La disparité de soi et le phénomène général
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La disparité de soi et le phénomène général
Placer l'homme face à son propre contentement : voilà ce qui, à mon sens devrait précéder toutes ses actions ; cependant un problème se pose : car se retour sur soi doit s'accomplir de lui-même, particularité que l'homme ne sait guère, car il méconnaît mal la remise en question.
La constitution d'un rapport social chez l'homme a été un élément évolutionniste dans le monde sensible, seulement cette constitutionnalité provoque chez l'homme une paralysie dans son organisme et atteint le système nerveux et la compréhension ; c'est un fourvoiement général et une transgression du développement organique de l'espèce humaine.
Créer un système progressiste fut le premier pas vers l'esprit en contrebas, celui qui ne sait pas porter un jugement sur lui-même contredis son espèce et est contre-productif en soi.
Mon opinion est que l'adaptabilité de l'homme, et plus particulièrement à la société, fait faillir son jugement et son interprétation. Et en ce sens, contraste sur lui-même, car si l'on ne sait pas concevoir une vision critique sur soi, l'on est plus capable de concevoir du tout et donc de réfléchir, il perd ses instincts. Mais cela n'admet pas forcément l'abdication à la spéculation, néanmoins pose l'énigme de l'homme et de son interprétation, et ne résout pas le problème métaphysique.
La constitution d'un rapport social chez l'homme a été un élément évolutionniste dans le monde sensible, seulement cette constitutionnalité provoque chez l'homme une paralysie dans son organisme et atteint le système nerveux et la compréhension ; c'est un fourvoiement général et une transgression du développement organique de l'espèce humaine.
Créer un système progressiste fut le premier pas vers l'esprit en contrebas, celui qui ne sait pas porter un jugement sur lui-même contredis son espèce et est contre-productif en soi.
Mon opinion est que l'adaptabilité de l'homme, et plus particulièrement à la société, fait faillir son jugement et son interprétation. Et en ce sens, contraste sur lui-même, car si l'on ne sait pas concevoir une vision critique sur soi, l'on est plus capable de concevoir du tout et donc de réfléchir, il perd ses instincts. Mais cela n'admet pas forcément l'abdication à la spéculation, néanmoins pose l'énigme de l'homme et de son interprétation, et ne résout pas le problème métaphysique.
Agénor- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 10
Date d'inscription : 15/07/2012
Re: La disparité de soi et le phénomène général
Je crois que pour interroger ton énonciation afin d'en déployer le sens, tu devrais préciser la signification que tu donnes au «contentement», qui pour moi correspond, selon la suite du propos, à la satisfaction éprouvé suite au devoir accompli. Sur cette voie, seul le «contentement» lui-même peut s'exposer à une critique. L'action, en tant que telle, n'est que le résultat des motivations visant, peut-être, le seul «contentement». Nous sommes mis devant l'évidence de la nature du «contentement». De quelle nature est-il donc ?
Came- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 131
Localisation : Rigaud
Date d'inscription : 21/03/2008
Re: La disparité de soi et le phénomène général
Effectivement. Je suis désappointé de moi-même car j'explique de façon très équivoque ce que j'entends par "contentement"; je vais te donner une meilleure traduction :
En vérité vois-tu, le contentement ici est à caractère social, en fait, j'expose ici comment l'assimilation des cultures, le développement du monde contemporain, le progressisme, la guerre, le rabaissement ethnique, le communautarisme, ont pu à ce point s'intensifier et se répandre de manière si contagieuse.
Il faut dire que c'est plus une critique de notre société moderne, à l'instar de Nietzsche, on s'interroge sur le "comment" de cette construction de "l'esprit contemporain" et son adhésion, avant qu'il ne le devienne.
En fait, Je pose ici la grande question : comment en est-on arriver là ?
Même si mon paragraphe n'était vraiment pas explicite, c'était un sujet pour ouvrir un débat :
Par "disparité", j'entendais l'aspect contrasté et contre-naturel de l'homme civilisé, de ses instincts émotionnels et humanistes — ainsi le "phénomène général" représente le côté proliféré de l'homme, c'est-à-dire sa multiplicité et son étendue sur le monde — Et la question incluse : par quel moyen supprime-t-on cette concentration de masse absurde au profit d'un individu qui ne soit pas en divergence avec lui-même ?
Enfin, j'ai posté ça pour qu'on puisse en parler, ça reste un sujet. Désolé pour le défaut de compréhension, Came, je m'y suis mal pris...
En vérité vois-tu, le contentement ici est à caractère social, en fait, j'expose ici comment l'assimilation des cultures, le développement du monde contemporain, le progressisme, la guerre, le rabaissement ethnique, le communautarisme, ont pu à ce point s'intensifier et se répandre de manière si contagieuse.
Il faut dire que c'est plus une critique de notre société moderne, à l'instar de Nietzsche, on s'interroge sur le "comment" de cette construction de "l'esprit contemporain" et son adhésion, avant qu'il ne le devienne.
En fait, Je pose ici la grande question : comment en est-on arriver là ?
Même si mon paragraphe n'était vraiment pas explicite, c'était un sujet pour ouvrir un débat :
Par "disparité", j'entendais l'aspect contrasté et contre-naturel de l'homme civilisé, de ses instincts émotionnels et humanistes — ainsi le "phénomène général" représente le côté proliféré de l'homme, c'est-à-dire sa multiplicité et son étendue sur le monde — Et la question incluse : par quel moyen supprime-t-on cette concentration de masse absurde au profit d'un individu qui ne soit pas en divergence avec lui-même ?
Enfin, j'ai posté ça pour qu'on puisse en parler, ça reste un sujet. Désolé pour le défaut de compréhension, Came, je m'y suis mal pris...
Agénor- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 10
Date d'inscription : 15/07/2012
Re: La disparité de soi et le phénomène général
De prime abord, la généralisation comme argument n’est en aucun cas satisfaisant. C’est que dire «l’Homme n’entend pas la remise en question» ne peut être porté au domaine philosophique. La généralisation, n’est en effet une vérité absolue.
La question ici posée semble intéressante. Et comment s’élever en dehors de nos sociétés ? N’est-on placé ici devant l’utopie la plus profonde ?
Tu, dans ton paragraphe, assures l’aliénation des sociétés sur la nature profonde de l’être. En première instance par la non capacité de se placer devant son propre contentement -terme utilisé en ton sens-. Il s’avère que la progression -à prendre du bout des doigts- de l’homme au cours des âges ait engendré nos sociétés. Mais en creusant, les sociétés furent établies bien avant l’Homme moderne. Nos sociétés ont tout bonnement évolué en parallèle à l’Homme. Je dirais même que nos sociétés ont engendré l’être humain. A l’évidence les premières sociétés, quasi primitives, furent fondées par l’être humain, tout aussi primitif. Néanmoins il s’avère inéluctable que ces mêmes sociétés une fois basiquement et «inconsciement» fondées eurent des influences profondes sur l’être humain. De telle sorte que ce soit en toute fin la société qui régisse l’Homme et non l’Homme qui la régisse. Alors comment s’en défaire si cette dernière s’érige en fondement actuel ?
Et comment en sommes-nous arrivé là ? L’élévation de l’être par la société a suscité bien des dilemmes. Et plus encore, en concevant la nature animale originelle de l’être humain mêlée à son élévation en société, la disparité que tu entends s’explique parfaitement.
Je n’ai pas voulu trop approfondir dans la mesure où, je n’étais pas certain d’entendre parfaitement les idées énoncées.
La question ici posée semble intéressante. Et comment s’élever en dehors de nos sociétés ? N’est-on placé ici devant l’utopie la plus profonde ?
Tu, dans ton paragraphe, assures l’aliénation des sociétés sur la nature profonde de l’être. En première instance par la non capacité de se placer devant son propre contentement -terme utilisé en ton sens-. Il s’avère que la progression -à prendre du bout des doigts- de l’homme au cours des âges ait engendré nos sociétés. Mais en creusant, les sociétés furent établies bien avant l’Homme moderne. Nos sociétés ont tout bonnement évolué en parallèle à l’Homme. Je dirais même que nos sociétés ont engendré l’être humain. A l’évidence les premières sociétés, quasi primitives, furent fondées par l’être humain, tout aussi primitif. Néanmoins il s’avère inéluctable que ces mêmes sociétés une fois basiquement et «inconsciement» fondées eurent des influences profondes sur l’être humain. De telle sorte que ce soit en toute fin la société qui régisse l’Homme et non l’Homme qui la régisse. Alors comment s’en défaire si cette dernière s’érige en fondement actuel ?
Et comment en sommes-nous arrivé là ? L’élévation de l’être par la société a suscité bien des dilemmes. Et plus encore, en concevant la nature animale originelle de l’être humain mêlée à son élévation en société, la disparité que tu entends s’explique parfaitement.
Je n’ai pas voulu trop approfondir dans la mesure où, je n’étais pas certain d’entendre parfaitement les idées énoncées.
Neeheeoeewootis- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 2
Date d'inscription : 03/08/2012
Re: La disparité de soi et le phénomène général
De prime abord, la généralisation n'est pas une extension du mot "général", elle est un recouvrement de la pluralité des masses en mouvement sur Terre et un engendrement de l'état décérébré de l'espèce humaine. Ce n'est pas un argument, et si c'était le cas, il n'en serait guère satisfaisant — je suis d'accord.
Enfin, je développerai mieux la prochaine fois car il faut que j'aille me coucher . Par contre, j'aimerais que tu développes ton expression " N’est-on placé ici devant l’utopie la plus profonde ? ", qu'entends-tu exactement par utopie ?
Enfin, je développerai mieux la prochaine fois car il faut que j'aille me coucher . Par contre, j'aimerais que tu développes ton expression " N’est-on placé ici devant l’utopie la plus profonde ? ", qu'entends-tu exactement par utopie ?
Agénor- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 10
Date d'inscription : 15/07/2012
maraud- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 2464
Date d'inscription : 04/11/2012
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