La réputation

[joseph1]

La réputation. Enquête sur la fabrique des "filles faciles", de Laure Daussy, est paru le 5 octobre 2023 aux éditions Les Échappés (224 pages, 19€ 50).
« La Réputation » analyse le contrôle social des femmes en cités via l’exemple de Shaïna, brûlée vive en 2019

Bonnes feuilles du livre :

« À partir du moment où un homme te touche, tu deviendras une cible. Il suffit que tu aies un rapport, un jour, le garçon le dit à ses copains, et voilà, la réputation elle se fait comme ça, par le bouche-à-oreille. », nous dit Mariama, une mère de famille. Elle-même, en tant qu’adulte, se sent sous le contrôle du voisinage. Un jour, alors qu’elle buvait un verre dans un café du centre-ville, elle a entendu, en rentrant chez elle : « On t’a vue avec un Blanc. » Des hommes de l’immeuble ou du quartier la fixent parfois d’un regard réprobateur, voire lui demandent de « s’habiller ». […]

En discutant avec Chaïda et Sarah, je découvre le quotidien surveillé de ces filles, plus ici qu’ailleurs, contrôlé par un ensemble de règles implicites qui s’imposent à elles et que toutes considèrent comme injustes, mais qui leur semblent immuables. Une épée de Damoclès est suspendue au-dessus de leur tête: celle de la réputation, celle d’être considérées comme des « filles faciles ». Un petit rien, un mensonge, une volonté de se venger et c’est terminé : les rumeurs tourneront en boucle, reprises par les uns et les autres, amplifiées par les réseaux sociaux. Je mesure combien la vie de ces filles est conçue pour éviter de donner prise à ces rumeurs.

Sarah ne se promène jamais dans la rue avec des garçons, même des amis. Elle prend la précaution de ne pas se rendre là où travaillent son père ou ses amis, pour qu’on ne puisse pas la soupçonner de sortir avec quelqu’un. «Je peux avoir un petit ami, mais il faut que personne ne le sache», précise Sarah. La dernière fois qu’elle en a eu un, ils se fréquentaient au cinéma, car là, au moins, personne ne pouvait les voir. Elle dit se sentir comme « en prison », surtout à cause de son père. Ses parents sont divorcés, son père est d’origine algérienne, musulman, et sa mère, athée, est, comme elle dit, «française » – mot souvent utilisé ici pour désigner les Blancs. Elle a choisi de ne pas être musulmane, d’être athée comme sa mère, pour s’éloigner des préceptes paternels. Jusqu’à ses 16 ans, elle n’avait pas le droit de sortir, même avec une copine. Comme ses parents sont séparés, elle profite de l’indulgence de sa mère, « plus cool », avec qui elle vit. Mais sa mère a aussi été l’objet de rumeurs: Des personnes n’ont pas accepté qu’elle demande le divorce. »[…] Chaïda me détaille alors les contraintes qui s’imposent à elle. J’enregistre tout, car je sais que l’on pourrait m’accuser de tordre ses propos, de lui faire dire ce que je voudrais entendre ».

Elle me dit que les filles ne peuvent pas s’habiller comme elles le veulent: « II faut cacher ses formes, ses seins, sinon on va dire que tu l’as cherché. J’ai déjà tenté de mettre une robe en été, et un jour, le copain de ma grande sœur m’a dit de faire attention à comment m’habiller. Pourtant, c’était une robe longue j’avais des manches. Il faut être vigilante sur tout. Petite j’aimais bien mettre des jupes. Plus j’ai grandi plus j’ai mis des joggings. Tu ne peux pas sortir comme tu veux, c’est pas possible. » Sarah confirme: « C’est super triste à dire, mais c’est la même ambiance que si on vivait en Algérie. On ne doit pas trop montrer notre corps, pas s’habiller trop court. »

[benfifi]

Voilà une information que vous pourriez porter à une association féministe.
Ici on peut discuter. Alors qu'en dites-vous ?
Quant à moi j'encourage ces jeunes femmes à fonder leur propre association pour défendre leur liberté. Qu'elles aillent au charbon elles-mêmes. L'union fait la force.

[joseph1]

Voilà une information que vous pourriez porter à une association féministe.
Ici on peut discuter. Alors qu'en dites-vous ?
Quant à moi j'encourage ces jeunes femmes à fonder leur propre association pour défendre leur liberté. Qu'elles aillent au charbon elles-mêmes. L'union fait la force.

Ce texte décrit la réalité. Celle-ci est ignorée de beaucoup d' associations féministes car les faits rapportés sont souvent causés par des gens issus de l' immigration donc intouchables car parfois victimes de racisme. Ils sont protégés de ce fait par les tenants de la théorie de " l' intersectionnalité ".
Il me semble que l' association Némésis défend véritablement les femmes dont on parle dans " Réputation"  mais elle se fait traiter de fasciste par les autres féministes.


Complément :

Alice Cordier du mouvement Nemesis nous explique ce qui se passe dans les manifs dites féministes :
https://youtu.be/JuXWrORtZfw

[Saint-Ex]

Voilà une information que vous pourriez porter à une association féministe.
Ici on peut discuter. Alors qu'en dites-vous ?
Quant à moi j'encourage ces jeunes femmes à fonder leur propre association pour défendre leur liberté. Qu'elles aillent au charbon elles-mêmes. L'union fait la force.

Ce texte décrit la réalité. Celle-ci est ignorée de beaucoup d' associations féministes car les faits rapportés sont souvent causés par des gens issus de l' immigration donc intouchables car parfois victimes de racisme. Ils sont protégés de ce fait par les tenants de la théorie de " l' intersectionnalité ".
Il me semble que l' association Némésis défend véritablement les femmes dont on parle dans " Réputation"  mais elle se fait traiter de fasciste par les autres féministes.


Complément :

Alice Cordier  du mouvement Nemesis nous explique ce qui se passe dans les manifs dites féministes :
https://youtu.be/JuXWrORtZfw

Les études darwiniennes, néo darwiniennes, biologique, génétiques, indiquent que les femmes sont d'excellentes ennemies des femmes.

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[Saint-Ex]

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Le prix Nobel de la paix a été attribué à Narges Mohammadi, une femme qui a combattu et combat encore l'idéologie théocratique iranienne.

Actuellement, elle est en prison en Iran.

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[Saint-Ex]

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La teneur de ce fil de discussion ne porte pas à rire.

Ne pourrait-on pas le déplacer ?

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[benfifi]

Sujet déplacé dans : Actualité et pensées politiques.
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Les études darwiniennes, néo darwiniennes, biologique, génétiques, indiquent que les femmes sont d'excellentes ennemies des femmes.

La femme serait-elle un loup / une louve pour la femme ?
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Il me semble que l' association Némésis défend véritablement les femmes dont on parle dans " Réputation"  mais elle se fait traiter de fasciste par les autres féministes.

Étant donné la nature du collectif Némésis, la réaction que tu évoques de la part des autres féministes ne m'étonne pas.
Personnellement je crois que le combat serait plus assuré si les femmes, mises en avant dans le livre "Réputation", fondaient leur propre association féministe. Bien sûr ça ferait une association de plus. Mais l'essentiel est le but à atteindre.

[Saint-Ex]

Les études darwiniennes, néo darwiniennes, biologique, génétiques, indiquent que les femmes sont d'excellentes ennemies des femmes.

La femme serait-elle un loup / une louve pour la femme ?.

Lorsque le physique d'une femme est trop avantageux, les autres femmes disent en cachette à tous les hommes est les femmes de leur entourage que cette femme est une idiote, que c'est une menteuse, que c'est une voleuse, que c'est une pute, qu'elle couche avec tous les hommes. Le but non avoué, c'est de la dévaloriser aux yeux de tous les hommes de leur entourage, car l'homme, c'est ça, le territoire, pour les femmes. Pas pour les féministes enragées, bien sûr, qui usent de méthodes toxiques différentes pour des raisons biologiques différentes.

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[benfifi]

Même s'il ne faut pas généraliser, c'est un argument de plus pour encourager les femmes dont parle le livre "Réputation" de prendre elles-mêmes leur propre combat sans rien attendre des autres.

[Saint-Ex]

Même s'il ne faut pas généraliser, c'est un argument de plus pour encourager les femmes dont parle le livre "Réputation" de prendre elles-mêmes leur propre combat sans rien attendre des autres.

À propos de combat, as-tu lu les propos suivants à propos des pensées et des actes de mon amie de longe date, Peggy Sastre ? C'était dans Le Monde, en 2018.




Corédactrice de la fameuse tribune signée par Catherine Deneuve, l'essayiste Peggy Sastre revient sur les attaques violentes qu'elle a subies, mais ne regrette rien.

«Nous n'avons jamais défendu une "liberté d'importuner" dans l'absolu, précise Peggy Sastre, mais comme composante de la liberté sexuelle».

Publiée mardi 9 janvier dans Le Monde, la tribune d'une centaine de femmes voulant faire entendre « une autre parole » a provoqué une polémique planétaire. À contre-courant du mouvement #MeToo, les signataires s'inquiétaient d'un retour du puritanisme à la suite de l'affaire Weinstein, fustigeaient « une campagne de délation » née sur les réseaux sociaux, estimaient que « la drague insistante ou maladroite n'est pas un délit, ni la galanterie une agression machiste », et disaient ne pas se reconnaître dans le féminisme actuel.

J'ajoute :  Les femmes ne se font pas de cadeaux dans la vie de tous les jours ...

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[Bergame]

Je ne suis pas certain que ce soit le combat de ces femmes, et uniquement. C'est le nôtre, du moins tous ceux qui se considèrent citoyens d'une république. C'est le même combat que celui des femmes iraniennes qui rejettent le voile et le vêtement "légiféré", et dont l'une des figures centrales vient de se voir remettre le prix Nobel. C'est un combat pour tous les progressistes, les défenseurs des droits humains, ou ça devrait l'être.

En tout état de cause, je pense que ce que signifie ce livre, dont l'angle d'analyse est assez neuf, est que le concept d'intersectionnalité commence à avoir du plomb dans l'aile. Je le disais il y a quelques années : Comment se fait-il que "la gauche", qui se revendique progressiste, émancipatrice et humaniste, se retrouve à frayer avec des pratiques, des doctrines, des cultures parmi les plus patriarcales, obscurantistes, autoritaristes qui soient ? Il y a là une contradiction fondamentale qui, malgré les dénégations et les aveuglements de toutes sortes, apparaît de plus en plus clairement. Même s'il existe un ennemi supposé commun (le capitalisme), on ne peut pas revendiquer une politique fondée sur des principes et des valeurs d'un côté, et se retrouver, de l'autre, aux côtés de communautés qui revendiquent des croyances et des valeurs exactement contraires. Pas durablement, en tout cas.

De toutes façons, la pensée "de gauche" est traversée de contradictions. La lutte sourde entre féministes et trans, par exemple, ne laisse pas de me distraire. Dernière nouvelle en date : 5 chercheuses canadiennes exclues du congrès annuel des associations canadiennes et américaines d'anthropologie parce que leurs travaux continuent de prendre en compte la différence homme/femme. Motif du bannissement :

"L’expression des idées avancées [pourrait] nuire aux membres trans et LGBTQI de la communauté anthropologique et au-delà"

En somme, c'est au nom de l'inclusivité qu'on exclut. Vieux truc de gauche !

[Saint-Ex]

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La destruction de la réputation des femmes les plus belles par d'autres femmes est une constante comportementale ancrée dans toutes les cultures du monde. C'est surtout parce qu'on n'en parle pas souvent qu'on en ignore l'importance.

La lutte sourde entre féministes et trans, par exemple, ne laisse pas de me distraire. Dernière nouvelle en date : 5 chercheuses canadiennes exclues du congrès annuel des associations canadiennes et américaines d'anthropologie parce que leurs travaux continuent de prendre en compte la différence homme/femme. Motif du bannissement :

"L’expression des idées avancées [pourrait] nuire aux membres trans et LGBTQI de la communauté anthropologique et au-delà"

En somme, c'est au nom de l'inclusivité qu'on exclut. Vieux truc de gauche !

Tiens, le hasard veut que Peggy Sastre, que je cite souvent, a étudié aussi le phénomène Woke, dont l'origine, nous dit-elle, se trouve dans le manque absolu de problèmes, notamment au sein des universités américaines, ce qui se heurte à une habitude construite en l'Homme depuis des temps géologiques et qui a consisté et consiste encore à résoudre en permanence des problèmes, nombreux, par le conflit permanent. Cette habitude a été intégrée à l'héritage comportemental humain, ce qui se traduit aujourd'hui par une création avide de problèmes qui n'en sont pas mais qui permettent d'assouvir ce besoin biologique de lutter et anéantir quelque chose ou quelqu'un.

Le vieux truc de la gauche, qui consiste à vouloir faire le bien quitte à faire mal, profite indécemment, comme d'habitude, de l'occasion fournie par le wokisme et toutes les idées stupides que ce wokisme véhicule avec une ingénuité des plus puériles mais des plus dangereuses !

Le fascisme historique a été un fascisme exercé sur les peuples par une extrême droite placée au sommet d'une hiérarchie démente. Aujourd'hui, le fascisme qu'est le wokisme est exercé à tous les échelons de la hiérarchie occupés par des poupées fascistes qui sont en réalité des révoltés sans cause représentés par des Ken et des Barbie devenus des nihilistes de la pire espèces.

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[benfifi]

Je ne suis pas certain que ce soit le combat de ces femmes, et uniquement. C'est le nôtre, du moins tous ceux qui se considèrent citoyens d'une république.

Oui. Seulement je ne crois pas que ce combat mené par des gens du dehors attire les victimes du dedans. Par contre si elles entament leur combat alors d'autres pourraient les rejoindre.

[joseph1]

Même s'il ne faut pas généraliser, c'est un argument de plus pour encourager les femmes dont parle le livre "Réputation" de prendre elles-mêmes leur propre combat sans rien attendre des autres.

Certaines le font en essayant de s' extraire des banlieues par la réussite scolaire ou le mariage avec un non-musulman, ce qui entraîne leur bannissement.
Difficile d' avoir une action de groupe quand on est dans une banlieue où tout est contrôlé.

[neopilina]

Certaines le font en essayant de s' extraire des banlieues par la réussite scolaire ou le mariage avec un non-musulman, ce qui entraîne leur bannissement.
Difficile d' avoir une action de groupe quand on est dans une banlieue où tout est contrôlé.

Toutes les beurettes que j'ai connu se sont barrées de leur quartier d'origine, en faisant des études, et elles savaient que leur salut passaient par là. Au lycée général, avant de quitter celui-ci pour une filière ultra-spécialisée, j'ai vu ses filles : des stakhanovistes.

[Bergame]

Même s'il ne faut pas généraliser, c'est un argument de plus pour encourager les femmes dont parle le livre "Réputation" de prendre elles-mêmes leur propre combat sans rien attendre des autres.

Certaines le font en essayant de s' extraire des banlieues par la réussite scolaire ou le mariage avec un non-musulman, ce qui entraîne leur bannissement.
Difficile d' avoir une action de groupe quand on est dans une banlieue où tout est contrôlé.

J'aimerais bien connaître les chiffres sur le mariage mixte, en particulier sur les unions entre une femme de culture musulmane et un homme non-musulman. A ma connaissance, ces chiffres n'existent pas. Mais mon expérience personnelle et subjective, qui vaut ce qu'elle vaut, me fait dire qu'ils sont sans doute assez faibles.

Pour les études, on ne peut pas généraliser. Personnellement, dans les années récentes, j'ai vu des étudiantes, y compris en abaya, très travailleuses, respectueuses et manifestement désireuses d'apprendre. J'en ai vu d'autres glandeuses et racailles.

Mais ce qui me frappe le plus, sur les campus, c'est un entre-soi très marqué. Mon sentiment est que, quand j'étais étudiant moi-même, il y avait une mixité beaucoup plus importante, et certains de mes meilleurs amis étaient musulmans. Aujourd'hui, il y a vraiment des groupes d'étudiants et d'étudiantes musulmans, éventuellement en vêtements traditionnels, et qui communiquent manifestement peu avec les autres.

[neopilina]

Mais ce qui me frappe le plus, sur les campus, c'est un entre-soi très marqué. Mon sentiment est que, quand j'étais étudiant moi-même, il y avait une mixité beaucoup plus importante, et certains de mes meilleurs amis étaient musulmans. Aujourd'hui, il y a vraiment des groupes d'étudiants et d'étudiantes musulmans, éventuellement en vêtements traditionnels, et qui communiquent manifestement peu avec les autres.

+ 1. Effrayante régression. Idem pour les mariages mixtes, qui culminaient dans les trente glorieuses, malgré, aussi, parallèlement, un racisme décomplexé et autres ratonnades, aussi régulières que mortelles.

[hks]

https://www.cairn.info/revue-esprit-2023-4-page-35.htm

Femme, vie, liberté. Un mouvement révolutionnaire en Iran
Introduction
Azadeh Thiriez-Arjangi

Pour mettre fin à cette violence, il faut sortir du totalitarisme. Or seule la liberté peut conjurer la menace totalitaire en protégeant la société de l’État. Un monde non totalitaire n’est possible que « dans les ressources de résistance et de renaissance contenues dans la condition humaine en tant que telle [5] ». Le slogan « Femme, vie, liberté » rappelle ainsi que le corps des femmes, qui portent la vie en elles, résiste à toute forme d’anéantissement et inspire la liberté. Mais la lutte doit aller jusqu’au bout, car le totalitarisme est « un spectre qui boit le sang des vivants et, par-là, devient réel, tandis que ses victimes se survivent à elles-mêmes, foule de cadavres ambulants [6] »(Jaspers).

[hks]

L'actu en dessin : cinq ans après #MeToo, la révolution des femmes iraniennes

[hks]

[hks]

Le Nobel de la paix 2023 attribué à l’Iranienne Narges Mohammadi
La militante et journaliste Narges Mohammadi, actuellement emprisonnée, est récompensée du Nobel de la paix pour “pour son combat contre l’oppression des femmes en Iran”

[hks]

[neopilina]

Je plussoie.

Les faits et l'actualité étant ce qu'elles sont, je pense que l'Iran des Mollahs atteindra l'abime avant la Poutinie. Bien évidemment, ils appuient sur le champignon en essayant d'emporter un maximum de monde avec eux. Et en Iran, la boucherie, " l'épuration ", seront épouvantables : " TINA ".

[Kercos]

Je vais tenter, malgré le contre pied à la doxa bien pensante qui domine le sujet, ...d'isoler le concept de "réputation" pour lui même.
La réputation me semble être une rétroaction coercitive d'un groupe sur les individus. Je m'en sers pour mon plaidoyer sur les modèles de "groupes restreints" en argumentant que le "flic dans la tête" économise un max de fonctionnaires et, qu'à tout prendre, le flic dans la tête, me semble préférable au car de CRS et au LBD.
Si l'on y réfléchit, ce qui dans une communauté "théorique" saine éthologiquement parlant, empêche un individu de transgresser une règle établie par la communauté, ce n'est pas la sanction, mais de "perdre la face" et, ...bien plus grave, de faire perdre la face à ses proche, voire son quartier.
Le mélange des cultures , la perte de l'unité de lieu, de temps , chère au théatre, ainsi que la tendance à l'individuation (tendance de plus non uniforme), fausse les comportements et les jugements.

[neopilina]

La " réputation ", c'est un avatar de " la salope ", et j'ai dit ce que c'était. C'est la vilaine manie névrotique de placer " l'honneur " de sa propre mère entre les cuisses de toutes les femmes de la Terre. Et je sais de quoi je parle : j'ai donné. Alors, quand je " donnais ", je me suis dit : " Toi [la " Salope "], un jour, j'accrocherais ta " Peau " à mon mur ". Maintenant que c'est fait, j'en fais profiter autrui, celui qui pourra.

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