L'Amour au service de la démocratie
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L'Amour au service de la démocratie
Qu'est-ce que la Réalité ?
En un mot, ça n'est pas le paradoxe. Ça n'est donc pas ce qui s'établit sous nos yeux, du moins l'est-ce peut-être partiellement : en tout cas, si paradoxe il y a, et nous le croyons, alors le Réel est un Réel de tous les possibles, une virtualité et un vortex de tous les impossibles. L'humanité intuitionne le paradoxe pour ne pas le concevoir. Par le regard, le regard direct, sans l'effort d'entreprendre l'exercice du don de la Grâce, il n'y a établi sous nos yeux que de la Réalité, à savoir de l'univocité. L'univocité est ce qui a un fondement, qui n'est pas sans fond (Ungrund). Le paradoxe est la traduction métaphorique de ce que nous sommes donc incapables de saisir, et le réalisme désigne l'instant présent où nous sommes, avec nos doctrines. En vérité, le réalisme va même jusqu'à désigner le réelisme. Ce qui différencie par conséquent de façon fondamentale le réalisme du réalisme réelisme, c'est le mystère. Le mystère est une notion avec laquelle on fait signifier la place authentique des étants, ce qui serait en l'état impossible avec le réalisme ; démarche qui ne se situe que par rapport, évidemment, à la Vérité.
Ainsi le réalisme est-il ce qui va contre la Vérité. L'éthique du réelisme étant, en conséquence, de « verbaliser » (Logos) en délivrant le message de la Vérité : le Mouvant se passe de moyens d'action coercitifs.
D'où vient la distinction capitale entre démocratie et esprit démocratique. L'esprit démocratique, conformément au capitalisme, pointe que le capitalisme (qui le sous-tend) est un régime de l'appât du gain.Tandis que le démocrate démocratiste veut faire croire au bon sentiment. De sorte que c'est le malaise qui marque définitivement le régime d'esprit démocratique, et le place à un rang supérieur à celui du régime démocratique qui croit dans sa culture. L'esprit démocratique croit à ne pas croire à sa culture. Non en vain, vu que nous disions combien nos discours d'aujourd'hui étaient réglés comme du papier à musique par rapport à cela. C'est dire beaucoup sur l'éthique qui nous mène, non plus une éthique de l'agir, mais une éthique qui croit à son non-fondé, comme nous croyons au non-fondé du Réel, du moins à son non-fondé dans le langage. Alors il apparaît de là étrange qu'on y procède par le langage, qu'on y procède du tout, même. Or, s'agit-il de l'Amour ? L'Amour distingue la morale de l'éthique. La morale est une réaction épidermique devant une scène représentant des faits humains, laquelle réclame une prise de position immédiate à des fins soit de survie (dans les cas les plus graves) soit de confort. Ce qui fait que la morale est par essence mimétique, et l'éthique libre (c'est-à-dire non réglée par le mimétisme). C'est moyennant cela qu'on ajoutera : le réaliste stigmatise. Le réaliste emploie des catégories morales qui ne rentrent pas en adéquation avec la « Réalité du Réel ».
Si l'Amour ne s'articule pas autour de cette vision du Sacrifice, soit l'effort qui nous réinscrit dans l'élan vital (puisqu'elle n'est justement pas une donnée évidente), alors il n'y a pas d'Amour. Le discours judéo-chrétien fonde sa vision sur ce type-là de Sacrifice. Et il y a par conséquent très peu de personnes qui ont connu l'Amour (Luc 13:24-29). Qu'on regarde avec une vue en coupe l'amour banal, c'est-à-dire au sens ordinaire : l'amour qu'un individu porte pour une femme. Cet amour-ci se déclare tel à condition (et à condition seulement) de correspondre trait pour trait à la charité. La caritas étant une donation pure, il y a amour éprouvé du moment où l'on accepte chez la partenaire quelque chose de dégoûtant ou de désagréable. Or, combien d'amours supposées ont éclaté lors même qu'ils étaient soumis à la rigueur de la donation ! Et combien d'hommes politiques ont été trahis par leur manque de donation vis-à-vis du discours qu'ils adoptaient !
En un mot, ça n'est pas le paradoxe. Ça n'est donc pas ce qui s'établit sous nos yeux, du moins l'est-ce peut-être partiellement : en tout cas, si paradoxe il y a, et nous le croyons, alors le Réel est un Réel de tous les possibles, une virtualité et un vortex de tous les impossibles. L'humanité intuitionne le paradoxe pour ne pas le concevoir. Par le regard, le regard direct, sans l'effort d'entreprendre l'exercice du don de la Grâce, il n'y a établi sous nos yeux que de la Réalité, à savoir de l'univocité. L'univocité est ce qui a un fondement, qui n'est pas sans fond (Ungrund). Le paradoxe est la traduction métaphorique de ce que nous sommes donc incapables de saisir, et le réalisme désigne l'instant présent où nous sommes, avec nos doctrines. En vérité, le réalisme va même jusqu'à désigner le réelisme. Ce qui différencie par conséquent de façon fondamentale le réalisme du réalisme réelisme, c'est le mystère. Le mystère est une notion avec laquelle on fait signifier la place authentique des étants, ce qui serait en l'état impossible avec le réalisme ; démarche qui ne se situe que par rapport, évidemment, à la Vérité.
Ainsi le réalisme est-il ce qui va contre la Vérité. L'éthique du réelisme étant, en conséquence, de « verbaliser » (Logos) en délivrant le message de la Vérité : le Mouvant se passe de moyens d'action coercitifs.
D'où vient la distinction capitale entre démocratie et esprit démocratique. L'esprit démocratique, conformément au capitalisme, pointe que le capitalisme (qui le sous-tend) est un régime de l'appât du gain.Tandis que le démocrate démocratiste veut faire croire au bon sentiment. De sorte que c'est le malaise qui marque définitivement le régime d'esprit démocratique, et le place à un rang supérieur à celui du régime démocratique qui croit dans sa culture. L'esprit démocratique croit à ne pas croire à sa culture. Non en vain, vu que nous disions combien nos discours d'aujourd'hui étaient réglés comme du papier à musique par rapport à cela. C'est dire beaucoup sur l'éthique qui nous mène, non plus une éthique de l'agir, mais une éthique qui croit à son non-fondé, comme nous croyons au non-fondé du Réel, du moins à son non-fondé dans le langage. Alors il apparaît de là étrange qu'on y procède par le langage, qu'on y procède du tout, même. Or, s'agit-il de l'Amour ? L'Amour distingue la morale de l'éthique. La morale est une réaction épidermique devant une scène représentant des faits humains, laquelle réclame une prise de position immédiate à des fins soit de survie (dans les cas les plus graves) soit de confort. Ce qui fait que la morale est par essence mimétique, et l'éthique libre (c'est-à-dire non réglée par le mimétisme). C'est moyennant cela qu'on ajoutera : le réaliste stigmatise. Le réaliste emploie des catégories morales qui ne rentrent pas en adéquation avec la « Réalité du Réel ».
Si l'Amour ne s'articule pas autour de cette vision du Sacrifice, soit l'effort qui nous réinscrit dans l'élan vital (puisqu'elle n'est justement pas une donnée évidente), alors il n'y a pas d'Amour. Le discours judéo-chrétien fonde sa vision sur ce type-là de Sacrifice. Et il y a par conséquent très peu de personnes qui ont connu l'Amour (Luc 13:24-29). Qu'on regarde avec une vue en coupe l'amour banal, c'est-à-dire au sens ordinaire : l'amour qu'un individu porte pour une femme. Cet amour-ci se déclare tel à condition (et à condition seulement) de correspondre trait pour trait à la charité. La caritas étant une donation pure, il y a amour éprouvé du moment où l'on accepte chez la partenaire quelque chose de dégoûtant ou de désagréable. Or, combien d'amours supposées ont éclaté lors même qu'ils étaient soumis à la rigueur de la donation ! Et combien d'hommes politiques ont été trahis par leur manque de donation vis-à-vis du discours qu'ils adoptaient !
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