heidegger: de l'essence et de la réalité de la force (aristote métaphysique)

[jghislain]

FORCE ET LOGOS

13) dunameis alogoi (forces dépourvues de paroles) / dunameis meta logon (forces dirigées par la parole) de l‘étant doté d’ âme ou sans âme.
logos: ajointement régissant, assemblement de ce qui est déjà relié entre soi (par des lois), qui permet de maîtriser le sens des choses, en faisant connaître en l‘énonçant.
alogos: hors d’état de prendre connaissance. meta logon: possibilité de prendre connaissance.
L’âme est kinesis (se mouvoir) et aistesis (percevoir).
Le végétal n’a que le kinesis car il peut croître mais seul l’animal a l’ aistesis qui lui permet de prendre connaissance du monde. L’ homme a de plus le logos, non seulement il connaît les rapports mais peut se prononcer personnellement sur sa vision du monde, notamment par la philosophie.
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Le pouvoir n’est pas une simple episteme (s’y connaître dans les choses), car le savoir simple laisse les choses comme elles sont. Le pouvoir réside dans l’episteme poietike (production tout en s‘y connaissant) qui donne à la force son orientation, son activité productrice et sa réactivité antagoniste.
La production a en vue l’ergon (l’œuvre), qui est anticipé dans son eidos (aspect).
L’eidos réclame la direction du processus de production jusqu’à son terme. Pour cela, il faut s’y entendre. Cela se fait avec le logos qui donne à connaître, qui permet de cheminer, de s’engager dans une voie, qui permet de se dire: je veux procéder ainsi et ainsi, j’énonce les règles (c’est la réflexion).
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[Courtial]

En date du Premier avril.