(BIO) ÉTHIQUE

[Omer Desseres]

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«Benchtop DNA printers are coming soon—and biosecurity experts are worried»

«Report calls for better safeguards to prevent bioterrorists from weaponizing new technology»

https://www.science.org/content/article/benchtop-dna-printers-are-coming-soon-and-biosecurity-experts-are-worried?utm_source=sfmc&utm_medium=email&utm_campaign=DailyLatestNews&utm_content=alert&et_rid=319892845&et_cid=4729320

(SCIENCE magazine)

Translation-Traduction :

«Les imprimantes de bureau vont bientôt pouvoir produire des molécules d'ADN, ce qui tracasse les experts en bio-sécurité.»

«Ces experts conseillent de prévenir la possibilité de militariser ce genre de technologie par des bio-terroristes.»

Une prospective que l'on pourra trouver délirante peut suggérer un objectif transhumaniste à travers ce type de technologie, par-delà l'utilisation immédiate de virus créés et utilisables en cas de guerre, comme certains penseurs l'ont vu à tort ou à raison dans le coronavirus de la dernière pandémie.

Cet objectif transhumaniste peut se voir aussi avec la possibilité de créer un hominidé résistant à toutes les affections physiques et mentales possibles et imaginables, avec le danger ultime d'une séparation d'espèce dont l'Homo-sapiens-sapiens ne se relèverait pas.

L'éthique d'une espèce issue du transhumanime par différenciation biologique aura toutes les chances d'être différente de celle de l'humain actuel, qui pourrait bien se retrouver dans l'assiette des descendants des transhumanistes actuels.

Le grand remplacement ne sera vraissemblablement pas celui d'une civilisation de religion actuelle par une autre civilisation de religion actuelle, mais par une civilisation de réalité biologique au moyen d'une séparation d'espèce telle que celle qui a eu avec Homo floresiensis, Homo luzonensis, Homo denisovensis et Homo neanderthalensis, espèces disparue il y a entre 50 000 et 30 000 ans.

Avec une différence d'importance capitale : Le transhumanisme possède aujourd'hui comme tout le monde toutes les connaissances permettant de théoriser une séparation d'espèce réalisable non pas en millénaires, mais en centaines, voire en dizaine d'années. Le transhumanisme travaille aujourd'hui sur toutes les technologies pouvant permettre une telle séparation ...

La question éthique n'est pas de savoir si une chose sera ou non faisable, mais de savoir si toute chose qui sera faisable sera faite ...

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[Omer Desseres]

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Même la réflexion de Rabelais aura changé de sens (Science sans conscience n'est que ruine de l'âme).

Cette réflexion a certes du sens du point de vue de l'Homo-sapiens-sapiens, mais quelle sera le sens donné à la remarque de Rabelais, du point de vue d'un hominidé biologiquement séparé de l'espèce humaine et dont personne ne sait le nom par définition si la conscience des transhumanistes actuels ne les conduit pas à voir et comprendre la réflexion de Rabelais ? ...

Et rien ne porte à croire que les transhumanistes ont la moindre conscience du fait que science sans conscience n'est que ruine de l'âme ! ...

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[benfifi]

mais de savoir si toute chose qui sera faisable sera faite ...

À partir du moment où quelqu'un pense une chose possible, la rumeur se répand
comme une traînée de poudre. Et rien ni personne ne peut empêcher son avènement. Le combattre oui, l'empêcher non.

[neopilina]

À partir du moment où quelqu'un pense une chose possible, la rumeur se répand comme une traînée de poudre. Et rien ni personne ne peut empêcher son avènement. Le combattre oui, l'empêcher non.

Je généralise. Dés le moment où certaines choses sont sorties de la " boite " il est rigoureusement impossible de les y remettre. La vraie question c'est donc, comment on fait, pourquoi, etc. On apprend à faire avec, à gérer.

[Omer Desseres]

La vraie question c'est donc, comment on fait, pourquoi, etc. On apprend à faire avec, à gérer.

Ta question me semble contenir sa réponse :

Et cette réponse est inscrite dans un proverbe nord-américain, de nature très pragmatique, et qui dit :

« If you can beat them, fight them. If you can't beat them, join them »

Mais il y a aussi la fuite, comme solution. Sauf qu'avec les transhumanistes je ne vois pas où fuir ...

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