PAUMÉ À HOUSTON
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PAUMÉ À HOUSTON
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Exercice littéraire produit à quatre mains par
moi et mon alter ego, Victor Digiorgi
.
Le juge, je voyais bien qu'il ne comprenait rien à ce que je lui disais.
J'avais beau lui expliquer. Il n'entendait rien. Une face de mur, il avait.
J'avais beau lui dire « La route était glissante », il ne comprenait pas.
J'avais beau lui dire « Il y avait comme de l'huile par terre », il n'entendait rien.
« Quand la petite fille a traversé, j'ai freiné. De toutes mes forces j'ai freiné », je lui ai dit.
« Mais j'ai glissé. Et paaf la petite. Elle a volé par-dessus le capot et son crâne a éclaté sur le pare-brise. Alors moi, avec toute cette cervelle étalée sur la vitre, je n'y voyais plus rien, Monsieur le juge. Alors, j'ai mis en marche les essuie-glaces. Et sa petite main qui faisait “au revoir, au revoir”... ».
Les aiguilles de l'horloge du tribunal ont tourné et le juge m'a tapé sur le tympan : « Vous êtes condamné à mort » d'un coup de marteau sur la table.
Je lui ai répondu « Vous aussi, Monsieur le juge, vous êtes condamné à mort.»
C'est drôle, les yeux qu'il a fait.
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Exercice littéraire produit à quatre mains par
moi et mon alter ego, Victor Digiorgi
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Le juge, je voyais bien qu'il ne comprenait rien à ce que je lui disais.
J'avais beau lui expliquer. Il n'entendait rien. Une face de mur, il avait.
J'avais beau lui dire « La route était glissante », il ne comprenait pas.
J'avais beau lui dire « Il y avait comme de l'huile par terre », il n'entendait rien.
« Quand la petite fille a traversé, j'ai freiné. De toutes mes forces j'ai freiné », je lui ai dit.
« Mais j'ai glissé. Et paaf la petite. Elle a volé par-dessus le capot et son crâne a éclaté sur le pare-brise. Alors moi, avec toute cette cervelle étalée sur la vitre, je n'y voyais plus rien, Monsieur le juge. Alors, j'ai mis en marche les essuie-glaces. Et sa petite main qui faisait “au revoir, au revoir”... ».
Les aiguilles de l'horloge du tribunal ont tourné et le juge m'a tapé sur le tympan : « Vous êtes condamné à mort » d'un coup de marteau sur la table.
Je lui ai répondu « Vous aussi, Monsieur le juge, vous êtes condamné à mort.»
C'est drôle, les yeux qu'il a fait.
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Emmanuel- Digressi(f/ve)
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Date d'inscription : 05/08/2018
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