La causalité substituée par l'Éternel retour du même.

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Message par Came Sam 13 Sep 2008 - 21:32

Connaître, au sens de conformer ou de rendre conforme à l’étant de manière théorique et scientifique, au sens qu’une répétition est possible, c’est élargir perpétuellement les concepts par l’opération de complétude et/ou de rectitude. L’être, en tant que volonté de puissance, se manifeste donc dans le réel qui joue le rôle de l’étant, ce perpétuel rendu présent grâce à l'être. Le particulier naît donc de cet être, en tant que possibilité de l’être possible. Lorsque nous entendons et voyons quelque chose de vrai, nous assistons à une conformité entre le possible (être) et la possibilité (l'étant). L’opposition que Nietzsche soulève lorsqu’il nous présente l’art comme supérieur à la vérité, n’est que l’illustration d’un problème fondamental relevant de la philosophie elle-même. Il replace le sujet dans une position prioritaire face à l’étant, il favorise l’affect qui naît de la relation sujet-objet et qui prend racine dans cette exposition même du sujet face à l’étant, son objet au présent. Cette inversion platonicienne donne lieu à une refondation de la métaphysique elle-même.


La causalité dont le principe de raison est la synthèse du temps, de l’espace et de la substance inspire la logique qui règne au sein du ressentiment; bien entendu par des analogies triviales, mais bien réelles. Nous avons oubliés aujourd’hui cette relation de cause à effet qui réside au sein de notre moralité et qui prend la forme subtile de la relation entre l’intention et l’action. La causalité, en tant qu’analogie, inspire cette logique du ressentiment qui est celle des esclaves trop ancrés dans le réel pour s’en détaché. (Voir Critique de la chrétienté https://digression.forum-actif.net/nietzsche-f21/critique-de-la-chretiente-t256.htm[/url])

Généalogie de la morale section 10

-L’insurrection des esclaves dans la morale commence lorsque le ressentiment lui-même devient créateur et engendre des valeurs : le ressentiment d’êtres tels que la véritable réaction, celle de l’acte, leur est interdite [Leur ressentiment est leur réaction par manque de possibilité], qui ne s’en sortent indemnes que par une vengeance imaginaire. Alors que toute morale noble procède d’un dire-oui triomphant à soi-même, la morale des esclaves dit non d’emblée à un «extérieur» [Entre guillemet pour signifier qu’il ne s’agit pas de l’étant mais d’un sortir hors de soi au sens d’une action], à un «autrement» [au sens d’un agir indépendant et autonome], à un «non-soi» [une négation de soi]; et c’est ce non-là qui est son acte créateur [au sens où l’étant devient cause de ressentiments]. Ce retournement du regard évaluateur, cette nécessité pour lui de se diriger vers l’extérieur [en tant que cause] au lieu de revenir sur soi appartient en propre au ressentiment : pour naître, la morale des esclaves a toujours besoin d’un monde extérieur [cause], d’un contre-monde, elle a besoin [la morale des esclaves], en termes physiologiques, de stimuli extérieurs pour agir; son action est fondamentalement réaction.



L’acte lui-même n’est pas porté hors, mais demeure en tant que condition imaginaire une position à l’égard de l’autre, en tant que « le méchant». Le Dieu vengeur, arme de l'esclave, devient sa force. Son acte créateur est un refus d’obtempérer à son propre commandement. Comme le ressentiment est inconnu du noble en lui-même, son acte n’est pas réaction, mais expression de soi, au sens affirmatif, c’est-à-dire langage au sens large, soit un élargissement par un acte de création; l’évaluateur, qu'est le noble, devient artiste. Il conçoit de nouvelles valeurs sur les cendres des anciennes. Le pouvoir de concevoir est toujours, selon Nietzsche, le privilège d’une caste supérieur. Sa dialectique n’est que prétexte à son affirmation, elle se déploie comme une illusion et c’est en ce sens que se trouve valorisé l’art en tant que manifestation de l’affirmation de soi.



Schopenhauer dit à la section 34 du Monde comme volonté et représentation :



Lorsque, s’élevant par la force de l’intelligence, on renonce à considérer les choses de la façon vulgaire [Ce renoncement schopenhauerien n’est justement pas un renoncement chez Nietzsche, mais une affirmation dans l’optique où l’affect deviens la résonnance issu du choc avec l’étant sur la paroi de l’être.]; lorsqu’on cesse de rechercher à la lumière des différentes expressions du principe de raison, les seules relations des objets entre eux, relations qui réduisent toujours, en dernière analyse, à la relation des objets avec notre volonté propre, c’est-à-dire lorsqu’on ne considère plus ni le lieu, ni le temps, ni le pourquoi [la cause], ni l’à-quoi-bon [le motif] des choses, mais purement et simplement leur nature [leur aspect]; lorsqu’en outre on ne permet plus à la pensée abstraite, ni au principe de raison, d’occuper la conscience, mais qu’au lieu de tout cela, on tourne toute la puissance de son esprit vers l’intuition; lorsqu’on s’y plonge tout entier et que l’on remplit toute sa conscience de la contemplation paisible d’un objet naturel actuellement présent, paysage, arbre, rocher, édifice ou tout autre; du moment qu’on s’abyme dans cet objet, qu’on s’y perd [verliert], c’est-à-dire du moment qu’on oublie son individu, sa volonté et qu’on ne subsiste que comme sujet pur [ Ce sujet pur semble être chez Nietzsche l’état originel du noble. Peut-être s’ait-il trompé lui-même là-dessus.], comme clair miroir de l’objet, de telle façon que tout se passe comme si l’objet était seul [l’objet de perception]



Ce qui est connut par cet état perceptuel, c’est l’objectité, au sens où elle est cette idée qui s’actualise sur le présent. Une idée en constant renouvellement à l’image du devenir.



Dans l’avant-propos de la Généalogie de la morale, à la section 1, Nietzsche nous fait part de la difficulté que rencontrent les hommes de la connaissance à se connaître soi-même. Cette connaissance dont-il parle est celle de l’immuable, une connaissance comme écrite dans le ciel. Quel contraste avec la réelle connaissance de soi qui va toujours en se renouvelant ! Comment alors est-il possible de composer un système sans s’entortiller soi-même dans ses propres paroles ? En mettant le lecteur au courant qu’il s’agit non pas d’un système, mais d’un processus de création de concepts qui connait l’essence du changement perpétuel. Notre être est en ce sens, un inconnaissable en termes d’immuabilité. Nous est-il possible alors de conserver cette dénomination d’«être» ? Serait-il plus approprié de parler de l’«être» en termes de forme ?



La psychologie est selon Nietzsche une morphologie et une théorie génétique de la volonté de puissance. (Voir section 23 de Par de-là le bien et le mal) Mais qu’est-ce que la morphologie ? C’est une science qui à pour objet d’étude la structure externe d’un corps ainsi que le positionnement de chacun de ses éléments (ou organes) au sein de cette structure même. En soi, la morphologie s’intéresse à la forme et son contenu. En quoi cette forme et le contenu qu’elle sous-entend se trouve-t-elle en relation avec la théorie génétique de la volonté de puissance ? L’art devient, par extension, une morphogenèse puisque l’art est la forme la plus trans-lucide de la volonté de puissance. La morphologie serait en quelque sorte l’étude de ces variations en tant forme trans-lucide. Cette psychologie serait en quelque sorte une physiologie où la structure donnerait l’indice de l’état psychologique. L’art donnerait forme au subjectif et rendrait compte de l’état psychologique de l’artiste, en tant que forme trans-lucide. On rejoint la position théorique actuelle sur l’art.



Nietzsche est ce philosophe des contre-sens qui connaît très bien l’acte de penser qui consiste à une absence de penser lorsqu’elle se limite à penser dans le cadre stricte d’une manière de penser typique à une époque. «… et le plus affranchi d’idées préconçues, et ils ont incontestablement exercés une action nuisible, paralysante, génératrice d’aveuglement et d’illusion.» (PDBM section 23)



«Le sensible est désormais le vrai» Cela implique que la psychologie devienne une lecture des émanations du corps. Nous sommes donc dans l’immanence.



De quelle voie de connaissance s’agit-il ?



L’interprétation du sensible passe donc au premier plan; grâce à la psychologie le sensible doit être interprété à partir de ses manifestations. Le sensible, en tant que totalité émergente se doit de devenir le fondement même de la nouvelle connaissance de l’existence, une existence perçu comme volonté de puissance par sa seule existence. La succession demeure, mais la causalité qui œuvre au sein de cette même succession est maintenant substitué par le concept d’Éternel retour du même. Une fois le cycle accomplit tout reviendra exactement comme cela est maintenant à l’instant décisif où tu es et où l’antérieur et ultérieur ne sont pas.
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Message par Le Nietzschéen Ven 22 Mar 2019 - 15:36

Rien que le titre du topic ne fait pas sens : Nietzsche ne substitue pas l'éternel retour à la causalité, par contre il dit que le Tout n'est qu'un continuum dans lequel nous sommes faits de telles sorte que nous identifions des formes, des essences phénoménologiques si l'on veut, à partir de quoi nous voulons qu'il y ait une cause et un effet, et plus généralement une causalité. Je crois que c'est l'intervenant administrateur Vargas si je ne m'abuse, qui dans sa signature a actuellement noté "l'effet absorbe la cause" d'ailleurs, ce qui se rapproche de l'idée d'un tel continuum. Et ce continuum fait une Grande Année pour Nietzsche, à l'hindouiste si l'on veut : peu importe le nombre de milliers de milliards d'années que cela doit prendre, au besoin, et le nombre d'univers que ça doit sécréter ... en définitive, il y a une vaste conflagration (idée stoïcienne, au départ) se répétant identiquement (les stoïciens lui supposaient des variations subtiles, pas Nietzsche). Sous l'angle causal, c'est d'une causalité implacable, dans l'éternité, c'est-à-dire qu'infiniment tout se répète dans les moindres détails : impossible de lui substituer l'éternel retour.

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Message par Vargas Ven 22 Mar 2019 - 21:57

Le Nietzschéen a écrit:Je crois que c'est l'intervenant administrateur Vargas si je ne m'abuse, qui dans sa signature a actuellement noté "l'effet absorbe la cause" d'ailleurs, ce qui se rapproche de l'idée d'un tel continuum. Et ce continuum fait une Grande Année pour Nietzsche, à l'hindouiste si l'on veut : peu importe le nombre de milliers de milliards d'années que cela doit prendre, au besoin, et le nombre d'univers que ça doit sécréter ... en définitive, il y a une vaste conflagration (idée stoïcienne, au départ) se répétant identiquement (les stoïciens lui supposaient des variations subtiles, pas Nietzsche). Sous l'angle causal, c'est d'une causalité implacable, dans l'éternité, c'est-à-dire qu'infiniment tout se répète dans les moindres détails : impossible de lui substituer l'éternel retour.

Je cite Paul Valery, le passage de la citation exacte étant que l'effet dévore la cause, lequel a été repris par Marcuse dans une lecture historique quant au passage du temps humain destructeur du sens premier des évènements humains (le sens de l'histoire n'est pas neutre, mais bien une lutte d'intérêts de groupes).

L'idée d'absorption n'est pas si éloignée, mais la dévoration n'implique pas qu'on puisse forcément identifier de trace visible de la cause.
C'est donc plus fort, grave, intense, irrémédiable.
C'est plus chronologique qu'on ne le pense. Un peu comme ce que sous-entend la phrase d'Orwell "Celui qui contrôle le passé contrôle le présent", si on se base sur la lecture politique qu'il souhaitait en grande partie.

Pour ce qui est de le rapprocher d'un tel continuum, je ne suis vraiment pas certain. L'éternel retour chez Nietzsche est un test psychologique qui porte bien plus sur le fait de supporter la mémoire de nos actes et de nos pensées en acceptant que tout fait écho à tout dans notre psyché (architecture si féconde et source de gai savoir mais aussi cause de tant d'erreurs humaines, trop humaines), plutôt que sur l'écoulement, l'organisation de la vie et de l'univers.
Bien plus que son influenceur Héraclite qui lui est allé au bout de la logique de filage des différents niveaux de compréhension du réel avec le logos.
Il faut lire les passages de Nietzsche sur la thermodynamique, que Paolo d'Iorio a bien analysé, pour se rendre compte que Nietzsche était réceptif aux avancées scientifiques de son époque sur ces sujets et cherchait à trouver des sources d'inspiration sur la psyché humaine au moyen d'explications sur des relations humain/phénomène naturel (il y aussi sa psychologie du corps, l'importance du climat que sa condition maladive et ses passages en villégiature à Nice lui a révélé, etc.)

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Message par hks Ven 22 Mar 2019 - 22:55

le Nietzschéen a écrit:Rien que le titre du topic ne fait pas sens : Nietzsche ne substitue pas l'éternel retour à la causalité, par contre il dit que le Tout n'est qu'un continuum dans lequel nous sommes faits de telles sorte que nous identifions des formes, des essences phénoménologiques si l'on veut, à partir de quoi nous voulons qu'il y ait une cause et un effet, et plus généralement une causalité.

S' il (Nietzsche) le pensait ainsi ce qui serait à étayer pour moi, il resterait dans une perspective idéaliste  kantienne au sens où plus nous jugeons plus la causalité apparaît .
Ce qu'un lecteur de Schopenhauer comme il le fut ne devrait pas penser.
Car pour Schopenhauer moins nous jugeons et plus la causalité apparaît.


je m' explique


Plus nous stabilisons dans un présent et plus la causalité est inexplicable ce que Hume a bien vu. Mais  Hume est justement un philosophe de la présence (présentéisme),il a une théorie punctiforme de la perception.

de là Kant en déduit que la causalité est construite lors d' un jugement et non par la force de l 'habitude comme le pense Hume .

Kant a écrit:« Dans l’ordre du divers du phénomène, d’après lequel l’appréhension de l’un (ce qui arrive) suit de celle de l’autre (ce qui précède) selon une règle. C’est ainsi seulement que je puis être fondé à dire du phénomène lui-même, et non pas de mon appréhension, qu’on doit y trouver une succession, ce qui signifie que je ne saurais établir l’appréhension que dans cette succession

Schopenhauer critique de Kant,  renvoie la causalité à de l'infra judication. Le sentir. Le coprs .

Schopenhauer a écrit:« Une fausse disjonction : si des représentations se succèdent, cela arrive soit arbitrairement [Hume], soit selon une règle [Kant]. – C’est faux : car cela peut arriver aussi suivant une nécessité dénuée de règle, du genre de celle par laquelle d’innombrables objets successifs (en raison de leur forme commune, le temps) agissent sur mon corps propre [13

Ce qui est expliqué dans divers articles  dont celui ci     https://www.cairn.info/revue-les-etudes-philosophiques-2012-3-page-367.htm#

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Message par Le Nietzschéen Jeu 28 Mar 2019 - 12:24

hks a écrit:S' il (Nietzsche) le pensait ainsi ce qui serait à étayer pour moi, il resterait dans une perspective idéaliste  kantienne au sens où plus nous jugeons plus la causalité apparaît .
Ce qu'un lecteur de Schopenhauer comme il le fut ne devrait pas penser.
Car pour Schopenhauer moins nous jugeons et plus la causalité apparaît.
Pour moi ça ne pose personnellement aucun porblème, en vertu de ces deux topics :
- https://digression.forum-actif.net/t1558-imagination-kantienne#45757 (en entier)
- https://digression.forum-actif.net/t67p25-kant-critique-de-la-raison-pure-logique-transcendantale#46026 notamment pour ça :
"Nietzsche", ça n'est possible que sur une base kantienne, il est vrai, mais
Dans l'ensemble, ce ne sont pas des éléments à caractère idéaliste qui font l'idéalisme. Cela dit, Nietzsche se situe par-devers le réalisme aussi, de même que le matérialisme ou le spiritualisme. C'est-à-dire que ce ne sont pas des questions intéressantes sauf pour le métaphysicien qu'il n'est pas, dans les dilemmes duquel il ne veut pas entrer en tant qu'ils conditionnent du coup certains traits de pensée. Si l'on veut, "Nietzsche", c'est une autre culture. Néanmoins je lui trouve un réalisme structurel, et c'est bien par son structuralisme qu'il semble idéaliste, et que ça ne me pose personnellement aucun problème, en vertu desdits topics.

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Message par Jans Sam 30 Mar 2019 - 20:23

Vous connaissez Nietzsche sûrement mieux que moi ! je ne peux m'empêcher quand même de remarquer que Nietzsche, orfèvre en langue allemande, dit : die Ewige Wiederkehr des Gleichen : le retour éternel du semblable. Car deux mots existent en allemand : dasselbe : exactement le même ; das Gleiche : le semblable. Si vous venez me voir deux fois avec votre voiture personnelle, la même donc, l'allemand dira : dasselbe. Si vous venez avec le même modèle mais en fait une autre voiture, l'allemand dira das gleiche. Il est vrai que les Allemands actuels n'ont pas toujours cette précision, mais Nietzsche ?

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Message par Le Nietzschéen Sam 30 Mar 2019 - 20:32

Jans a écrit:Vous connaissez Nietzsche sûrement mieux que moi ! je ne peux m'empêcher quand même de remarquer que Nietzsche, orfèvre en langue allemande, dit : die Ewige Wiederkehr des Gleichen : le retour éternel du semblable. Car deux mots existent en allemand : dasselbe : exactement le même ; das Gleiche : le semblable. Si vous venez me voir deux fois avec votre voiture personnelle, la même donc, l'allemand dira : dasselbe. Si vous venez avec le même modèle mais en fait une autre voiture, l'allemand dira das gleiche. Il est vrai que les Allemands actuels n'ont pas toujours cette précision, mais Nietzsche ?
Nietzsche est assez clair dans les (rares) moments où il en parle. Par exemple Ainsi parlait Zarathoustra III-II-2, de la Vision et de l'énigme :
« Vois ce portique ! nain ! repris-je : il a deux visages. Deux chemins se réunissent ici : personne encore ne les a suivis jusqu’au bout.
Cette longue rue qui descend, cette rue se prolonge durant une éternité et cette longue rue qui monte — c’est une autre éternité.
Ces chemins se contredisent, ils se butent l’un contre l’autre : — et c’est ici, à ce portique, qu’ils se rencontrent. Le nom du portique se trouve inscrit à un fronton, il s’appelle « instant ».
Mais si quelqu’un suivait l’un de ces chemins — en allant toujours plus loin : crois-tu nain, que ces chemins seraient en contradiction ! » —
« Tout ce qui est droit ment, murmura le nain avec mépris. Toute vérité est courbée, le temps lui-même est un cercle. »
« Esprit de pesanteur ! dis-je avec colère, ne prends pas la chose trop à la légère ! Ou bien je te laisse là, pied-bot — et n’oublie pas que c’est moi qui t’ai porté là-haut !
Considère cet instant ! repris-je. De ce portique du moment une longue et éternelle rue retourne en arrière : derrière nous il y a une éternité.
Toute chose qui sait courir ne doit-elle pas avoir parcouru cette rue ? Toute chose qui peut arriver ne doit-elle pas être déjà arrivée, accomplie, passée ?
Et si tout ce qui est a déjà été : que penses-tu, nain, de cet instant ? Ce portique lui aussi ne doit-il pas déjà — avoir été ?
Et toutes choses ne sont-elles pas enchevêtrées de telle sorte que cet instant tire après lui toutes les choses de l’avenir ? Donc — — aussi lui-même ?
Car toute chose qui sait courir ne doit-elle pas suivre une seconde fois cette longue route qui monte ! —
Et cette lente araignée qui rampe au clair de lune, et ce clair de lune lui-même, et moi et toi, réunis sous ce portique, chuchotant des choses éternelles, ne faut-il pas que nous ayons tous déjà été ici ?
— Ne devons-nous pas revenir et courir de nouveau dans cette autre rue qui monte devant nous, dans cette longue rue lugubre — ne faut-il pas qu’éternellement nous revenions ? — »
Ainsi parlais-je et d’une voix toujours plus basse, car j’avais peur de mes propres pensées et de mes arrière-pensées.
En outre on voit mal comment il aurait peur de ses pensées et de ses arrières-pensées, s'il y avait un jeu là-dedans, une marge de liberté "par conflagration". En fait c'est bien pire : il n'y a qu'une conflagration, le temps retourne à "son point de départ" - i.e. l'instant référentiel - car il n'y a ni début ni fin sur un cercle. Es-tu sûr de ton allemand et de tes traductions ?


PS. Tu as vu comme le texte enfle, à chaque fois que tu me reprends ? Les mystères de l'informatique ! comme sur Principes métapsychologiques p.4, ou "Bis bald ! Marx und Freud !". Singulier. Quelle est l'erreur de code attachée à tes posts ? Quelle réaction allergique font les miens après les tiens ?


Dernière édition par Le Nietzschéen le Sam 30 Mar 2019 - 21:23, édité 1 fois

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Message par Invité Sam 30 Mar 2019 - 21:13

Tu peux donc artificiellement régler le problème en mettant tes caractères à la taille 14.

=> Tu peux donc artificiellement régler le problème en mettant tes caractères à la taille 14.

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Message par Le Nietzschéen Sam 30 Mar 2019 - 21:22

Le tuyau est bon.

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Message par Invité Sam 30 Mar 2019 - 21:23

Ouais.


Dernière édition par Agathos le Sam 30 Mar 2019 - 21:24, édité 1 fois (Raison : Ouais.)

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Message par Le Nietzschéen Sam 30 Mar 2019 - 21:24

J'avais vu du coup [réponse à ton édition originale], merci Agathos.

EDIT. Cimer, ouais, genre, wesh, lol.

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Message par Jans Sam 30 Mar 2019 - 23:19

Es-tu sûr de ton allemand et de tes traductions ?
étant agrégé d'allemand, auteur de 7 manuels, don six pour le supérieur... Bien sûr, je sais ce que je dis ! a  contrario, le nombre de citations allemandes fausses sur les forums pullulent, c'en est indécent : des gens qui se sont passer pour de spécialistes et en fait ne maîtrisent pas la langue, ce qui est mon métier depuis longtemps. Quelle esbrouffe !

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Message par Invité Sam 30 Mar 2019 - 23:49

Jésus était le fils d'un charpentier. C'est suffisamment parlant pour savoir que la qualité d'un individu gonfle ou amaigrit à s'en entourlouper.


Dernière édition par Agathos le Dim 31 Mar 2019 - 0:02, édité 2 fois

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Message par Le Nietzschéen Sam 30 Mar 2019 - 23:53

Dit autrement Agathos, l'habit ne fait pas le moine. Et quand bien même Jans : où m'as-tu lu en allemand sur un point à reprendre ? C'est relou, chef.

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Message par hks Sam 30 Mar 2019 - 23:59

Le retour  de  "exactement le même", c'est incompréhensible.

ON suppose une série d' Evénements qui ne sont pas des retours ,donc  des événements  de première main.
(à moins qu'aucun Evénement n'ait jamais eu lieu une première fois ce qui est incompréhensible )

Le retour du même ( ou du semblable) suppose un stock d' événements qui attend son tour pour se reproduire .
et pas qu'un stock , mais une infinité de stocks co -actuels

il faut  donc un arrêt de la suite pour faire place au retour.
La suite s' arrête et le retour est possible.

Il  faut une série finies d' Evènements . Et un arrêt dans l' enchaînement.
Pour cela  Il faut un arrêt du temps . La causalité substituée par l'Éternel retour du même. 4221839403

bref je n' y comprends rien . La causalité substituée par l'Éternel retour du même. 177519025

Cosmologiquement personne n' a jamais compris ça .
.........................................................
maintenant si c'est le retour du ressemblant, c'est  différent
.
Mais  il semble que Nietzsche pense au retour d 'exactement le même


Dernière édition par hks le Dim 31 Mar 2019 - 0:33, édité 2 fois

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Message par Invité Dim 31 Mar 2019 - 0:02

Ecrire en [size=14] arrangerait l'esthétique du forum.

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Message par Le Nietzschéen Dim 31 Mar 2019 - 0:09

Je ne sais pas quel bug il y a dans le codage des interventions de Jans, mais à chaque fois qu'il ré-intervient sur une page, ça re-grossit. C'est quoi : dans la signature ? A priori je ne vois que là un code qui serait endommagé : peut-être l'usage de caractères grecs inflige-t-il cela à la page ? ... A lui ou un admin de le vérifier, et sinon de voir sur le forum des forums-actifs (son compte serait buggé).


Sinon Hks, il faut t'imaginer que cette Année Cosmique nietzschéenne contient un enchaînement événementiel de telle sorte que sa causalité est implacable, et que "les derniers événement" - à proprement parler, il n'y en a pas sur un cercle, mais parlons ainsi depuis un instant référentiel, comme si nous tracions ce cercle au compas, serait-ce à partir d'il y a 15.000.000.000 d'années à l'échelle, à partir d'un Big Bang présumé, qui peut très bien faire partie de la chaîne événementielle - ... que "les derniers événements", disais-je, s'agencent déterministes de telle sorte à reconduire "aux premiers événements".

Par exemple un Big Crunch assimilable au Big Bang, recréant donc "les conditions initiales" à l'identique ... sinon que sur un cercle, ce Big Crunch-Bang ne peut plus être considéré comme l'arrivée-départ, mais comme un instant équivalent au présent, lui-même arrivée-départ, et ainsi de tous les instants : nous sommes toujours "sous le portique entre deux éternités qui se rencontrent", inutile d'en faire des caisses d'implosion-explosion universelles.

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Message par Invité Dim 31 Mar 2019 - 0:21

Deux autres possibilités : soit Jans écrit depuis un appareil spécial, un portable peut-être, soit il écrit ses messages sur un logiciel ou un autre site pour ensuite les copier-coller ici, auquel cas il peut y avoir bug. Ce qui pourra être arranger, en l'occurrence, en veillant à effacer la mise en forme du message au moment du collage.

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Message par Le Nietzschéen Dim 31 Mar 2019 - 0:27

A copier-coller sous le Bloc-Note et recopier-coller ici.

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Message par hks Dim 31 Mar 2019 - 0:31

je ne suis pas responsable du  size  de mon message. je réédite en size 13 manuellement pénible La causalité substituée par l'Éternel retour du même. 177519025



Ton big bang est arrêt dans la chaîne de causalité implacable.
Pour moi la nature ne produit  que du nouveau. Avec répétition de ressemblances.
J 'ai oublié ce qu'en dit Deleuze,  il a été critiqué sur l' éternel retour mais je ne sais plus à quel propos.

Je pense que cosmologiquement  c'est incompréhensible ...

en revanche métaphysiquement l' éternité ça ne peut que parler à un spinoziste . Il y a quelque chose qui me parle  dans l' éternel retour, c' est éternel ( pas retour ) La causalité substituée par l'Éternel retour du même. 2101236583

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Message par Le Nietzschéen Dim 31 Mar 2019 - 0:37

Personne n'accable personne à cause d'un bug Hks, cela dit ça ne m'étonne pas que ça vienne de Jans.

C'est un peu gratuit et superflu, cela.

Non mais maintenant imagine-toi que, sur une durée suffisamment longue telle que l'éternité, les enchaînements causaux traversent des agencements tels (et j'utilise cette notion d'agencements, tirée de Deleuze) qu'ils finissent inévitablement par se reproduire. Or, dès qu'il y a reproduction, et parce que c'est déterministe, ça repart à l'identique jusqu'à ce point-de-reproduction, qui semblait auparavant le point-de-production. Or, s'étant avéré un maillon de la chaîne au même titre que tous les autres points, y compris l'agencement d'à-présent, cet agencement d'à-présent équivaut le point-de-(re)production en tant que point-de-(re)production lui-même.

Sauf que dit comme ça c'est très technicien-deleuzien, et que chez Nietzsche c'est plutôt de l'ordre d'un continuum, encore qu'il faille bien se le représenter par des temps d'arrêt comme tu le veux, en l'occurrence par l'à-présent d'un instant "portique entre deux éternités se rencontrant".

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Message par kercoz Dim 31 Mar 2019 - 8:30

La première appréhension de la temporalité pour une raison émergente, c'est son caractère cyclique, pas une linéarité qui introduirait la question de l' infini et de l' éternité. L' altérité cyclique se retrouve à tous les coins de rue: nuit/jour. Hivers/été.  mortalité /naissance. Cycle de la lune, cocons d' insecte , ...tour de france..
La premiere façon de compter le temps a du être de compter le retour des lunes.  Bourgeons, poussins, l' éternel retour est plus factuel que l' éternité.


  je remets  le texte de Kercoz en Size 13, manuellement, il y a un problème sur CE fil

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Message par Jans Dim 31 Mar 2019 - 9:40

je ne mettais personne en cause ici en parlant de ceux qui disent n'importe quoi en allemand.

il y a un problème de size, je ne vois pas pourquoi ; je tape sur un mac.

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Message par Vargas Dim 31 Mar 2019 - 10:17

@Jans : dans ta signature, ta balise fermante était
Code:
</>
au lieu de
Code:
</big>
.

Et au passage, ce n'est pas une balise supportée par HTML5, donc potentiellement par la plupart des navigateurs modernes.

J'ai corrigé.

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Message par Jans Dim 31 Mar 2019 - 11:02

Je te remercie et te prie de m'excuser !

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