Actualité scientifique

[Saint-Ex]

Victor Ambros et Gary Ruvkun viennent de recevoir le prix Nobel de médecine pour leur découverte des microARN (microRNA), une classe de petites molécules d'ARN qui jouent un rôle clé dans la régulation des gènes. Leur découverte a bouleversé notre compréhension de la biologie cellulaire.

Ambros et Ruvkun ont montré que les microARN agissent en bloquant la production de protéines à partir de certains ARN messagers (ARNm). Ce processus, appelé régulation post-transcriptionnelle, permet de contrôler finement l'activité des gènes, un mécanisme essentiel dans le développement des organismes multicellulaires, y compris chez les humains. Depuis, plus de 1000 microARN ont été identifiés dans le génome humain, et leur dérèglement est associé à diverses maladies, dont le cancer et certains troubles héréditaires​.

Leurs travaux ont permis de mieux comprendre comment des réseaux complexes de gènes sont régulés, ouvrant la voie à de nouvelles approches thérapeutiques. La recherche en microARN est encore à ses débuts dans le domaine des traitements​.

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Remarque personnelle :

À mesure que les recherches de pointes en sciences du vivant permettent de découvrir de remarquables secteurs d'intervention médicale, les urgences des hôpitaux sont débordés partout dans le monde.

Les sciences médicales sont en avance.

Les politiciens sont en retard.

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[Saint-Ex]

Des milliers de gènes rendent les tardigrades presque résistants aux pires radiations

Les tardigrades sont des créatures incroyablement coriaces. Ces animaux microscopiques omniprésents, qui vivent à peu près partout où il y a de l’eau douce, peuvent résister à des conditions vraiment extrêmes, notamment à l’exposition à des doses de rayonnement 1000 fois supérieures à celles mortelles pour les humains.

Désormais, en examinant les gènes activés lors de fortes expositons aux rayonnement, les chercheurs sont plus près de comprendre les  secrets de ces animaux.

Les chercheurs ont bombardé des tardigrades avec d’énormes doses de radiations et ont constaté qu’en réponse, ces animaux activaient quelque 2800 gènes, dont ceux connus pour être impliqués dans la réparation de l’ADN, la division cellulaire et les réponses immunitaires.

Le DODA1, un gène particulièrement remarquable, joue un rôle dans la production de pigments antioxydants appelés bétalaïnes chez les bactéries, les plantes et les champignons, un gène que les animaux ont probablement obtenu de l'un de ces autres groupes par transfert horizontal de gènes. Lors de tests de suivi, l’ajout de ce gène et l’activation de la synthèse de bétalaïne à des cellules humaines ont augmenté leur résistance aux radiations.

Les experts pensent qu'une protection de notre espèce des rayonnements intenses pourraient être crée. L’étude pourrait avoir des applications pratiques, a déclaré à Nature Lingqiang Zhang, biologiste moléculaire et cellulaire et co-auteur de l’étude : « Cette découverte pourrait contribuer à améliorer la tolérance au stress des cellules humaines, ce qui bénéficierait aux patients soumis à une radiothérapie.»

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La mauvaise mais très lucide idée qui pourrait venir à l'esprit, c'est la protection contre les pires radiations d'une armée entière envahissant un territoire après l'avoir bombaché (néologisme signifiant « traité à la bombe H »)...

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[Saint-Ex]

Des « protocellules » créées en laboratoire fournissent des indices sur l’origine de la vie

Des ingrédients simples auraient pu former les premières membranes cellulaires.

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[Saint-Ex]

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ACTUALITÉS SCIENTIFIQUES

Les plus grands défis auxquels sont confrontés les chercheurs en désinformation :

Ce domaine en plein essor est toujours aux prises avec des problèmes fondamentaux, depuis l'accès aux données jusqu'à la définition de la « désinformation » en premier lieu.

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ACTUALITÉS SCIENTFIQUES

Les gens peuvent-ils être « vaccinés » contre la désinformation ?

Une stratégie lancée pendant la guerre froide pourrait empêcher les gens de croire et de partager des mensonges en ligne.

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ACTUALITÉS SCIENTIFIQUES

À l’approche des élections américaines, cette « chercheuse en rumeurs » traque et combat les mensonges en temps réel

Le travail de Kate Starbird au «Centre pour un public informé» a fait d'elle la cible d'attaques politiques.

(il fallait s'y attendre, bien sûr).

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[Saint-Ex]

L'avis de Jean-Marc Jancovici, ingénieur (et donc scientifique) :




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[alain]

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ACTUALITÉS SCIENTIFIQUES

Les plus grands défis auxquels sont confrontés les chercheurs en désinformation :

Ce domaine en plein essor est toujours aux prises avec des problèmes fondamentaux, depuis l'accès aux données jusqu'à la définition de la « désinformation » en premier lieu.

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ACTUALITÉS SCIENTFIQUES

Les gens peuvent-ils être « vaccinés » contre la désinformation ?

Une stratégie lancée pendant la guerre froide pourrait empêcher les gens de croire et de partager des mensonges en ligne.

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ACTUALITÉS SCIENTIFIQUES

À l’approche des élections américaines, cette « chercheuse en rumeurs » traque et combat les mensonges en temps réel

Le travail de Kate Starbird au «Centre pour un public informé» a fait d'elle la cible d'attaques politiques.

(il fallait s'y attendre, bien sûr).

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Il faut du courage pour avancer sur un terrain miné.
Mais bravo

[Saint-Ex]

ÉVOLUTION    NOUVELLES DE LA SCIENCE

Existe-t-il une « loi naturelle » de l’évolution ?

Le mois dernier, le groupe de chercheurs le plus interdisciplinaire jamais vu a occupé une seule enceinte du Carnegie Science de Washington DC. On n'y a vu des biologistes évolutionnistes, des anthropologues, des philosophes, des chimistes, des astrobiologistes, des minéralogistes, des neuroscientifiques, des microbiologistes, des informaticiens, etc. Et ils étaient tous là pour se poser la question suivante et tenter d'y répondre : existe-t-il une «loi» générale de l’évolution de tout l’univers ?

L'atelier était organisé par deux chercheurs de Carnegie qui, l'année dernière, ont proposé une telle tentative de loi, en s'appuyant sur des travaux montrant comment les minéraux - les structures cristallines qui composent les roches et bien d'autres choses ont évolué au cours de l'histoire de la Terre, à partir de quelques dizaines au début à des milliers aujourd'hui. Élargie en une loi d’« information fonctionnelle croissante », la proposition suggère que tout système composé d’unités pouvant être reconfigurées de nombreuses manières évoluera lorsqu’il sera soumis à une pression sélective. De plus en plus de fonctions émergeront qui lui permettront de perdurer, qu'il s'agisse de découvrir de nouvelles formes cristallines ou d'ensemencer de nouveaux descendants.

Il s’agit là de choses abstraites, et les conversations lors de l’atelier se sont souvent enlisées dans des débats définitionnels et des incompréhensions interdisciplinaires. De nombreux participants ont convenu que la proposition du groupe Carnegie avait du mérite, mais ne savaient pas si elle atteignait le niveau d’une «loi». Et il reste à voir si cette proposition pourra un jour être aussi utile que l’évolution darwinienne pour guider les hypothèses à tester. Autrement dit, la pérénité de la «loi» en question n’est pas encore assurée.

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[Kercos]

Lors d'un congrès  scientifique sur le cerveau, il y avait un tas de spécialiste de tous les domaines touchant à cet organe des plus matérialiste au plus spiritualistes.
Prenant la parole, un matérialiste demande : what's mind ? ...le spiritualiste répond : "no matter"........Là dessus le spiritualiste demande ; "what's matter ?" ....l'autre répond i don' t mind

Réellement placée lors d' un congré sur le cerveau, cette vanne fait penser à la déclinaison d' hendrix : If 6 was 9:
https://www.youtube.com/watch?v=vZuFq4CfRR8

[alain]

[Kercos]

Je viens de faire une découverte scientifici-agricole stupéfiante (pour moi, ...ça ne doit pas être un scoop)
Le fruit est le meilleur engrais pour l'espèce qui l'a produit. Il suffit d'analyser un fruit pour connaitre les éléments nutritifs optimum de l'espèce ( peut etre pas pour la noisette !).
J'ai qqs Feijoa dont un vieux de 20 ans, buisson d'env 5m de diamètre.....L'année dernière des milliers de fruits mais assez petits : couche de 2 fruits d'épaisseur au sol ....peu intéressants à manger ou à confiturer ( utiliser une cuillere à dents/ pamplemousse)
Cette année : Miracle ! moitié moins de fruits mais tres gros , certains colle un oeuf de canard.

En y réfléchissant, quasi rien qui se trouve ds le fruit, n'existe ds le sol, a part l'eau. Les sucres et autres nutriments sont synthétisés à partir de l'azote de l'air, de la lumière, des sels minéraux du sol.......comme les fruits tombent en général près de la couronne , ou se trouvent les radicelles , il semble logique de dire que l'un des but du fruit, outre la reproduction et l'éloignement de celle ci, est la nourriture de l'arbre. Du coup j'ai réussi à convaincre seconde épouse de ne pas ramasser les pommes sois disant véreux et malades qui nuiraient à la déco du jardin....et je balance le surplus des fruits tombés sous d'autres végétaux moins chanceux parce que moins productifs.

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