Blague

[boutros]

Un homme, reconnu être stupide, a passé un concours tout seul, et il est classé le deuxième.

[neopilina]

En métaphysique, la porcelaine, même la plus fine, et peut être même surtout celle-là, c'est fait pour être cassé !

[boutros]

Une porcelaine bien faite moi je ne la casse pas sauf par accident, ce fût le cas de Freud avec une porcelaine

[neopilina]

Je disais " en métaphysique ", et je ne parlais pas d'accident !

[boutros]

La métaphysique est notre destin ! On ne peut pas y échapper !

[neopilina]

La métaphysique est notre destin ! On ne peut pas y échapper !

Tout à fait. La subissant, à travers moi-même de façon trop invivable, j'ai décidé d'en faire.

[boutros]

Sans décider d'en faire, on en fait. Elle est en nous, pas en dehors de nous.

[neopilina]

On en fait, empiriquement, très peu, " on " se contente souvent de ce qu'il a hérité, euphémisme, puisque c'est constitutif de sa personne, si je dis en faire, cela veut dire en faire activement, et non plus empiriquement.

[neopilina]

Sur une publicité à la télévision on passe ceci : " Que le prodigieux spectacle continue ... et que tu peux y apporter ta rime ". J'aime bien,    .

[elbaid]

[boutros]

Très beau film ! Dans ses dires, je me trouve très bien.

[Courtial]

Je ne partage pas ton enthousiasme : j'ai détesté ce film.
Ce prof qui se prend pour un gourou (et qui obtient les mêmes résultats, il y a un des gamins qui se suicide, à la fin, si je me souviens bien ?), qui emmène ses gamins dans la Mystique, qui veut absolument qu'on se passionne pour Wordsworth ou Whitman, alors que ce sont des chieurs, m'avait insupporté, quand je l'ai vu.
Aujourd'hui, je suis contre pour des motifs syndicaux :
Ce genre de zozos habités nous font une publicité mensongère. Les élèves et parents vont attendre cela, si bien que presque tous les profs seront traités d'incompétents.
Ou alors, ces professeurs feront l'effort pour être raccord avec la pub, mais seulement si on les paye comme on paye Robin Williams. Ce qui n'est pas une revendication excessive, puisque Robin Williams l'a fait pendant quelques heures, alors que nous devriions le faire 18 heures par semaine, pendant 43 ans.

[euthyphron]

Ah ben moi j'avais adoré!
Mais tout tient dans la performance de Robin Williams (et c'est quelqu'un qui déteste les acteurs qui vous le dit!). D'ailleurs il n'y a qu'à voir comme le film devient immonde en VF pour en avoir la preuve. Ce n'est pas le même film selon que le prof est effectivement bon, et donne envie de le suivre, ou s'il n'est qu'un gourou prétentieux et assez nul (parce qu'ôtez à la pédagogie de Keating la manière de poser la voix et il n'y a plus que des gadgets lourdingues) qui profite de ce que l'on lui offre un public de gentlemen frustrés et réceptifs.
Je me souviens de la scène où il est question du manuel d'un certain Pritchard (si je me souviens bien), évaluant les oeuvres selon deux critères, en traçant le point établi par ces deux coordonnées, je ne me souviens plus des critères. Le Cercle des Poètes disparus est à mon avis imbattable d'un certain point de vue : jamais vu un film aussi idiot et plein de stéréotypes et qui soit quand même aussi fort. Je me souviens aussi de l'effet de mode : pendant quelque temps, les élèves ont été plus réceptifs, attendant de la philo un effet Robin Williams. Bref, un film admirablement édifiant.

[elbaid]

il faut y voir la patte du réalisateur et sa volonté de percer le fond humain , il suffit de chercher Peter Weir pour comprendre que beaucoup de ses réalisations peuvent nous toucher parce qu'il investi ce qu'il y a de pire et de bon en nous , et ses films peuvent être doué d'un sens philosophique non ?

Gallipoli
Witness
Mosquito coast 
the Truman show
Les chemins de la libertés ... entre autres .

le cercle des poètes disparues vs touche parce que vs êtes professeur retraités ou encore en activité.....oui bon faut pas non plus en faire une obsession , une névrose .  y a pas de mal quoi !

Courtial tu exagère , Wordsworth et Whitman sont des poètes connues et classé l'un dans la poésie Américaine et l'autre so british ...
qu'est ce que tu dirais si un Anglois traité Victor Hugo de chieur ?

de plus l'élève se suicide parce que son abruti de père ne veut pas qu'il pratique le théâtre , allons allons ! et la construction de soi même on en fait quoi ?

Courtial le syndicalisme te corrompt  tu devrais grimper sur une table pour voir le monde autrement...
moi par exemple je parle aux arbres , bon , ils m'ont jamais répondus mais j'essaye....lol

[neopilina]

Ze précise que quand je poste, je n'écris pas " Whitman " , parce que je ne sais pas comment ça s'écrit, parce que je ne sais pas qui s'est, et que pas une seconde je n'ai pensé au film ne me souvenant absolument plus du tout qu'on y parlait d'un " Whitman "!    ,    .
Par contre l'usage de l'adjectif " prodigieux " m'a irrésistiblement fait penser à Buffon. Ce Whitman aurait lu notre naturaliste ?

EDIT

Je vais voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Walt_Whitman

[poussbois]

"Victor Hugo de chieur" ?

Si c'est un anglais, je ne dis jamais rien. L'anglois ne mérite que commisération et ignorance dédaigneuse quand il parle de la France. Par contre, qu'un lecteur averti me dise que "Hugo, c'est chiant" et je me sens tout de suite dans une forme de ligue confraternelle contre ce vieux barbon érudit. Hugo hélas... c'est brillant mais qu'est ce que c'est indigeste. J'ai lu l'homme qui rit il y a deux ans............ mais que c'est long et indigeste et prévisible et le pauvre qui oublie sa pauvrette qui se meurt et qui meurt après elle, holala. Ca a dû faire pleurer dans les chaumières cette bêle histoire, un peu comme le "cercle des pouets disparus".
Hugo, en fait c'est "la grande bouffe" mais sans l'humour et on y meurt surtout d'indigestion littéraire  

[elbaid]

Néopilina . si ça peut te rassurer moi non plus je ne connaissais pas Whitman , et la phrase que tu cite à propos d'une publicité d'après son contenu je me suis pensé qu'elle venait d'ailleurs :

"O moi ! O la vie ! Les questions sur ces sujets qui me hantent,
Les cortèges sans fin d’incroyants, les villes peuplées de sots,
Moi-même qui constamment me fais des reproches, (car qui est plus sot que moi et qui plus incroyant ?)
Les yeux qui vainement réclament la lumière, les buts méprisables, la lutte sans cesse recommencée,
Les pitoyables résultats de tout cela, les foules harassées et sordides que je vois autour de moi,
Les années vides et inutiles de la vie des autres, des autres à qui je suis indissolublement lié,
La question, O moi ! si triste et qui me hante – qu’y a-t-il de bon dans tout cela, O moi, O la vie ?
Réponse:
Que tu es ici – que la vie existe et l’identité,
Que le puissant spectacle se poursuit et que tu peux y apporter tes vers.
***
Walt Whitman (1819-1892) – Feuilles d’herbe (1872)

j'espère avoir trouver le texte original .

[neopilina]

Merci elbaid pour la citation.
Je note " puissant " dans ta citation alors que la pub dit " prodigieux ", point de détail sans aucun doute, mais, à cause de Buffon, à tort ou à raison ( Whitman a t-il lu Buffon, s'en ai t-il souvenu à ce moment, réminiscence inconsciente, phénomène auquel peu échappe, etc. ), cette citation a raisonné de façon particulière chez moi.

" Que le prodigieux spectacle continue,
Et que tu peux y apporter ta rime ".

[Contenu sponsorisé]