Cogitations jardinesques
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Re: Cogitations jardinesques
Si les conditions de vie des êtres organisés varient; l'évolution se résume à la réadaptation aux nouvelles conditions, et dans ce cas il n'y a pas à proprement parler d'évolution des espèces qui ne soient pas relative à l'évolution en tant qu'adaptation.
Constater ce que l'on nomme " saut évolutif", n'est-ce pas confondre survivance et évolution. Ce que je veux dire, c'est qu'il pourrait y avoir déclin de toute une niche et qu'au lieu de constater un appauvrissement général, on préfère souligner un fait particulier comme étant une "avancée"...simplement parce qu'une famille d'individus s'est trouvée chanceuse à l'issue d'une catastrophe.
maraud- Digressi(f/ve)
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Re: Cogitations jardinesques
Le néodarwinisme présentement accepté par la communauté scientifique patauge dans l’ignorance appelée hasard. Cette théorie attribue paradoxalement l’évolution vers la complexité à des mutations aléatoires, des erreurs fondamentalement délétères. Elle exige que l’évolution depuis les micro-organismes jusqu’aux formes végétales et animales actuelles se soit produite de manière continue sur des périodes de temps astronomiques, ce que la géologie et paléontologie réfutent.
Dans la nature, et particulièrement dans la nature vivante, tout est corrélé par des rythmes synchronisés. Qu’ils soient mécaniques (pendules) ou électromagnétiques (atomes), les oscillateurs synchronisent leurs mouvements ; un phénomène observé au XVIIe siècle par Christian Huygens, que la science a ignoré mais qui refait surface de nos jours.
Voici la synchronisation de 72 métronomes:
Prigogine a expliqué la complexification (les structures dissipatives) par une corrélation globale, non local, qu’il attribuait aux résonances de Poincaré en précisant que ces interactions ne sont pas transitoires comme les mutations, mais persistantes comme les vibrations et ondes.
Louis de Brogle et David Bohm ont compris que l’espace universel est un champ vibratoire fondé sur l’harmonie des phases. Des chercheurs contemporains ont confirmé ces conceptions par des simulations et des expériences, considérant que la matière est faite d’ondes et démontrant que la corrélation non locale est due aux ondes stationnaires se formant entre les oscillateurs (les atomes de la matière).
Fritz Popp, physicien et chercheur du domaine des "biophotons" tient compte des découvertes de Prigogine et explique l’activité de l'ADN (dont les gènes de structure ne représentent que 5 %), par l’émission/réception de "biophotons cohérents" L’ADN fonctionnerait comme une antenne ou un laser.
Il y a donc des échanges et corrélations permanentes, principalement par ondes électromagnétiques, d’une part entre l’organisme vivant et son environnement physique et biologique, d’autre part entre toutes les cellules d’un même organisme, ce qui peut expliquer la transmission de caractères acquis aux cellules reproductrices.
Mais la communauté scientifique refuse toute révision radicale de ses postulats mécaniques, matérialistes, atomistes et déterminises, soutenant une théorie de l’évolution en contradiction avec les constats de sauts évolutifs et de discontinuités de l’évolution, mis en évidence par la paléontologie.
Dans la nature, et particulièrement dans la nature vivante, tout est corrélé par des rythmes synchronisés. Qu’ils soient mécaniques (pendules) ou électromagnétiques (atomes), les oscillateurs synchronisent leurs mouvements ; un phénomène observé au XVIIe siècle par Christian Huygens, que la science a ignoré mais qui refait surface de nos jours.
Voici la synchronisation de 72 métronomes:
Prigogine a expliqué la complexification (les structures dissipatives) par une corrélation globale, non local, qu’il attribuait aux résonances de Poincaré en précisant que ces interactions ne sont pas transitoires comme les mutations, mais persistantes comme les vibrations et ondes.
Louis de Brogle et David Bohm ont compris que l’espace universel est un champ vibratoire fondé sur l’harmonie des phases. Des chercheurs contemporains ont confirmé ces conceptions par des simulations et des expériences, considérant que la matière est faite d’ondes et démontrant que la corrélation non locale est due aux ondes stationnaires se formant entre les oscillateurs (les atomes de la matière).
Fritz Popp, physicien et chercheur du domaine des "biophotons" tient compte des découvertes de Prigogine et explique l’activité de l'ADN (dont les gènes de structure ne représentent que 5 %), par l’émission/réception de "biophotons cohérents" L’ADN fonctionnerait comme une antenne ou un laser.
Il y a donc des échanges et corrélations permanentes, principalement par ondes électromagnétiques, d’une part entre l’organisme vivant et son environnement physique et biologique, d’autre part entre toutes les cellules d’un même organisme, ce qui peut expliquer la transmission de caractères acquis aux cellules reproductrices.
Mais la communauté scientifique refuse toute révision radicale de ses postulats mécaniques, matérialistes, atomistes et déterminises, soutenant une théorie de l’évolution en contradiction avec les constats de sauts évolutifs et de discontinuités de l’évolution, mis en évidence par la paléontologie.
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Pour examiner la vérité il est besoin, une fois en sa vie, de mettre toutes choses en doute autant qu’il se peut. (Descartes)
Re: Cogitations jardinesques
Je pense qu' il y a un effet de "collage", d' inertie d' un modèle, même en face d' évolutions de l' environnement. Les ours et renards blancs ne vont pas s' hybrider plus souvent avec leurs voisins plus sombres du fait d' une réduction des glace. Le taux d' hybridation habituel, bien que faible suffira à faire exploser la population hybride en quelques siècles face à un décimage des espèces blanches.maraud a écrit:
Constater ce que l'on nomme " saut évolutif", n'est-ce pas confondre survivance et évolution. Ce que je veux dire, c'est qu'il pourrait y avoir déclin de toute une niche et qu'au lieu de constater un appauvrissement général, on préfère souligner un fait particulier comme étant une "avancée"...simplement parce qu'une famille d'individus s'est trouvée chanceuse à l'issue d'une catastrophe.
Vu de loin ce phénomène peut sembler un "saut évolutif". Ce qui gène la paléo c'est que les foetus ne se fossilisent pas. Celui qui a dit ça voulait dire que ces phénomènes morphogénétiques sociétaux étant tres rapides, sont quasi impossible à constater ( mesurer) en archéologie. Ce qui peut sembler remettre en cause le darwinisme.
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TIMSHEL
kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Cogitations jardinesques
La synchro des métronomes serait-elle possible s'ils étaient tous disposés chacun sur son support respectif ?
Ici, la tendance dominante, qui imprime sa marque à l'ensemble des métronomes, se trouve propagée par les balancement du plateau suspendu. Ce qui contredit toute possibilité de changement localisé.
L'évolutionnisme ne fait véritablement sens que si l'être organisé n'entretient qu'un rapport contingent avec son extériorité; c'est-à-dire: que s'il a une autonomie fondamentale par rapport à son environnement ( le métronome qui ne bat pas à l'unisson se trouve nécessairement sur "un autre" plateau).
L'adaptation forcée à des conditions anormales, dans l'ordre du vivant organisé, j'appelle cela un "cancer" ( à l'exemple des cellules cancéreuses qui ne sont, finalement, que des cellules en mode "turbo"). Tout individus lambda, en Occident, trainent entre vingt et trente cancers, de manière permanente.
Qui va me contredire si j'affirme que le cerveau de l'homo sapiens est un cerveau cancéreux..?
maraud- Digressi(f/ve)
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Re: Cogitations jardinesques
Dans "Le Chaos", Gleick cite le cas du chercheur qui va acheter une montre et demande au vendeur s' il met à l' heure souvent les pendules qui se trouvent au mur derriere lui. Mettre à l' heure une centaine de pendules prendrait un temps fou! En fait c'est le fait que la paroi est en bois qui synchronise les pendules...il y a une logique mécanique.
"""L'adaptation forcée à des conditions anormales, dans l'ordre du vivant organisé, j'appelle cela un "cancer" """
Pas trop d'accord: un processus qui n'est pas "freiné" par une rétroaction formaté historiquement va se booster en dérives ou "bruits" marginaux. Mais ces bruits marginaux sont aussi des joker pour le système, une tentative d'améliorer les proba de solutions.
Quand un prunier produit peu, il faut l' "agresser" : couper des racines principales, et il se met a fruit.
"""L'adaptation forcée à des conditions anormales, dans l'ordre du vivant organisé, j'appelle cela un "cancer" """
Pas trop d'accord: un processus qui n'est pas "freiné" par une rétroaction formaté historiquement va se booster en dérives ou "bruits" marginaux. Mais ces bruits marginaux sont aussi des joker pour le système, une tentative d'améliorer les proba de solutions.
Quand un prunier produit peu, il faut l' "agresser" : couper des racines principales, et il se met a fruit.
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 01/07/2014
Re: Cogitations jardinesques
L'histoire des pendules me laisse un peu sceptique...
.......................
Une vache laitière qui fait entre 30 et 50 litres de lait, tente de s'adapter à des conditions anormales; si son veau lui est restitué, sa production se limite à ce que celui-ci peut téter ( moins de 10l). Le coût se paye en années de vie ( très réduites chez ces vaches là).
Les fleuristes savent bien que les fleurs coupées les plus " belles", sont celles que l'on assoiffe dans les derniers jours.
Les arbres fruitiers, je les préfère tels que cultivés par Masanobu Fukuoka ( même si un semblant de gain en quantité nous "profite" au sens quantitatif ; et encore...).
Je ne crois pas que le "bruit" soit un atout; je crois même le contraire puisque le bruit est par définition ce qui altère l'information.
Tu sembles penser que l'hormèse, par exemple, est une bonne chose.
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maraud- Digressi(f/ve)
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Re: Cogitations jardinesques
Le terme "bruit" doit être compris au sens mécanique, physique et non sonore. Le bruit c'est ( ce sont) les fréquences/signaux parasites induites par le signal principal. Les battements du coeur ne sont pas réguliers mais astables, notre équilibre est une somme de déséquilibres sans cesse corrigés. Le meilleur exemple de "bruit" que l' on peut trouver c'est le groupe surnuméraire éjecté de la forêt, contraint de s'adapter à d'autres conditions moins favorables, steppe ou montagne, qui va adopter des processus plus draconiens: moindre reproduction, violence accrue, système dictatorial etc ....L.Strauss montrent que ces groupes ne sont pas archaïques mais rétrogrades, avec une culture réduite. Mais ces conditions de vie plus rude leur permétra de survivre à des conditions cata et de remplacer les groupes affaiblis par des conditions trop favorables.maraud a écrit:
Je ne crois pas que le "bruit" soit un atout; je crois même le contraire puisque le bruit est par définition ce qui altère l'information.
Dans les systèmes vivants naturels, le "bruit" est constituant du signal ...a lors que dans les systèmes humains ( techno ou économiques) le bruit va perturber le signal et finit par le détruire.
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TIMSHEL
kercoz- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 01/07/2014
Re: Cogitations jardinesques
On peut , en effet, imaginer un bruit "positif", quelque chose de l'ordre, par exemple, des harmoniques en musique. Mais, en règle générale, le bruit est lié au dysfonctionnement, du moins à la tolérance que l'on peut se permettre ou pas: le bruit du moteur est révélateur de son usure.
Le groupe qui se produit de fait par son expulsion du groupe originel, ne produit de bruit que s'il fonctionne en tant que système; donc il ne développe pas encore de bruit. Le bruit est un facteur qui découle d'un fonctionnement normal, et plus il est bas, moins il perturbe le fonctionnement du système ( groupe).
Le groupe qui se produit de fait par son expulsion du groupe originel, ne produit de bruit que s'il fonctionne en tant que système; donc il ne développe pas encore de bruit. Le bruit est un facteur qui découle d'un fonctionnement normal, et plus il est bas, moins il perturbe le fonctionnement du système ( groupe).
maraud- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 04/11/2012
Re: Cogitations jardinesques
maraud a écrit:
Le groupe qui se produit de fait par son expulsion du groupe originel, ne produit de bruit que s'il fonctionne en tant que système; donc il ne développe pas encore de bruit. Le bruit est un facteur qui découle d'un fonctionnement normal, et plus il est bas, moins il perturbe le fonctionnement du système ( groupe).
Je prends l'exemple cité par strauss parce que le groupe surnuméraire est un signal marginal du signal principal optimisé. On s'aperçoit que ce signal marginal ou "bruit", possède au moins 2 rôles essentiel au système global: c'est un joker, un système de secour qui peut relancer le signal principal comme je l' ai montré, en cas d' épidémie, d' ère glaciaire, etc .. ( de perturbation exogène importante) , mais il a aussi un rôle régulateur de la population: En steppe, on nomadise et un nomade ne peut avoir qu' un enfant tous les 3 à 5 ans ( portage oblige). Cette limitation est un facteur limitatif du groupe et de l' ensemble des groupes . Le groupe forestier exporte ce problème limitatif au signal marginal.
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Cogitations jardinesques
maraud a écrit: Le bruit est un facteur qui découle d'un fonctionnement normal, et plus il est bas, moins il perturbe le fonctionnement du système ( groupe).
C'est une conception linéaire d' un système. Qui arrange l' humain parce que directement accessible à la raison. Actuellement, notre espèce n' a plus d' espèce avec qui s" hybrider. Nous sommes dans une impasse évolutive. L' hybridation peut être un outil essentiel parmi les outils de l' évolution. Les végétaux ont un éventail bien plus important de sous espèces compatibles. Ne pouvant se déplacer au niveau de l' individu, un végétal semble avoir développé, en compensation, ses variétés adaptées aux conditions locales ( sol, humidité, vent, climat , compétitions ..)
Le signal "chêne" est accompagné de tas de signaux de variantes. Des "bruits" qui vont renforcer le signal principal, notamment sa résilience en cas de perturbations exogènes fortes ( ère glaciaire, sapien, parasites, maladies ...). On peut donc affirmer que le bruit doit, au contraire etre haut.
Si tu veux, la variété de "taxons" d' une espèce lui octroie une stabilité comme le nombre d'acteurs d' une boucle trophique le fait ( une forêt par ex est d'autant plus stable et résiliente qu'elle est étendue et qu'elle abrite un nombre important de variétés vivantes ou non vivantes.)
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Cogitations jardinesques
Tous les 2 jours je reviens avec un saladier de chanterelles et qqs pieds de mouton. Ils ont l' air de bien supporter les petites gelées ( -1 à -4), mais ne durant que qqs heures matinales. La girolle est rare parce que trop repèrable : à 15m, trop grosse et très jaune. La chanterelle jaunissante est moins visible mais bien plus fréquente et par groupes, surtout autours des souches anciennes. Le dessus est marron comme les feuilles mais son pied jaune d'oeuf la fait repérer si on en a déja trouvé.
J' ai ramassé mes kiwis avant le coup de -4. On doit en cultiver qqs pieds pour la bonne raison que ceux du commerce ne sont jamais cueillis à maturité et que pour développer son arôme et ses sucres, il a besoin de 2à 400 h entre 0 et 10 degrés de froid. Et qu' à -2 ils sont foutus. Un producteur ne peut prendre ce risque et les fait ramasser ( tres long 2à 400 fruits/pied) au premier froid. Avec 2 pieds femelles, on en ramasse une partie et on couvre s'il est prévu un risque de gelé.
Je ne sais si j' en ai parlé: Une chercheuse de l' Inra aurait trouvé une méthode pour réduire l' impact des carpocapses ( Pommes, poires....). Tres bon marché : Il suffit de pulvériser à la bonne période du fructose ( 1 sucre pour 10 à 100 l d'eau). Ca trouble le GPS du vers qui a du mal à trouver le fruit. Je pense l' utiliser aussi en période de ponte du papillon en aspergeant mes lilas.
J' ai ramassé mes kiwis avant le coup de -4. On doit en cultiver qqs pieds pour la bonne raison que ceux du commerce ne sont jamais cueillis à maturité et que pour développer son arôme et ses sucres, il a besoin de 2à 400 h entre 0 et 10 degrés de froid. Et qu' à -2 ils sont foutus. Un producteur ne peut prendre ce risque et les fait ramasser ( tres long 2à 400 fruits/pied) au premier froid. Avec 2 pieds femelles, on en ramasse une partie et on couvre s'il est prévu un risque de gelé.
Je ne sais si j' en ai parlé: Une chercheuse de l' Inra aurait trouvé une méthode pour réduire l' impact des carpocapses ( Pommes, poires....). Tres bon marché : Il suffit de pulvériser à la bonne période du fructose ( 1 sucre pour 10 à 100 l d'eau). Ca trouble le GPS du vers qui a du mal à trouver le fruit. Je pense l' utiliser aussi en période de ponte du papillon en aspergeant mes lilas.
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 01/07/2014
Re: Cogitations jardinesques
Je change un peu de sujet pour te demander si tu as déjà visité un jardin forêt ? J'ai une surface boisée que j'aimerai utiliser à cette fin.
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maraud- Digressi(f/ve)
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Re: Cogitations jardinesques
C'est pas trop ma philosophie. Mes pratiques jardinesques s'appuient sur la forêt,plutôt sur la pédogenèse forestière qui donne un meilleur humus que celui issu des herbacés. L' agro foresterie a même surpris l' Inra au vu du résultats de ses essais. Même certaines prédations disparaissaient du fait du retour des chauves souris amatrices d' insectes nocturnes, qui retrouvaient dans ces étendues désertées d'arbres des repères pour se diriger.maraud a écrit:
Je change un peu de sujet pour te demander si tu as déjà visité un jardin forêt ? J'ai une surface boisée que j'aimerai utiliser à cette fin.
En fait, on croit que ce qui limite serait la concurence au sol et que le sol serait une "réserve" de nourriture qu' il faut réserver à la plante qu' on veut faire pousser. C' EST FAUX! Plus il y a de racines, plus un sol est riche...c'est la lumière, par la concurence à son accès qui limite la populations des plantes.
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 01/07/2014
Re: Cogitations jardinesques
Ok, merci. J'ai un contact dans mon département.
La production ? C'est en effet étonnant, puisque ce qui m'a décidé, c'est le rendement incroyable d'un pied de vigne qui a grimpé sur un bouleau; je m'en étais approché parce qu'une grosse branche était cassé et c'est là que j'ai découvert que c'était le poids de la vigne chargée de raisin qui l'avait fait cédée.
La production ? C'est en effet étonnant, puisque ce qui m'a décidé, c'est le rendement incroyable d'un pied de vigne qui a grimpé sur un bouleau; je m'en étais approché parce qu'une grosse branche était cassé et c'est là que j'ai découvert que c'était le poids de la vigne chargée de raisin qui l'avait fait cédée.
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maraud- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 04/11/2012
Re: Cogitations jardinesques
Pour le fructose dont je parle plus haut, en fouillant GG, on trouve qu' ils son en train de développer plein de recherches.
La plus impressionnante concerne la vigne. En passant de 600g / ha à 100g/ha mais en ajoutant 1 à 10g de fructose , ils obtiennent les mêmes résultats de protection.
Là c'est sur du champi ( oidium), mais pour tout ce qui est papillon, je pense que ca vaut le coup de tenter. Infra dose ( 1 à 10g/100l à pulvériser). De plus l' effet étant systémique, la pulvérisation n' a pas a etre soignée ( qqs feuilles suffisent!)
La plus impressionnante concerne la vigne. En passant de 600g / ha à 100g/ha mais en ajoutant 1 à 10g de fructose , ils obtiennent les mêmes résultats de protection.
Là c'est sur du champi ( oidium), mais pour tout ce qui est papillon, je pense que ca vaut le coup de tenter. Infra dose ( 1 à 10g/100l à pulvériser). De plus l' effet étant systémique, la pulvérisation n' a pas a etre soignée ( qqs feuilles suffisent!)
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Cogitations jardinesques
Kercoz a écrit:Pour le fructose dont je parle plus haut....Il suffit de pulvériser à la bonne période du fructose ( 1 sucre pour 10 à 100 l d'eau)
Quand tu dis sucre pour fructose, je crois qu'il faut considérer la teneur en glucose dans le sucre de table, car c'est un mélange de fructose et de glucose; en admettant , bien sûr, que le dosage ait une importance.
.................................
J'obtiens déjà ce dont j'ai besoin avec mon potager en permaculture, et l'idée du jardin-forêt m'est venue pour une tout autre raison que le rendement. Il s'agit, en fait, d'un problème d'esthétique: mon potager ne m'est pas inconnu, et c'est rien de le dire, il est trop " plein de moi-même", trop familier, de sorte que j'ai ressenti le besoin de créer une surface plus "sauvage" plus détachée de ma personne, pour que je n'aie plus l'impression de me balader dans mon salon.
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maraud- Digressi(f/ve)
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Re: Cogitations jardinesques
Stevia est un genre de la famille des Asteraceae. Il regroupe environ 240 espèces d'herbes aromatiques ou d'arbrisseaux dont quelques-unes contiennent des édulcorants naturels, notamment Stevia eupatoria et Stevia rebaudiana, connues sous le nom générique de stevias.
hks- Digressi(f/ve)
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Localisation : Hauts de Seine
Date d'inscription : 04/10/2007
Re: Cogitations jardinesques
maraud a écrit:Kercoz a écrit:Pour le fructose dont je parle plus haut....Il suffit de pulvériser à la bonne période du fructose ( 1 sucre pour 10 à 100 l d'eau)
Quand tu dis sucre pour fructose, je crois qu'il faut considérer la teneur en glucose dans le sucre de table, car c'est un mélange de fructose et de glucose; en admettant , bien sûr, que le dosage ait une importance.
.................................
Non. D'autres essais que ce lien :
http://agriculture-de-conservation.com/Les-sucres-solubles-une.html
Montrent un peu de meilleurs résultats pour le fructose qu' avec le saccharose ( dans certains cas). Le Saccharose ( surce de table) est , je crois , un mélange de glucose et de fructose. Un morceau de sucre fait environ 4 à 5 g. . Donc un sucre suffit pour 100l ( demi barrique)
Je vais tenter des spray sur toutes mes plantations. Cet hivers sur mes fruitiers avec de la Bbx , et en serre sur mes agrumes qui ont déja des cochenilles. Normalement on ( "on" c'est ma compagne) les traite au savon noir , mais c'est fastidieux.
Le dosage, en systémique a peu d' importance : 1g/ 100l ! ça touche à l' homéopathie ! . Mais ça suffit pour provoquer une réaction de défense de la plante. Sur les tomates et patates ( solénacées), un traitement sur feuilles a l' air efficace contre des nématodes, vers inf à 1 mm évoluant sur les racines.
Tu imagines le désespoir des boites comme mon$anto de se voir doubler par un truc quasi gratuit.
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kercoz- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 01/07/2014
Re: Cogitations jardinesques
Kercoz a écrit:Tu imagines le désespoir des boites comme mon$anto de se voir doubler par un truc quasi gratuit.
"mon$anto " : excellent!
Il y a un reportage sur le purin d'ortie où il est question d'une "loi", apparemment déjà en vigueur, qui rend condamnable le fait de donner un conseil ( au sujet du purin d'ortie par exemple) à un professionnel de l'agriculture...On se retrouve dans la même "logique" qui consiste à condamner celui qui donne une "posologie" de soin à quiconque, pour: "exercice illégale de la médecine".
Vin-diou! t'eu t'rrrends compte...?
maraud- Digressi(f/ve)
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Re: Cogitations jardinesques
C'était en janvier 2006, les députés ont voté à la sauvette un amendement à la quasi unanimité, lorsqu'on les interrogeait sur le pourquoi de ce vote ils racontaient qu'on leur avait dit qu'il s'agissait de se mettre en conformité avec la réglementation européenne. Hors justement la réglementation européenne qui n'avait pas encore été transcrite en droit français prévoyait justement d'autoriser ce type de produit. Aujourd'hui une nouvelle catégorie des substances de bases a été créée au niveau européen, mais l'administration du ministère de l'agriculture continue à vouloir mettre des obstacles à la commercialisation de ces produits.
Les polymères constituant les parois de champignon sont des chito-saccharides, (sucres aminés ou chitine) pour pénétrer la plante le champignon casse ses parois. Ces fragments chito-oligo-saccharides (COS) se combinent avec des protéines situées sous la paroi des cellules, ces molécules signal vont déclencher la mise en œuvre des mécanismes immunitaires. Le sucre peut chez certaines variétés bien spécifiques et peu nombreuses déclencher aussi ces mécanismes. On parle d’éliciteur de défenses naturelles.
Par contre il existe dans le commerce depuis peu des COS obtenu par recyclage de déchets de carapaces de crevettes qui contiennent aussi ces fameux COS et qui ont une efficacité autrement supérieure à celle du sucre.
Pour le sucre page 20 http://www.itab.asso.fr/downloads/actes%20suite/resumes-intrants-web.pdf
Pour les COS http://www.inra.fr/Entreprises-Monde-agricole/Resultats-innovation-transfert/Toutes-les-actualites/Facteurs-Myc
Ces problématiques sont au coeur de mon travail et mon engagement associatif.
Les polymères constituant les parois de champignon sont des chito-saccharides, (sucres aminés ou chitine) pour pénétrer la plante le champignon casse ses parois. Ces fragments chito-oligo-saccharides (COS) se combinent avec des protéines situées sous la paroi des cellules, ces molécules signal vont déclencher la mise en œuvre des mécanismes immunitaires. Le sucre peut chez certaines variétés bien spécifiques et peu nombreuses déclencher aussi ces mécanismes. On parle d’éliciteur de défenses naturelles.
Par contre il existe dans le commerce depuis peu des COS obtenu par recyclage de déchets de carapaces de crevettes qui contiennent aussi ces fameux COS et qui ont une efficacité autrement supérieure à celle du sucre.
Pour le sucre page 20 http://www.itab.asso.fr/downloads/actes%20suite/resumes-intrants-web.pdf
Pour les COS http://www.inra.fr/Entreprises-Monde-agricole/Resultats-innovation-transfert/Toutes-les-actualites/Facteurs-Myc
Ces problématiques sont au coeur de mon travail et mon engagement associatif.
baptiste- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 21/03/2012
Re: Cogitations jardinesques
Dois-je comprendre que l'on peut immuniser un arbre depuis ses racines et avec l'aide de champignons ?
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maraud- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 04/11/2012
Re: Cogitations jardinesques
baptiste a écrit:
Les polymères constituant les parois de champignon sont des chito-saccharides, (sucres aminés ou chitine) pour pénétrer la plante le champignon casse ses parois. Ces fragments chito-oligo-saccharides (COS) se combinent avec des protéines situées sous la paroi des cellules, ces molécules signal vont déclencher la mise en œuvre des mécanismes immunitaires. Le sucre peut chez certaines variétés bien spécifiques et peu nombreuses déclencher aussi ces mécanismes. On parle d’éliciteur de défenses naturelles.
Par contre il existe dans le commerce depuis peu des COS obtenu par recyclage de déchets de carapaces de crevettes qui contiennent aussi ces fameux COS et qui ont une efficacité autrement supérieure à celle du sucre.
Pour le sucre page 20 http://www.itab.asso.fr/downloads/actes%20suite/resumes-intrants-web.pdf
Pour les COS http://www.inra.fr/Entreprises-Monde-agricole/Resultats-innovation-transfert/Toutes-les-actualites/Facteurs-Myc
Ces problématiques sont au coeur de mon travail et mon engagement associatif.
Merci pour ces liens (P. 14 pour les sucres.)
Les crevettes, il n' y en a pas trop par chez moi, et les poules ne me laissent rien des déchets. J' ai dans le jardin pas mal des plantes citées ( consoudre, verveines, ricards, et j' envisage même de me remettre à planter du canabis pour un essais phyto......mais c'est du boulot, du temps .... alors qu' 1/4 de sucre dans une demi barrique, et juste un peu de bbx, c'est qd même vite fait.....50% d'effet . Je signe. Normalement en 2 ou 3 ans, ça va le faire.
Ce qui me sidère, c'est que le fructose agisse aussi bien sur les papillons ( il faut à tout prix faire des essais sur la pyrale du buis qui détruit tout en ce moment !), que sur des fungus pour la vigne.
Un truc aussi efficace que tu peux sprayer et sur la vigne et sur les fruitiers et finir ton réservoir sur le potager, c'est Noël !
Ici c'est plus de 90% d' attaque de carpo sur les pommes. Une vraie cata. J' ai aussi beaucoup de moniliose sur pommes et coings et surtout sur prunes.
Je vais faire un essais en serre froide sur des agrumes qui sont attaquées déja par la cochenille farineuse. Je n' ai pas vu d'essais sur agrume.
Une autre remarque: les pièges a carpo, tres chers, doivent pouvoir etre facilement remplacés par des alertes locales comme pour l' oidium sur la vigne.
Autre chose:
C'est qd même sidérant de ne trouver aucun début d'article sur ces pratiques tres simples a mettre en oeuvre par un jardinier, dans les principaux magasines de jardinage ni sur les forum du même métal. Moi ça me troue le Q! A quoi ça sert de baver sur la sois disante efficacité des résosocios.... Le Buzz ne fonctionne que pour le Q ?
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TIMSHEL
kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Cogitations jardinesques
Attends toi à d’amères désillusions, cela ne fonctionne pas comme un produit phyto, d’abord c’est un préventif à appliquer au temps t, à t-1 ou t+1 cela ne fonctionne pas, l’efficacité ne dépends pas que du produit elle dépend aussi des capacités de la plante donc de la génétique de celle-ci. Aucun éliciteur ne suffit à obtenir un effet suffisant, il doit entrer dans une stratégie plus complète, enfin il n’y a aucun éliciteur réellement efficace contre les insectes, la kaolinite calcinée donne de meilleurs résultats et pour la pyrale Bacillus Thurengensis…mais de nombreuses autres solutions se développent.
Lorsque j’ai contacté le ministère de l’agriculture en 2006 pour savoir dans quelle catégorie ce genre de produit devrait être homologué, l’homme de la situation, celui chargé de dire le bien et le mal, le vrai et le faux a eu cette réponse sublime « Un produit qui fait ça, cela n’existe pas, si ça existait cela se saurait déjà » c’est à partir de ce moment que je me suis intéressé à Canguilhem et son concept d’idéologie scientifique. On démarre par la bêtise on continue par l’inertie des systèmes, pensées, méthode de travail, outillage, commercialisation qui contribuent à faire mettre des décennies à atteindre ce qui pourrait l’être en 3 ou 4 ans.
Si tu t'intéresses à ces solutions, tu trouveras la liste des substances de bases approuvées à ce jour et leurs effets.
http://www.itab.asso.fr/activites/dossiers-substances.php
Lorsque j’ai contacté le ministère de l’agriculture en 2006 pour savoir dans quelle catégorie ce genre de produit devrait être homologué, l’homme de la situation, celui chargé de dire le bien et le mal, le vrai et le faux a eu cette réponse sublime « Un produit qui fait ça, cela n’existe pas, si ça existait cela se saurait déjà » c’est à partir de ce moment que je me suis intéressé à Canguilhem et son concept d’idéologie scientifique. On démarre par la bêtise on continue par l’inertie des systèmes, pensées, méthode de travail, outillage, commercialisation qui contribuent à faire mettre des décennies à atteindre ce qui pourrait l’être en 3 ou 4 ans.
Si tu t'intéresses à ces solutions, tu trouveras la liste des substances de bases approuvées à ce jour et leurs effets.
http://www.itab.asso.fr/activites/dossiers-substances.php
baptiste- Digressi(f/ve)
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Re: Cogitations jardinesques
maraud a écrit:
Dois-je comprendre que l'on peut immuniser un arbre depuis ses racines et avec l'aide de champignons ?
Ca c'est un des effets positifs des "BRF" qui, par principe laisse le choix à la plante de se soigner seule en lui offrant un sol contenant une gamme de fungus plus élargie que la methode moderne de type "perfusion".
Je pense que Baptiste voulais dire qu' en cassant sa coque pour pénétrer, les parties perçues par la plante sont ou ressemblent à des fungus. Pareil pour le Nuke: certaines molécules irradiées "ressemblent" à des métaux que le corps reconnait et ils peuvent remonter la bio accumulation.
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TIMSHEL
kercoz- Digressi(f/ve)
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Re: Cogitations jardinesques
Ok je vois.
Pour ce qui est de se préserver des carpocapses, ne peut-on rien attendre de la greffe ?
Pour ce qui est de se préserver des carpocapses, ne peut-on rien attendre de la greffe ?
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La vie est belle!
maraud- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 04/11/2012
Re: Cogitations jardinesques
Non , je ne pense pas. Par contre ca coute rien le sucre et malgré les doutes, tu pulvérises tous les 15/20 jours a partir de la chute des pétales ou en cherchant sur GG le site de ta région qui prévient des dates et % de pontes.maraud a écrit:Ok je vois.
Pour ce qui est de se préserver des carpocapses, ne peut-on rien attendre de la greffe ?
@Baptiste:
Pour les désillusions, j'ai compris avec le peu de développement des BRF, que je suis et pratique depuis une dizaine d'années, que seules les tunes et l' économie peuvent dire le vrai. La vérité EST économique et non, objective. Les loobies du phyto n' ont aucun intéret à laisser se développer des pratiques non rénumératrices et qui concurrencent leur filon.
Pour les BRF par ex, c'est une pratique qui parfois déçoit ceux qui la tente du fait que ce n' est pas un engrais immédiat. Au contraire, il y a ce qu' on appelle une "faim d' azote" les premiers mois. Tu parles si le bobovert est déçu: ses plantes ont le teint blême jaunissant!.
Ca tient au fait que le processus se pratiquant sur un sol quasi désert en terme de vie, les mycéliums, pour se multiplier devant la lignine offerte vont utiliser toute l' azote disponible. Normalement ça ne se passe que la premiere année et pour 2 à 3 mois. On peut-doit la compenser par un apport de compost ou carrément de NPK ponctuellement lors de la plantation ou du semis, mais uniquement à l' endroit utilisé.
De plus le taux d' agradation d' humus n'est que d' env 1% /an, Mais ça suffit quand on sait que le compost nécessite 38 ans pour le même taux et le fumier 80 ans ( s' il y a assez de paille).
Mais ça ne rapporte à personne. Ce process s'effectue en simultané avec le TCS et le SD ( voir Konrad Schreiber) qui diminue considérablement le nombre et la taille des tracteurs.
Ici le fumier de cheval est gratos, en raison de la densité de bourgeois et du fait qu'ils se reproduisent. Mon voisin a des légumes énormes et me fout la honte vu que c'est moi qui lui donne les plants ! Pour l' instant je refuse cette manne de crainte de doper mon sol avec de l' antibio et surtout de l' antiinflammatoire. Peur infondé ? peut être mais je n' ai pas eu le temps de faire des recherches là dessus.
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TIMSHEL
kercoz- Digressi(f/ve)
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