Méditerranée antique, histoire.
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Méditerranée antique, histoire.
par neopilina Sam 29 Juin 2013 - 23:01
Chopé sur " Remacle " : http://www.mediterranee-antique.info/index.htm
Dernière édition par neopilina le Dim 30 Juin 2013 - 15:16, édité 1 fois
neopilina- Digressi(f/ve)
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Re: Méditerranée antique, histoire.
par victor.digiorgi Dim 30 Juin 2013 - 1:10
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Ah il est bien ce site.
Et hop, dans ma liste de sites favoris ...
Merci, mon vieux !
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Au nom de l'ART, de la SCIENCE et de la PHILOSOPHIE. (Ainsi soit-il.)
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victor.digiorgi- Digressi(f/ve)
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Re: Méditerranée antique, histoire.
par Philosophos Dim 30 Juin 2013 - 14:49
"Méditérannée", avec 2 r et sans accent, "terre".
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La philosophie, l'art et la religion existent parce que la mort oblige les hommes à inventer des parades pour ne pas avoir à succomber et à trembler d'effroi devant elle. (Michel Onfray)
Philosophos- Digressi(f/ve)
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Re: Méditerranée antique, histoire.
par neopilina Dim 30 Juin 2013 - 15:15
Philosophos a écrit:"Méditérannée", avec 2 r et sans accent, "terre".
Ha oui, quand même,
, je corrige, 
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neopilina- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 31/10/2009
Re: Méditerranée antique, histoire.
par Philosophos Dim 30 Juin 2013 - 15:44
C'était plus simple en latin : "mare nostrum". La mer était alors du genre neutre. Les Grecs disaient "Θάλασσα" ("Θάλαττα" en attique), genre féminin. La mer en général se disait "Πόντος" (masc.), "pontos" (d'où le Pont-Euxin, la mer noire), et "aequor" en latin ("surface plate, plaine, étendue", de "aequus", "égal"), et même les deux ensemble :
La Méditerranée est alors calme. Tout le contraire de la "mare saevom", dont parle le poète Andronicus :
Reprise de l'Odyssée, VIII, v. 138 :
Andronicus est à lire sur Remacle : remacle.org/bloodwolf/tragediens/naevius/fragments.htm
Et Homère aussi : remacle.org/bloodwolf/poetes/homere/odyssee/livre8.htm
La littérature antique abonde en récits de naufrage.
Les Grecs ne pouvaient se passer de la mer, qu'ils aimaient plus que tout, malgré ses dangers, et où ils se sentaient chez eux. Xénophon a relaté dans l'Anabase ("la montée", le retour en Grèce) le cri devenu célèbre : "Θάλαττα ! Θάλαττα !" de l'armée des Dix-Mille apercevant la mer depuis le mont Théchês à Trébizonde (Turquie actuelle). Ce n'était que le Pont-Euxin ! Mais pour eux, c'était comme s'ils étaient déjà rentrés dans leur patrie.
"Les étendues de la mer te sourient."Lucrèce a écrit:Tibi rident æquora ponti
La Méditerranée est alors calme. Tout le contraire de la "mare saevom", dont parle le poète Andronicus :
"Car rien ne fait plus souffrir l'homme que la mer cruelle (cf. "le mal de mer"). Les flots cruels brisent vite les forces les plus vigoureuses."Livius Andronicus a écrit:Namque nullum pejus macerat humanum,
Quando mare saevum. Vires cui sunt magnae
Topper confringent importunae undae.
Reprise de l'Odyssée, VIII, v. 138 :
"Je dis qu'il n'y a rien de plus terrible que la mer pour briser un homme, même s'il est très fort."οὐ γὰρ ἐγώ γέ τί φημι κακώτερον ἄλλο θαλάσσης
ἄνδρα γε συγχεῦαι, εἰ καὶ μάλα καρτερὸς εἴη.
Andronicus est à lire sur Remacle : remacle.org/bloodwolf/tragediens/naevius/fragments.htm
Et Homère aussi : remacle.org/bloodwolf/poetes/homere/odyssee/livre8.htm
La littérature antique abonde en récits de naufrage.
Les Grecs ne pouvaient se passer de la mer, qu'ils aimaient plus que tout, malgré ses dangers, et où ils se sentaient chez eux. Xénophon a relaté dans l'Anabase ("la montée", le retour en Grèce) le cri devenu célèbre : "Θάλαττα ! Θάλαττα !" de l'armée des Dix-Mille apercevant la mer depuis le mont Théchês à Trébizonde (Turquie actuelle). Ce n'était que le Pont-Euxin ! Mais pour eux, c'était comme s'ils étaient déjà rentrés dans leur patrie.
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Philosophos- Digressi(f/ve)
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