les philosophies religieuses et/ou contemplatives.
Lors d'une émission télévisée, on demandait à un prof de philo à quoi servait la philosophie. Il a répondu que la philosophie ça ne sert à rien. Je fus très étonné de cette réponse et je me suis demandé pourquoi alors le système d'éducation investissait autant d'argent pour l'enseigner aux étudiants. J'ai même entendu dire par des «mauvaises langues» que la philosophie c'est seulement du pelletage de nuages.
Mais soyons quand même un peu plus charitables envers cette discipline qui, après tout, a toujours fait preuve d'un intérêt soutenu tout au cours de l'évolution de l'humanité. D'adord il y eut une philosophie contemplative, celle de Socrate et de Platon (seules les règles de cohérence interne du raisonnement définissaient ce qui était vrai, bon et beau). On discutait de façon logique, sans expérimentation ni épreuves pratiques pour vérifier la validité des concepts et arguments.
Platon a rejeté tout recours à l'observation et assujetti la pensée philosophique à des valeurs purement esthétiques. L'effet négatif de cette philosophie fait dire que les écrits de Platon ont retardé de près de 2000 ans l'essor des techniques et des sciences dans le monde occidental. Par ailleurs, les effets positifs se traduisent par la définition et le développement d'une véritable logique. Ce furent tout de même les premiers jalons d'une pensée qui se voulait philosophique.
Or, la continuité de cette grande évolution culturelle se devait de puiser ou de faire des liens avec les penseurs de l'époque. Tout au long de cette continuité, et plus précisément au «Siècle des Lumières», nous avons eu droit aussi de la part de certains philosophes à une philosophie plus analytique. Par la suite, se sont développés d'autres systèmes de pensée, eux aussi analytiques, qui furent mieux adaptés à une réalité plus actuelle. Ces systèmes philosophiques de l'époque moderne sont sans doute d'une grande utilité puisqu'ils aident les jeunes esprits à développer une pensée critique et rationnelle.
Dans le but de mieux développer ma pensée et surtout pour bien me faire comprendre, reprenons l'exercice! Socrate et Platon ont vécu vers l'an -450 avant J.-C. Et ces philosophes du temps prônaient surtout une philosophie contemplative et quelque peu moralisatrice, tout comme Moïse et Jésus ont tenté de faire appliquer une morale adaptée aux moeurs et connaissances de leur temps. Mais cette époque est maintenant révolue.
Alors nous qui sommes les artisans du troisième millénaire, nous nous devons éventuellement nous aussi de réformer la pensée philosophique de notre temps. Il en va de notre devoir et responsabilité de repenser le monde dans lequel nous évoluons. Sans pour autant dénigrer ou faire table rase des réajustements politiques, sociaux et individuels de nos ancêtres et grands penseurs de l'époque moderne et post-moderne, il est impératif pour nous de bien s'ajuster à notre ère évolutive. Nul doute que cette contribution contemporaine déterminera ce que sera l'avenir.
Je le répète encore : nous sommes présentement soupesés dans une balance, et le sort de l'Homme repose désormais entre les mains des générations actuelles. Notre façon de concevoir l'univers n'est plus la même. Le principe d'absolu n'a plus de prise sur notre vision relativisée du monde. Les concepts philosophiques traditionnels se transforment en nouveaux systèmes de pensée. Les idéologies et les grandes théories cosmogoniques sont en pleine mutation : elles se métamorphosent au gré de nouvelles connaissances scientifiques et d'un savoir philosophique moins abstrait.
Je respecte les tenants d'une philosophie contemplative, mais j'encourage surtout une philosophie analytique basée sur les connaissances scientifiques de pointe ainsi que toutes perceptions sensorielles. C'est-à-dire autant du domaine de l'expérience concrète que de l'intuition. Donc, une nouvelle alliance entre la science et la philosophie. En fait, c'est un peu le procès de l'enseignement de la philosophie qu'on est en train de faire ici. Alors la question qui se pose : ne pourrait-on pas démocratiser la philosophie, la rendre plus accessible au grand public, si réellement elle ne s'applique pas concrètement en d'autres lieux?
On retrouve habituellement l'enseignement de la philosophie en milieu académique. Mais l'homme de la rue peut-il prétendre pouvoir philosopher sans nécessairement passer par toutes les écoles de pensée traditionnelles? La philosophie est-elle à la portée de tous et de chacun qui se sent quelque peu philosophe et libre penseur? À ces questions je répondrai : pourquoi pas?
La philosophie analytique, contrairement à la philosophie personnelle, est une véritable science, c'est la science de la pensée, du raisonnement. En ce sens qu'elle est fondée sur une base purement rationnelle, la raison. Il existe par ailleurs d'autres formes de philosophie qui, elles, font plutôt appel aux émotions, aux croyances irrationnelles. C'est ce qu'on pourrait appeler les philosophies religieuses et/ou contemplatives.
Lors d'une émission télévisée, on demandait à un prof de philo à quoi servait la philosophie. Il a répondu que la philosophie ça ne sert à rien. Je fus très étonné de cette réponse et je me suis demandé pourquoi alors le système d'éducation investissait autant d'argent pour l'enseigner aux étudiants. J'ai même entendu dire par des «mauvaises langues» que la philosophie c'est seulement du pelletage de nuages.
Mais soyons quand même un peu plus charitables envers cette discipline qui, après tout, a toujours fait preuve d'un intérêt soutenu tout au cours de l'évolution de l'humanité. D'adord il y eut une philosophie contemplative, celle de Socrate et de Platon (seules les règles de cohérence interne du raisonnement définissaient ce qui était vrai, bon et beau). On discutait de façon logique, sans expérimentation ni épreuves pratiques pour vérifier la validité des concepts et arguments.
Platon a rejeté tout recours à l'observation et assujetti la pensée philosophique à des valeurs purement esthétiques. L'effet négatif de cette philosophie fait dire que les écrits de Platon ont retardé de près de 2000 ans l'essor des techniques et des sciences dans le monde occidental. Par ailleurs, les effets positifs se traduisent par la définition et le développement d'une véritable logique. Ce furent tout de même les premiers jalons d'une pensée qui se voulait philosophique.
Or, la continuité de cette grande évolution culturelle se devait de puiser ou de faire des liens avec les penseurs de l'époque. Tout au long de cette continuité, et plus précisément au «Siècle des Lumières», nous avons eu droit aussi de la part de certains philosophes à une philosophie plus analytique. Par la suite, se sont développés d'autres systèmes de pensée, eux aussi analytiques, qui furent mieux adaptés à une réalité plus actuelle. Ces systèmes philosophiques de l'époque moderne sont sans doute d'une grande utilité puisqu'ils aident les jeunes esprits à développer une pensée critique et rationnelle.
Dans le but de mieux développer ma pensée et surtout pour bien me faire comprendre, reprenons l'exercice! Socrate et Platon ont vécu vers l'an -450 avant J.-C. Et ces philosophes du temps prônaient surtout une philosophie contemplative et quelque peu moralisatrice, tout comme Moïse et Jésus ont tenté de faire appliquer une morale adaptée aux moeurs et connaissances de leur temps. Mais cette époque est maintenant révolue.
Alors nous qui sommes les artisans du troisième millénaire, nous nous devons éventuellement nous aussi de réformer la pensée philosophique de notre temps. Il en va de notre devoir et responsabilité de repenser le monde dans lequel nous évoluons. Sans pour autant dénigrer ou faire table rase des réajustements politiques, sociaux et individuels de nos ancêtres et grands penseurs de l'époque moderne et post-moderne, il est impératif pour nous de bien s'ajuster à notre ère évolutive. Nul doute que cette contribution contemporaine déterminera ce que sera l'avenir.
Je le répète encore : nous sommes présentement soupesés dans une balance, et le sort de l'Homme repose désormais entre les mains des générations actuelles. Notre façon de concevoir l'univers n'est plus la même. Le principe d'absolu n'a plus de prise sur notre vision relativisée du monde. Les concepts philosophiques traditionnels se transforment en nouveaux systèmes de pensée. Les idéologies et les grandes théories cosmogoniques sont en pleine mutation : elles se métamorphosent au gré de nouvelles connaissances scientifiques et d'un savoir philosophique moins abstrait.
Je respecte les tenants d'une philosophie contemplative, mais j'encourage surtout une philosophie analytique basée sur les connaissances scientifiques de pointe ainsi que toutes perceptions sensorielles. C'est-à-dire autant du domaine de l'expérience concrète que de l'intuition. Donc, une nouvelle alliance entre la science et la philosophie. En fait, c'est un peu le procès de l'enseignement de la philosophie qu'on est en train de faire ici. Alors la question qui se pose : ne pourrait-on pas démocratiser la philosophie, la rendre plus accessible au grand public, si réellement elle ne s'applique pas concrètement en d'autres lieux?
On retrouve habituellement l'enseignement de la philosophie en milieu académique. Mais l'homme de la rue peut-il prétendre pouvoir philosopher sans nécessairement passer par toutes les écoles de pensée traditionnelles? La philosophie est-elle à la portée de tous et de chacun qui se sent quelque peu philosophe et libre penseur? À ces questions je répondrai : pourquoi pas?
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fantoben : le philosophe start-Up
Re: Pour une philosophie plus analytique
étudiant en L2, j'ai bon ?
cedric- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 436
Date d'inscription : 02/06/2008
Re: Pour une philosophie plus analytique
On dirait une campagne (de) politique,
Je n'ai pas tout lu mais ça m'aurait intéressé.
Quelqu'un peu résumer ?
Je n'ai pas tout lu mais ça m'aurait intéressé.
Quelqu'un peu résumer ?
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L'homme ordinaire est exigeant avec les autres.
L'homme exceptionnel est exigeant avec lui-même.
Marc-Aurèle
Re: Pour une philosophie plus analytique
fantoben a écrit:Pour une philosophie plus analytique
La philosophie analytique, contrairement à la philosophie personnelle, est une véritable science, c'est la science de la pensée, du raisonnement.
ça commence étrangement, la philosophie analytique serait donc une science? tiens donc!
Le problème c'est que la science est un langage synthétique servant à décrire les agencements de la réalité pas un langage purement analytique. Dans le langage scientifique deux réalités considérées comme vrais et pourtant incompatibles entre elles peuvent coexister c’est le cas des physiques Newtonienne et Quantique, les deux théories sont vraies et pourtant incompatibles. En matière scientifique le vrai n’est pas forcément le contraire du faux tandis que le vrai peut aussi être le contraire du vrai.
La science se préoccupe de la réalité objective qu’il ne faut pas confondre avec le domaine subjectif de la logique. Une hypothèse scientifique est toujours réfutable car une hypothèse qui ne serait pas réfutable n’est pas du domaine de la réalité objective. Ne feriez vous pas œuvre de faussaire en transformant ce qui est affirmé dans le domaine du réel c'est-à-dire celui de la science à celui de la logique qui est un domaine subjectif ?
La science se préoccupe de la réalité, la philosophie se préoccupe-t-elle de la réalité ou bien de la vérité ? Peut-on assimiler la réalité à la vérité, si les deux concepts sont liés l’un à l’autre sont-ils pour autant semblables ?
« Les propositions indubitables sont toujours analytiques-nous semble-t-il, en dépit de Kant-et elles contiennent par conséquence aucun énoncé sur la réalité, quand aux propositions synthétiques elles ne peuvent être considérées contraignantes pour toutes les époques, même si elles sont a priori » disait Werner Heisenberg.
Comment peut-on affirmer sans le justifier que la philosophie analytique est une science?
baptiste- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 3117
Date d'inscription : 21/03/2012
Re: Pour une philosophie plus analytique
Par respect, j'ai finalement lu.
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L'homme ordinaire est exigeant avec les autres.
L'homme exceptionnel est exigeant avec lui-même.
Marc-Aurèle
Re: Pour une philosophie plus analytique
La philosophie fait partie des sciences humaines, non?
La vérité absolue tout comme la réalité sont inaccessibles par les sens, simplement parce qu'elles sont sans cesse en mouvement, en transformation ou en évolution : on ne peut par conséquent mettre le doigt dessus. À l'instant où je prononce le mot présent, voilà que cette parole n'est déjà plus que du passé. En astrophysique comme en microphysique par exemple, le principe d'incertitude est probablement une des plus grandes découvertes de la science moderne. C'est, en tout cas, un premier signe d'humilité.
Un peu comme l'espace et le temps sont des outils de mesure inventés par l'homme pour mieux se situer dans l'environnement physique dans lequel il évolue, la réalité est aussi une notion abstraite imaginée par l'homme dans le but de mieux comprendre ce même environnement. Or, la seule réalité qui puisse vraiment exister, c'est le mouvement, le brassage aléatoire des particules élémentaires, et ce, même à travers les petits îlots de matière organisée, c'est-à-dire le monde du vivant. On pourrait alors avancer l'hypothèse que la Réalité et la Vérité sont partout et nul part à la fois! Et, au niveau des sens, personne ne peut vraiment les localiser ni les décrire.
Les représentations mentales que nous avons de la vérité sont en fait des plus relatives, car ce qui peut paraître vrai pour un individu, n'est pas nécessairement vrai pour un autre. On ne le répétera jamais assez : chacun s'exprime d'après ses sentiments, ses connaissances et son vécu. C'est pourquoi il faut user de prudence et de discernement lorsque nous entendons ou lisons la pensée d'un quelconque auteur. Par conséquent, il ne faut jamais croire ce que je dis, car tout ce qui est énoncé dans ces pages tient d'une simple interprétation personnelle, la mienne.
Dans les faits, toute recherche d'une vérité absolue pourrait être considérée comme vaine, sauf peut-être dans le but d'en arriver à la fine pointe d'une certaine réalité : c'est le rôle de la philosophie analytique. Par ailleurs, nous pouvons retirer beaucoup de plaisir et d'enrichissement culturel à entendre les gens s'exprimer à travers leur expérience de vie.
La vérité absolue tout comme la réalité sont inaccessibles par les sens, simplement parce qu'elles sont sans cesse en mouvement, en transformation ou en évolution : on ne peut par conséquent mettre le doigt dessus. À l'instant où je prononce le mot présent, voilà que cette parole n'est déjà plus que du passé. En astrophysique comme en microphysique par exemple, le principe d'incertitude est probablement une des plus grandes découvertes de la science moderne. C'est, en tout cas, un premier signe d'humilité.
Un peu comme l'espace et le temps sont des outils de mesure inventés par l'homme pour mieux se situer dans l'environnement physique dans lequel il évolue, la réalité est aussi une notion abstraite imaginée par l'homme dans le but de mieux comprendre ce même environnement. Or, la seule réalité qui puisse vraiment exister, c'est le mouvement, le brassage aléatoire des particules élémentaires, et ce, même à travers les petits îlots de matière organisée, c'est-à-dire le monde du vivant. On pourrait alors avancer l'hypothèse que la Réalité et la Vérité sont partout et nul part à la fois! Et, au niveau des sens, personne ne peut vraiment les localiser ni les décrire.
Les représentations mentales que nous avons de la vérité sont en fait des plus relatives, car ce qui peut paraître vrai pour un individu, n'est pas nécessairement vrai pour un autre. On ne le répétera jamais assez : chacun s'exprime d'après ses sentiments, ses connaissances et son vécu. C'est pourquoi il faut user de prudence et de discernement lorsque nous entendons ou lisons la pensée d'un quelconque auteur. Par conséquent, il ne faut jamais croire ce que je dis, car tout ce qui est énoncé dans ces pages tient d'une simple interprétation personnelle, la mienne.
Dans les faits, toute recherche d'une vérité absolue pourrait être considérée comme vaine, sauf peut-être dans le but d'en arriver à la fine pointe d'une certaine réalité : c'est le rôle de la philosophie analytique. Par ailleurs, nous pouvons retirer beaucoup de plaisir et d'enrichissement culturel à entendre les gens s'exprimer à travers leur expérience de vie.
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fantoben : le philosophe start-Up
Re: Pour une philosophie plus analytique
fantoben a écrit:La philosophie fait partie des sciences humaines, non?
Ben non justement!!!! Non, encore non !
Le but des sciences humaines ou naturelles c’est d’établir une objectivité de la connaissance d’un objet défini, les faits historiques, sociaux, psychologiques… Ce savoir à pour but d’aboutir a des connaissances universelles, des convergences vers une vérité objective.
Il s’en faut de beaucoup que cet objectif soit atteint et les sciences humaines restent largement des disciplines interprétatives, avec un peu de rhétorique on peut avoir raison de presque tout, il n’en reste pas moins que l’objectif des sciences humaines reste l’établissement d’objectivité régionales conforme à l’ordre des faits étudiés.
Les sciences de la nature, physique, biologie, etc... ignorent tout ce qui est subjectif c'est-à-dire ce qui appartient au sujet en tant que conscience, les sciences humaines elles sont à la fois dans l’objectif et le subjectif. Les sciences ne se préoccupent pas du sens des choses.
Mais voila, l'homme est avant tout un sujet conscient et libre, qui se donne et donne au monde une « forme de raison », dont les sciences physiques ne se préoccupent pas tandis que les sciences de « l'esprit » (psychologie, sociologie, anthropologie, mais aussi neurologie et génétique) prétendent, au nom précisément de leur scientificité, exclure tout jugement de valeur. Elles ne peuvent donc pas non plus éclairer l'homme sur la valeur de ses actes.
L’accumulation des connaissances scientifiques ne produit pas de sens au contraire elle tend à ajouter à la confusion. Or c'est le sens ou l'absence de sens de son existence qui importe à l'homme. La philosophie qui se préoccupe de la question du sens, de l’être du sens, elle, ne peut donc être objective. Prétendre que la philosophie analytique atteindrait à la scientificité à travers le langage analytique ne suffit pas à donner le caractère d’une science à ce qui restera fondamentalement subjectif dans son objet, la vie est par essence subjective et non objective.
baptiste- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 3117
Date d'inscription : 21/03/2012
Re: Pour une philosophie plus analytique
J'en profite pour inviter Fantoben à préciser sa position, assez inaudible je crois, comme en témoignent les premières réponses (où la question de savoir si on comprend ce que l'on lit, voire si l'on peut lire, a été posée).
Le terme de "philosophie analytique" qu'il a employé ne semblait pas de nature à nous aider, sur ce plan. Ce que tu mets sous ce terme, Fantoben, n'a à peu près rien à voir avec ce que nous appelons ainsi - au moins de notre côté oriental de la Mer Océane. Est-ce que vous en êtes venus à appeler "analytique", chez vous, l'espèce de brouet positiviste que tu nous as proposé ? Dans ce cas là, question : où est l'analyse ?
Je ne m'amuse pas à aller à la chasse au mot et si "analytique" n'est pas le terme exact, ou si tu veux le définir d'une autre façon, je t'y invite et encourage vivement. Je rappelle seulement dans quel sens nous l'utilisons ici : la philosophie analytique est une pensée qui va insister sur l'analyse des structures de la connaissance - en sorte que, pour les historiens, on pourrait dire que Kant, avec sa Critique, en est le grand papa - ce qui passe par une étude approfondie - et avec une méthode inédite - de la logique et du langage, tout particulièrement. (Ce qui n'interdit pas de s'intéresser à toutes sortes d'autres choses, c'est de la philosophie, nous sommes bien d'accord, mais j'essaie de faire court. Interroger le langage et le vécu logique serait aussi une façon de définir la phénoménologie, au reste).
Le terme de "philosophie analytique" qu'il a employé ne semblait pas de nature à nous aider, sur ce plan. Ce que tu mets sous ce terme, Fantoben, n'a à peu près rien à voir avec ce que nous appelons ainsi - au moins de notre côté oriental de la Mer Océane. Est-ce que vous en êtes venus à appeler "analytique", chez vous, l'espèce de brouet positiviste que tu nous as proposé ? Dans ce cas là, question : où est l'analyse ?
Je ne m'amuse pas à aller à la chasse au mot et si "analytique" n'est pas le terme exact, ou si tu veux le définir d'une autre façon, je t'y invite et encourage vivement. Je rappelle seulement dans quel sens nous l'utilisons ici : la philosophie analytique est une pensée qui va insister sur l'analyse des structures de la connaissance - en sorte que, pour les historiens, on pourrait dire que Kant, avec sa Critique, en est le grand papa - ce qui passe par une étude approfondie - et avec une méthode inédite - de la logique et du langage, tout particulièrement. (Ce qui n'interdit pas de s'intéresser à toutes sortes d'autres choses, c'est de la philosophie, nous sommes bien d'accord, mais j'essaie de faire court. Interroger le langage et le vécu logique serait aussi une façon de définir la phénoménologie, au reste).
Courtial- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 2030
Date d'inscription : 03/07/2008
Re: Pour une philosophie plus analytique
Bonjour aux intervenants,
J'ai beaucoup de difficulté à comprendre votre langage académique.
Moi j'ai l'habitude d'appeler un chat : UN CHAT
J'ai beaucoup de difficulté à comprendre votre langage académique.
Moi j'ai l'habitude d'appeler un chat : UN CHAT
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fantoben : le philosophe start-Up
Re: Pour une philosophie plus analytique
fantoben a écrit:Bonjour aux intervenants,
J'ai beaucoup de difficulté à comprendre votre langage académique.
Moi j'ai l'habitude d'appeler un chat : UN CHAT
Appeler un chat, un chat c'est bien, ce qui n'est pas bien c'est d'appeler un chien un chat, hors c'est ce que tu fais.
baptiste- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 3117
Date d'inscription : 21/03/2012
Re: Pour une philosophie plus analytique
Bonjour et merci pour vos répliques.
C'est pourtant simple. La philosophie analytique analyse les phénomènes de façon objective tout en tenant compte de l'intuition ainsi que la dimension irrationnelle de l'être humain. Cette philosophie analytique est alimentée à la fois par des connaissances scientifiques ainsi que par toute perception des sens, autant du domaine du vécu que celui de l'intuition. Une nouvelle alliance donc, entre la science et la philosophie.
C'est pourtant simple. La philosophie analytique analyse les phénomènes de façon objective tout en tenant compte de l'intuition ainsi que la dimension irrationnelle de l'être humain. Cette philosophie analytique est alimentée à la fois par des connaissances scientifiques ainsi que par toute perception des sens, autant du domaine du vécu que celui de l'intuition. Une nouvelle alliance donc, entre la science et la philosophie.
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fantoben : le philosophe start-Up
Re: Pour une philosophie plus analytique
Ils te disent,
"Tu n'appelles pas un chat un chat"
"Ce que tu appelles philosophie analytique n'est pas ce qu'on appelle, en Europe de l'Ouest, philosophie analytique".
Ce qui est intéressant, c'est que ce problème de terminologie (et des enjeux relatifs à la terminologie) tombe justement sous la catégorie de ce qu'on appelle communément, en Europe de l'Ouest, au 21ème siècle "philosophie analytique".
J'aime.
"Tu n'appelles pas un chat un chat"
"Ce que tu appelles philosophie analytique n'est pas ce qu'on appelle, en Europe de l'Ouest, philosophie analytique".
Ce qui est intéressant, c'est que ce problème de terminologie (et des enjeux relatifs à la terminologie) tombe justement sous la catégorie de ce qu'on appelle communément, en Europe de l'Ouest, au 21ème siècle "philosophie analytique".
J'aime.
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Marc-Aurèle
Re: Pour une philosophie plus analytique
L'important c'est la rose !
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fantoben : le philosophe start-Up
Re: Pour une philosophie plus analytique
Bon, mais peut-être peux-tu effectivement préciser ta pensée, fantoben.
Par exemple, je relève :
Première chose : Sont-ce les représentations de la vérité ou de la réalité qui sont relatives à chaque individu ? Ce n'est peut-être pas la même chose ?
Ensuite : Es-tu bien certain que toute représentation soit relative ? Y en a-t-il qui ne le sont pas ? Y a-t-il des représentations partagées, et si oui, lesquelles, et jusqu'à quel point ?
Par exemple, je relève :
Et :fantoben a écrit:Les représentations mentales que nous avons de la vérité sont en fait des plus relatives, car ce qui peut paraître vrai pour un individu, n'est pas nécessairement vrai pour un autre.
De quelle réalité particulière s'agit-il donc ? La tienne et seulement la tienne, ou quelque chose qui soit transsubjectif ?fantoben a écrit:Dans les faits, toute recherche d'une vérité absolue pourrait être considérée comme vaine, sauf peut-être dans le but d'en arriver à la fine pointe d'une certaine réalité : c'est le rôle de la philosophie analytique.
Première chose : Sont-ce les représentations de la vérité ou de la réalité qui sont relatives à chaque individu ? Ce n'est peut-être pas la même chose ?
Ensuite : Es-tu bien certain que toute représentation soit relative ? Y en a-t-il qui ne le sont pas ? Y a-t-il des représentations partagées, et si oui, lesquelles, et jusqu'à quel point ?
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...que vont charmant masques et bergamasques...
Bergame- Persona
- Nombre de messages : 5358
Date d'inscription : 03/09/2007
Re: Pour une philosophie plus analytique
Bonjour Bergame,
Je vais tenter de répondre à vos questionnement le mieux possible.
La vérité, elle est partout sauf dans ce que nous pensons être LA vérité. Il existe par ailleurs certaines réalités qui nous sont propres et qui s'expriment à travers nous selon nos sentiments, nos connaissances et notre vécu. Les vérités tout comme les réalités se manifestent uniquement au sein du grand mouvement universel de la matière, mais non au niveau des concepts humains. Toutefois, on peut obtenir consensus sur certains éléments relatifs à la vie quotidienne, comme par exemple les outils de mesure, les normes sociales et toute autre utilité qui contribuent à la survie de l'espèce. Mais au niveau des grandes questions existentielles qui font appel à une fine conceptualisation, alors le principe de relativité est applicable avec rigueur.
Les concepts ou représentations mentales de vérité sont, par nécessité, issus de la conscience humaine afin de donner un sens à la vie. Ce que nous croyons être vrai nous sert de point d'appui ou d'outils intellectuels pouvant nous aider à structurer notre pensée. Qu'elles soient en résonance ou pas avec la réalité, ces structures mentales sont essentielles à la conceptualisation, car cette dernière a pour fonction d'aider l'humain à assumer son existence.
Ce que je viens de vous dire n'est en fait qu'une simple interprétation personnelle, la mienne. Ne croyez jamais ce que je dis, expérimentez vous-même. Pernonnellement, je ne veux plus croire, je veux savoir. Par ailleurs, bien malin celui ou celle qui pourrait prétendre savoir vraiement.
Je vais tenter de répondre à vos questionnement le mieux possible.
La vérité, elle est partout sauf dans ce que nous pensons être LA vérité. Il existe par ailleurs certaines réalités qui nous sont propres et qui s'expriment à travers nous selon nos sentiments, nos connaissances et notre vécu. Les vérités tout comme les réalités se manifestent uniquement au sein du grand mouvement universel de la matière, mais non au niveau des concepts humains. Toutefois, on peut obtenir consensus sur certains éléments relatifs à la vie quotidienne, comme par exemple les outils de mesure, les normes sociales et toute autre utilité qui contribuent à la survie de l'espèce. Mais au niveau des grandes questions existentielles qui font appel à une fine conceptualisation, alors le principe de relativité est applicable avec rigueur.
Les concepts ou représentations mentales de vérité sont, par nécessité, issus de la conscience humaine afin de donner un sens à la vie. Ce que nous croyons être vrai nous sert de point d'appui ou d'outils intellectuels pouvant nous aider à structurer notre pensée. Qu'elles soient en résonance ou pas avec la réalité, ces structures mentales sont essentielles à la conceptualisation, car cette dernière a pour fonction d'aider l'humain à assumer son existence.
Ce que je viens de vous dire n'est en fait qu'une simple interprétation personnelle, la mienne. Ne croyez jamais ce que je dis, expérimentez vous-même. Pernonnellement, je ne veux plus croire, je veux savoir. Par ailleurs, bien malin celui ou celle qui pourrait prétendre savoir vraiement.
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fantoben : le philosophe start-Up
Re: Pour une philosophie plus analytique
fantoben a écrit: Les vérités tout comme les réalités se manifestent uniquement au sein du grand mouvement universel de la matière, mais non au niveau des concepts humains.
Il est difficile de te suivre. Je ne suis pas un spécialiste de la philosophie analytique, mais dit le plus simplement du monde celle-ci prétend qu’une proposition serait « vrai en vertu de sa seule signification », alors je prends un exemple dans ce que tu as écrit.
Les vérités tout comme les réalités se manifestent uniquement au sein du grand mouvement universel de la matière, mais non au niveau des concepts humains.
Les vérités dont nous pouvons parler ne sont jamais la vérité « en soi » mais une vérité à laquelle nous avons-nous même donné forme car les vérités ne sont pas des réalités mais des concepts essentiellement créés à partir d’un processus de connaissance plus ou moins objectif.
Les réalités sont toujours complexes, peut-on les réduire à la perception d’une manifestation sensée représenter l’expérience du monde alors que cette perception est soumise aux transformations de l’esprit qui la perçoit. Prenons un exemple simple, la manifestation de la réalité du soleil n’est pas simplement la lumière et la chaleur que je perçois c’est avant tout un énorme réacteur thermonucléaire auto-entretenu dont la réaction explosive est contenue par la force gravitationnelle, cette réalité je ne peux la percevoir mais je peux la connaître à travers des constructions intellectuelles synthétiques.
Ni la réalité ni la vérité ne se manifestent, la vérité reste l’adéquation de la réalité et de la perception, elle peut être objet de recherche mais elle ne se manifeste pas, c’est seulement au niveau des concepts humain que peut se faire une adéquation entre la réalité et la vérité dont nous pouvons parler.
Peut-on dire si ta proposition est vrai ou fausse en vertu de sa seule signification ?
baptiste- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 3117
Date d'inscription : 21/03/2012
Re: Pour une philosophie plus analytique
Ok, faisons un petit éxercice d'analyse ensemble sur L'ESPACE/TEMPS :
Le Temps est-il seulement un concept ou s’agit-il de quelque chose d’indépendant de la pensée?
S’il n’y avait pas d’événements, le Temps existerait-il quand même?
Résultat de mon analyse, ça vaut ce que ça vaut :
LE TEMPS : Le temps en soi n’existe pas. Il n’est rien d’autre qu’une propriété de nos idées. Certaines de nos idées ont lieu avant d’autres, certaines ont lieu simultanément. Sans idées, il n’y aurait pas de temps. En d'autres mots, le temps est un mode de perception et non un attribut du monde physique.
L'ESPACE : Tout comme le temps, l’espace ne peut pas être une substance dotée d’une existence propre. L’espace n’est rien d’autre que les relations spatiales entre les objets. Un espace qui ne contient rien n’a aucune signification.
CONCLUSION : L'espace et le temps sont des outils de mesures inventés par l'homme pour mieux saisir et comprendre son environnement physique. À l'échelle de l'univers, les notions d'espace et de temps ne sont d'aucune utilité pour compléter les cycles du grand mouvement, du grand tout.
Le Temps est-il seulement un concept ou s’agit-il de quelque chose d’indépendant de la pensée?
S’il n’y avait pas d’événements, le Temps existerait-il quand même?
Résultat de mon analyse, ça vaut ce que ça vaut :
LE TEMPS : Le temps en soi n’existe pas. Il n’est rien d’autre qu’une propriété de nos idées. Certaines de nos idées ont lieu avant d’autres, certaines ont lieu simultanément. Sans idées, il n’y aurait pas de temps. En d'autres mots, le temps est un mode de perception et non un attribut du monde physique.
L'ESPACE : Tout comme le temps, l’espace ne peut pas être une substance dotée d’une existence propre. L’espace n’est rien d’autre que les relations spatiales entre les objets. Un espace qui ne contient rien n’a aucune signification.
CONCLUSION : L'espace et le temps sont des outils de mesures inventés par l'homme pour mieux saisir et comprendre son environnement physique. À l'échelle de l'univers, les notions d'espace et de temps ne sont d'aucune utilité pour compléter les cycles du grand mouvement, du grand tout.
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fantoben : le philosophe start-Up
Re: Pour une philosophie plus analytique
fantoben a écrit:
CONCLUSION : L'espace et le temps sont des outils de mesures inventés par l'homme pour mieux saisir et comprendre son environnement physique. À l'échelle de l'univers, les notions d'espace et de temps ne sont d'aucune utilité pour compléter les cycles du grand mouvement, du grand tout.
Peux tu développer, "compléter les cycles du grand mouvement du grand tout" ne me parle pas beaucoup.
baptiste- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 21/03/2012
Re: Pour une philosophie plus analytique
Bonjour baptiste,
Le principe premier de l'univers, c'est le mouvement. Le mouvement des particules élémentaires. Sans ce mouvement, ce serait l'inertie totale : pas de formation de galexies ni de vie nul part.
L'objectif premier du monde du vivant, c'est la reproduction. L'essence du vivant, végétal et animal, c'est son système complexe d'énergie active. Après la mort d'un système, on pourrait parler d'énergie passive : retour aux origines "rien ne se cré, rien ne se perd". "Tu es poussière et tu retouneras poussière" C'est la seule "vérité" qu'on peut retrouver dans le soi-disant "livre saint".
Le principe premier de l'univers, c'est le mouvement. Le mouvement des particules élémentaires. Sans ce mouvement, ce serait l'inertie totale : pas de formation de galexies ni de vie nul part.
L'objectif premier du monde du vivant, c'est la reproduction. L'essence du vivant, végétal et animal, c'est son système complexe d'énergie active. Après la mort d'un système, on pourrait parler d'énergie passive : retour aux origines "rien ne se cré, rien ne se perd". "Tu es poussière et tu retouneras poussière" C'est la seule "vérité" qu'on peut retrouver dans le soi-disant "livre saint".
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fantoben : le philosophe start-Up
Re: Pour une philosophie plus analytique
fantoben a écrit:Bonjour baptiste,
Le principe premier de l'univers, c'est le mouvement. Le mouvement des particules élémentaires. Sans ce mouvement, ce serait l'inertie totale : pas de formation de galexies ni de vie nul part.
L’apparence de la substance et la réalité d’une univers vibratoire, tu as raison d’écrire que scientifiquement il est possible de dire que nous sommes tous bercés d’une gigantesque illusion qui nous fait croire que nous sommes faits et entourés de substances palpables : la matière. On peut même dire sans hésitation aux plus matérialistes d’entre nous qu’ils vivent dans un monde complètement virtuel ! Bien, ceci étant dit, excuses moi l’expression, si je te mets mon point dans la figure la douleur que tu éprouvera ne sera pas virtuelle. Que la matière ne soit rien d’autre que des “particules” de vide vibrant dans du vide soit, mais il faut tout de même faire attention à ne pas confondre vide et néant.
La question que je te pose alors c’est : qu’est ce que cela change que la matière ne soit pas substance mais vibration ? Qu’est ce qui était tenu pour vrai et ne l’est plus ou tenu pour faux et deviens vrai ? En quoi cela a-t-il un rapport avec la philosophie analytique ?
baptiste- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 3117
Date d'inscription : 21/03/2012
Re: Pour une philosophie plus analytique
Tu as tout compris.
Ça me fait penser à Descartes qui se demandait s'il était ou n'était pas "être ou ne pas être". Si ce pauvre Descartes avait eu la merveilleuse idée de se pincer une fesse, il n'aurait pas dépensé ses énergie à se poser la question.
Nous sommes bien sûr des être sensibles : une expression de la nature qui est utile à la survie de l'espèce animale surtout.
Ça me fait penser à Descartes qui se demandait s'il était ou n'était pas "être ou ne pas être". Si ce pauvre Descartes avait eu la merveilleuse idée de se pincer une fesse, il n'aurait pas dépensé ses énergie à se poser la question.
Nous sommes bien sûr des être sensibles : une expression de la nature qui est utile à la survie de l'espèce animale surtout.
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fantoben : le philosophe start-Up
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