La quête d’une identité à travers le récit de sa propre vie
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La quête d’une identité à travers le récit de sa propre vie
Que cherchons-nous, sinon le regard d’un autre et pourquoi ce reflet de nous-mêmes est-il constitutif de notre état actuel ainsi que de nos engagements futurs ?
Comme prisonnier de certains reflets de nous-mêmes qui se sont cristallisés dans notre chair, nous portons ces symptômes d’un moi blessé et nous n’agissons pas librement : en accord avec nous-mêmes et notre moi idéal.
C’est ainsi que nous voyons notre moi réel, celui dont nous portons les blessures et les failles narcissiques, se dédoubler en un moi idéel, qui lui, reste intact, comme imperméable au réel et en-dehors du temps.
Le bonheur de l’insouciance et de l’innocence continue d’alimenter cette projection narcissique d’un au-delà de nous-mêmes. Parce que l’expérience de la réalité nous a déniaisé et qu’un pur bonheur n’existe pas, parce que le présent nous échappe mais que nous gardons au fond de nous ce Dieu du bonheur, quand bien même nous croyons parfois l’avoir tué.
Dans le temps du récit, lorsque nous nous racontons, nous essayons de raccorder ces deux états du moi : le moi réel et désabusé et le moi fantasmatique, rêveur et dépris du réel.
Lorsque j’écris, j’essaie sans doute de retrouver un peu de ce Paradis perdu de l’enfance et de l’insouciance.
Je culpabilise de ces heures passées, comme hors du temps et du réel, parce que je pourrais les consacrer à des tâches plus matérielles et plus utiles à mes proches.
Mais je ressens comme un besoin de m’isoler dans ma tour d’ivoire et de continuer à me chercher.
À travers ma quête d’écriture, j’essaie sans doute de faire une œuvre, qui ne sera pas seulement favorable à mon épanouissement mais qui permettra à d’autres de s’y reconnaître.
Ce temps recherché n’est pas celui où un sujet observe un monde d’objets mais il est intersubjectif, dans le sens où sujet face à un sujet, le regard que je porte sur moi-même change le moi observateur en démêlant les fils de son histoire. Je suis investi dans mon histoire et je ne suis pas en position de surplomb par rapport à elle ; elle fait partie de moi et l’évoquer me transforme et la métamorphose.
Le temps du vécu diffère foncièrement du temps de la narration, parce que le premier est encore insignifiant, rempli de tout ce qui nous arrive, son sens nous déborde. Mais le temps de la narration choisit, en fonction de cette quête du « je », ce qui est significatif pour la construction de son récit.
Sous le jugement de qui passons-nous ?
Ou, justement, qu’est-ce qui ne passe pas en nous ?
Le flux temporel des événements qui nous emporte pourrait se renouveler sans cesse, allant d’aventure en aventure, le cœur débordant de joie, affrontant courageusement la vie dans la pleine possession de nos moyens.
Nous serions alors sans conscience et héroïque.
Or, nous avons parfois l’impression inverse d’être à la fois impuissants et extrêmement conscients. Bloqués sur la rive, pendant que le temps continue son cours, seules nos pensées nous agitent, de vieilles blessures, un regard meurtri sur nous-mêmes.
Les rideaux d’illusion que nous avions tiré sur le monde s’entrouvrent à peine, il est pénible de regarder cette réalité crue, mais à moins de choisir la folie, impossible de les refermer.
Nous restons là, en retrait de nos peines, à la lisière du combat, attendant d’avoir suffisamment de force pour pouvoir investir le monde de notre nouvel imaginaire, qui espérons-le, coïncidera davantage avec la réalité.
Créer est un processus difficile.
Le soi que l’on crée doit mourir pour renaître dans une nouvelle création.
Une œuvre arrachée à une certaine projection de nous-mêmes va vivre son temps ; le temps où justement le regard créé par notre œuvre continuera d’exercer son charme sur notre personne.
Mais parfois des failles s’ouvrent et nous voilà plus nus qu’au premier jour, plus nus qu’Adam et Ève, lorsqu’ils prirent conscience du Bien et du Mal ; parce que nos estimations de valeurs se renversent.
Dans de tels âges intermédiaires, notre moi flotte, inconsistant et incapable de se fixer à une identité stable. Tel est peut-être l’état du moi mûr, qui ne s’illusionne plus sur ses rôles d’emprunt et qui a perdu la foi en son idéal narcissique.
Ainsi renoncerions-nous à nous voir beau et bon.
Nous voilà donc résignés à entrer dans une autre catégorie, celle que nous appliquions souvent aux personnes réelles dont nous avions un peu étudié la biographie, hors des Paradis et des Enfers, dans ces Limbes où par-delà bien et mal, toutes les anciennes estimations de valeurs flottent comme autant d’étendards narcissiques, projets de fous et de rêveurs, balayés par les vents de l’histoire.
Voyez combien vivre sans illusion est difficile !
Il faudrait renoncer au jugement, au Bien et au Mal ; être capables de nuance et de mesure.
Il nous faudrait comprendre combien c’est nous que nous comprenons à travers nos estimations de valeurs.
Intelligence surhumaine, entrevue un soir et oubliée dès l’aube.
Bonheur illusoire, qui se cache derrière nos différents assentiments, nos différentes admirations.
Souvent j’ai cru abattre ce Dieu du Bonheur.
Mais son ombre continue de me hanter.
Pour agir, j’ai ce besoin de m’affirmer en tant qu’image que je me fais de moi-même.
Bien sûr cette image que je me « fais » de moi-même est aussi constituée par le regard des autres. Le verbe « faire » est problématique car cette image se fait souvent contre mon gré et parfois même à contre-cœur.
Donc la lucidité s’estompe dans l’action et j’agis selon le moi idéal que je m’invente et retombe dans l’immaturité de celui qui croit agir au nom du Bien. Quand je dis que je m’« invente », je veux dire que quelque chose naît de moi, mais ce n’est pas un processus où l’auteur est pleinement conscient de sa création. Comme je le disais le narrateur est encore pris dans le récit de sa vie qu’il ne surplombe pas, les deux niveaux interagissent, le moi idéal qu’il poursuit (le sous-récit de son texte) à travers le récit qu’il fait de sa vie n’est justement pas clair pour lui (sinon il ne le chercherait pas) mais pour autant il guide l’ensemble de sa démarche.
Ainsi une vie sans fantasme et sans investissement imaginaire serait dénuée de sens.
Les gens pragmatiques, qui se croient au plus près du réel, n’échappent pas à cette règle. Dans leur illusion que tout fonctionne, ils ne voient pas la faille en eux et vivent justement au ras du réel, sans illusion sur eux-mêmes, croient-ils, alors qu’ils sont séparés d’un abysse de leur essence profonde. Il leur faudra un accident de la vie pour s’en rendre compte à moins que leur moi idéal invincible ne les détourne à jamais d’eux-mêmes.
Je viens d’émettre un jugement sur les gens pragmatiques, qui prouve qu’un nouveau moi idéal a repris le contrôle de ma pensée, où justement, je serais en mesure de contempler la faille en moi-même et en l’Homme en général, par opposition aux gens qui assument leur vie bêtement, c’est-à-dire aveuglément, nourris par une morale positiviste bon marché.
J’ai déjà noté que j’enviais ceux qui peuvent vivre sans spiritualité, tout entier consacrés à des choses utiles, je culpabilise même de ne pas être ainsi. Certains regards m’ont touché et figé dans cette position d’être évanescent et indéchiffrable pour eux, bref inutile.
Ces regards m’ont meurtri et abîmé ; je les porte encore en moi.
J’essaie parfois d’affirmer, contre eux, une position plus intellectuelle et plus spirituelle.
Mais si ces jugements me blessent c’est qu’ils sont liés à la crainte que j’échoue, parce que justement je n’aurais pas suffisamment consacré de mon temps aux choses matérielles.
Cette vocation d’écrire et de lire est-elle le symptôme d’un narcissisme non achevé, quête perdue d’un Paradis irretrouvable ? Ou bien est-ce légitime, dans la mesure où mon œuvre me justifie ?
Ces deux thèses apparemment contradictoires se rejoignent dans le fait que ce besoin de reconnaissance qui guide mon travail d’écrivain, qu’il soit légitime ou non, est bien une quête d’identité, dans le sens où je me sens regardé par mon œuvre, dans le sens où elle m’intéresse.
Comme prisonnier de certains reflets de nous-mêmes qui se sont cristallisés dans notre chair, nous portons ces symptômes d’un moi blessé et nous n’agissons pas librement : en accord avec nous-mêmes et notre moi idéal.
C’est ainsi que nous voyons notre moi réel, celui dont nous portons les blessures et les failles narcissiques, se dédoubler en un moi idéel, qui lui, reste intact, comme imperméable au réel et en-dehors du temps.
Le bonheur de l’insouciance et de l’innocence continue d’alimenter cette projection narcissique d’un au-delà de nous-mêmes. Parce que l’expérience de la réalité nous a déniaisé et qu’un pur bonheur n’existe pas, parce que le présent nous échappe mais que nous gardons au fond de nous ce Dieu du bonheur, quand bien même nous croyons parfois l’avoir tué.
Dans le temps du récit, lorsque nous nous racontons, nous essayons de raccorder ces deux états du moi : le moi réel et désabusé et le moi fantasmatique, rêveur et dépris du réel.
Lorsque j’écris, j’essaie sans doute de retrouver un peu de ce Paradis perdu de l’enfance et de l’insouciance.
Je culpabilise de ces heures passées, comme hors du temps et du réel, parce que je pourrais les consacrer à des tâches plus matérielles et plus utiles à mes proches.
Mais je ressens comme un besoin de m’isoler dans ma tour d’ivoire et de continuer à me chercher.
À travers ma quête d’écriture, j’essaie sans doute de faire une œuvre, qui ne sera pas seulement favorable à mon épanouissement mais qui permettra à d’autres de s’y reconnaître.
Ce temps recherché n’est pas celui où un sujet observe un monde d’objets mais il est intersubjectif, dans le sens où sujet face à un sujet, le regard que je porte sur moi-même change le moi observateur en démêlant les fils de son histoire. Je suis investi dans mon histoire et je ne suis pas en position de surplomb par rapport à elle ; elle fait partie de moi et l’évoquer me transforme et la métamorphose.
Le temps du vécu diffère foncièrement du temps de la narration, parce que le premier est encore insignifiant, rempli de tout ce qui nous arrive, son sens nous déborde. Mais le temps de la narration choisit, en fonction de cette quête du « je », ce qui est significatif pour la construction de son récit.
Sous le jugement de qui passons-nous ?
Ou, justement, qu’est-ce qui ne passe pas en nous ?
Le flux temporel des événements qui nous emporte pourrait se renouveler sans cesse, allant d’aventure en aventure, le cœur débordant de joie, affrontant courageusement la vie dans la pleine possession de nos moyens.
Nous serions alors sans conscience et héroïque.
Or, nous avons parfois l’impression inverse d’être à la fois impuissants et extrêmement conscients. Bloqués sur la rive, pendant que le temps continue son cours, seules nos pensées nous agitent, de vieilles blessures, un regard meurtri sur nous-mêmes.
Les rideaux d’illusion que nous avions tiré sur le monde s’entrouvrent à peine, il est pénible de regarder cette réalité crue, mais à moins de choisir la folie, impossible de les refermer.
Nous restons là, en retrait de nos peines, à la lisière du combat, attendant d’avoir suffisamment de force pour pouvoir investir le monde de notre nouvel imaginaire, qui espérons-le, coïncidera davantage avec la réalité.
Créer est un processus difficile.
Le soi que l’on crée doit mourir pour renaître dans une nouvelle création.
Une œuvre arrachée à une certaine projection de nous-mêmes va vivre son temps ; le temps où justement le regard créé par notre œuvre continuera d’exercer son charme sur notre personne.
Mais parfois des failles s’ouvrent et nous voilà plus nus qu’au premier jour, plus nus qu’Adam et Ève, lorsqu’ils prirent conscience du Bien et du Mal ; parce que nos estimations de valeurs se renversent.
Dans de tels âges intermédiaires, notre moi flotte, inconsistant et incapable de se fixer à une identité stable. Tel est peut-être l’état du moi mûr, qui ne s’illusionne plus sur ses rôles d’emprunt et qui a perdu la foi en son idéal narcissique.
Ainsi renoncerions-nous à nous voir beau et bon.
Nous voilà donc résignés à entrer dans une autre catégorie, celle que nous appliquions souvent aux personnes réelles dont nous avions un peu étudié la biographie, hors des Paradis et des Enfers, dans ces Limbes où par-delà bien et mal, toutes les anciennes estimations de valeurs flottent comme autant d’étendards narcissiques, projets de fous et de rêveurs, balayés par les vents de l’histoire.
Voyez combien vivre sans illusion est difficile !
Il faudrait renoncer au jugement, au Bien et au Mal ; être capables de nuance et de mesure.
Il nous faudrait comprendre combien c’est nous que nous comprenons à travers nos estimations de valeurs.
Intelligence surhumaine, entrevue un soir et oubliée dès l’aube.
Bonheur illusoire, qui se cache derrière nos différents assentiments, nos différentes admirations.
Souvent j’ai cru abattre ce Dieu du Bonheur.
Mais son ombre continue de me hanter.
Pour agir, j’ai ce besoin de m’affirmer en tant qu’image que je me fais de moi-même.
Bien sûr cette image que je me « fais » de moi-même est aussi constituée par le regard des autres. Le verbe « faire » est problématique car cette image se fait souvent contre mon gré et parfois même à contre-cœur.
Donc la lucidité s’estompe dans l’action et j’agis selon le moi idéal que je m’invente et retombe dans l’immaturité de celui qui croit agir au nom du Bien. Quand je dis que je m’« invente », je veux dire que quelque chose naît de moi, mais ce n’est pas un processus où l’auteur est pleinement conscient de sa création. Comme je le disais le narrateur est encore pris dans le récit de sa vie qu’il ne surplombe pas, les deux niveaux interagissent, le moi idéal qu’il poursuit (le sous-récit de son texte) à travers le récit qu’il fait de sa vie n’est justement pas clair pour lui (sinon il ne le chercherait pas) mais pour autant il guide l’ensemble de sa démarche.
Ainsi une vie sans fantasme et sans investissement imaginaire serait dénuée de sens.
Les gens pragmatiques, qui se croient au plus près du réel, n’échappent pas à cette règle. Dans leur illusion que tout fonctionne, ils ne voient pas la faille en eux et vivent justement au ras du réel, sans illusion sur eux-mêmes, croient-ils, alors qu’ils sont séparés d’un abysse de leur essence profonde. Il leur faudra un accident de la vie pour s’en rendre compte à moins que leur moi idéal invincible ne les détourne à jamais d’eux-mêmes.
Je viens d’émettre un jugement sur les gens pragmatiques, qui prouve qu’un nouveau moi idéal a repris le contrôle de ma pensée, où justement, je serais en mesure de contempler la faille en moi-même et en l’Homme en général, par opposition aux gens qui assument leur vie bêtement, c’est-à-dire aveuglément, nourris par une morale positiviste bon marché.
J’ai déjà noté que j’enviais ceux qui peuvent vivre sans spiritualité, tout entier consacrés à des choses utiles, je culpabilise même de ne pas être ainsi. Certains regards m’ont touché et figé dans cette position d’être évanescent et indéchiffrable pour eux, bref inutile.
Ces regards m’ont meurtri et abîmé ; je les porte encore en moi.
J’essaie parfois d’affirmer, contre eux, une position plus intellectuelle et plus spirituelle.
Mais si ces jugements me blessent c’est qu’ils sont liés à la crainte que j’échoue, parce que justement je n’aurais pas suffisamment consacré de mon temps aux choses matérielles.
Cette vocation d’écrire et de lire est-elle le symptôme d’un narcissisme non achevé, quête perdue d’un Paradis irretrouvable ? Ou bien est-ce légitime, dans la mesure où mon œuvre me justifie ?
Ces deux thèses apparemment contradictoires se rejoignent dans le fait que ce besoin de reconnaissance qui guide mon travail d’écrivain, qu’il soit légitime ou non, est bien une quête d’identité, dans le sens où je me sens regardé par mon œuvre, dans le sens où elle m’intéresse.
Grégor- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 366
Date d'inscription : 14/04/2022
Re: La quête d’une identité à travers le récit de sa propre vie
Bien vu.
Quant a moi ... je ne distingue pas vraiment mon " moi " idéel de mon " moi " réel "...
C' est presque comme un jeu de ping pong dans le sens où, quand je pense avoir " gagné " la balle m' est renvoyée.
Mon idée se heurte à la réalité. Mais aussitôt j' intègre et je crée une nouvelle idée, en tenant compte de ce que j' ai perçu ou crû percevoir, et j' ai ainsi recours à une petite forme de résilience qui - Oh miracle ! - me permet de rester fidèle à " mes idées " ...après remaniement.
Ce doit être terrible de perdre ses idées- et ses valeurs - face à un monde indifférent ... voilà d'ailleurs l' idée principale, mère de toutes les autres, où je puise l' énergie nécessaire au renvoi de la balle.
Sauf que ma raquette est parfois trouée et mon geste pas vraiment assuré.
Quant a moi ... je ne distingue pas vraiment mon " moi " idéel de mon " moi " réel "...
C' est presque comme un jeu de ping pong dans le sens où, quand je pense avoir " gagné " la balle m' est renvoyée.
Mon idée se heurte à la réalité. Mais aussitôt j' intègre et je crée une nouvelle idée, en tenant compte de ce que j' ai perçu ou crû percevoir, et j' ai ainsi recours à une petite forme de résilience qui - Oh miracle ! - me permet de rester fidèle à " mes idées " ...après remaniement.
Ce doit être terrible de perdre ses idées- et ses valeurs - face à un monde indifférent ... voilà d'ailleurs l' idée principale, mère de toutes les autres, où je puise l' énergie nécessaire au renvoi de la balle.
Sauf que ma raquette est parfois trouée et mon geste pas vraiment assuré.
Re: La quête d’une identité à travers le récit de sa propre vie
Grégor a écrit:
J’ai déjà noté que j’enviais ceux qui peuvent vivre sans spiritualité, [...]
Que le moi est lourd et encombrant !
Spiritualité : désencombrement de soi-même.
Plus de moi, plus de soi, joie sans sujet, lumière sans ombre.
« Dans la jarre d’eau flotte
Une fourmi
Sans ombre »
Seishi
Vanleers- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 4214
Date d'inscription : 15/01/2017
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