Thèse en travaux : L'appel d'Être & Esquisse sur la Sensation.
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Thèse en travaux : L'appel d'Être & Esquisse sur la Sensation.
L'appel D'Être.
Le phénomène est un appel d'être et cet appel, est une direction pour la conscience.
Le phénomène indépendant de toutes corrélations avec la conscience, est un étant. L'étant, c'est ce qui est en tant qu'il est, où comme dirait Heidegger : le marcheur est celui qui marche en tant qu'il marche.
C'est donc un principe d'identité logique. L'étant est une manifestation de L'être ou inversement, l'être ce manifeste en son étant, l'être semble donc ce dévoilé tout en ce voilant.
Husserl, dans ses investigations eidétique de la conscience y observa une faculté, la conscience est toujours conscience de quelque chose, c'est le principe d'intentionalité ce qui nous conduit directement à présent d'expliquer pourquoi le phénomène est un appel d'Être.
Par l'acte de visée que ma conscience pose, il va de l'être de m'apparaitre, c'est-à-dire dans un champ perspectif, ma conscience qui par son acte de visée est pris d'intention par une chose il va de son être de lui apparaitre.
Si nous observons le principe d'intentionnalité d'être conscient de quelque chose, nous voyons que ce principe n'est pas seulement une direction intentionnel mais que c'est la conscience qui s'aborde.
Il reste a ce demander, pourquoi il va de l'être de m'apparaitre plutôt que l'étant ? Nous l'avons vu plus haut, l'étant n'est qu'étant que lorsqu'il n'est pas corrélatif a ma conscience, ce qui veux dire que dans un champs visuel pris d'intentionnalité l'horizon devient horizon d'étant. Assis à un café, je perçois ce bar, je suis pris d'intentionnalité, l'horizon qui compose le bar devient étant, le bar n'est plus un étant car il va de son être de m'apparaitre, l'étant ne peut plus voilé l'être du bar il ne peut que le dévoilé, l'être sort de son en-soi et ce figure en tant qu'être-au-monde.
Cependant, l'être qui a conscience, c'est-à-dire l'homme, ne doit pas être mis sur un principe d'égalité avec l'être phénoménal, il y a une suprématie de la conscience qui subordonne la relation, car c'est bien parce-que je prend conscience d'une chose, qu'il y va de l'être phénoménal de m'apparaitre en tant qu'être, car sinon il sommeil en tant qu'étant, en tant qu'il est ce qu'il est, où l'essence de l'étant n'est autre que le principe d'identité.
Sartre observa un autre principe de la conscience, il y a un cogito préréflexif qui précède le cogito cartésien. Quand je fais un travail , quand je lis ou écris , je ne me saisis pas à chaque instant comme lisant ou écrivant: mais quelqu’un entre et me demande: que faites-vous? tout de suite je réponds : je lis,j’écris.
Ma réponse ne concerne pas où je me reconnais lisant ou écrivant, mais encore le temps écoulé auparavant durant mon action de lire ou d’écrire. Pour que je puisse me saisir maintenant comme lisant, c’est ce que j’en avais une conscience que Sartre appelle conscience non thétique ou non réflexive. Ce n’est que quand je réfléchis de fait sur mon activité que j’en ai une conscience réfléchie. il y a donc, dit Sartre, un cogito préréflexif qui est premier et qui rend ainsi la réfléxion possible. Ce cogito préréflexif est donc la condition du cogito réflexif. Je ne posterais donc pas un cogito préfléxif Sartrien, mais je situerais plutôt qu'il y à une conscience objective de notre conscience subjective.
Quand je regarder ce bar j'étais pris dans ma conscience subjective, quelqu'un me demande qu'es-ce que je regarde, je lui répondrais directement je regarde un bar. Pourtant pris dans ma conscience subjective je ne me fesais pas a chaque instant objectif a mon activité intentionnel, ce qui explique que ma réponse situe qu'il y a toujours une conscience objective de notre conscience subjective. Si je puis répondre ce que je perçus, c'était parce-que j'ai une conscience objective de ma conscience subjective.
Mais tout comme Sartre, ce n'est pas une autre conscience, il ne subsiste aucune dualité entre la conscience et le monde, la conscience n'est pas un trou d'être où viendrait par-là s'immiscer des parties intégrantes du monde.
La conscience est au monde, elle est être-au-monde.
L'être du sujet ne peut apparaitre au sein même de sa propre conscience, il ne peut placer son être comme objet pour sa conscience.
On a conscience d'être mais non une conscience positionnelle de l'être, je suis sans m'apparaitre.
Esquisse sur la Sensation
Une rose que je perçois, je peux y sentir des qualités sensibles telle que sa couleur, son odeur, la rose semble donc m'apparaitre par ses qualités sensibles. C'est-a-dire, la rose que je perçois touche à ma perception par sa qualité sensible première qui est sa couleur.
Mais ce serait oublier que la rose apparait de son être. Il y a une apparition d'être préréflexif à la conscience, pour que la rose soit perçue, elle a dû déjà apparaitre. La rose qui fût apparue préréflexivement de son être à ma conscience et étant là devant ma perception, doit de nouveau apparaitre.
La rose perçue semble donc apparaitre de nouveau, mais qu'elle est donc cette nouvelle apparition ? Nous l'avons vu au-dessus, la rose semble apparaitre par ses qualités sensibles, mais elle est précédée par son apparition d'être préréflexif à ma conscience, on ne peut donc situer que cette nouvelle apparition soit une apparition manifester par des qualités sensibles, car la rose étant déjà apparue préréflévivement.
On voit que la perception en premier lieu consiste en des matériaux sensoriels, et plus précisément en une qualité sensible.
Husserl, ayant observé une faculté de la conscience qu'elle unifiait le flux de perception. Le livre que je tiens dans les mains, que je tourne dans tous les sens, j'en vois différentes faces, différents aspects, et pourtant ce livre reste le même. Ceci doit être selon Husserl, le résultat de l'unification du flux de perception de ma conscience. Or comme Husserl l'avait remarqué, Le livre frappe par sa blancheur. Le livre qui garde son unité profonde comme étant un, est le résultat de l'unification du flux de couleur et non de la perception. Puisque en soi, la perception est perception de couleur.
Nous arrivons à la réponse de la question plus haut, qui était de savoir qu'elle était cette nouvelle apparition. L'apparition semble être une apparition de couleur. La rose que je perçois apparait de sa couleur, on pourrait croire pourtant a un contre sens. Puisque j'ai problématisé la définition même de l'apparition en général qui apparaissait par ses qualités sensibles. Mais il n'y nul contre-sens, puisque l'apparition fût déjà apparue de son être comme il est écrit au-dessus préréfléxivement à ma conscience.
L'apparition d'être préréflexif situe déjà une apparition qui apparait par ses qualités sensibles.
Il y à cependant dans le principe d'intentionnalité une visée qui précède a celle de la forme puisque une forme est l'ensemble de point et d'espace. Soit une figure, un rond, elle est immédiatement perçus en tant que forme mais nous remarquons que la visée intentionnel porte toujours vers un point donnée.
Merleau-Ponty fût une observation remarquable, le corps est une ouverture à la conscience de vécu, si je puis percevoir tel ou tel chose, c'est que mon corps par sa position me le permet C'est l'une des réflexion de Merleau-Ponty. Nous remarquons dans le champs visuel que la grandeur apparente varie avec sa distance apparente. Mais la distance n'est distance, que contenue de la position de mon corps dans le monde. Il y a donc un influx sensoriel selon notre position corporelle. Le stimulus diverge selon la position de mon corps.
N'est-ce donc pas le résultat d'un stimulus différent, une sensation différente. La perception n'est pas seulement perception de couleur, mais ouvre préréflexivement sur la conscience de vécu.
L'idée de Merleau-Ponty, pour qui les choses ont déjà une forme de sens préréflexif, s'explique par l'ouverture préréflexif à la conscience de vécu. Ainsi, toute conscience est conscience de quelque chose, le quelque chose n'est pas forcément sensible, mais la conscience peut porter à son propre vécu.
KevHia- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 2
Date d'inscription : 19/05/2009
Re: Thèse en travaux : L'appel d'Être & Esquisse sur la Sensation.
Bonjour.
Post-Scriptum : pense à l'orthographe et à la ponctuation.
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L'homme ordinaire est exigeant avec les autres.
L'homme exceptionnel est exigeant avec lui-même.
Marc-Aurèle
Re: Thèse en travaux : L'appel d'Être & Esquisse sur la Sensation.
Bonsoir,
d'un point de vue formel, un Titre, un sous-titre et des catégories seraient appréciables. Celà dit, je conçois qu'on ne puisse pas donner de titre au début, ou seulement approximatif (qu'on re-visite à la fin, comme on le fait pour l'introduction). Vous avez choisi un titre "poétique" qui, soit n'en dit pas long, soit en dit trop long. Je suggère l'univoque.
Quant au chapitrage, pensez par exemple à séparer l'"appareil pratique" de l'"appareil théorique" ou bien, si vous êtes plus théoriques, à ne pas avoir peur de donner dans l'analyse de votre propre texte : que signifie ma méthode rédactionnelle ? quels en sont les enjeux ? de quoi rend compte mon discours ? quel "ordre du discours" privilégie-je ? ai-je écrit pour mon auditoire effectif ? etc.
Exemple : Certains auteurs (Hemingway, Vonnegut, Hegel, etc) identifient pour ainsi dire le schéma narratif, le processus narratif, et ce qu'ils disent. Entre ce qui est dit et la façon de le dire, il y a une identité. Par exemple, grosso modo, pour traduire la réalité d'une existence dont l'essence est précaire ou squlettique, Hemingway va parler du pêcheur qui ramène le squelette d'un poisson qu'il venait de choper. Et en plus, il utilise un langage précaire (économie des mots). C'est une affaire difficile. Ceci dit pour vous donner une idée : d'autres auteurs ne veulent pas traduire l'unité ou l'identité, tout dans leurs textes dit "ce que je traduis (l'existence, le politique, le désarroi du langage dans sa relation avec la pensée) est en rupture, émietté, discontinu. Mais quand bien même il est fracturé, demeure un lien entre le dit et le dire".
On peut même envisager tomber dans une rédaction humoristique : comme quand j'écris un cauchemar, il passe pour comique. Assumons et jouons, "Ma plume sera un nez rouge !" - ou bien elle sera mon phallus et j'en jouis. (ne jouissez-vous point de l'écriture ? de publier sur un forum votre projet ? dans votre cas, j'en jouirais)
D'un point de vue thématique/théorique, je serais bien en mal de vous conseiller. Je ne fornique plus avec les philosophies de la connaissance ni avec la phénoménologie. Cependant, si j'avais un conseil - il n'y a rien de plus pervert qu'un conseil - à donner à un heideggerien, c'est de ne pas prendre l'être indépendamment de ses relations. D'être, en somme, un peu plus structuraliste, si l'on veut bien. Après, c'est une histoire de goût et de couleur, et j'ai bien peu de goûts pour ce genre de philosophie.
d'un point de vue formel, un Titre, un sous-titre et des catégories seraient appréciables. Celà dit, je conçois qu'on ne puisse pas donner de titre au début, ou seulement approximatif (qu'on re-visite à la fin, comme on le fait pour l'introduction). Vous avez choisi un titre "poétique" qui, soit n'en dit pas long, soit en dit trop long. Je suggère l'univoque.
Quant au chapitrage, pensez par exemple à séparer l'"appareil pratique" de l'"appareil théorique" ou bien, si vous êtes plus théoriques, à ne pas avoir peur de donner dans l'analyse de votre propre texte : que signifie ma méthode rédactionnelle ? quels en sont les enjeux ? de quoi rend compte mon discours ? quel "ordre du discours" privilégie-je ? ai-je écrit pour mon auditoire effectif ? etc.
Exemple : Certains auteurs (Hemingway, Vonnegut, Hegel, etc) identifient pour ainsi dire le schéma narratif, le processus narratif, et ce qu'ils disent. Entre ce qui est dit et la façon de le dire, il y a une identité. Par exemple, grosso modo, pour traduire la réalité d'une existence dont l'essence est précaire ou squlettique, Hemingway va parler du pêcheur qui ramène le squelette d'un poisson qu'il venait de choper. Et en plus, il utilise un langage précaire (économie des mots). C'est une affaire difficile. Ceci dit pour vous donner une idée : d'autres auteurs ne veulent pas traduire l'unité ou l'identité, tout dans leurs textes dit "ce que je traduis (l'existence, le politique, le désarroi du langage dans sa relation avec la pensée) est en rupture, émietté, discontinu. Mais quand bien même il est fracturé, demeure un lien entre le dit et le dire".
On peut même envisager tomber dans une rédaction humoristique : comme quand j'écris un cauchemar, il passe pour comique. Assumons et jouons, "Ma plume sera un nez rouge !" - ou bien elle sera mon phallus et j'en jouis. (ne jouissez-vous point de l'écriture ? de publier sur un forum votre projet ? dans votre cas, j'en jouirais)
D'un point de vue thématique/théorique, je serais bien en mal de vous conseiller. Je ne fornique plus avec les philosophies de la connaissance ni avec la phénoménologie. Cependant, si j'avais un conseil - il n'y a rien de plus pervert qu'un conseil - à donner à un heideggerien, c'est de ne pas prendre l'être indépendamment de ses relations. D'être, en somme, un peu plus structuraliste, si l'on veut bien. Après, c'est une histoire de goût et de couleur, et j'ai bien peu de goûts pour ce genre de philosophie.
Dernière édition par Adam le Jeu 10 Sep 2009 - 0:26, édité 9 fois
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