LA CRÉATION DU SENS DE LA VIE
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Omer Desseres- Digressi(f/ve)
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Omer Desseres- Digressi(f/ve)
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Re: LA CRÉATION DU SENS DE LA VIE
Dernière édition par Omer Desseres le Sam 3 Juin 2023 - 16:40, édité 1 fois
Omer Desseres- Digressi(f/ve)
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Re: LA CRÉATION DU SENS DE LA VIE
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Après la création du sens de la vie créé par soi pour soi au moyen de la musique et de la peinture, passons à celle permise par la littérature ...
************
LE PAUMÉ DE HOUSTON
Le juge, je voyais bien qu'il ne comprenait rien à ce que je lui disais.
J'avais beau lui expliquer. Il n'entendait rien. Une face de mur, il avait.
J'avais beau lui dire « La route était glissante », il ne comprenait pas.
J'avais beau lui dire « Il y avait comme de l'huile par terre », il n'entendait rien.
« Quand la petite fille a traversé, j'ai freiné. De toutes mes forces j'ai freiné », je lui ai dit.
« Mais j'ai glissé. Et paaf la petite. Elle a volé par-dessus le capot et son crâne a éclaté sur le pare-brise. Alors moi, avec toute cette cervelle étalée sur la vitre, je n'y voyais plus rien, Monsieur le juge. Alors, j'ai mis en marche les essuie-glaces. Et sa petite main qui faisait “au revoir, au revoir”... ».
Les aiguilles de l'horloge du tribunal ont tourné et le juge m'a tapé sur le tympan : « Vous êtes condamné à mort » d'un coup de marteau sur la table.
Je lui ai répondu « Vous aussi, Monsieur le juge, vous êtes condamné à mort.»
C'est drôle, les yeux qu'il a fait.
*************
LE MARQUIS DE SADE.
Re-création par re-écriture au moyen d'un souvenir forcément différent de la réalité qu'a été la lecture d'une étonnante phrase incluse dans le récit d'une partie fine par le divin marquis au hasard d'une lecture d'un livre extrait il y a longtemps de la célèbre et somptueuse œuvre complète en blanc éclatant.
«J'allais traditionnellement la prendre en levrette, mais au lieu, je l'enculais profondément et lui enfonçais mon poignard dans le dos en lui tirant les cheveux avec autant de puissance et de force que celles de la pénétration de mon membre et de mon arme.»
Le style est différent, bien sûr, forcément, évidemment, nécessairement, inévitablement, incontournablement ...
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Après la création du sens de la vie créé par soi pour soi au moyen de la musique et de la peinture, passons à celle permise par la littérature ...
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LE PAUMÉ DE HOUSTON
Le juge, je voyais bien qu'il ne comprenait rien à ce que je lui disais.
J'avais beau lui expliquer. Il n'entendait rien. Une face de mur, il avait.
J'avais beau lui dire « La route était glissante », il ne comprenait pas.
J'avais beau lui dire « Il y avait comme de l'huile par terre », il n'entendait rien.
« Quand la petite fille a traversé, j'ai freiné. De toutes mes forces j'ai freiné », je lui ai dit.
« Mais j'ai glissé. Et paaf la petite. Elle a volé par-dessus le capot et son crâne a éclaté sur le pare-brise. Alors moi, avec toute cette cervelle étalée sur la vitre, je n'y voyais plus rien, Monsieur le juge. Alors, j'ai mis en marche les essuie-glaces. Et sa petite main qui faisait “au revoir, au revoir”... ».
Les aiguilles de l'horloge du tribunal ont tourné et le juge m'a tapé sur le tympan : « Vous êtes condamné à mort » d'un coup de marteau sur la table.
Je lui ai répondu « Vous aussi, Monsieur le juge, vous êtes condamné à mort.»
C'est drôle, les yeux qu'il a fait.
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LE MARQUIS DE SADE.
Re-création par re-écriture au moyen d'un souvenir forcément différent de la réalité qu'a été la lecture d'une étonnante phrase incluse dans le récit d'une partie fine par le divin marquis au hasard d'une lecture d'un livre extrait il y a longtemps de la célèbre et somptueuse œuvre complète en blanc éclatant.
«J'allais traditionnellement la prendre en levrette, mais au lieu, je l'enculais profondément et lui enfonçais mon poignard dans le dos en lui tirant les cheveux avec autant de puissance et de force que celles de la pénétration de mon membre et de mon arme.»
Le style est différent, bien sûr, forcément, évidemment, nécessairement, inévitablement, incontournablement ...
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Omer Desseres- Digressi(f/ve)
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Re: LA CRÉATION DU SENS DE LA VIE
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...que vont charmant masques et bergamasques...
Bergame- Persona
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Re: LA CRÉATION DU SENS DE LA VIE
Omer Desseres a écrit:LE MARQUIS DE SADE.
Re-création par re-écriture au moyen d'un souvenir forcément différent de la réalité qu'a été la lecture d'une étonnante phrase incluse dans le récit d'une partie fine par le divin marquis au hasard d'une lecture d'un livre extrait il y a longtemps de la célèbre et somptueuse œuvre complète en blanc éclatant.
«J'allais traditionnellement la prendre en levrette, mais au lieu, je l'enculais profondément et lui enfonçais mon poignard dans le dos en lui tirant les cheveux avec autant de puissance et de force que celles de la pénétration de mon membre et de mon arme.»
Le style est différent, bien sûr, forcément, évidemment, nécessairement, inévitablement, incontournablement ...
Sauf qu'il n'y a pas que le " style " qui différent, c'est du Omer, intégralement, à partir de là, on s'inquiète un peu. L'édition en question est celle de Pauvert. Son unique mérite, pas des moindres, est d'être complète, pour l'époque. Indigence rare de l'appareil critique, mais donc outil de travail très pratique, je m'en sers. Bref, pour ne pas avoir pris la " plume " pour rien, je vais dire un petit truc sur Sade. Quand vers 60 ans, Sade écrit " la Nouvelle Justine et Juliette ", l'un de ses textes les plus aboutis, il jubile comme Frédéric Dard pondait un énième San Antonio, c'est aussi simple que cela. Sade est revenu de toutes ces choses là. Pas toi (et pas mal d'autres). C'est affaire de distance, et cela ce ressent. Le seul crime que Sade commet à l'encontre d'autrui, c'est de lui tendre un miroir.
_________________
" Tout Étant produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique), a priori, et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libéré du Poêle) ". " Savoir guérit, forge. Et détruit tout ce qui doit l'être ", ou, équivalents, " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaître ", " Le progrès, c'est la liquidation du Sujet empirique, notoirement névrotique, par la connaissance ". " Il faut régresser et recommencer, en conscience ". Moi.
C'est à pas de colombes que les Déesses s'avancent.
neopilina- Digressi(f/ve)
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Omer Desseres- Digressi(f/ve)
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Re: LA CRÉATION DU SENS DE LA VIE
neopilina a écrit:Omer Desseres a écrit:LE MARQUIS DE SADE.
Re-création par re-écriture au moyen d'un souvenir forcément différent de la réalité qu'a été la lecture d'une étonnante phrase incluse dans le récit d'une partie fine par le divin marquis au hasard d'une lecture d'un livre extrait il y a longtemps de la célèbre et somptueuse œuvre complète en blanc éclatant.
«J'allais traditionnellement la prendre en levrette, mais au lieu, je l'enculais profondément et lui enfonçais mon poignard dans le dos en lui tirant les cheveux avec autant de puissance et de force que celles de la pénétration de mon membre et de mon arme.»
Le style est différent, bien sûr, forcément, évidemment, nécessairement, inévitablement, incontournablement ...
Sauf qu'il n'y a pas que le " style " qui différent, c'est du Omer, intégralement, à partir de là, on s'inquiète un peu. L'édition en question est celle de Pauvert. Son unique mérite, pas des moindres, est d'être complète, pour l'époque. Indigence rare de l'appareil critique, mais donc outil de travail très pratique, je m'en sers. Bref, pour ne pas avoir pris la " plume " pour rien, je vais dire un petit truc sur Sade. Quand vers 60 ans, Sade écrit " la Nouvelle Justine et Juliette ", l'un de ses textes les plus aboutis, il jubile comme Frédéric Dard pondait un énième San Antonio, c'est aussi simple que cela. Sade est revenu de toutes ces choses là. Pas toi (et pas mal d'autres). C'est affaire de distance, et cela ce ressent. Le seul crime que Sade commet à l'encontre d'autrui, c'est de lui tendre un miroir.
Je t'en prie, ne t'inquiète pas. Cet exercice littéraire n'a absolument rien à voir avec le (ton?) divin marquis.
La référence au marquis n'est qu'une petite excitation psycho-biologique à l'adresse d'un sympathique éleveur de grenouilles ... (;-0..
En effet, ce texte, c'est de l'Omer tout craché, mais dans le seul exercice littéraire. exclusivement. Celui destiné à faire s'affoler les belles anglaises s'effondrant lorsque le toro tombe à la corrida de Carmen de Bizet.
Le miroir de Sade est en contreplaqué du modeste point de vue de ton serviteur dévoué, camarade ...
N'oublie pas que le titre de cette enfilade de messages, c'est LA CRÉATION DU SENS DE LA VIE, telle que je la vois pour le bien de ma carcasse bien-aimée, bien sûr ...
Nous sommes tous responsables de notre propre sens de la vie. Le mien se déploie dans l'inséparabilité d'une pensée et d'une action devant pas mal de choses à l'Art, à la Science et à la Philosophie (ainsi soit-il) ...
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Omer Desseres- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 26/04/2023
Re: LA CRÉATION DU SENS DE LA VIE
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UNE SCULPTURE DE SOI PAR LE CHEMINEMENT D'UNE OMBRE DE LA PENSÉE
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Ça faisait un bon moment qu'une pensée venue d'on ne sait d'où tarabiscotait une âme en sa solitude de promeneur forestier.
C'était un athée radical. Cela ne l'a pas empêché de se mettre à vouloir comparer les textes bibliques et la logique d'une biologie psychologique qu'il voyait comme le fond du déterminisme d'un rédacteur-prophète perdu aujourd'hui dans la nuit des temps historiques et pré-historiques.
Comme il avait la manie de rédiger la teneur de ses maigres pensées dans un forum d'idées et de savoir, de débats et concepts, d'actualité, art et interdisciplinarité, alors j'en ai déduit que ce type, c'était moi ...
Il m'a semblé assez curieux de voir que les deux extrémités du texte biblique et évangéliste pouvaient se prêter à ce jeu.
On sait l'histoire de l'interdiction de manger de l'arbre de la connaissance sous peine de mort. Comment puis-je m'empêcher de voir dans cette image le fait que la mort avait évidemment toujours existé, mais que c'est au moment de SAVOIR l'inéluctabilité de sa propre mort que l'Homme-Sapiens-Sapiens s'est vu mortel. La connaissance n'est évidemment pas le péché de la Genèse, mais je peux la considérer comme la cause de l'évidence psychologique de la propre mort du sujet s'éveillant à cette connaissance.
À l'autre extrémité de l'histoire biblico-cathéchiste il y a le jugement dernier. Si je considère que ma mort sera un gigantesque néant, si tant soit peu que le néant puisse être gigantesque, alors je peux la voir comme MA fin du monde. Lorsque j'ai été à un millimètre de ma propre mort, de ma propre fin du monde, il s'est produit dans ma corporéité, dans mon propre cerveau, pour être plus précis, le déroulement habituel de la vie entière de ceux qui sont revenus vivants de leur mort suspendue, avec une différence notable : ce déroulement a été très lent. Tout ce que j'avais fait de bien comme de mal a été rappelé à la mémoire du mort que j'étais presque. Mes pensées et mes actions les plus mauvaises se sont matérialisées une à une au sein de ce qui me restait comme faculté de penser. Et chaque fois, un immense regret m'a pris ! De même, mes bonnes pensées et mes bonne actions se sont matérialisées une à une aussi au sein de ce qui me restait comme sujet encore conscient. Et chaque fois, une immense satisfaction m'a pris ! ... Maintenant, de mon point de vue, le jugement dernier, c'est cette étrange chose ...
Entre les deux instants d'une importance capitale que sont ma naissance et ma mort s'est déroulée jusqu'à présent une vie que je chéri comme le plus riche des trésors.
Je puis affirmer maintenant que le hasard et la nécessité se sont amicalement associés pour contribuer à la sculpture de ma carcasse bien aimée.
Si vous le permettez (quand le père mettait, la mère était contente), je tairais cette sculpture, sauf en la résumant à fond : trois continents, deux guerres, deux fuites par bateau, par avion, par mer et océan, et surtout une fille au plus haut placée de l'administration d'une société de recherche sur certaines formes de cancer. La génétique mène à tout surtout lorsqu'on n'en sort pas ! ...
On ira tous au paradis ...
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UNE SCULPTURE DE SOI PAR LE CHEMINEMENT D'UNE OMBRE DE LA PENSÉE
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Ça faisait un bon moment qu'une pensée venue d'on ne sait d'où tarabiscotait une âme en sa solitude de promeneur forestier.
C'était un athée radical. Cela ne l'a pas empêché de se mettre à vouloir comparer les textes bibliques et la logique d'une biologie psychologique qu'il voyait comme le fond du déterminisme d'un rédacteur-prophète perdu aujourd'hui dans la nuit des temps historiques et pré-historiques.
Comme il avait la manie de rédiger la teneur de ses maigres pensées dans un forum d'idées et de savoir, de débats et concepts, d'actualité, art et interdisciplinarité, alors j'en ai déduit que ce type, c'était moi ...
Il m'a semblé assez curieux de voir que les deux extrémités du texte biblique et évangéliste pouvaient se prêter à ce jeu.
On sait l'histoire de l'interdiction de manger de l'arbre de la connaissance sous peine de mort. Comment puis-je m'empêcher de voir dans cette image le fait que la mort avait évidemment toujours existé, mais que c'est au moment de SAVOIR l'inéluctabilité de sa propre mort que l'Homme-Sapiens-Sapiens s'est vu mortel. La connaissance n'est évidemment pas le péché de la Genèse, mais je peux la considérer comme la cause de l'évidence psychologique de la propre mort du sujet s'éveillant à cette connaissance.
À l'autre extrémité de l'histoire biblico-cathéchiste il y a le jugement dernier. Si je considère que ma mort sera un gigantesque néant, si tant soit peu que le néant puisse être gigantesque, alors je peux la voir comme MA fin du monde. Lorsque j'ai été à un millimètre de ma propre mort, de ma propre fin du monde, il s'est produit dans ma corporéité, dans mon propre cerveau, pour être plus précis, le déroulement habituel de la vie entière de ceux qui sont revenus vivants de leur mort suspendue, avec une différence notable : ce déroulement a été très lent. Tout ce que j'avais fait de bien comme de mal a été rappelé à la mémoire du mort que j'étais presque. Mes pensées et mes actions les plus mauvaises se sont matérialisées une à une au sein de ce qui me restait comme faculté de penser. Et chaque fois, un immense regret m'a pris ! De même, mes bonnes pensées et mes bonne actions se sont matérialisées une à une aussi au sein de ce qui me restait comme sujet encore conscient. Et chaque fois, une immense satisfaction m'a pris ! ... Maintenant, de mon point de vue, le jugement dernier, c'est cette étrange chose ...
Entre les deux instants d'une importance capitale que sont ma naissance et ma mort s'est déroulée jusqu'à présent une vie que je chéri comme le plus riche des trésors.
Je puis affirmer maintenant que le hasard et la nécessité se sont amicalement associés pour contribuer à la sculpture de ma carcasse bien aimée.
Si vous le permettez (quand le père mettait, la mère était contente), je tairais cette sculpture, sauf en la résumant à fond : trois continents, deux guerres, deux fuites par bateau, par avion, par mer et océan, et surtout une fille au plus haut placée de l'administration d'une société de recherche sur certaines formes de cancer. La génétique mène à tout surtout lorsqu'on n'en sort pas ! ...
On ira tous au paradis ...
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Omer Desseres- Digressi(f/ve)
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Re: LA CRÉATION DU SENS DE LA VIE
Omer Desseres a écrit:Le miroir de Sade est en contreplaqué du modeste point de vue de ton serviteur dévoué, camarade ...
Je ne parle jamais de Lucrèce (etc.). Pourquoi ? C'est très simple : je ne le connais pas.
Péché dans une lecture du jour : Turin, 1764, environ 70 000 habitants, 8 homicides par semaine, et on exécute à tour de bras.
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C'est à pas de colombes que les Déesses s'avancent.
neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: LA CRÉATION DU SENS DE LA VIE
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Dernière édition par Omer Desseres le Dim 4 Juin 2023 - 8:15, édité 2 fois
Omer Desseres- Digressi(f/ve)
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Re: LA CRÉATION DU SENS DE LA VIE
neopilina a écrit:Omer Desseres a écrit:Le miroir de Sade est en contreplaqué du modeste point de vue de ton serviteur dévoué, camarade ...
Je ne parle jamais de Lucrèce (etc.). Pourquoi ? C'est très simple : je ne le connais pas.
Péché dans une lecture du jour : Turin, 1764, environ 70 000 habitants, 8 homicides par semaine, et on exécute à tour de bras.
Pour tout te dire, je ne connais absolument pas Sade. La seule lecture du bonhomme que j'ai effectuée est une ligne de même pas dix mots d'un des bouquins de la collection blanche qui se trouvait dans la bibliothèque d'un ami qui était aussi fou de Sade que toi. Cette ligne, c'est le seul souvenir que j'ai de Sade. J'ai beaucoup brodé sur ce souvenir en faisant mon dernier petit exercice littéraire. C'est grossièrement caricatural tant c'est exagéré, mon truc.
Ah, l'autre souvenir que j'ai de Sade, c'est une gentille et jolie petite dame rencontrée en 1998 ou 99 au hasard d'un forum d'internet de l'époque. Elle connaissait Sade littéralement par cœur. Je te jure que chaque fois que tu parles de Sade, tu me rappelles cette femme. Elle aimait aussi la pornographie d'une façon plus que surprenante pour une femme. Elle n'arrêtait pas de me parler de ces deux sujets. Sade et la pornographie. La pornographie et Sade. Elle avait tant le feu au Q qu'un soir, la première fois qu'on s'est trouvés seuls en nous promenant dans les rues de Montréal, elle m'a bondi dessus avec une envie de carrément me violer debout, en s'foutant pas mal du monde.
Par la suite, je me suis aperçu que les femmes les plus chaudes se recrutaient chez celles qui dévoraient des livres en les lisant comme Gargantua dévorait des hot-dog. Les femmes intellectuelles sont déterminées par un vouloir physique dépassant l'entendement, mais c'est un avis personnel construit sans doute sur le seul hasard de rencontres de fortune ...
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Omer Desseres- Digressi(f/ve)
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Re: LA CRÉATION DU SENS DE LA VIE
neopilina a écrit:Péché dans une lecture du jour : Turin, 1764, environ 70 000 habitants, 8 homicides par semaine, et on exécute à tour de bras.
Allez !, il fait beau ! Même lecture, même période, à Londres. Chaque quartier à son gibet. Le plus souvent, une barre de fer tendue entre deux poteaux, scellée entre deux murs. On exécute collectivement à la fin du mois, 5 ou 6 condamnés, la barre est à une hauteur précise. Quand la charrette arrive les condamnés ont déjà la corde au cou, on fixe la corde à la barre, et la charrette s'en va. Les proches des condamnés, femme, enfants, etc., tirent les pendus par les pieds, les chevilles, vers le bas : ça va plus vite. Dans les pires cas, le corps n'est pas remis à la famille pour une inhumation bien chrétienne, mais expédié à la faculté de médecine.
_________________
" Tout Étant produit par moi m'est donné (c'est son statut philosophique), a priori, et il est Mien (cogito, conscience de Soi, libéré du Poêle) ". " Savoir guérit, forge. Et détruit tout ce qui doit l'être ", ou, équivalents, " Tout l'Inadvertancier constitutif doit disparaître ", " Le progrès, c'est la liquidation du Sujet empirique, notoirement névrotique, par la connaissance ". " Il faut régresser et recommencer, en conscience ". Moi.
C'est à pas de colombes que les Déesses s'avancent.
neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: LA CRÉATION DU SENS DE LA VIE
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Tu me rappelles un grand ami de Camus. Un boucher en train de mourir sur son lit d'hôpital à qui Camus lisait le compte rendu de la cruauté de certains empereurs romains. Il paraît que le boucher était heureux comme tout. Il a eu une mort des plus heureuses.
En ce moment, je regarde l'histoire filmée de Pablo Escobar. Dieu de miséricorde infinie, combien de gens il a estourbi de ses mains, ce type. Le plus «réussi» de ses meurtres, si je puis dire, c'est celui du type tué avec une queue de billiard ! ...
J'ai eu la curiosité de vérifier si le film état conforme à la réalité, et oui, il l'est ...
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Tu me rappelles un grand ami de Camus. Un boucher en train de mourir sur son lit d'hôpital à qui Camus lisait le compte rendu de la cruauté de certains empereurs romains. Il paraît que le boucher était heureux comme tout. Il a eu une mort des plus heureuses.
En ce moment, je regarde l'histoire filmée de Pablo Escobar. Dieu de miséricorde infinie, combien de gens il a estourbi de ses mains, ce type. Le plus «réussi» de ses meurtres, si je puis dire, c'est celui du type tué avec une queue de billiard ! ...
J'ai eu la curiosité de vérifier si le film état conforme à la réalité, et oui, il l'est ...
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Omer Desseres- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 26/04/2023
Re: LA CRÉATION DU SENS DE LA VIE
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Je vois que tu n'es pas porté à la lecture de Bambi ou Blanche-neige et les sept nains avec «un jour le prince viendra» ...
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Je vois que tu n'es pas porté à la lecture de Bambi ou Blanche-neige et les sept nains avec «un jour le prince viendra» ...
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Omer Desseres- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 26/04/2023
Re: LA CRÉATION DU SENS DE LA VIE
Omer Desseres a écrit:Je vois que tu n'es pas porté à la lecture de Bambi ou Blanche-neige et les sept nains avec «un jour le prince viendra» ...
Oui, mais non, c'est un biais, et il est mien. Ce que j'ai dis sur la criminalité à Turin et la peine de mort à Londres, c'est quelques lignes dans l'ouvrage que je lisais, tiens, je vais en causer dans Sade.
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neopilina- Digressi(f/ve)
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