Credo
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cedric
lekhan
Tenzin Dorje
Bergame
Pierre Rivière
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Re: Credo
Enfin, cédric ! :D Bienvenue, cela fait très plaisir de te voir ici.
Alors d'abord, j'ai le sentiment, cédric, que nous sommes en phase sur un certain nombre de points. Il faut peut-être dire qu'avec cédric, nous avons l'occasion de nous cotoyer "ailleurs" -tout comme j'ai l'occasion de cotoyer Plus Oultre encore "ailleurs" également- et que c'est en grande partie à cela qu'il fait ici référence. Par exemple, lorsqu'il évoque Kant.
Et c'est tout à fait juste : J'aboutis à Kant en passant par Nietzsche. Oui, c'est tout à fait cela, merci de le formuler ainsi. Je pense en effet que Nietzsche montre par son exemple, qu'il existe une limite, et que cette limite n'a rien à voir avec la volonté. L'admirable de l'expérience nietzschéenne étant déjà, par la force de sa volonté, d'être parvenu là où il est parvenu.
Plus Oultre, je dois dire que la comparaison avec Finkielkraut ne m'est pas agréable. Finkielkraut, franchement, tu cherches à faire mal, là ! Au-delà, je ne suis pas sûr de comprendre où pointe exactement ta critique.
Je ne partage pas non plus l'idée de cédric que le structuralisme mène au relativisme et que le relativisme est un mal -mais j'aimerais lui proposer de poster son article ici afin qu'on en discute, s'il le souhaite. En revanche, je ne comprends pas ta diatribe contre le Zeitgeist.
Oui -pour ne parler que de moi, bien sûr- ce qui m'intèresse, c'est ce que pensent mes contemporains aujourd'hui. Ce ne me semble pas une démarche réactionnaire, c'est une démarche sociologique. On part d'un constat empirique -qu'on n'est pas obligé de partager cependant- et on propose une théorie... compréhensive.
Et par ailleurs, qu'est-ce qu'un épistémè, si ce n'est "une sorte de" Zeitgeist ? Je veux dire : Je ne me risquerais pas à esquisser une filiation conceptuelle de Herder à Foucault, mais enfin, ne s'agit-il pas dans les deux cas de retrouver l'arrière-fond "idéique", culturel, d'une époque, d'une période -qui la distingue des autres ?
En fait, voudrais-tu expliciter dans quel sens tu conçois ici une disjonction exclusive ?
Moi, cela ne me semble absolument pas exclusif.
Alors d'abord, j'ai le sentiment, cédric, que nous sommes en phase sur un certain nombre de points. Il faut peut-être dire qu'avec cédric, nous avons l'occasion de nous cotoyer "ailleurs" -tout comme j'ai l'occasion de cotoyer Plus Oultre encore "ailleurs" également- et que c'est en grande partie à cela qu'il fait ici référence. Par exemple, lorsqu'il évoque Kant.
Et c'est tout à fait juste : J'aboutis à Kant en passant par Nietzsche. Oui, c'est tout à fait cela, merci de le formuler ainsi. Je pense en effet que Nietzsche montre par son exemple, qu'il existe une limite, et que cette limite n'a rien à voir avec la volonté. L'admirable de l'expérience nietzschéenne étant déjà, par la force de sa volonté, d'être parvenu là où il est parvenu.
Plus Oultre, je dois dire que la comparaison avec Finkielkraut ne m'est pas agréable. Finkielkraut, franchement, tu cherches à faire mal, là ! Au-delà, je ne suis pas sûr de comprendre où pointe exactement ta critique.
Je ne partage pas non plus l'idée de cédric que le structuralisme mène au relativisme et que le relativisme est un mal -mais j'aimerais lui proposer de poster son article ici afin qu'on en discute, s'il le souhaite. En revanche, je ne comprends pas ta diatribe contre le Zeitgeist.
Oui -pour ne parler que de moi, bien sûr- ce qui m'intèresse, c'est ce que pensent mes contemporains aujourd'hui. Ce ne me semble pas une démarche réactionnaire, c'est une démarche sociologique. On part d'un constat empirique -qu'on n'est pas obligé de partager cependant- et on propose une théorie... compréhensive.
Et par ailleurs, qu'est-ce qu'un épistémè, si ce n'est "une sorte de" Zeitgeist ? Je veux dire : Je ne me risquerais pas à esquisser une filiation conceptuelle de Herder à Foucault, mais enfin, ne s'agit-il pas dans les deux cas de retrouver l'arrière-fond "idéique", culturel, d'une époque, d'une période -qui la distingue des autres ?
En fait, voudrais-tu expliciter dans quel sens tu conçois ici une disjonction exclusive ?
Donc deux attitudes :
- soit on entend produire un diagnostic général sur un pays ou une époque, et on lâche ses bouquins.
- soit on est honnête avec soi-même, et on se restreint au domaine concerné, savoir celui de la pensée.
Moi, cela ne me semble absolument pas exclusif.
Bergame- Persona
- Nombre de messages : 5358
Date d'inscription : 03/09/2007
Re: Credo
A vrai dire c'est le rapport qu'établissait Cedric entre "structuralisme" et conception contemporaine de la liberté qui me faisait répondre ça : façon de mettre dos à dos histoire de la philosophie ou pensée à partir d'un certain corpus d'une part et diagnostic (c'est-à-dire, fondamentalement, opinion généralisée) de la société contemporaine de l'autre.
Si je ne suis pas assez clair, cf. le premier paragraphe de Pierre Rivière (après je peux pas dire que j'adhère, puisque comme d'habitude je comprends rien).
Pour Finkie : ce n'était pas dans mes intentions de blesser, seulement que fait-il, sinon proposer une généralisation de sa perception/opinion (fondamentalement pessimiste et réactionnaire) de la société contemporaine, en la cautionnant par une culture philosophique et littéraire ?
J'ai peut-être été confus (?) avec mon Zeitgeist, en ce qui concerne l'épistémè c'est un autre débat, et surtout je manque de temps ce soir, donc à reprendre à l'occasion.
Mais j'attends aussi qu'on me décrive cette conception de la liberté, qui serait partagée par tous (?). Je veux dire des exemples concrets de la façon dont elle s'exprimerait, dans les actes de tous les gens de tous les jours.
Si je ne suis pas assez clair, cf. le premier paragraphe de Pierre Rivière (après je peux pas dire que j'adhère, puisque comme d'habitude je comprends rien).
Pour Finkie : ce n'était pas dans mes intentions de blesser, seulement que fait-il, sinon proposer une généralisation de sa perception/opinion (fondamentalement pessimiste et réactionnaire) de la société contemporaine, en la cautionnant par une culture philosophique et littéraire ?
J'ai peut-être été confus (?) avec mon Zeitgeist, en ce qui concerne l'épistémè c'est un autre débat, et surtout je manque de temps ce soir, donc à reprendre à l'occasion.
Mais j'attends aussi qu'on me décrive cette conception de la liberté, qui serait partagée par tous (?). Je veux dire des exemples concrets de la façon dont elle s'exprimerait, dans les actes de tous les gens de tous les jours.
Plus Oultre- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 39
Date d'inscription : 11/02/2008
Re: Credo
"Ce que je veux dire est qu'il me semble justement qu'aujourd'hui, nous évoluons dans un contexte idéel qui oppose les catégories de la finitude et de la liberté (/volonté)."
déjà merci Bergame je n'avais pas lu à: ici
(voilà je me suis inscrite)
Sur l'entre guillemet du dessus les deux fonctions sont complémentaires non opposées mais c'est mon point de vue,
bien vu sinon.. sauf la mathématique
...
"la promesse nietzschéenne, par quelque bout qu'on la prenne, repose sur l'idée d'un nouvel être à venir.
Si je poursuis mon idée, dirait-on que la promesse nouvelle consiste à dire que l'auto-affranchissement est possible ici et maintenant ? Qu'en penseriez-vous ?"
Tu as su dire la réponse Bergame
(l'auto affranchissement) est bien construit sur ce nouvel être, c'est toi qui voit sur l'ici et maintenant c'est toi qui vit... la phénoménologie de ta libération ;-
je pense que tu n'as pas eu un passé rose et plutôt assez lourd, mais bon j'arrêterais là et c'est indiscret.
Une question tout de mm depuis quand es-tu chrétien? et pratiques-tu ou crois-tu simplement, avec toujours une même intensité?
à Adam
"je me suis affranchi d'un message par la force de Bergame
que mes messages ne demeurent pas, tant mieux"
bien résumé j'adhère à cette mort-ci
et sinon merci encore sur la réaction dissociative
une épine dans l'pied en moins, "j'en suis dans ce monde que tu décris" au moins je serais pas venue pour rien
Bonne journée
déjà merci Bergame je n'avais pas lu à: ici
(voilà je me suis inscrite)
Sur l'entre guillemet du dessus les deux fonctions sont complémentaires non opposées mais c'est mon point de vue,
bien vu sinon.. sauf la mathématique
...
"la promesse nietzschéenne, par quelque bout qu'on la prenne, repose sur l'idée d'un nouvel être à venir.
Si je poursuis mon idée, dirait-on que la promesse nouvelle consiste à dire que l'auto-affranchissement est possible ici et maintenant ? Qu'en penseriez-vous ?"
Tu as su dire la réponse Bergame
(l'auto affranchissement) est bien construit sur ce nouvel être, c'est toi qui voit sur l'ici et maintenant c'est toi qui vit... la phénoménologie de ta libération ;-
je pense que tu n'as pas eu un passé rose et plutôt assez lourd, mais bon j'arrêterais là et c'est indiscret.
Une question tout de mm depuis quand es-tu chrétien? et pratiques-tu ou crois-tu simplement, avec toujours une même intensité?
à Adam
"je me suis affranchi d'un message par la force de Bergame
que mes messages ne demeurent pas, tant mieux"
bien résumé j'adhère à cette mort-ci
et sinon merci encore sur la réaction dissociative
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Bonne journée
mowgli- Digressi(f/ve)
- Nombre de messages : 14
Date d'inscription : 23/09/2009
Re: Credo
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Ou sinon, en bas de chaque page, dans la fenêtre de réponse rapide, le bouton-icône avec les 2 bulles.
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L'effet dévore la cause, la fin en a absorbé le moyen.
Paul Valéry, Poésie et pensées abstraites
(cité par Herbert Marcuse, in L'homme unidimensionnel)
hks : On le sait bien, une fois que un tel est parti (faché) on se retrouve seuls comme des imbéciles.
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