Scénalité (2)
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Scénalité (2)
Dans ma "généalogie de la réflexion", je parlais de la parenté entre rupture et réflexion : pour qu'il y ait dédoubelement, distance entre soi et soi, il faut déjà qu'il y ait rupture, il faut aussi qu'il y ait un tiers par lequel je passe - wah, putain, quel sartrien celui-là. Généralement, on dit que je suis à la fois sujet pensant et objet de mes pensées ; grosse bourde ! Moi je dis qu'il y a Je et Tu et que je dialogue avec moi-même, échange vivant, dynamique, réciprocité (il n'y a pas de moi objet, chosifié, clochardisé). Il n'y a pas besoin d'un tiers pour dialoguer de la sorte. (ah, il est plus sartrien, je me disais).
En fait, je pensais à la scénalité houssienne (je ne suis pas sûr d'avoir jamais vraiment compris le principe), et je me disais : dans la Genèse, il y a plein de trucs. Il y a bien plus que la simple "scène" de la création : je veux dire qu'elle rappel combien sont liés connaissance, rupture (exil), mort et catégorie du secret ("ça y est, depuis que Dieu ne me voit plus dans ma totalité, depuis que je me suis caché de devant sa face, depuis que je ne suis plus dans un rapport fusionnel avec lui, Il m'a chassé (en fait, ne me suis-je pas chassé moi-même en me distinguant comme ça ? - et le psychothique ne veut-il pas justement éviter cette rupture, en instaurant des relations de fusion/identification avec les autres ?), je suis en exil et cours après la mort" grommelle Adam).
En fait, je ne sais pas trop ou je veux en venir. Tout ce que je sais, c'est que je pré-sent qu'il y a, dans la littérature psy., une certaine parenté entre connaissance, rupture, mort (la pulsion de mort, c'est quoi ?) et catégorie du secret (vous avez dit rétention ?), exactement comme dans la Genèse de l'Ancien Testament (comme quoi, la psycho n'est pas seulement emprunte de mythologie mais aussi de théol). Et puis, je voulais aussi signifier que la scénalité (et la Genèse) dépasse la création originelle (et du même coup la métaphysique).
En fait, je pensais à la scénalité houssienne (je ne suis pas sûr d'avoir jamais vraiment compris le principe), et je me disais : dans la Genèse, il y a plein de trucs. Il y a bien plus que la simple "scène" de la création : je veux dire qu'elle rappel combien sont liés connaissance, rupture (exil), mort et catégorie du secret ("ça y est, depuis que Dieu ne me voit plus dans ma totalité, depuis que je me suis caché de devant sa face, depuis que je ne suis plus dans un rapport fusionnel avec lui, Il m'a chassé (en fait, ne me suis-je pas chassé moi-même en me distinguant comme ça ? - et le psychothique ne veut-il pas justement éviter cette rupture, en instaurant des relations de fusion/identification avec les autres ?), je suis en exil et cours après la mort" grommelle Adam).
En fait, je ne sais pas trop ou je veux en venir. Tout ce que je sais, c'est que je pré-sent qu'il y a, dans la littérature psy., une certaine parenté entre connaissance, rupture, mort (la pulsion de mort, c'est quoi ?) et catégorie du secret (vous avez dit rétention ?), exactement comme dans la Genèse de l'Ancien Testament (comme quoi, la psycho n'est pas seulement emprunte de mythologie mais aussi de théol). Et puis, je voulais aussi signifier que la scénalité (et la Genèse) dépasse la création originelle (et du même coup la métaphysique).
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L'homme ordinaire est exigeant avec les autres.
L'homme exceptionnel est exigeant avec lui-même.
Marc-Aurèle
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