Nietzsche et les hypocrites
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Nietzsche et les hypocrites
Après mille & un retournements, où j'ai dû expliquer au propriétaire de la chaîne la procédure de validation des sous-titres (ce qui a duré, pour l'anecdote, un total de cinq semaines), ma traduction et mon sous-titrage de cette vidéo de Jordan Peterson ont enfin été publiés :
(Pensez à activer les sous-titres, "au-kaz-où".)
Invité- Invité
Re: Nietzsche et les hypocrites
Tres bonne traduction, je trouve.
J' aime bien cette idée d' habiter les idées - les incarner - plutot que de se laisser posséder par elles. Je m' interroge la dessus car la frontière est ténue entre le fait de posséder et celui d' etre possédé.
Je crois qu' il est plus facile d' etre possédé par les idées quand elles pocèdent d' une passion. Passion qui n' exclue pas forcément la raison, bien au contraire. Ou autrement dit, quand " on va loin ". Et qu' on exprime ses idées avec passion.
Par contre, peut etre que s' il y a un échappatoire, on se laisse moins facilement posséder. Mais n' est ce pas au détriment de l' efficacité ? Car si on veut convaincre il faut garder le cap, et j' entendais " efficacité " dans ce sens.
J' aime bien cette idée d' habiter les idées - les incarner - plutot que de se laisser posséder par elles. Je m' interroge la dessus car la frontière est ténue entre le fait de posséder et celui d' etre possédé.
Je crois qu' il est plus facile d' etre possédé par les idées quand elles pocèdent d' une passion. Passion qui n' exclue pas forcément la raison, bien au contraire. Ou autrement dit, quand " on va loin ". Et qu' on exprime ses idées avec passion.
Par contre, peut etre que s' il y a un échappatoire, on se laisse moins facilement posséder. Mais n' est ce pas au détriment de l' efficacité ? Car si on veut convaincre il faut garder le cap, et j' entendais " efficacité " dans ce sens.
Re: Nietzsche et les hypocrites
Il y a un lien à faire avec les philosophies antiques, sagesses pratiques, en tout cas savoirs expériencés. C'est entre autres pour cela qu'il existe une pédagogie actionnelle, et pas qu'une pédagogie actionnelle. Cela dit ça rend (proto)pragmatiste, philosophiquement. Il faut lire l'Amérique comme expérience, par exemple, de J.P. Cometti. Jordan Peterson est dans cet américanisme for sure, mais Nietzsche va en-deçà ou au-delà : il y a morelleté. Il ne faudrait pas trop en rester au psychiatrisme* petersonien. Et ce post serait incomplet sans la citation d'Ainsi parlait Zarathoustra, des Érudits/Savants ni de l'Immaculée connaissance.
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* Sur le psychiatrisme, il se trouve que le jungisme comme le teilhardisme seraient deux dérives idéologiques, au nietzschéen hiérarchisant corporément les mœurs, car Jung-Teilhard nivellent esthétiquement, encore qu'ils tendent vers pareille corporation dans l'idée.
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* Sur le psychiatrisme, il se trouve que le jungisme comme le teilhardisme seraient deux dérives idéologiques, au nietzschéen hiérarchisant corporément les mœurs, car Jung-Teilhard nivellent esthétiquement, encore qu'ils tendent vers pareille corporation dans l'idée.
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