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Gilles Deleuze - Production de désirs ou désir de productions

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Message par Came Sam 29 Déc 2012 - 23:12

Pourquoi cette idée du corps sans organes? Comment pourrait exister un corps sans les organes qui le constituent? S'agirait-il d'un corps faisant abstraction de son organisation intrinsèque, ne tenant pas compte de sa propre nature corporelle? Ou serait-il le désir d'échapper à cette même condition corporelle? Ce corps, dont il s'agit, ne relèverait-il que de l'esprit du corps.

«Les machines seront-elles assez détraquées, leurs pièces assez détachées pour se rendre et nous rendre au rien? […] Les machines désirantes nous font un organisme; mais au sein de cette production, dans sa production même, le corps souffre d'être organisé, de ne pas avoir une autre organisation, ou pas d'organisation du tout. […] Le corps plein sans organes est produit comme Anti-production, c'est-à-dire n'intervient comme tel que pour récuser toute tentative de triangulation implquant une production parentale.»

Donc, ce corps sans organes, n'est-il pas aussi celui auquel accède cette machine désirante? Désireuse de fuir l'aspect contraignant de toute organisation, mais aussi et en opposition avec l'idée du corps sans organes, aspirant au souffle de vie, ne se consoliderait-elle pas, la machine désirante, dans le processus combien contradictoire que représente le couple flux-coupure. «Entre les machines désirantes et le corps sans organes s'élève un conflit apparent. Chaque connexion de machines, chaque production de machine, chaque bruit de machine est devenu insupportable au corps sans organes.» Pourquoi donc vouloir échapper à cette condition humaine toujours et éternellement présente dans le corps? Qu'y a-t-il derrière et dans ce désir du sans organe? Instinct de mort, retour utérin à son origine, aspiration à la néantisation.

Puisque le désir génère, «le désir ne manque de rien», bien qu'il produise, à partir des figures du réel, des figures imaginaires, il ne manque de rien mais alimente, plutôt, une machine désirante, une machine productrice de fantasmes produisant de l'imaginaire renvoyant à une production naturelle ou sociale extrinsèque, qui n'est que son double objectif, synthèse passive de ses conditions. «Mais si nous voulons avoir une idée des forces ultérieures du corps sans organes dans le processus non interrompu, nous devons passer par un parallèle entre la production désirante et la production sociale.»

S'agit-il, ici, d'une production historique où chacune des histoires individuelles ajoute sa tonalité propre au corps social que Deleuze nomme socius.

« […] la schizophrénie est le processus de la production du désir et machines désirantes»

Dans le couple énoncé ci-haut: (Production de désirs/Désir de productions), nous avons une machine greffée dans une machine par la conjonction symbolisée par le «ou», par le «/». Nous aurions pu avoir aussi le titre suivant: (Production de finalité et Fin de production), l'une produisant des aboutissements de processus, des projets, l'autre interrompant les processus de production mis en cours. Ne sommes-nous pas encore dans l'idée du couple flux/coupure qu'aborde Deleuze dans son «Anti-Oedipe».

L'idée du couplage fait naître l'idée d'une machine binaire où l'objet traversé par le flux n'est que l'objet partiel ayant le pouvoir d'interrompre le processus par sa position dans la machine plus globale du corps avec organes. [Objet partiel = anus, flux = merde] L'eau contenu dans la conduite s'écoule du robinet ouvert quand je désir m'en servir un verre et fermé lorsque j'en ai plus besoin.


Dernière édition par Came le Lun 31 Déc 2012 - 11:58, édité 3 fois (Raison : Correction)
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Message par cedric Lun 31 Déc 2012 - 15:31

Si je comprends bien, la notion de "machine" est ici péjorative non ? Ne s'agit-il pas pour Deleuze et Guattari, dans une visée disons "anarchiste", de dresser une critique de l'industrialisation de la société, de son automatisation, en développant des concepts où cette industrialisation se trouve au final automatisé au niveau même du corps humain ?

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Message par Vargas Lun 31 Déc 2012 - 15:57

Il faut plutôt considérer le terme au sens de configuration, de référentiel, d'agencement pris dans son autonomie, dans son immanence.
Une personne en train de conduire en situation dans sa voiture, une queue à la poste, par exemple.
Un peu moche : la coextension de ce qui n'est pas seulement individu et de ce qui est potentialité de réel.
J'ai tendance à penser que c'est le concept qui se veut dépasser l'être-au-monde heideggerien.

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Message par cedric Lun 31 Déc 2012 - 16:18

Ok, donc toujours dans la visée du " corps propre " de Merleau-Ponty, qui prend en compte le fait que le corps déborde toujours l'aspect physique, à la fois pour les idées et aussi pour ce qui tombe sous le regard. Jusqu'ici c'est juste de la phénoménologie non. En quoi ça dépasserait l'être-au monde Heideggerien ?

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Message par Vargas Lun 31 Déc 2012 - 16:27

Deleuze peut pas piffer Heidegger. Il y a de beaux passages à ce propos dans sa monographie sur Foucault.
Dépasser dans le sens où la machine chez Deleuze et Guattari est un concept qui peut fonctionner avec un individu, une société, une œuvre, un moment tandis que l'être-au-monde chez Heidegger est un rapport solitaire entre soi et son rapport ontologique au monde (projection phénoménologique).

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Message par cedric Lun 31 Déc 2012 - 16:33

Je vois, donc une phénoménologie purement immanente disons, qui se dégage de l'ontologie. Intéressant. Mais le terme de " machine " est un peu bizarre quand même. " Faire machine " , ça donne pas envie

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Message par Vargas Lun 31 Déc 2012 - 17:34

Si on considère phénomène au sens très large puisqu'il cela recouvre ce qui n'apparait pas non plus ou encore ce qui est de l'ordre de la psyché. Une machine désirante peut produire des rêves, des chimères.

Une machine a des rouages, elle fonctionne, elle consomme de l'énergie, elle permet de fabriquer, produire, elle peut être partie d'une autre machine.
C'est cette polysémie qui a sans doute justifié le choix du terme.

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Message par Came Mar 1 Jan 2013 - 18:11

La théorie de la schizophrénie, nous dit L'anti-Oedipe, est marquée de trois concepts qui constituent sa formule trinitaire: la dissociation,l'autisme et l'espace-temps ou l'être au monde
« [...] Les trois problèmes ont en commun de rapporter le problème de la schizophrénie au moi, par l'intermédiaire de «l'image du corps». »

Lorsque dans L'anti-Oedipe ils nous disent: « Les machines seront-elle assez détraquées, leurs pièces assez détachées pour se rendre et nous rendre au rien? » Que nous disent-ils au sujet des machines au juste? Quand plus loin dans le texte une nuance nous est faite au sujet des machines : « […] les machines techniques ne fonctionnent qu'à condition de ne pas être détraquées; leur limite propre est l'usure, non le détraquement. » Si les machines techniques se doivent d'être fonctionnelles car on leur assigne des tâches bien précises, celles de la production en série par exemple, c'est que déjà, grâce au machine, nous prenons conscience de la lourdeur que produit en nous la répétition. Grâce aux machines nous nous libérons d'une certaine aliénation. C'est aussi avec elle que nous nous détachons du réel dans le détraquement de notre machine désirante. Cette même machine désirante qui jadis avait déjà produit l'idée d'une machine technique pense la technique en terme de répétition, en terme de séquence, en terme de procédure. Oui, cette machine qui génère du désir fonde la technique comme objet partiel et comme coupure dans la séquence se reproduisant à l'identique, permettant le retour sur le commencement jusqu'à l'usure de la machine spécifique qui à force de se répéter, de répéter la séquence enregistrée dans sa structure comme processus d'exécution, libère la séquence événementielle de son rythme infernal et perpétuel. C'est à ce moment précis où le rythme cesse et où la machine se détraque en mettant fin au processus que la possibilité d'un manque se pointe devant nous comme un obstacle à surmonter, preuve de notre aliénation à la machine technique, preuve de notre dépendance à elle.

Dans une même machine technique cohabite deux finalités imbriquées l'une dans l'autre, primo, celle du commencement de la procédure dans l’exécution de la séquence des événements contenus dans la machine et siégeant dans sa structure même, et secundo, l'usure mis en route par la répétition de la même séquence et dont la boucle perpétuelle fini par mettre fin au processus, la brisure. C'est comme si au sein de cette usure nous était dévoilé notre propre fin et nos propres manques.

Cédric, je ne crois pas qu'il y ait lieu de poser la «machine» en terme péjoratif, mais d'interroger plutôt ce concept comme une ouverture à des possibilités nouvelles. Sans les machines techniques qui nous rendent la vie plus facile, nous aurions absolument pas le loisir d'écrire dans ce forum. Sans les machines de l'aqueduc, j'aurais l'obligation pour me procurer de l'eau d'aller directement au puits, de briser la glace, etc. … Ce matin quand j'ai préparé mon café je n'ai eu qu'à ouvrir le robinet pour cueillir mon eau. Toutes ces machine me donnent du temps, j'ai plus de temps pour réfléchir avec vous. C'est le bon côté de ces machine techniques que je retiens là, mais lorsqu'elles se détraquent c'est à ce moment précis que je constate jusqu'à quel point j'en suis dépendant de ces machines. Nos vies ne sont-elles pas réglés sur elles? Nos gestes prennent en considération leur présence ou plutôt pense leur projection dans le monde au moyen des machines techniques.

Dans ce type de relation avec la machine ne sommes-nous pas dans l'élément premier d'une théorie sur la schizophrénie, c'est-à-dire la dissociation? Cette même dissociation permettant au processus réflexif de se manifester dans la virtualité présente.

«Quand on dit que la schizophrénie est notre maladie, la maladie de notre époque, on ne doit pas vouloir dire seulement que la vie moderne rend fou. Il ne s'agit pas non plus de mode de vie mais de procès de production.»
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Message par cedric Mer 2 Jan 2013 - 9:53

Le problème avec la machine, c'est que sa réalité de fait et son omniprésence implique quelque chose au niveau du rapport à soi et au monde. Personnellement, je me situe plus du côté d'Heidegger, qui pense d'emblée la technicisation du monde comme problème dans le rapport à soi et à la "nature", plutôt que du côté de ceux qui, naïvement, et je dis bien naïvement, pensent que la machine n'est en elle-même ni bonne ni mauvaise, ce qui est une pensée superficielle compte tenu la puissance incroyable, le potentiel incroyable de la machine par définition. Ce principe même de l'automatisation est incroyable. Je ne dis pas que c'est une mauvaise chose, je dis que, l'apparition de la machine, c'est à dire de l'automatisation d'une technique dans un "objet" qui du coup acquiert une certaine autonomie, cette apparition occasionne l'avènement de quelque chose sans précédent dans l'histoire de l'humanité et de la psychologie humaine. D'autant plus lorsque la machine vient à prendre une place primordiale dans une société.

Donc, ce terme ne me semble vraiment pas approprié pour parler du rapport de l'homme à quoi que ce soit. Et s'il l'est, alors ça fait vraiment problème.

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Message par Came Mer 2 Jan 2013 - 13:51

Cédric, oublierais-tu le sujet de la discussion?
Comprendre un philosophe et les concepts qu'il utilise demande une ouverture et sa lecture complète. Je croyais que nous aurions fait avancer tous ensemble la compréhension de «L'anti-Oedipe».
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Message par cedric Mer 2 Jan 2013 - 14:01

Ok, mais je comprends pas pourquoi utiliser le terme de "machine", c'est quand même paradoxal non, pour qui revendique une sorte de liberté ?

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Message par Came Mer 2 Jan 2013 - 16:14

Ce que j'ai appris en étudiant les philosophes, c'est qu'il y a un apprentissage nécessaire et surtout une appréhension nouvelle des concepts mis en jeu dans leur philosophie. L'idée d'une machine n'est simplement, chez Deleuze et en l'occurence chez Guattari, une catégorie telle une raison explicative de tout processus, au même titre que la causité chez Kant est une catégorie de l'entendement.

Je dois t'avouer que moi non plus je n'aimais guère ce concept de «machine», mais que lorsque j'y ai intégré l'idée de processus, l'idée d'un flux traversant l'objet, l'idée d'une coupure de flux j'y ai vu la nécessité opérationnelle de cette représentation.

La machine = concept opératoire

La machine = « Le corps sans organes est produit comme un tout, mais à sa place, dans le processus de production, à côté des parties, qu'il n'unifie et ne totalise pas. Et quand il s'applique à elles (les parties),se rabat sur elles (les parties), il induit des communications transversales, des sommations transfinies, des inscriptions polyvoques et transcursives, sur sa propre surface où les coupures fonctionnelles des objets partiels ne cessent d'être recoupées par les coupures de chaînes signifiantes et celles d'un sujet qui s'y repère. »

Qu'est-ce que...
Induire des communications transversales = ...
des sommations transfinies = ...sommation du nombre d'éléments d'un ensemble infini. Un ensemble infiniment divisible?
inscriptions polyvoques et transcursives = ...
...


Dernière édition par Came le Jeu 3 Jan 2013 - 0:14, édité 2 fois
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Message par maraud Mer 2 Jan 2013 - 21:03

Si l'on s'aide de l'idée nietzschéenne que l'instinct ne s'exprime jamais seul, mais qu'une multitude d'instincts s'expriment au même moment et que seuls les plus "voraces" parviennent à se "faire entendre".On peut entrevoir l'analogie entre instinct et machine, mais alors que manque-t-il à ces "agencements" pour ne pas les nommer: "systèmes"?


edit:Je pensais que tu nous parlerais de l'opposition holisme systémique et CsO.Autrement dit; l'opposition ( incompréhensible) entre "l'école française" et la cybernétique.Tant pis.


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Message par cedric Jeu 3 Jan 2013 - 9:03

maraud a écrit:
edit:Je pensais que tu nous parlerais de l'opposition holisme systémique et CsO.Autrement dit; l'opposition ( incompréhensible) entre "l'école française" et la cybernétique.Tant pis.

Voilà, c'est là qu'on est il me semble, dans une approche " cybernétique ", en tout cas ça y ressemble. J'avais consacré une bonne partie de mon Mémoire à dresser une critique de la cybernétique d'ailleurs. Je la posterais peut-être tiens. ( D'ailleurs en apparté, il semble que Vargas et Came appartiennent de près ou de loin à cette vision cybernétique du monde non ? )

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Message par Came Jeu 3 Jan 2013 - 14:03

Puis-je en savoir plus sur ton mémoire ? Et si c'est le cas, il pourra peut-être nous aider à approfondir le sujet dont-il est question ici soit, la production du désirs et le désir de productions?

Pour ce qui est de l'induction des communications transversales, je sais qu'elles sont perpendiculaires au flux à la manière d'un langage non-verbal communiquant le sens par le geste et ce au-delà des paroles jetées par l'émetteur. Induire des changements de sens d'où la chaîne signifiante et induire des mouvement aux autres éléments = mouvement et déplacement du sens vers un autre foyer entraîné par l'enchaînement des mouvements dans la machine quelle qu'elle soit.
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