Le traité ACTA : la face du web en serait changée
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Le traité ACTA : la face du web en serait changée
On continue dans le crescendo du désir de contrôler Internet comme la radio en son temps, après Hadopi et Loppsi.
Cette fois, l'attaque est mondiale et s'appelle ACTA.
Revue de presse web sur le sujet :
Actuel :
(A lire en priorité) ACTA : le traité secret qui pourrait changer la face d’internet
Hadopi ferait parti du traité Acta
L'ACTA, le traité secret qui doit réformer le droit d'auteur
Archive :
Propriété intellectuelle : le secret du traité ACTA critiqué par 100 organisations
Traité secret ACTA : les USA poursuivis en justice
projet de traité ACTA : une traduction
Le traité ACTA reste un secret bien gardé. Danger ? :
http://www.linformaticien.com/Actualit%C3%A9s/tabid/58/newsid496/4991/le-traite-acta-reste-un-secret-bien-garde-danger/Default.aspx
Pour mieux comprendre qu'il s'agit d'un phénomène récurrent dans l'émergence des systèmes d'info-com :
Culture libre, de Laurence Lessig
Cette fois, l'attaque est mondiale et s'appelle ACTA.
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Actuel :
(A lire en priorité) ACTA : le traité secret qui pourrait changer la face d’internet
Hadopi ferait parti du traité Acta
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L'effet dévore la cause, la fin en a absorbé le moyen.
Paul Valéry, Poésie et pensées abstraites
(cité par Herbert Marcuse, in L'homme unidimensionnel)
hks : On le sait bien, une fois que un tel est parti (faché) on se retrouve seuls comme des imbéciles.
Re: Le traité ACTA : la face du web en serait changée
Hop !
Les archivistes, bibliothécaires et documentalistes contre l’ACTA !
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Paul Valéry, Poésie et pensées abstraites
(cité par Herbert Marcuse, in L'homme unidimensionnel)
hks : On le sait bien, une fois que un tel est parti (faché) on se retrouve seuls comme des imbéciles.
Re: Le traité ACTA : la face du web en serait changée
Pour ma part, je ne pense pas qu'il faudrait s'inquiéter de cette loi. Je trouve ça assez utopique dans le sens où le nombre de sanctions qu'il faudrait serait inimaginable.
Peut-être que c'est tout simplement moi qui ai mal compris ? Car j'ai la vague impression que cette loi ne change au final pas grand chose à d'habitude. J'ai eu écho qu'on ne pourrait pas poster du contenu copyrighté sur des plate-formes telles que Youtube si on en a pas l'autorisation. Mais dans ce cas, comment expliquer les avertissements de certains "youtubeurs" qui ont justement étaient sanctionnés de manière arbitraire pour ce même motif ?
Peut-être que c'est tout simplement moi qui ai mal compris ? Car j'ai la vague impression que cette loi ne change au final pas grand chose à d'habitude. J'ai eu écho qu'on ne pourrait pas poster du contenu copyrighté sur des plate-formes telles que Youtube si on en a pas l'autorisation. Mais dans ce cas, comment expliquer les avertissements de certains "youtubeurs" qui ont justement étaient sanctionnés de manière arbitraire pour ce même motif ?
Vincit qui se vincit- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 1
Localisation : Dans un coin occulte
Date d'inscription : 08/04/2012
Re: Le traité ACTA : la face du web en serait changée
Ne jamais donner de socle légal à ce qui ne doit pas être accepté.
Les moyens technologiques ne suivent pas toujours la légifération. Mais une fois que quelque chose est légiféré, un marché apparait ou se développe toujours pour répondre à cette demande.
Les DRM sont apparus parce qu'il y a eu un cadre juridique pour cela. Et ils ont été subventionnés en partie avec des deniers publics.
Ici le cadre est mondial. Les moyens seront mis.
D'autre part, le but est de passer d'un état de répression à un état de prévention. Ce qui veut dire toucher au statut d'objet de création.
Peu de personnes se sont inquiétées du délai supplémentaires ajouté à la période de base avant qu'une oeuvre tombe dans le domaine public ou les conditions d'édition évoquées pour ne pas fournir d'accès à une oeuvre (on se cache derrière la notion d'exemplaire pour ne pas rendre libre l'oeuvre).
Résultat, nous sommes dans une période où nombre oeuvre du début du siècle devraient être libres de droit, mais ne le sont pas dans les faits, où la notion de droit d'auteur est employée plus que jamais pour laisser le créateur assujetti aux conditions de l'éditeur.
Il suffit de parler à un petit libraire sur les conditions de négociations avec un éditeur conséquent pour avoir une idée des blocages qui touchent à la circulation et à la création même d'une oeuvre.
C'est surtout cela qui est en jeu, plus que la question de la possession d'oeuvre.
Les moyens technologiques ne suivent pas toujours la légifération. Mais une fois que quelque chose est légiféré, un marché apparait ou se développe toujours pour répondre à cette demande.
Les DRM sont apparus parce qu'il y a eu un cadre juridique pour cela. Et ils ont été subventionnés en partie avec des deniers publics.
Ici le cadre est mondial. Les moyens seront mis.
D'autre part, le but est de passer d'un état de répression à un état de prévention. Ce qui veut dire toucher au statut d'objet de création.
Peu de personnes se sont inquiétées du délai supplémentaires ajouté à la période de base avant qu'une oeuvre tombe dans le domaine public ou les conditions d'édition évoquées pour ne pas fournir d'accès à une oeuvre (on se cache derrière la notion d'exemplaire pour ne pas rendre libre l'oeuvre).
Résultat, nous sommes dans une période où nombre oeuvre du début du siècle devraient être libres de droit, mais ne le sont pas dans les faits, où la notion de droit d'auteur est employée plus que jamais pour laisser le créateur assujetti aux conditions de l'éditeur.
Il suffit de parler à un petit libraire sur les conditions de négociations avec un éditeur conséquent pour avoir une idée des blocages qui touchent à la circulation et à la création même d'une oeuvre.
C'est surtout cela qui est en jeu, plus que la question de la possession d'oeuvre.
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hks : On le sait bien, une fois que un tel est parti (faché) on se retrouve seuls comme des imbéciles.
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