L'absurde ou le monstrueux ?
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Philin (varna)
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Re: L'absurde ou le monstrueux ?
Je crois que l'on ne m'avait jamais faite une remarque aussi violente mais merci de votre franchise.
Faut croire que plusieurs siècles d'évolution n'aident pas forcément l'être humain à réaliser qu'il n'y a rien à gagner, bien au contraire (je sais de quoi je parle), à "tuer" une vérité avec son auteur. Socrate doit se retourner dans sa tombe.
Je vous laisse donc survivre avec vos symptômes pendant que j'existe avec ma vérité qui n'a pas besoin, par ailleurs, de ma mort pour être une victoire en elle même.
Faut croire que plusieurs siècles d'évolution n'aident pas forcément l'être humain à réaliser qu'il n'y a rien à gagner, bien au contraire (je sais de quoi je parle), à "tuer" une vérité avec son auteur. Socrate doit se retourner dans sa tombe.
Je vous laisse donc survivre avec vos symptômes pendant que j'existe avec ma vérité qui n'a pas besoin, par ailleurs, de ma mort pour être une victoire en elle même.
Haras- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 31
Date d'inscription : 05/01/2012
Re: L'absurde ou le monstrueux ?
Haras > C'est votre façon de dire qui s'expose ici en premier, non votre Vérité. J'essaie de voir leur rapport. Je trouve que votre dire, en l'état, n'est pas à la hauteur de la Vérité promise. Un certain mélange lui est préjudiciable : trop de sensibilité personnelle à la réaction des autres, et pas assez de précaution personnelle pour en réchapper quand, le grand jour venu, votre Vérité ira de soi (si Schopenhauer dit juste), et / ou quand bien même vous n'auriez simplement et parfaitement convaincu qu'une seule personne. Quand on dépend ainsi personnellement aussi dangereusement de la Vérité que l'on a à dire, je crois bien qu'il y a un avant et un après. Avez-vous songé à l'après ? Admettons que je sois cette personne que vous auriez ralliée à votre Cause, ma question est toute prête : "Et alors ? Allons-nous faire maintenant l'amour et / ou partir convertir le monde ?"
Toujours à propos de votre dire : si vous trouvez que vos interlocuteurs sont le plus souvent (sinon tout le temps) violents, inconscients, voire méchants, alors votre Vérité, il me semble, devrait s'adapter à eux, de sorte que vous ayiez effectivement à leur délivrer une Vérité pour violents, inconscients et méchants. Sans cela, à mon avis, vous n'arriverez à rien. Du reste, Quand je dis "adapter" votre Vérité aux personnes auxquelles vous parlez, je songe plutôt à un préalable à celle-ci. Vous devriez peut-être travailler là-dessus avant de songer au grand-Oeuvre – ou alors, comme font la plupart – vous mettre d'emblée à écrire Le Livre, à l'écart de toute confrontation, toute gêne possible et désormais prévisible.
Désolé de ne pas recevoir si facilement votre grande Vérité. Je suis moins ambitieux envers vous ; celle que je vous aie suggèrée là est petite et elle est pour vous entièrement. Je ne dépends pas d'elle et il était presque égal que je vous la dise ou pas. Sauf que peut-être elle vous rendra service. Alors voilà. Maintenant à vous de voir.
Toujours à propos de votre dire : si vous trouvez que vos interlocuteurs sont le plus souvent (sinon tout le temps) violents, inconscients, voire méchants, alors votre Vérité, il me semble, devrait s'adapter à eux, de sorte que vous ayiez effectivement à leur délivrer une Vérité pour violents, inconscients et méchants. Sans cela, à mon avis, vous n'arriverez à rien. Du reste, Quand je dis "adapter" votre Vérité aux personnes auxquelles vous parlez, je songe plutôt à un préalable à celle-ci. Vous devriez peut-être travailler là-dessus avant de songer au grand-Oeuvre – ou alors, comme font la plupart – vous mettre d'emblée à écrire Le Livre, à l'écart de toute confrontation, toute gêne possible et désormais prévisible.
Désolé de ne pas recevoir si facilement votre grande Vérité. Je suis moins ambitieux envers vous ; celle que je vous aie suggèrée là est petite et elle est pour vous entièrement. Je ne dépends pas d'elle et il était presque égal que je vous la dise ou pas. Sauf que peut-être elle vous rendra service. Alors voilà. Maintenant à vous de voir.
Re: L'absurde ou le monstrueux ?
Chère Haras, la remarque de Philin sur votre possible douance est à prendre au sérieux !
Non que vos productions le démontrent, mais votre hypersensibilité, votre "trop" tout le temps et quelques autres signes feraient pencher la balance dans ce sens.
Peut-être que forte d'une confirmation - ou infirmation - serez-vous mieux à même de définir les contours de votre personnalité et par là de gérer les "embardées" émotionnelles et intellectuelles qui y sont corrélées...?
Je suis moi-même concerné par ce ??? ...syndrôme !
j'ai pour participer (de loin ) à votre discussion, écrit cela hier au soir dans un mail. A défaut d'être franchement dans le sujet il y a des points de contact avec un ou l'autre aspect du débat en cours concernant, je crois le thème d'une vérité objective:
Philin parlait d'une impersonnalité de la vérité - au vrai je ne suis pas philosophe et je n'en sais rien, par contre il me souviens d'une lecture, voilà ce que ça donne :
Philin dit de la vérité : "
Justement, j'aimerais savoir en quoi elle l'est, et ce qui t'amène à le croire.
J'étais là ce soir entrain de vaquer à de multiples futilités mais taraudé encore une fois par cette affirmation demesurée : " Je suis [...]la vérité" [...]. (C'est quand même mieux que de regarder la télé !)
Et j'essayais de comprendre, encore et encore les implications de cette affirmation.
A quel stade de folie faut-il être parvenu pour dire cela ? Ou bien
"D'où" parle cette voix ? Habitée de quelle autorité ?
Qui sinon la vérité elle-même pourrait tenir un tel langage ?
En effet il n'y a de la part du locuteur pas la moindre séduction...pas non plus de contrainte. C'est posé comme un à prendre ou à laisser.
... Impersonnelle en tant qu'elle parle (rait) ? ou en tant qu'elle est dite (supra-humaine, hors d'homme, en tant que pour la dire il faut cesser de n'être "que" soi aux yeux mêmes de notre propre humanité,
comme parlant d'ailleurs que soi, d'un au-dessus de soi ? Alors dans ce cas oui elle deviendrait extra personnelle...
Accompagner la vérité d'un "suis", ça reste ultime en matière de nouveauté.
Voilà.
Non que vos productions le démontrent, mais votre hypersensibilité, votre "trop" tout le temps et quelques autres signes feraient pencher la balance dans ce sens.
Peut-être que forte d'une confirmation - ou infirmation - serez-vous mieux à même de définir les contours de votre personnalité et par là de gérer les "embardées" émotionnelles et intellectuelles qui y sont corrélées...?
Je suis moi-même concerné par ce ??? ...syndrôme !
j'ai pour participer (de loin ) à votre discussion, écrit cela hier au soir dans un mail. A défaut d'être franchement dans le sujet il y a des points de contact avec un ou l'autre aspect du débat en cours concernant, je crois le thème d'une vérité objective:
Philin parlait d'une impersonnalité de la vérité - au vrai je ne suis pas philosophe et je n'en sais rien, par contre il me souviens d'une lecture, voilà ce que ça donne :
Philin dit de la vérité : "
puisqu'elle est par définition impersonnelle
Justement, j'aimerais savoir en quoi elle l'est, et ce qui t'amène à le croire.
J'étais là ce soir entrain de vaquer à de multiples futilités mais taraudé encore une fois par cette affirmation demesurée : " Je suis [...]la vérité" [...]. (C'est quand même mieux que de regarder la télé !)
Et j'essayais de comprendre, encore et encore les implications de cette affirmation.
A quel stade de folie faut-il être parvenu pour dire cela ? Ou bien
"D'où" parle cette voix ? Habitée de quelle autorité ?
Qui sinon la vérité elle-même pourrait tenir un tel langage ?
En effet il n'y a de la part du locuteur pas la moindre séduction...pas non plus de contrainte. C'est posé comme un à prendre ou à laisser.
... Impersonnelle en tant qu'elle parle (rait) ? ou en tant qu'elle est dite (supra-humaine, hors d'homme, en tant que pour la dire il faut cesser de n'être "que" soi aux yeux mêmes de notre propre humanité,
comme parlant d'ailleurs que soi, d'un au-dessus de soi ? Alors dans ce cas oui elle deviendrait extra personnelle...
Accompagner la vérité d'un "suis", ça reste ultime en matière de nouveauté.
Voilà.
même- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 60
Date d'inscription : 10/01/2012
Re: L'absurde ou le monstrueux ?
Même > Arf, tu as lancé le sujet sur ZC et je t'y ai répondu. Je laisse donc Haras te répondre ici. A moins qu'elle ne vienne aussi te répondre là-bas à ma suite.
Dans tous les cas, cette discussion m'inspire ceci : on discute de et autour d'une vérité, mais quand enfin on se tait, en apparaît alors une autre, propre au silence ... :-)
Dans tous les cas, cette discussion m'inspire ceci : on discute de et autour d'une vérité, mais quand enfin on se tait, en apparaît alors une autre, propre au silence ... :-)
Re: L'absurde ou le monstrueux ?
Laquelle ?en apparaît alors une autre, propre au silence .
même- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 60
Date d'inscription : 10/01/2012
Re: L'absurde ou le monstrueux ?
Il était ses lèvres.Philin (varna) a écrit:A-t-on jamais entendu le silence la dire ? :-) (x2)
même- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 60
Date d'inscription : 10/01/2012
Re: L'absurde ou le monstrueux ?
Pour répondre à philin (Varna); ma fougue n'a d'égal que ma foi en cette vérité. Ma maladresse je la reconnais et ne l'ai jamais niée. Je suis toute ouïe de vos conseils, c'est la raison de ma présence ici, mais j'eus sans doute la naïveté de croire qu'un philosophe est à même de reconnaître d'emblée une vérité puisqu'il la recherche.
Par ailleurs, vous n'avez pas idée à quel point vous m'avez aidé avec votre citation de Scophenhauer. Je vous remercie. (il semblerait que les smileys aient disparus, je voulais mettre un sourire. :) )
quote="même"
Chère Haras,[...]
j'ai pour participer (de loin ) à votre discussion, écrit cela hier au soir dans un mail. A défaut d'être franchement dans le sujet il y a des points de contact avec un ou l'autre aspect du débat en cours concernant, je crois le thème d'une vérité objective:
Philin parlait d'une impersonnalité de la vérité - au vrai je ne suis pas philosophe et je n'en sais rien, par contre il me souviens d'une lecture, voilà ce que ça donne :
Philin dit de la vérité : "
J'étais là ce soir entrain de vaquer à de multiples futilités mais taraudé encore une fois par cette affirmation demesurée : " Je suis [...]la vérité" [...]. (C'est quand même mieux que de regarder la télé !)
Et j'essayais de comprendre, encore et encore les implications de cette affirmation.
A quel stade de folie faut-il être parvenu pour dire cela ? Ou bien
"D'où" parle cette voix ? Habitée de quelle autorité ?
Qui sinon la vérité elle-même pourrait tenir un tel langage ?
En effet il n'y a de la part du locuteur pas la moindre séduction...pas non plus de contrainte. C'est posé comme un à prendre ou à laisser.
... Impersonnelle en tant qu'elle parle (rait) ? ou en tant qu'elle est dite (supra-humaine, hors d'homme, en tant que pour la dire il faut cesser de n'être "que" soi aux yeux mêmes de notre propre humanité,
comme parlant d'ailleurs que soi, d'un au-dessus de soi ? Alors dans ce cas oui elle deviendrait extra personnelle...
Accompagner la vérité d'un "suis", ça reste ultime en matière de nouveauté.Voilà. [/quote]
Cher même,
votre commentaire était très agréable à lire et plein de bonne foi. Beaucoup de choses m'ont faites sourire.
Je vais tenter de répondre le plus clairement possible.
La vérité est à la fois personnelle et impersonnelle, mais quand je dis personnelle je ne veux pas dire "moi", je veux "nous", cette vérité est accessible à tout à chacun. N'avez pas lu les théories Jungiennes sur les achétypes universels d'un inconscient collectif?
Eh bien, lorsque l'on commence une introspection, étape par étape, couche par couche des fondements de son individualité, on finit par en quelque sorte fusionner avec cette vérité et c'est à partir de là qu'elle peut devenir impersonnelle.
Car en entrant en soi, tout au fond, on rejoint les mécanismes propres à la nature qui eux ne sont pas colorés de subjectivité sauf celui d'une sorte d'amour à l'état pur, car avant d'être des êtres de culture, nous sommes des êtres de nature, n'est-ce pas?
Or, cela demande de faire un long cheminement, cela demande de savoir juger d'une fausse croyance mais surtout celles pour commence de la vérité de sa personne, de son individualité, je vous invite donc à lire sur ce sujet les propos d'Alice Miller.
Mais bien sûr rien n'est miraculeux, il faut aiguiser son sens de l'observation à soi, de ne pas croire surtout aux fausses évidences, n'écouter que son coeur, en somme, même si cela paraît bâteau.
Cette vérité est universelle mais elle demande de passer par une vérité personnelle sans quoi nous ne sommes que des aveugles et des sourds tentant de se frayer un chemin dans l'inconnu car le sens de cette vérité n'est pas "le bon sens" tel qu'on l'entend aujourd'hui.
La vérité est partout en somme, mais il faut apprendre à la détecter et faire parler ses émotions sans cela nous ne sommes que des machines froides coupées d'une source d'energie intarissable propre à l'univers et nous mourrons à petit feu de part une vision sclérosée.
"Je" ne suis pas la vérité, "nous" sommes la vérité. Il faut sentir comme si l'on nous avait cacher la vue, c'est de l'instinct à l'etat pur. A trop raisonner sur le modèle des autres, on s'eloigne de soi car les "mots" mentent en quelque sorte.
La définition de quelque chose se fait davantage par ses mécanismes internes, ses dynamiques que par une exhaustivité intellectuelle de tous emplois. Il faut savoir lire en plusieurs dimensions, à la fois de façon verticale et horizontale, à la fois de façon diachronique et synchronique, mais sans jamais perdre de vue que lorsque l'on comprend sa vérité dans un premier temps, on comprend ensuite celles des autres. Les mouvements de pensée, de ressentis sont essentiels, davantage que les formes directes même si celles ci sont interprétables.
Il faut en quelque sorte être empathique avec soi même, tenter de se déchiffrer, de se connaitre sans croire que les autres nous connaissent mieux que nous même. Au début, on a une perception très limitée des choses, très egotique, très personnelle, mais plus on se comprend plus sa perception s'elargit tant est si bien que tout devient source de connaissance et de vérité.
Ma vérité ne m'appartient pas, elle est à tout le monde, en ce sens que l'on est tous construis de la même façon, mais savez vous réellement ce qui fait que vous êtes ce que vous êtes? Pouvez-vous le dire en toute sincérité?
Je ne crois pas, mais le jour où vous le pourrez, vous saurez ce que je sais. Actuellement je ne suis pas "en pleine fusion" avec cette vérité car après un bref séjour en son sein, j'ai quelque peu désaccorder ma raison avec celle du monde, mais tout en étant encore moi, je voyais en quelque sorte les décalages, ce qu'on appellerait les seconds degrés, l'ironie, les analogies, métaphores etc, je voyais la réalité de ces deux "dimensions" avec la nôtre, actuelle. ( Je sais combien ce que je dis sonne comme de la pure folie, imagination, ésotérisme, que sais-je) mais c'est pourtant vrai. C'est comme la caverne de Platon.
Cette vérité est une forme de folie, en ce sens qu'elle se désacorde avec les croyances actuelles et dominantes.
Or, une croyance personnelle ou universelle est un des piliers d'un fondement identitaire, c'est donc une immense entreprise eugéniste que de remettre tout cela en question, car beaucoup de postulats sont erronés ou en décalage (comme une vérité détournée, déformée).
Croyez bien tous, que tout ce qui m'a toujours animé dans la vie était d'atteindre ma vérité personnelle car j'étais en souffrance, et j'étais prête à tout sacrifier pour me sentir bien, même les évidences, même ma peur de l'autorité et ma peur de la solitude. La seule chose qui compte pour moi est de me sentir en accord avec moi même, et j'ai bien vite vu que quand on est en accord avec soi même, on peut être en accord avec l'univers mais pas avec les idées dominantes de toutes civilisations. Il y a donc un choix à faire. Je n'ai pas hésité, je voulais sauver mon innocence et ma bonne foi, quoi qu'il m'en coûte, et je n'ai jamais regretté même si souvent cela me plonge dans une certaine solitude.
Qu'êtes vous prêt à sacrifier pour la vérité?
Je vous le demande en tant qu'expérimentatrice de cette vérité et non en tant qu'une espèce de gourou qui vous prometterait le salut, car si vous n'avez pas foi en vous, en votre innocence, vous ne pourrez l'atteindre, elle vous échappera sans cesse, aussi grande soit votre culture, votre intelligence et votre ambition.
Comme je le disais, il y beaucoup plus à perdre de continuer à se mentir à soi même que de croire que vous possédez déjà cette vérité mais que quelque part vous ne la voyez pas parce qu'elle vous fait peur.
Or, cette vérité est le paradis perdu, le Saint Graal que tous ont cherché depuis toujours, aussi invraisemblable que cela parait.
Les apparences sont trompeuses, n'est-il pas? Il y a un bout de vérité dans chaque création artistique, intellectuelle, dans toute création et production, dans tout geste même, dans toute parole, mais cela n'est pas simple à assembler.
Il faut laisser parler l'enfant qui est en vous, que dit-il? Vous réagissez avec moi, comme on a réagi avec vous étant enfant n'est ce pas? Vous me négligez, ou me riez au nez, me rejettez, me violentez. Vos émotions vous parlent donc, elles disent "ne vois tu pas que tu agis avec l'innocence comme on t'a obligé à agir avec la tienne propre quand tu n'étais pas en âge de le comprendre, d'en avoir conscience?
Ridiculisez tout ceci autant que vous le voulez, ce n'est pas grave, ce n'est pas grave, faites votre choix, vous êtes libre.
Par ailleurs, vous n'avez pas idée à quel point vous m'avez aidé avec votre citation de Scophenhauer. Je vous remercie. (il semblerait que les smileys aient disparus, je voulais mettre un sourire. :) )
quote="même"
Chère Haras,[...]
j'ai pour participer (de loin ) à votre discussion, écrit cela hier au soir dans un mail. A défaut d'être franchement dans le sujet il y a des points de contact avec un ou l'autre aspect du débat en cours concernant, je crois le thème d'une vérité objective:
Philin parlait d'une impersonnalité de la vérité - au vrai je ne suis pas philosophe et je n'en sais rien, par contre il me souviens d'une lecture, voilà ce que ça donne :
Philin dit de la vérité : "
Justement, j'aimerais savoir en quoi elle l'est, et ce qui t'amène à le croire.puisqu'elle est par définition impersonnelle
J'étais là ce soir entrain de vaquer à de multiples futilités mais taraudé encore une fois par cette affirmation demesurée : " Je suis [...]la vérité" [...]. (C'est quand même mieux que de regarder la télé !)
Et j'essayais de comprendre, encore et encore les implications de cette affirmation.
A quel stade de folie faut-il être parvenu pour dire cela ? Ou bien
"D'où" parle cette voix ? Habitée de quelle autorité ?
Qui sinon la vérité elle-même pourrait tenir un tel langage ?
En effet il n'y a de la part du locuteur pas la moindre séduction...pas non plus de contrainte. C'est posé comme un à prendre ou à laisser.
... Impersonnelle en tant qu'elle parle (rait) ? ou en tant qu'elle est dite (supra-humaine, hors d'homme, en tant que pour la dire il faut cesser de n'être "que" soi aux yeux mêmes de notre propre humanité,
comme parlant d'ailleurs que soi, d'un au-dessus de soi ? Alors dans ce cas oui elle deviendrait extra personnelle...
Accompagner la vérité d'un "suis", ça reste ultime en matière de nouveauté.Voilà. [/quote]
Cher même,
votre commentaire était très agréable à lire et plein de bonne foi. Beaucoup de choses m'ont faites sourire.
Je vais tenter de répondre le plus clairement possible.
La vérité est à la fois personnelle et impersonnelle, mais quand je dis personnelle je ne veux pas dire "moi", je veux "nous", cette vérité est accessible à tout à chacun. N'avez pas lu les théories Jungiennes sur les achétypes universels d'un inconscient collectif?
Eh bien, lorsque l'on commence une introspection, étape par étape, couche par couche des fondements de son individualité, on finit par en quelque sorte fusionner avec cette vérité et c'est à partir de là qu'elle peut devenir impersonnelle.
Car en entrant en soi, tout au fond, on rejoint les mécanismes propres à la nature qui eux ne sont pas colorés de subjectivité sauf celui d'une sorte d'amour à l'état pur, car avant d'être des êtres de culture, nous sommes des êtres de nature, n'est-ce pas?
Or, cela demande de faire un long cheminement, cela demande de savoir juger d'une fausse croyance mais surtout celles pour commence de la vérité de sa personne, de son individualité, je vous invite donc à lire sur ce sujet les propos d'Alice Miller.
Mais bien sûr rien n'est miraculeux, il faut aiguiser son sens de l'observation à soi, de ne pas croire surtout aux fausses évidences, n'écouter que son coeur, en somme, même si cela paraît bâteau.
Cette vérité est universelle mais elle demande de passer par une vérité personnelle sans quoi nous ne sommes que des aveugles et des sourds tentant de se frayer un chemin dans l'inconnu car le sens de cette vérité n'est pas "le bon sens" tel qu'on l'entend aujourd'hui.
La vérité est partout en somme, mais il faut apprendre à la détecter et faire parler ses émotions sans cela nous ne sommes que des machines froides coupées d'une source d'energie intarissable propre à l'univers et nous mourrons à petit feu de part une vision sclérosée.
"Je" ne suis pas la vérité, "nous" sommes la vérité. Il faut sentir comme si l'on nous avait cacher la vue, c'est de l'instinct à l'etat pur. A trop raisonner sur le modèle des autres, on s'eloigne de soi car les "mots" mentent en quelque sorte.
La définition de quelque chose se fait davantage par ses mécanismes internes, ses dynamiques que par une exhaustivité intellectuelle de tous emplois. Il faut savoir lire en plusieurs dimensions, à la fois de façon verticale et horizontale, à la fois de façon diachronique et synchronique, mais sans jamais perdre de vue que lorsque l'on comprend sa vérité dans un premier temps, on comprend ensuite celles des autres. Les mouvements de pensée, de ressentis sont essentiels, davantage que les formes directes même si celles ci sont interprétables.
Il faut en quelque sorte être empathique avec soi même, tenter de se déchiffrer, de se connaitre sans croire que les autres nous connaissent mieux que nous même. Au début, on a une perception très limitée des choses, très egotique, très personnelle, mais plus on se comprend plus sa perception s'elargit tant est si bien que tout devient source de connaissance et de vérité.
Ma vérité ne m'appartient pas, elle est à tout le monde, en ce sens que l'on est tous construis de la même façon, mais savez vous réellement ce qui fait que vous êtes ce que vous êtes? Pouvez-vous le dire en toute sincérité?
Je ne crois pas, mais le jour où vous le pourrez, vous saurez ce que je sais. Actuellement je ne suis pas "en pleine fusion" avec cette vérité car après un bref séjour en son sein, j'ai quelque peu désaccorder ma raison avec celle du monde, mais tout en étant encore moi, je voyais en quelque sorte les décalages, ce qu'on appellerait les seconds degrés, l'ironie, les analogies, métaphores etc, je voyais la réalité de ces deux "dimensions" avec la nôtre, actuelle. ( Je sais combien ce que je dis sonne comme de la pure folie, imagination, ésotérisme, que sais-je) mais c'est pourtant vrai. C'est comme la caverne de Platon.
Cette vérité est une forme de folie, en ce sens qu'elle se désacorde avec les croyances actuelles et dominantes.
Or, une croyance personnelle ou universelle est un des piliers d'un fondement identitaire, c'est donc une immense entreprise eugéniste que de remettre tout cela en question, car beaucoup de postulats sont erronés ou en décalage (comme une vérité détournée, déformée).
Croyez bien tous, que tout ce qui m'a toujours animé dans la vie était d'atteindre ma vérité personnelle car j'étais en souffrance, et j'étais prête à tout sacrifier pour me sentir bien, même les évidences, même ma peur de l'autorité et ma peur de la solitude. La seule chose qui compte pour moi est de me sentir en accord avec moi même, et j'ai bien vite vu que quand on est en accord avec soi même, on peut être en accord avec l'univers mais pas avec les idées dominantes de toutes civilisations. Il y a donc un choix à faire. Je n'ai pas hésité, je voulais sauver mon innocence et ma bonne foi, quoi qu'il m'en coûte, et je n'ai jamais regretté même si souvent cela me plonge dans une certaine solitude.
Qu'êtes vous prêt à sacrifier pour la vérité?
Je vous le demande en tant qu'expérimentatrice de cette vérité et non en tant qu'une espèce de gourou qui vous prometterait le salut, car si vous n'avez pas foi en vous, en votre innocence, vous ne pourrez l'atteindre, elle vous échappera sans cesse, aussi grande soit votre culture, votre intelligence et votre ambition.
Comme je le disais, il y beaucoup plus à perdre de continuer à se mentir à soi même que de croire que vous possédez déjà cette vérité mais que quelque part vous ne la voyez pas parce qu'elle vous fait peur.
Or, cette vérité est le paradis perdu, le Saint Graal que tous ont cherché depuis toujours, aussi invraisemblable que cela parait.
Les apparences sont trompeuses, n'est-il pas? Il y a un bout de vérité dans chaque création artistique, intellectuelle, dans toute création et production, dans tout geste même, dans toute parole, mais cela n'est pas simple à assembler.
Il faut laisser parler l'enfant qui est en vous, que dit-il? Vous réagissez avec moi, comme on a réagi avec vous étant enfant n'est ce pas? Vous me négligez, ou me riez au nez, me rejettez, me violentez. Vos émotions vous parlent donc, elles disent "ne vois tu pas que tu agis avec l'innocence comme on t'a obligé à agir avec la tienne propre quand tu n'étais pas en âge de le comprendre, d'en avoir conscience?
Ridiculisez tout ceci autant que vous le voulez, ce n'est pas grave, ce n'est pas grave, faites votre choix, vous êtes libre.
Haras- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 05/01/2012
Re: L'absurde ou le monstrueux ?
Jean 14.6je suis le chemin la vérité et la vie
J'avais omis la référence tant cela me paraissait évident.
J'ai proposé cette "pensée", mais en tant qu'aliment et non en tant qu'obole. J'ai mon idée sur la chose, qui vaut ce quelle vaut, mais enfin, je suis sur ses traces. (Non philin, je ne "retrace" pas !)
Je ne sais pas, quoi qu'il en soit, si une telle affirmation, démesurée, appelle en réalité une "réponse" ou une "explication", ou même une exégèse. En tout les cas, une stupeur ou rien !
J'ai dis que je ne suis pas philosophe, mais il y a une certaine sophia, Sophia Pérennis, qui rôde souvent dans mes environs. Du coup j'ai une idée de ce que Jung a pu dire, mais bizarrement, de "cette vérité" il m'intéresse moins ce qu'on en dit que ce que l'on en vit. "
" Je ne situe pas ces réalités dans la zone de la "vérité". Ce sont seulement des réalités fonctionnelles qui ne font que confirmer l'unicité du genre humain. Ils ne disent rien de la liberté et de l'usage qu'on en fait.les achétypes universels d'un inconscient collectif
Dois-je comprendre que plus on approche de la vérité, moins on devient une personne ? J'aurais à l'inverse supposé que plus on approche de la vérité et plus la personnalité s'accomplit...Eh bien, lorsque l'on commence une introspection, étape par étape, couche par couche des fondements de son individualité, on finit par en quelque sorte fusionner avec cette vérité et c'est à partir de là qu'elle peut devenir impersonnelle.
c'est dire qu'au fond, la personnalité n'est qu'une illusion transitoire et n'a pas de valeur en soi ? Pourtant, si la personnalité offre la possibilité d'exprimer une liberté ontologique, la voir diminuer entrainerait de fait une diminution de cette liberté, c'est à dure en fait que la personnalité et la liberté sont des fictions, une ruse, une impression passagère. Mais alors quid de la responsabilité ? Quid même de la réalité d'être ?
Peut-être que si , mais là n'est pas la question, qu'est-ce qui vous fait penser que je ne le puis ?Pouvez-vous le dire en toute sincérité?
Je ne crois pas,
j'ai une autre question tout bête, comme d'habitude. Si le travail d'introspection que vous préconisez est un travail de tous les instants, il exige du temps et un certain confort pour pouvoir s'exercer et devenir le cas échéant fécond. Or la plupart des gens, qui je pense ont droit à la vérité - tout du moins à sa recherche - se lèvent tôt, travaillent toute la journée, s'occupent enfin des enfants avant de se coucher vidés. La recherche de la vérité serait-elle donc un luxe réservé aux nantis ? Aux intellectuels ? Serait-elle un privilège (de plus) d'une certaine bourgeoisie, Ou bien...
Hors de toute volonté prosélyte et polémique il y a des paroles qui ont été données:que tout ce qui m'a toujours animé dans la vie était d'atteindre ma vérité personnelle car j'étais en souffrance, et j'étais prête à tout sacrifier pour me sentir bien, même les évidences, même ma peur de l'autorité et ma peur de la solitude.
"je vous donne MA paix
Afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite
Que mon amour soit en vous..."
Je sais très bien qu'il y a ici un potentiel considérable de polémiques et de lapidations de tout ordre, alors je n'insiste pas, mais tout de même, à moins de recourir à un autodafé mondial, ces paroles ont bel et bien été prononcées et écrites et cela dans un cadre plus qu'anecdotique si je ne m'abuse, et si on peut choisir d'y voir un leurre, un délire, un mensonge ou autre, fondamentalement, rien ne nous y oblige...Bref, je dis ça je dis rien.
Personnellement, je ne vois pas en quoi il y a là moins que Jung, Freud, Nietzsche ou même Bouddha ! :D
Bon, je les signale au cas où elles vous aurais échappé, mais je ne ferai rien de plus.
A noter que l'auteur de ces annonces a aussi osé dire " Je suis la vérité". Monstruosité, ou absurdité, ou encore autre chose ?
Quand je dis que je ne suis pas philosophe, je veux dire que je ne me sens pas une âme de théoricien.
Il y a quelque chose d'Hindouiste dans votre acception de ce thème, par exemple:
on finit par en quelque sorte fusionner avec cette vérité et c'est à partir de là qu'elle peut devenir impersonnelle.
Je me situe personnellement en observateur incrédule en face de ce genre de proposition.
Goethe le dira mieux que moi " La personnalité est le talent d'or confié à l'humanité". Je suis bien tenté de le croire.
Bonne journée à vous et merci pour vos..."Conseils" Je n'en demandais pas tant !
(A vous lire, je me rends tout de même compte que mon discours se situe sur une orbite différente de la vôtre ou de celle de Philin. Faussement candide je l'avoue. Il y a des points de croisement entre nos trajectoires, mais elles sont assez différentes dans la forme et le fond. Je ne vais pas ressortir le coup de l'enrichissement mutuel, c'est un standard éculé, mais tout de même...)
même- Digressi(f/ve)
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Re: L'absurde ou le monstrueux ?
Même > A l'âge où l'on se cherche (l'adolescence), j'ai tenté un jour de me regarder dans un miroir avec les yeux d'un autre. Pour cela, il me fallait DONC "oublier" mon propre regard, voire plus, voire pire, voire toucher du doigt ... l'impossible. En effet, au moment où je sentis que j'y arrivais, je n'ai plus rien vu. Le noir complet. Ça a duré une fraction de seconde, mais assez pour être effrayé. Je n'ai plus jamais essayé ! ;-) Mais j'ai compris la leçon.
NB/ J'aime bien quand on peut transposer le Sublime en une plus prosaïque expérience, plus accessible aux étages en-dessous de nos illuminations. Cela permet de se faire une idée toute charnelle de ce qu'il nous faudrait vivre peut-être si nous avions tout à coup quelque sublime désir de penser comme penserait le monde, nous, voire Dieu ;-)
NB/ J'aime bien quand on peut transposer le Sublime en une plus prosaïque expérience, plus accessible aux étages en-dessous de nos illuminations. Cela permet de se faire une idée toute charnelle de ce qu'il nous faudrait vivre peut-être si nous avions tout à coup quelque sublime désir de penser comme penserait le monde, nous, voire Dieu ;-)
Re: L'absurde ou le monstrueux ?
NB/ J'aime bien quand on peut transposer le Sublime en une plus prosaïque expérience, plus accessible aux étages en-dessous de nos illuminations.
Quand il peut s'incarner. Je repense au groupe de rock "télévision" qui chantait de manière froide, abrupte et tranchante: "élévation, don't go to my head", comme si justement cette éclat pouvait à tout instant devenir une brûlure et le sublime un...monstre !
Je me dis d'autre part que mon histoire que j'ai raconté où me regardant dans un miroir de camping, je ne me suis pas reconnu, a dû te faire un drôle d'effet !
même- Digressi(f/ve)
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Re: L'absurde ou le monstrueux ?
Pour commencer, on ne perd pas sa personnalité, en fait en terme de mouvement quand on atteint cet "autre soi" qu'est la vérité, cela forme un huit. On ne perd pas sa réalité, on la réajuste et en effet il y a une forme de fusion de toutes les subjectivités, ce qui fait qu'on se sent à la foi soi et à la foi en lien avec tous les autres êtres humains et la nature comme une unité, un tout. Je ne sais pas s'il y a quelque chose de l'ordre de l'hindouisme la dedans mais sans doute car il y a un bout de vérité partout. Il ne faut pas être égocentré, ethnocentré. Cette vérité est le fruit d'un être humain, habitant de la Terre, tout autant que de sa personnalité propre.
Cette vérité n'a rien de pragmatique et en soi, elle n'a pas à être l'objet d'un "usage", on la vit, on la fait exister à travers soi, c'est tout, on suit son mouvement, on ne lutte pas contre.
Et en effet, sa révélation remet en question beaucoup de choses sur les croyances pratiques et pragmatiques.
Faire une introspection, ne nécéssite pas "d'oublier" son regard, bien au contraire, il faut regarder son regard.
Il n'y a pas de limite de temps à cette introspection qui n'empêche pas à tout à chacun de vivre son quotidien. Il faut juste être très présent à soi et se questionner dès que possible.
J'ai pu lire votre questionnement autour de "la vérité se suffit à elle même"
et à ce titre j'allais justement vous dire que je ne pouvais aller loin plus dans mes explications, car se serait cette fois user trop de rhétorique et je ne peux vous séduire contre votre gré, si vous ne sentez pas la réalité de mes propos qui seraient étérnellement une langue extraterrestre pour vous, mais je continuerai à répondre à des questionnements si besoin est.
La seule chose que je peux faire est de vous fournir des pistes de réfléxion et un support qui face office de miroir à votre réalité intérieure, donc voici une de mes créations; un poème à énigmes.
Si vous êtes capable de résoudre cette énigme, de faire le paralléle entre sa réalité, la réalité de votre histoire personnelle et la réalité de l'histoire du monde, vous aurez compris.
Car dans l'état actuel des choses, c'est comme si vous regardiez le monde avec des lunettes de soleil s'en vous apercevoir que vous en portez et que vous ne voyez les vraies couleur de la vérité.
Tout ce que je peux faire c'est éventuellement vous faire prendre conscience que vous avez des lunettes et que vous avez des bras et des mains pour les enlever, car si votre mécanique interne protége vos lunettes je ne peux les enlever à votre place, elles vous appartiennent.
La découverte de cette vérité s'apparente à des déambulations à l'intérieur d'une construction dédalique, quiqconque veut l'atteindre doit percer à jour les mouvements internes de ses méandres. Mais il n'y a qu'en traversant soi même que sa vision du monde change car fort du franchissement de chaque étape, l'expérience de ce voyage que vous aurez entrepris, le chemin parcouru vous ouvrira les yeux et vous verrez ce qu'il y a derrière l'arc en ciel des subjectivités. A mesure que vous avancerez dans la réfléxion, vous deviendrez capable de lever les bras pour enlever les lunettes, vous aurez acquis les principes du fonctionnement de votre mécanique.
Si vous décidez te tenter votre chance, je vous ouvre la route de la réflexion à venir ;
la réponse à la question énigmatique formalisée par le titre du poème, se construit en plusieurs étapes et nécessite de comprendre le principe moteur du mécanisme de ce poème.
Ce labyrinthe est trompeur, ne vous arrêtez pas aux apparences, d'emblée, au risque de lui faire perdre son équilibre. Les réponses en elles-mêmes nécessitent une déconstruction de sens, tout est potentiellement interprétable mais les interprétations les plus évidentes sont souvent les plus fallacieuses.
Voilà, bonne chance à tous.
Qui ne tourne(nt) pas en rond ?
Je péris si je ne peux pas sentir l’amour
L’amour se moque du trouble qui envahit mes songes
Mes songes bousculent un idéal qui rend vite sourd
Un sourd entend bien se rendre au cœur du mensonge
Un mensonge qui pousse à penser que je péris
Je péris sans un aveugle qui puisse lire en moi
Moi je tourne en rond à vouloir chercher le sourd
Le sourd bouscule mes songes en se moquant parfois
Parfois mon cœur me trouble de vouloir fuir l’amour
L’amour qui sait penser que nullement je péris
Je péris si le sourd est envahi de doutes
Des doutes que l’aveugle entend bien vite ressentir
Ressentir le mensonge, l'amour poursuit cette route
Cette route mène sans doute à ce que l’aveugle peut lire
Lire en eux comme ils lisent en moi ou je péris
Je péris ou je mens, nul doute qu’eux seuls le savent
Le savent-ils que l’amour cherche du bien dans mon cœur ?
Mon cœur qui redoute à suivre la route de l’esclave
L’esclave contre le jeu, calmait les deux menteurs
Menteurs, l’aveugle et le sourd disent que je péris
Je péris au songe d’un amour qui soit mensonge
Le mensonge c’est peut être quand je fuis comme l’esclave
Esclave de deux démons qui me poussent à l’échange
L’échange d’un idéal calme contre des doutes braves
Braves, ils tournent en rond dans mes songes quand je péris.
Cette vérité n'a rien de pragmatique et en soi, elle n'a pas à être l'objet d'un "usage", on la vit, on la fait exister à travers soi, c'est tout, on suit son mouvement, on ne lutte pas contre.
Et en effet, sa révélation remet en question beaucoup de choses sur les croyances pratiques et pragmatiques.
Faire une introspection, ne nécéssite pas "d'oublier" son regard, bien au contraire, il faut regarder son regard.
Il n'y a pas de limite de temps à cette introspection qui n'empêche pas à tout à chacun de vivre son quotidien. Il faut juste être très présent à soi et se questionner dès que possible.
J'ai pu lire votre questionnement autour de "la vérité se suffit à elle même"
et à ce titre j'allais justement vous dire que je ne pouvais aller loin plus dans mes explications, car se serait cette fois user trop de rhétorique et je ne peux vous séduire contre votre gré, si vous ne sentez pas la réalité de mes propos qui seraient étérnellement une langue extraterrestre pour vous, mais je continuerai à répondre à des questionnements si besoin est.
La seule chose que je peux faire est de vous fournir des pistes de réfléxion et un support qui face office de miroir à votre réalité intérieure, donc voici une de mes créations; un poème à énigmes.
Si vous êtes capable de résoudre cette énigme, de faire le paralléle entre sa réalité, la réalité de votre histoire personnelle et la réalité de l'histoire du monde, vous aurez compris.
Car dans l'état actuel des choses, c'est comme si vous regardiez le monde avec des lunettes de soleil s'en vous apercevoir que vous en portez et que vous ne voyez les vraies couleur de la vérité.
Tout ce que je peux faire c'est éventuellement vous faire prendre conscience que vous avez des lunettes et que vous avez des bras et des mains pour les enlever, car si votre mécanique interne protége vos lunettes je ne peux les enlever à votre place, elles vous appartiennent.
La découverte de cette vérité s'apparente à des déambulations à l'intérieur d'une construction dédalique, quiqconque veut l'atteindre doit percer à jour les mouvements internes de ses méandres. Mais il n'y a qu'en traversant soi même que sa vision du monde change car fort du franchissement de chaque étape, l'expérience de ce voyage que vous aurez entrepris, le chemin parcouru vous ouvrira les yeux et vous verrez ce qu'il y a derrière l'arc en ciel des subjectivités. A mesure que vous avancerez dans la réfléxion, vous deviendrez capable de lever les bras pour enlever les lunettes, vous aurez acquis les principes du fonctionnement de votre mécanique.
Si vous décidez te tenter votre chance, je vous ouvre la route de la réflexion à venir ;
la réponse à la question énigmatique formalisée par le titre du poème, se construit en plusieurs étapes et nécessite de comprendre le principe moteur du mécanisme de ce poème.
Ce labyrinthe est trompeur, ne vous arrêtez pas aux apparences, d'emblée, au risque de lui faire perdre son équilibre. Les réponses en elles-mêmes nécessitent une déconstruction de sens, tout est potentiellement interprétable mais les interprétations les plus évidentes sont souvent les plus fallacieuses.
Voilà, bonne chance à tous.
Qui ne tourne(nt) pas en rond ?
Je péris si je ne peux pas sentir l’amour
L’amour se moque du trouble qui envahit mes songes
Mes songes bousculent un idéal qui rend vite sourd
Un sourd entend bien se rendre au cœur du mensonge
Un mensonge qui pousse à penser que je péris
Je péris sans un aveugle qui puisse lire en moi
Moi je tourne en rond à vouloir chercher le sourd
Le sourd bouscule mes songes en se moquant parfois
Parfois mon cœur me trouble de vouloir fuir l’amour
L’amour qui sait penser que nullement je péris
Je péris si le sourd est envahi de doutes
Des doutes que l’aveugle entend bien vite ressentir
Ressentir le mensonge, l'amour poursuit cette route
Cette route mène sans doute à ce que l’aveugle peut lire
Lire en eux comme ils lisent en moi ou je péris
Je péris ou je mens, nul doute qu’eux seuls le savent
Le savent-ils que l’amour cherche du bien dans mon cœur ?
Mon cœur qui redoute à suivre la route de l’esclave
L’esclave contre le jeu, calmait les deux menteurs
Menteurs, l’aveugle et le sourd disent que je péris
Je péris au songe d’un amour qui soit mensonge
Le mensonge c’est peut être quand je fuis comme l’esclave
Esclave de deux démons qui me poussent à l’échange
L’échange d’un idéal calme contre des doutes braves
Braves, ils tournent en rond dans mes songes quand je péris.
Haras- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 31
Date d'inscription : 05/01/2012
Re: L'absurde ou le monstrueux ?
Avez-vous déjà lu le château de l'âme de Thérèse d'Avila, avec ses sept demeures ?
Oh, ce n'est qu'un rapport arborescent, comme le serait le rôle des écailles sur les yeux dans la Bible ou la fréquente cécité de ceux qui sont brusquement confrontés au divin tel que Paul dans le même livre, mais je suppose que cela ne vous intéresse pas.
Oh, ce n'est qu'un rapport arborescent, comme le serait le rôle des écailles sur les yeux dans la Bible ou la fréquente cécité de ceux qui sont brusquement confrontés au divin tel que Paul dans le même livre, mais je suppose que cela ne vous intéresse pas.
même- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 60
Date d'inscription : 10/01/2012
Re: L'absurde ou le monstrueux ?
Pourquoi cela ne m'interesserait pas?
Je n'ai pas lu ce livre, il y a surement des similutes avec mes propos en effet, cela n'a rien d'étonnant.
Je n'ai pas lu ce livre, il y a surement des similutes avec mes propos en effet, cela n'a rien d'étonnant.
Haras- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 31
Date d'inscription : 05/01/2012
Re: L'absurde ou le monstrueux ?
Pourquoi cela ne m'intéresserait pas?
Parce qu'à vous lire on a l'impression que vous savez...
même- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 60
Date d'inscription : 10/01/2012
Re: L'absurde ou le monstrueux ?
Je sais des choses, mais je ne sais pas tout, je n'ai pas connaissance de toutes les réalités, tous les détails de ce monde, il y en a trop pour que je puisse tout supporter dans mon esprit, du moins dans cette "réalite". Si je veux pouvoir communiquer avec mon entourage, je dois leur ressembler, quand j'étais au coeur de cette vérité, les informations fusaient de toutes parts car j'étais capable instantanément de faire tous les liens mais cela est déroutant pour cette réalité car c'était comme si mon cerveau fonctionnait à mille à l'heure, je ne pouvais donc garder ce rythme si je ne veux pas être en décalage avec les autres. Par ailleurs ce rythme ce n'est pas quelque chose sur lequel j'ai réellement de contrôle, il s'impose à moi ou pas.
Donc, je ne sais pas tout, je m'intéresse à tout ce qui pourrait me guider toujours plus loin dans cette responsabilité qui semble être la mienne. (Bien que souvent, je voudrais pouvoir me débiner.) Et c'est grâce aux échanges que je grandis en connaissance, comme tout à chacun en somme.
Je ne suis pas différente des autres, je suis juste plus lucide de par mon expérience.
Donc, je ne sais pas tout, je m'intéresse à tout ce qui pourrait me guider toujours plus loin dans cette responsabilité qui semble être la mienne. (Bien que souvent, je voudrais pouvoir me débiner.) Et c'est grâce aux échanges que je grandis en connaissance, comme tout à chacun en somme.
Je ne suis pas différente des autres, je suis juste plus lucide de par mon expérience.
Haras- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 31
Date d'inscription : 05/01/2012
Re: L'absurde ou le monstrueux ?
J'ai lu un bout des demeures, en effet c'est très ressemblant à ce que j'ai vécu mais il ne faut pas se méprendre, Dieu ou les démons sont des allégories, ce sont en leur état pur des mouvements, dépourvus de jugements de valeur.
Si on les qualifie comme tel, c'est parce qu'il y a des mouvements qui vont dans le sens naturel cosmique et d'autres qui vont à contre sens et qui sont mutilants pour la nature humaine.
Par ailleurs, le cristal qui reflète la lumière, lui même une allégorie, est une des images qui revenaient sans cesse pendant "mon voyage". Toutes ces images font parties des fameux archétypes universels de Jung qui connaissent des variations de formes et de jugements de valeur selon les cultures, mais elles sont des pistes de compréhension.
Je voudrais préciser que mon poème à énigmes, je l'ai écrit en 2006, je n'avais pas conscience de ce qu'il voulait vraiment dire à ce moment là, mais maintenant je le comprends. Ce qui veut bien dire que dans un sens, on connait déjà certaines vérités mais que dans l'autre, elles ne nous apparaissent pas comme telle.
Si on les qualifie comme tel, c'est parce qu'il y a des mouvements qui vont dans le sens naturel cosmique et d'autres qui vont à contre sens et qui sont mutilants pour la nature humaine.
Par ailleurs, le cristal qui reflète la lumière, lui même une allégorie, est une des images qui revenaient sans cesse pendant "mon voyage". Toutes ces images font parties des fameux archétypes universels de Jung qui connaissent des variations de formes et de jugements de valeur selon les cultures, mais elles sont des pistes de compréhension.
Je voudrais préciser que mon poème à énigmes, je l'ai écrit en 2006, je n'avais pas conscience de ce qu'il voulait vraiment dire à ce moment là, mais maintenant je le comprends. Ce qui veut bien dire que dans un sens, on connait déjà certaines vérités mais que dans l'autre, elles ne nous apparaissent pas comme telle.
Haras- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 31
Date d'inscription : 05/01/2012
Re: L'absurde ou le monstrueux ?
Je vous remercie pour ce bouquin, je pense que je l'achèterai si cela est possible, car ma mère (en vrai) s'appelle justement Thérèse, je ne sais pas si l'on peut qualifier cela de hasard. Je ne crois pas personnellement.
Haras- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 31
Date d'inscription : 05/01/2012
Re: L'absurde ou le monstrueux ?
Dieu ou les démons sont des allégories
C'est peut-être alors à mon tour de sourire...
Bonne soirée.
même- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 60
Date d'inscription : 10/01/2012
Re: L'absurde ou le monstrueux ?
Ma foi, tant mieux si je vous fais sourire, mais je ne vois pas ce qu'il y a de drôle. Peut être avez cru que je disais que "Dieu" ou "le diable" existent vraiment, je vous l'ai dit, ce sont des images colorées de subjectivité pour habiller un mouvement sain ou malsain. Le monde "social" "dominant" est un mouvement malsain , pourquoi à votre avis l'Iran qualifie les Etats-unis par l'expression "Le grand satan"? La vérité est que chacun possède en lui des mouvements dits "divins" et des mouvements dits "diaboliques", il s'agit de défaire d'abord ceux qui sont malsains afin de parvenir à ceux qui sont sains.
Bonne soirée, à vous.
Je citerai Rimbaud pour finir; "Il s'agit d'arriver à l'inconnu par le dérèglement de tous les sens. Les souffrances sont énormes, mais il faut être fort, être né poète." (Lettre dite "du voyant" adressée à Paul Demeny le 15 mai 1871)
Bonne soirée, à vous.
Je citerai Rimbaud pour finir; "Il s'agit d'arriver à l'inconnu par le dérèglement de tous les sens. Les souffrances sont énormes, mais il faut être fort, être né poète." (Lettre dite "du voyant" adressée à Paul Demeny le 15 mai 1871)
Haras- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 31
Date d'inscription : 05/01/2012
Re: L'absurde ou le monstrueux ?
Pour un peu, on dirait Nietzche !"Il s'agit d'arriver à l'inconnu par le dérèglement de tous les sens. Les souffrances sont énormes, mais il faut être fort, être né poète."
même- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 60
Date d'inscription : 10/01/2012
Re: L'absurde ou le monstrueux ?
J'aime beaucoup Nietzche. :)
Je sens bien que vous avez l'air de penser que je me prends pour ce que je ne suis pas, que je me mets au niveau des plus grands ou quelque chose dans le genre, mais sachez ceci, je ne suis pas intéressée par le pouvoir, l'argent, la gloire ou la reconnaissance sociale, que demain tout le monde oublie mon nom m'est égal.
Je crois que c'est quelque chose qui vous dépasse, que de nos jours quelqu'un puisse penser cela. Je me fiche que mes propos ressemblent à ceux de Nietzche, Bouddha, Thérèse, pierre paul jacques... Ce ne sont que des noms, ça n'est pas le plus important.
Ce sont les idées qui comptent, peu importe d'où elles viennent, que ce soit le clochard du coin ou Bill Gates, Gandhi ou mon voisin, ça n'a pas de réelle importance quand on sait reconnaître des mots justes.
Je ne manque pas d'humilité en dévoilant en toute sincérité ce que je pense savoir, la réalité est que c'est vous qui manquez d'humilité à penser d'emblée que parce que mes propos ressemblent à des gens connus et reconnus, mes paroles ne sont que supercheries. Vous qui êtes vous pour prétendre savoir juger des personnes à écouter ou à rejetter ou à ridiculiser, sachant que jamais personne en ce monde n'a su réellement montrer au grand jour une potentielle vérité universelle?
Que l'on me compare m'importe peu. Je ne fais que diffuser des pistes, libre à chacun de suivre ou non ces pistes, si vous voulez rire en chemin, grand bien fasse!
Je sens bien que vous avez l'air de penser que je me prends pour ce que je ne suis pas, que je me mets au niveau des plus grands ou quelque chose dans le genre, mais sachez ceci, je ne suis pas intéressée par le pouvoir, l'argent, la gloire ou la reconnaissance sociale, que demain tout le monde oublie mon nom m'est égal.
Je crois que c'est quelque chose qui vous dépasse, que de nos jours quelqu'un puisse penser cela. Je me fiche que mes propos ressemblent à ceux de Nietzche, Bouddha, Thérèse, pierre paul jacques... Ce ne sont que des noms, ça n'est pas le plus important.
Ce sont les idées qui comptent, peu importe d'où elles viennent, que ce soit le clochard du coin ou Bill Gates, Gandhi ou mon voisin, ça n'a pas de réelle importance quand on sait reconnaître des mots justes.
Je ne manque pas d'humilité en dévoilant en toute sincérité ce que je pense savoir, la réalité est que c'est vous qui manquez d'humilité à penser d'emblée que parce que mes propos ressemblent à des gens connus et reconnus, mes paroles ne sont que supercheries. Vous qui êtes vous pour prétendre savoir juger des personnes à écouter ou à rejetter ou à ridiculiser, sachant que jamais personne en ce monde n'a su réellement montrer au grand jour une potentielle vérité universelle?
Que l'on me compare m'importe peu. Je ne fais que diffuser des pistes, libre à chacun de suivre ou non ces pistes, si vous voulez rire en chemin, grand bien fasse!
Haras- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 31
Date d'inscription : 05/01/2012
Re: L'absurde ou le monstrueux ?
Ah mais ça ne m'est même pas venu à l'esprit. Je parlais juste à philin par-dessus votre épaule. Il aime bien Nietzsche aussi.parce que mes propos ressemblent à des gens connus et reconnus, mes paroles ne sont que supercheries.
Je ne partage pas ce point de vue du tout.sachant que jamais personne en ce monde n'a su réellement montrer au grand jour une potentielle vérité universelle?
Mais apaisez-vous, vous avez vos "focus", et moi les miens, inutile de se jauger, de se fâcher ou de chercher à avoir raison en l'emportant dans une épreuve verbale.
même- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 60
Date d'inscription : 10/01/2012
Re: L'absurde ou le monstrueux ?
Détrompez vous, je ne m'emporte pas, j'exposais seulement une autre de mes vérités affectives, quant au reste je m'excuse du malentendu. Je n'avais pas vu Philin derrière mon épaule.
Bonne journée à tous.
Bonne journée à tous.
Haras- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 31
Date d'inscription : 05/01/2012
Re: L'absurde ou le monstrueux ?
Merci, bonne nuit à vous, je me doute qu'elle sera longue... :) ...
Haras- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 31
Date d'inscription : 05/01/2012
Haras- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 31
Date d'inscription : 05/01/2012
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