De la transgression
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De la transgression
La transgression, étymologiquement, c'est l'avancement à travers, par-devers, au-delà, par-delà.
A travers une limite, par-devers une limite, au-delà d'une limite, par-delà une limite.
Or, sans limite, comment pourrait-il y avoir transgression ?
Sans limite, il n'y a plus que des trajectoires, des trans-versions, traversions dans un espace universif, c'est-à-dire un "univers" (unique-version) sans alternance, ni alternative, non-alterversif, soit : sans altérité.
Dès lors, pas étonnant que l'altérité, la civilité, la morale et le fameux "vivre-ensemble" soient des thèmes problématiques lancinants dans l'espace public contemporain car, universalisé, il n'a plus d'alterversion permettant la transgression, de par l'abolition de toute limite permettant un multivers.
Abolition des frontières
Transgenre
Troubles dans le genre
Libre-échange
Néolibéralisme
Organisation mondiale du commerce
Mobilité sociale
Mixité sociale
Multiculturalisme
Communautarismes tolérés
Tolérances jusqu'à l'absurde
Tolérancisme de bon aloi humanitaire
Humanitarisme (humanisme confusionnel, dernier-humaniste)
Crise de l'autorité
Crise de la paternité
Crise de la virilité
Haine de la hiérarchie
Démocratisme ochlocratique de par le Web
Toile humaine
Morale de tarentules égalitaristes
Etc.
Etc.
Etc.
Tout cela pousse aux addictions, aux comportements extrêmes (conduites à risque), en quête dérisoire, vaine et désespérée de transgression, alors que tout est universalisé, universif, submersif, immersif (spectacle intégré à la Guy Debord), rendant tout à la trajectoire sur un plan d'immanence deleuzien, plan d'absolu, aîon superficielle interfacial numériquement et esthétiquement au plan de la socialisation de masses, sans plus de progrès possible - ainsi que les cyrénaïques et les hédonistes disent qu'aucun progrès n'est possible.
Car le progrès, il n'est possible que là où il est des limites à franchir, des transgressions réellement possibles, et non des simulacres de surpassements compétitifs au sein du même univers : institutonaliser l'innovation, c'est conformiser-universaliser l'innovation, la différence, la divergence, de sorte à l'absorber-intégrer-assimiler, sans échappatoire possible.
Confusionnisme égrégorique parapsychotique, sur-névrosé, travesti par tous les bouts et tous les pores qu'on le prenne, si tant est qu'il est encore quelque bout ou quelque pore à prendre : on glisse au centre de cette nappe (phréatique), comme pris dans le sac, dans la poche (placentaire). Sainte Mère l’Église Technologique prise pour cosmologie, scientifiquement chrétien, abstraction faite de Dieu le Père, parce que maman l'a évincé, en se prenant pour une Déesse au phallus imaginaire, et en te faisant passer pour un Apollon et une Aphrodite sans panthéon, sans olympe, donc sans Zeus. Et, l'ayant enfermé dans le Tartare, elle t'a encore fait croire que Zeus était un monstre titanesque, alors que ses foudres sont nécessaires à la limitation des univers, multiverselle, qui te permettrait d'évoluer instructivement par la transgression seule à même de progrès, de par les mondes, et non l'immonde universif.
Car il ne faut pas "tuer le père" selon l'expression consacrée, sans quoi tu es le père. Mais il faut pouvoir lui désobéir. Or, pour pouvoir lui désobéir, encore faut-il avoir fallu lui obéir et, pour avoir fallu lui obéir, encore faut-il qu'il fût légitime et légitimé par ta génitrice-matrice-mère dévorante - on dit plus communément "saoûlante", "harassante" ou "fatigante".
A travers une limite, par-devers une limite, au-delà d'une limite, par-delà une limite.
Or, sans limite, comment pourrait-il y avoir transgression ?
Sans limite, il n'y a plus que des trajectoires, des trans-versions, traversions dans un espace universif, c'est-à-dire un "univers" (unique-version) sans alternance, ni alternative, non-alterversif, soit : sans altérité.
Dès lors, pas étonnant que l'altérité, la civilité, la morale et le fameux "vivre-ensemble" soient des thèmes problématiques lancinants dans l'espace public contemporain car, universalisé, il n'a plus d'alterversion permettant la transgression, de par l'abolition de toute limite permettant un multivers.
Abolition des frontières
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Troubles dans le genre
Libre-échange
Néolibéralisme
Organisation mondiale du commerce
Mobilité sociale
Mixité sociale
Multiculturalisme
Communautarismes tolérés
Tolérances jusqu'à l'absurde
Tolérancisme de bon aloi humanitaire
Humanitarisme (humanisme confusionnel, dernier-humaniste)
Crise de l'autorité
Crise de la paternité
Crise de la virilité
Haine de la hiérarchie
Démocratisme ochlocratique de par le Web
Toile humaine
Morale de tarentules égalitaristes
Etc.
Etc.
Etc.
Tout cela pousse aux addictions, aux comportements extrêmes (conduites à risque), en quête dérisoire, vaine et désespérée de transgression, alors que tout est universalisé, universif, submersif, immersif (spectacle intégré à la Guy Debord), rendant tout à la trajectoire sur un plan d'immanence deleuzien, plan d'absolu, aîon superficielle interfacial numériquement et esthétiquement au plan de la socialisation de masses, sans plus de progrès possible - ainsi que les cyrénaïques et les hédonistes disent qu'aucun progrès n'est possible.
Car le progrès, il n'est possible que là où il est des limites à franchir, des transgressions réellement possibles, et non des simulacres de surpassements compétitifs au sein du même univers : institutonaliser l'innovation, c'est conformiser-universaliser l'innovation, la différence, la divergence, de sorte à l'absorber-intégrer-assimiler, sans échappatoire possible.
Confusionnisme égrégorique parapsychotique, sur-névrosé, travesti par tous les bouts et tous les pores qu'on le prenne, si tant est qu'il est encore quelque bout ou quelque pore à prendre : on glisse au centre de cette nappe (phréatique), comme pris dans le sac, dans la poche (placentaire). Sainte Mère l’Église Technologique prise pour cosmologie, scientifiquement chrétien, abstraction faite de Dieu le Père, parce que maman l'a évincé, en se prenant pour une Déesse au phallus imaginaire, et en te faisant passer pour un Apollon et une Aphrodite sans panthéon, sans olympe, donc sans Zeus. Et, l'ayant enfermé dans le Tartare, elle t'a encore fait croire que Zeus était un monstre titanesque, alors que ses foudres sont nécessaires à la limitation des univers, multiverselle, qui te permettrait d'évoluer instructivement par la transgression seule à même de progrès, de par les mondes, et non l'immonde universif.
Car il ne faut pas "tuer le père" selon l'expression consacrée, sans quoi tu es le père. Mais il faut pouvoir lui désobéir. Or, pour pouvoir lui désobéir, encore faut-il avoir fallu lui obéir et, pour avoir fallu lui obéir, encore faut-il qu'il fût légitime et légitimé par ta génitrice-matrice-mère dévorante - on dit plus communément "saoûlante", "harassante" ou "fatigante".
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