Denise Bombardier

[Saint-Ex]

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Denise Bombardier est décédée avant-hier.

Elle a laissé en son temps un héritage particulier sur la pédophilie «littéraire», cette prédation qui, par son aura, servait l'écrivain pour séduire des enfants de 12 à 15 ans et les jeter dans la vie après leur avoir complètement délabré la psyché.

Le vidéo suivant date de 1990.





Trente ans plus tard, le témoignage d'une des petites filles abusées par la pédophilie littéraire confirme la pensée de Denise Bombardier sur la question.




A 13 ans, l'auteure rencontre G., un écrivain âgé de 50 ans. Ils entament une relation un an plus tard. La romance tourne au cauchemar lorsqu'elle comprend qu'il collectionne les jeunes filles et pratique le tourisme sexuel.

Trente ans plus tard, elle revient sur l'emprise que cet homme a exercé sur elle, dénonçant la complaisance d'un milieu littéraire aveuglé par la notoriété

On n'encule pas une gamine de 14 ans sans les conséquences désastreuses qui se produiront nécessairement dans son corps et son esprit.

Il y a quelque temps, Denise Bombardier a reparlé de cette affaire de consentement extorquée à des gamine par des écrivains voulant se les taper.



c'est Denise Bombardier qui a donné à Vanessa Springora le courage de dénoncer le prédateur qui lui avait détraqué la vie.

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[aliochaverkiev]

Gabriel Matzneff n’était pas à l’origine un prédateur littéraire. C’était un prédateur tout court. Il avait droit à un petit billet, dans le Monde, dans lequel il décrivait ses prédations dans certains pays asiatiques. Ça ne gênait personne, et les petits asiatiques ne tombaient certes pas sous le charme de ses exploits littéraires dont ils ne connaissaient rien, ils tombaient sous le charme de son fric. Ça n’avait rien de littéraire, c’était sordide. Ça ne gênait personne puisque c’était des enfants asiatiques. Il n’était pas le seul à l’époque à se vanter de ses explots sexuels sur enfants ou ado, il y avait aussi Peyrefitte. Ça faisait bien à l’époque, à la fin des années 60 et au début des années 70 de pratiquer la pédophilie. Il y eut même des pétitions pour défendre la pédophilie lorsque commença une certaine répression de ces pratiques. Pétitions signées par des gens très honorablement connus, dont de grands philosophes. C’est beau la philosophie, mais, dans le genre, les philosophes faisaient concurrence aux ecclésiastiques.
En fait c’est Bombardier, une femme, qui la première,  en France, signifia l’horreur de ces pratiques.
Du coup, bien des hommes, complètement indifférents à la pratique de la pédophilie commencèrent à changer d’attitude, sous l’influence d’un féminisme naissant. Les femmes furent les premières à dénoncer ces pratiques. Aujourd’hui encore seules les femmes souvent woke dénoncent les abus faits aux enfants mâles. Apparemment, je vois que Bombardier est ici louée pour sa défense des jeunes femmes abusées, avec une impasse étonnante sur les jeunes garçons abusés. Ceux là seules les femmes les défendent, les hommes semblent continuer de se détendre en abusant des jeunes garçons.

[Bergame]

Ça faisait bien à l’époque, à la fin des années 60 et au début des années 70 de pratiquer la pédophilie. Il y eut même des pétitions pour défendre la pédophilie lorsque commença une certaine répression de ces pratiques. Pétitions signées par des gens très honorablement connus, dont de grands philosophes.

Hé oui, ça faisait bien. C'était l'époque de la liberté triomphante, de l'exultation des corps, de la subversion de l'ordre étatique et patriarcal engoncé dans sa morale "petite bourgeoise", il était "interdit d'interdire" et aucune contrainte ne devait s'opposer à la jouissance hédoniste du Sujet. Ah c'était le bon temps -et il y en a plus d'un qui rumine sa nostalgie !

Tous ces espèces de dandys de pacotille, Matzneff, Sollers, Robbe-Grillet, jamais pu les encadrer.

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